Cabral Libii fait face à une adversité très forte dans les pays bassas où il est candidat à la députation. De plus, en tant que sa contrée d’origine, il serait bien que le PCRN enregistre de très bons scores dans ces communes et départements. Mais les puristes de l’UPC ne sont pas prêts à céder du terrain. Face à cet affront, le PCRN choisit une stratégie politique qui espérons le sera payante.
Depuis quelques jours, on l’entend de plus en plus de la bouche des militants du PCRN. Ils se réclament presque tous désormais upécistes. Ce qui a le mérite de faire adhérer les populations du Nyong Et Kéllé et de la Sanaga Maritime. « J’ai décidé d’être héritier du ferment idéologique de la politique moderne au Cameroun. Et je ne demande l’autorisation de personne ». Ce sont les propos de Cabral Libii lors de sa campagne à Makak. Pour Cabral Libii, il y aurait une différence entre l’UPC en tant que parti politique et le nouveau concept qu’il met en exergue, « l’upécisme ». Pour lui, l’âme immortelle des leaders de l’UPC est l’esprit indépendantiste et futuriste pour un Cameroun libre et prospère.
D'un ton virulent, Cabral Libii affirme : « Allez dire à vos frères de l’upc de ne pas avoir peur. C’est un parti qui a été longuement combattu, depuis Avril 1948. Au point où ce parti n’a eu pour seule zone de repli la zone des bassas. Et les bassas doivent être félicités parcequ’ils ont pu sauvegarder un patrimoine national. Un jour quand j’arriverai, je donnerai la place qu’il faut et à ce parti et à ce patrimoine. Pendant que ce parti travers des moments difficile, Dieu suscite une nouvelle organisation. Où est le problème ? Allez dire à ceux qui disent du n’importe quoi que nous sommes venus les aider ». C’est donc clair, le PCRN a l’ambition de remplacer l’UPC qui est depuis de nombreuses années en lambeaux dans ces localités. Mais peut-on dire sincèrement que le PCRN est un parti indépendantiste ? Quelles sont les positions du PCRN sur la monnaie ? Sur l’unité africaine ? Et sur bien d’autres sujets, il y a de grands écarts entre les visions et les démarches politiques de l’UPC ou de l’upécisme et ce qui est fait comme choix stratégique par le PCRN.
Pour davantage convaincre les populations acquises à l’UPC, il fait des défis : « Plus qu’eux nous mèneront les combats, nous allons franchir les barrières qu’ils n’ont pas pu franchir. Nous allons continuer le combat ».
Stéphane NZESSEU
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a ouvert sa campagne électorale pour les législatives et celle des listes PCRN aux municipales ce lundi à Makak dans le Nyong Et Kellé.
C’est dans un véhicule de type Jeep Cheerokee, et dans une escorte des grands jours que le président Cabral Libii est arrivé à Makak. Bain de foule, bouquet de fleur, haie d’honneur et protocole de réception, le président Cabral Libii est invité à s’installer. Pendant quelques heures, la ville de Makak sera dans une effervescence tel que seul un candidat ayant l’assentiment de la population pouvait mobiliser. Spectacles d’humour, de musiques et de danses vont rythmer cette journée. Les principaux temps forts de cette campagne sera ces moments où le président Cabral Libii se lèvera (ce à plusieurs reprises) pour esquisser des pas de danses et « faroter » un tout petit peu les artistes ayant fait le déplacement.
C’est en langue locale, la langue bassa que le président du PCRN s’adressera aux populations. Le fils du village dans un premier temps procédera à la présentation des différents acteurs et candidats des différentes listes du parti de la réconciliation en compétition dans la contrée. Pendant un bon moment sur le fond d’une guitare rythmique « assiko », Cabral Libii va s’adresser aux populations. Et à chaque fois, chacune de ses interjections seront grandement saluées par la foule venue très nombreuse à ce meeting. Des cris d’approbation, voire de légitimation du jeune candidat à la présidence de la République, mais davantage à l’endroit de celui qui a donné un nouveau souffle à la politique camerounaise, en encourageant une nouvelle vague de jeune politicien à entrer en politique.
Dans la suite de son intervention, Cabral Libii reviendra à la langue française. Durant plusieurs minutes, il va exhorter les populations à faire confiance du PCRN et à ses candidats. Il soulignera d’ailleurs sa proximité idéologique voire spirituelle avec l’âme upéciste qui prévaut dans la région. Une approche bien reçue par les hommes et femmes présents. Le président Cabral Libii a également saisi l’occasion pour lancer un appel à la protection des votes par les électeurs. Il a aussi fait un appel au calme et amené les habitants de Makak à dire non à la fraude. Dans la même veine, il adressera des messages de conscientisation aux populations, et de surveillance des votes.
Stéphane NZESSEU
Après avoir parcouru le triangle national parfois dans des conditions assez difficiles, le président national du PCRN a choisi ce Samedi, de lancer sa campagne électorale dans le chef lieu du département de la Sanaga Maritime
C’est une foule immense qui a fait le déplacement du stade St Palmier d’Edéa afin d’écouter une fois encore, le discours de l’homme classé à la troisième place par la cour constitutionnelle à l’issue de la présidentielle du 09 Octobre 2018.
Les raisons de ce choix sont expliquées par le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale : « J’ai choisi la ville d’Edéa parce que mon équipe stratégique me l’a proposé. J’ai confié cette responsabilité à des équipes spécifiques qui réfléchissent aux enjeux, aux défis multiples et ils m’ont convaincu de ce qu’il fallait commencer par cette ville. Le choix a certainement été judicieux c’est le lieu pour moi de les remercier et de dire aux nombreuses populations qu’elles n’ont pas tort, elles ne doivent pas avoir peur. Une nouvelle ère commence. Les choses ne seront plus jamais comme avant, il ne faut donc pas douter…L’offre politique du PCRN aux législatives et municipales ici à Edéa est certainement la meilleure et nous réitérons cet engagement… ».
Cabral Libii a dit sa volonté de se tenir aux côtés de ses camarades dans toutes les circonscriptions électorales
« Je ne suis certes pas candidat ici mais je suis candidat à la députation et, je serais un député de la Nation, je serais le député de chaque Camerounais quelque que soit son ethnie, son obédience politique, ses croyances religieuses, je serais là et toujours disponible pour tous ceux qui auront besoin de moi. Je pense que probablement, je suis le seul président d’un parti politique en compétition qui va se mettre au service de tous ses camarades partout où ils sont candidats… ».
C’est le même engouement vécu à Makak ce Dimanche
Les « Makakois » ont mis un point d’honneur à accueillir le fils du terroir. Les populations sont venues des villages environnants afin de montrer leur attachement à leur « fils prodige » et lui dire que ses candidats et lui peuvent compter à 100/100 sur leur voix. Mais, cet amour n’est pas seulement ressenti par les ressortissants de cette localité : « Je suis Aristide Kenfack, je suis un bamileké et je viens de Dschang. Je suis installé à Makak depuis un peu plus de 10 ans aujourd’hui et, je me sens chez moi. Pendant l'élection présidentielle, c’est ici que j’avais exercé mon devoir citoyen et, je vais faire pareil le 09 Février prochain. Cabral Libii c’est l’avenir de ce pays, Cabral Libii c’est ce jeune homme humble qui nous a montré qu’il y’a une façon différente de faire de la politique dans notre pays. Il nous parle avec le langage du cœur et, c’est la raison pour laquelle moi je l’aime… ».
Les propos de Marius Ndongo Essissima vont dans le même sens et il salue le partenariat PCRN et les autres formations politiques : « Il est évident pour tout le monde aujourd’hui que la classe politique doit être renouvelée, nous avons besoin de voir de nouveaux visages. Certes, le parti au pouvoir a 34 sièges qui lui sont acquis mais je suis convaincu que les partenariats noués avec ces jeunes formations politiques vont faire bouger les lignes, aussi bien au niveau local qu’à l’hémicycle. Cabral Libii et Serge espoir Matomba, mis ensembles peuvent faire des merveilles. Je n’oublie pas l’UDC, non, tout sera différent… ».
Nicole Ricci Minyem
C’est la première descente sur le terrain du Président du PCRN. Cabral Libii a choisi d’aller à la rencontre des populations de qui il demande le suffrage pour les prochaines législatives.
Le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est déjà en campagne. Les échéances se rapprochent. Dans moins d’un mois, les électeurs iront aux urnes pour choisir leurs représentants à l’Assemblée nationale et dans les différentes Mairies. Le PCRN joue gros dans ces élections à venir. Soit le parti trouve une assise politique solide à travers ses conseillers municipaux et ses députés, soit c’est une fragilisation du mouvement impulsé depuis l’époque la création du Mouvement 11 Millions de Citoyens. Remporter des sièges au cours de ces élections sera le couronnement
Ce dimanche 12 janvier 2020, Cabral Libii a effectué sa première sortie auprès des populations depuis le début de l’année. Le Président du PCRN a fait une descente dans la localité de Nguibassal. Une ville située dans le département du Nyong Et Kellé. L’un des objectifs de ce déplacement est de réconforter les candidats du PCRN dont les dossiers ont été recalés par les différents juges qui ont statués sur la légalité devant le Conseil Constitutionnel, mais davantage devant le tribunal administratif de la région du Centre. A ce sujet, le Président a apporté des nouvelles des recours du contentieux préélectoral en cours auprès de la Cour Suprême.
Remonter le moral des troupes, et rassembler au maximum autour des autres candidats en course dans la circonscription administrative. C'est donc à Nguibassal dans le Nyong et Kéllé que le Président Cabral Libii et son équipe sont descendus, c'était aussi l'occasion pour le leader tête de Liste PCRN à la magistrature législative dans le dit département de présenter les autres candidats titulaires qui sont Rolande Ngo Issi et Bienvenu Ndjip Ndjip. Le PCRN s'active déjà sur le terrain dans le Nyong et Kéllé comme partout ailleurs, pour qu'au lendemain du 09 février, la victoire soit marquante dans toutes les circonscriptions où il présente des candidats.
Ce fût surtout un moment de dialogue avec les populations sur les attentes de celles-ci pour le développement de la localité. Le Président a tenu à exhorter les habitats de la contrée à aller aux urnes le 09 février prochain. Des conseils et bien d’autres pour consolider la communion entre le PCRN et les populations locales.
Stéphane NZESSEU
C’est dans un ton mesuré et de conscientisation, que l’homme que la cour constitutionnelle a déclaré 3ème à l’issue de l’élection présidentielle d’Octobre 2018 a tenu à s’adresser à ses concitoyens
« Au moment où s'achève l'année 2019, le citoyen et l'homme politique que je suis, est traversé par un double sentiment.
Partagé entre profonde frustration et espoir. Sans doute la frustration, nous sommes nombreux à l’avoir en partage. Mais nous sommes aussi camerounais, des références mondiales du fighting spirit.
Rendu au mois de décembre 2019, tous nos indicateurs sont inquiétants ou en voie de l'être.
Sur le plan socio-économique, le Cameroun a enregistré cette année une croissance de 4,3%, positive certes, mais bien trop faible en comparaison aux pays de même catégorie et de même potentiel, tels la Côte d'Ivoire dont le taux de croissance culmine à 8%.
Et pendant que la croissance piétine, la pauvreté évolue à une vitesse éclair. En effet, depuis 2007, le taux de pauvreté a progressé de plus de 12% et le pays compte aujourd'hui plus de 8,2 millions de pauvres dont 56% résident dans la partie septentrionale.
L'inflation a fait un grand bond pour se situer a 2% alors qu'elle était de 1,1% en 2018. Cela est notamment dû à une fiscalité prédatrice sur les produits de grande consommation qui a considérablement rogné le pouvoir d'achat des ménages camerounais, déjà dans un état critique depuis plusieurs années. Même si le taux de chômage a encore tourné cette année autour de 17%, certaines études montrent que l'ampleur du sous-emploi chez les jeunes est d'environ 70%.
Tout au long de cette année le pays a enregistré des événements qui ont contribué à plomber sa fragile économie. Le fameux "glissement" de la CAN, probablement en raison de la mal gouvernance endémique, qui a compromis cette opportunité pour le pays, de bénéficier du boom des recettes du tourisme.
Sans compter ces chantiers pharaoniques non achevés, alors que l’endettement ne cesse de prendre de la hauteur.
Que dire de l'incendie toujours non élucidé de la Sonara, l'unique raffinerie qui a poussé le pays à importer davantage de produits pétroliers. Cette situation contribue à aggraver la balance commerciale qui était déjà déficitaire, avant cet incident majeur, de 313 milliards de FCFA, soit 8,3% du PIB. Et les jours qui viennent n'augurent pas de perspectives rassurantes dans ce domaine.
La situation des Régions de l'extrême Nord, du Sud Ouest et du Nord Ouest, a poussé le Gouvernement à les déclarer "zones économiquement sinistrées", entraînant ainsi des perspectives de recettes fiscales quasi nulles pour de longues années.
Les autres domaines de la vie de la nation tels que la culture et le sport sont quasiment à l'agonie.
A l'exemple de la débâcle de notre équipe nationale de football à la CAN en Égypte. S’il y a lieu de féliciter avec emphase les lionnes du volley-ball et les U17 au football qui ont remporté des victoires africaines, il demeure que le Cameroun s'est fait remarquer négativement en occupant des places peu envieuses dans des classements internationaux tel que l'Indice de Perception de la corruption où il occupe la 152ème place sur 180, ou le classement Doing Business où le pays est classé 166ème en 2019 ayant ainsi reculé de 3 places par rapport à 2018.
Sur le plan politique, une crise post-électorale de forte amplitude a secoué le Cameroun, sans qu’on en ait tiré toutes les leçons.
Le retentissant appel à l’assainissement du Code électoral, a été royalement ignoré.
Sur le plan social, l’eau potable, les soins de santé, le logement décent, l’énergie électrique, demeurent du luxe pour nombreux d’entre vous.
Mes chers compatriotes, si on ne s'était limité qu'à de telles difficultés conjoncturelles, nous aurions, grâce à notre exceptionnelle résilience, continué d'espérer, même sans trop y croire, à des jours meilleurs.
Mais la plus grande douleur et crainte de chaque camerounais comme vous et moi c’est surtout la fracture sociale et du vivre ensemble dans laquelle notre pays se dirige comme une voiture sans chauffeur lancée à vive allure.
L'élite par ses scandales teintés de clientélisme et d'égocentrisme vit désormais déconnectée des besoins et des réalités du bas peuple, qui négligé et méprisé, bout de colère.
Il ne se passe plus une seule semaine sans que ne soit révélés des scandales de dépenses somptuaires, de népotisme, de corruption, lors de la passation des marchés publics, dans l'admission à de grandes écoles ou l'acquisition des biens publics.
Baignant dans une atmosphère de faible redevabilité sociale et d'impunité entretenue derrière une parure d’arrestations spectaculaires, ces élites semblent hors d'atteinte des sanctions de la justice et des citoyens.
Ces derniers, impuissants ou naïfs se retournent contre leurs propres concitoyens en cherchant maladroitement des boucs émissaires à leurs souffrances.
Ainsi endoctrinés principalement par les entrepreneurs de haine et même des intellectuels respectables, les camerounais ont créé des néologismes tels que tontinards, sardinards ou perverti des concepts tels que autochtones ou allogènes. Consacrant ainsi le schisme entre les multiples communautés du Cameroun qui ont toujours vécu en paix et en harmonie.
A ceux-la, je dis fermement : Vous vous trompez d'adversaires et de combat ! L'unique adversaire qui nous opprime depuis 37 ans c'est le système néocolonial, oligarchique multi tribal. C'est ce système qu'il faut dessoucher.
Mes chers compatriotes,
Malgré cette période sombre que traverse notre pays, nous avons des raisons de garder la foi !
Car, quand nous voulons, nous pouvons. Impossible n’est pas camerounais. Je le crois.
Et la lueur d'espoir vient de la politique. En effet, alors que pendant plus de 20 ans, les camerounais se tenaient à l'écart de la chose politique, tout à changé depuis 2017. Et ce changement s'est amplifié en 2019. Les camerounais, surtout les plus jeunes investissent de plus en plus massivement le champ politique avec chacun ses opinions, ses choix, ses perceptions et ses stratégies.
C'est l'occasion pour moi de redire à mes camarades du Mouvement 11 Millions de Citoyens et du Parti Camerounais Réconciliation Nationale, de rester exemplaires en tout temps et en tout lieu.
J'ai personnellement horreur des bassesses politiques et des attaques puériles et futiles contre des adversaires politiques. Soyez combatifs et fermes sur le plan des idées, mais restez exemplaires et mesurés dans votre attitude.
D'ailleurs, dans quelques jours va s'ouvrir la campagne électorale pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Je vous recommande de rester concentrés sur vos objectifs, vos programmes et projets de société législatifs et communaux.
Briller par la pertinence et rassurer par la sagesse : tel est notre crédo. Ne deviez ni à gauche, ni à droite! Vous êtes le plus grand motif de satisfaction de ma modeste existence. En semant la graine de notre dynamique en 2017, je n'avais pas idée du nombre de mes compatriotes jeunes et même moins jeunes qui reprendraient à leur compte, la lutte pour l'émancipation politique des citoyens camerounais.
C'est l'occasion pour moi de vous dire que le fait de participer à ces élections est notre première victoire.
Nonobstant les entraves honteuses érigées par nos oppresseurs que nous devons braver avec courage et fermeté, nous y allons pour éduquer les populations à prendre leur destin entre leurs mains, car seule la politique et non la guerre et la violence, doit être le seul moyen d'expression des peuples dans un monde civilisé.
Je suis donc ému chaque jour de voir des nouvelles figures disséminées à travers le pays se battre pour constituer un dossier de candidature, constituer des listes, nouer et dénouer des alliances politiques, se battre pour le contentieux pré-électoral, élaborer des projets de société, parcourir quartiers, villes et villages pour l’expliquer, élaborer des stratégies de campagne et bientôt voter, surveiller les votes, etc...
Chers compatriotes,
L’heure est venue. C’est maintenant ou jamais. C'est le temps de la Victoire de la nouvelle génération sur la classe passéiste qui décline inexorablement. Faites confiance aux candidats du PCRN. Dans les communes nous apporterons la démonstration de l’allègement de la souffrance, de la capacité de construire et d’innover avec transparence, compétence et éthique, par la gouvernance locale.
Au Parlement, nous exercerons comme jamais auparavant, la fonction de contrôle de l’exécutif, nous impulserons des propositions de lois, pour rendre notre économie attractive et efficiente, pour réviser et lever le secret sur nos accords de coopération, pour relever notre système éducatif, mettre un terme au chômage massif et à la clochardisation des hauts diplômés, construire un budget d’investissement dans l’agro-industrie et les infrastructures. Un jour nouveau se lèvera le 9 février 2020. Je vous y engage chers compatriotes.
Aux candidats qui portent l’alternative, si les conditions électorales sont satisfaisantes, respectez le choix des urnes, tout en espérant et j'en suis convaincu que vous gagnerez.
Pour y arriver, travaillez sans relâche à convaincre autour de vous que vous avez le meilleur projet de société, ne prêtez surtout pas le flanc aux sirènes du découragement et des intrigues.
La fraude électorale sera probablement votre pire adversaire.
En attendant que nous remportions le combat de la révision du code électoral, prenez toutes les précautions avant, pendant et après le vote pour réduire ce phénomène à sa plus simple expression.
Cela est possible.
Quant aux camarades du PCRN dont les listes ont été rejetées par des manœuvres injustes, ne perdez point courage. Nous mèneront le combat judiciaire tant qu’il sera possible jusqu’à ce que justice soit dite.
2020 sera une année de challenge et de révélations. Le visage politique du pays sera complètement transformé et faites tout pour faire partie de l'histoire qui s'écrit sous nos yeux.
Mes chers compatriotes,
J’ai une pensée pour nos frères et sœurs de l'extrême Nord qui continuent de subir la guerre quasi oubliée contre l'horrible secte islamiste boko haram. Je leur dis que la république et les camerounais continuent d'être avec eux. Quelque soit le temps que cela prendra, nous vaincrons le terrorisme et les populations pourront reprendre le cours normal de leur vie.
À nos frères et sœurs des Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, nous réaffirmons notre attachement fraternel.
Aux forces de défense qui à contrecœur doivent affronter leurs propres compatriotes, nous exprimons nos encouragements et l’appel à la lucidité.
Nous pensons que les dysfonctionnements politiques et administratifs et les inégalités sociales à l'origine de la crise qui essaime la mort, peuvent être réparés par la voie du dialogue et de la politique aussi.
Lors du dernier GDN, nous avons longuement discuté et fait des propositions qui commencent à être mises en application.
Le Code de la Décentralisation, s’il a consacré de théoriques avancées sur certains points, nous a laissé sur notre faim sur bien d’autres points.
Notamment le statut spécial. Tout cela peut être corrigé dès la session parlementaire de mars 2020. S'il faut repasser par le dialogue sans exclusions, j'en suis personnellement disposé. En attendant une solution durable qu’offrirait le fédéralisme communautaire, je demande à ceux qui n’auraient jamais dû porter des armes, un cessez-le-feu pour donner une chance à la paix.
Trop de sang à coulé. Je sais personnellement que certains se battent légitimement pour la justice sociale et le progrès.
Discutons! Discutons de tout ! Ces grandes nations que nous admirons, ont été construites parfois dans le sang certes, mais surtout dans la patience.
Une patience tantôt millénaire dans le cas d’Israël, tantôt multiséculaire notamment en occident. Le Cameroun nous a précédé et doit-nous survivre bonifié par notre passage.
Si la paix revient, si nous changeons le système qui est à bout de souffle depuis tant d'années, nous pouvons construire ensemble un Cameroun qui protège et qui libère les énergies !
Il ne me reste plus chers compatriotes, qu’à adresser à chacun d’entre vous, mes voeux de succès, de santé, de prospérité sous la protection de Dieu.
Que ce Dieu nous accorde Sa Grâce, qu’Il bénisse le Cameroun.
Bonne et heureuse année… ».
N.R.M
Selon Me Christian Ntimbane Bomo, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence
« Monsieur Emmanuel Nkom, ayant produit un certificat de nationalité dans son dossier de candidature, celui-ci reste valable jusqu'à son annulation par la juridiction compétente.
Le Conseil constitutionnel n´a pas compétence pour connaître des contestations relatives à la nationalité. Elles sont de la compétence exclusive du juge civil de droit commun.
Article de 41 de la loi de 1968 portant code de nationalité. La juridiction civile de droit commun est seule compétente pour connaître des contestations sur la nationalité
Déclarer que Monsieur Emmanuel Nkom est de nationalité française alors qu´il a produit un certificat de nationalité camerounaise, en bonne et due forme, et postérieur au décret le naturalisant français est aussi une mauvaise appréciation de la règle de droit dans la mesure où, en obtenant un certificat de nationalité camerounaise après avoir obtenu la nationalité française, le juge compétent a jugé qu´il méritait la nationalité camerounaise qu´il avait perdue.
La délivrance du certificat de nationalité est une décision judiciaire sous forme gracieuse dont la remise en cause ne peut se faire que dans les règles de procédure prévues à cet effet. Il n´est pas de la compétence du juge constitutionnel d´annuler ou de réformer les décisions rendues par les juridictions de l´ordre judiciaire. Le Conseil constitutionnel n´est pas un degré de juridiction encore moins une cour suprême.
Le juge constitutionnel confronté à cette contestation de la nationalité du sieur Nkom aurait constaté qu´il s´agissait d´une question préjudicielle qui l´obligeait à surseoir à statuer et à renvoyer la question sur la validité de la nationalité camerounaise de Monsieur Nkom devant le juge civil compétent à savoir le tribunal de Grande instance, matériellement compétent en matière d´état de personnes.
Article 41 (2) Code de nationalité. L'exception de nationalité camerounaise et l´exception d’extranéité constitue devant toute autre juridiction autre que la juridiction civile de droit commun une question préjudicielle.
En conclusion, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence… ».
Pour Cabral Libii, Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, il est temps d’arrêter Ce cirque.
Sur son compte tweeter, il a écrit ceci
« Les réactions sur le cas Hervé Emmanuel Nkom, sont symptomatiques de l'immobilisme au Cameroun. On est pour ou contre une chose selon que ça règle des comptes, ça satisfait notre intérêt ou pas. Ainsi va: la justice, la nationalité, la mangeoire, le recrutement, le marché public... ».
N.R.M
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale dans une vidéo publiée ce dimanche, croit affirme que le projet de loi sur la Décentralisation est une amorce des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National
« En attendant d'organiser une sortie exhaustive du Pcrn sur les 501 articles de la Loi portant Code de la décentralisation, nous pouvons dire que la loi en soi est une amorce de mise en œuvre du GDN que nous souhaitions pour la plupart. Nous apportons donc par principe notre soutien à l'initiative d'adoption d'un texte qui réforme le système de décentralisation au Cameroun. Dans le fond, des avancées sont indéniables en apparence :
- L'idée d'une Assemblée Régionale au NO et SO, même si celle-ci n'a pas d'exécutif propre parce que dirigée dans ses deux chambres par le Président et le vice Président de l'autre organe qu'est Conseil Exécutif Régional;
- L'idée d'une house of Chiefs au NO et SO ce qui est une sorte de retour appréciable aux sources même si celle-ci justement n'est pas dirigée par un Chief mais plutôt par le Vice Président de l'autre organe et que son champ de compétence est plutôt restrictif en comparaison avec ce qu'elle fût ;
- La concession théorique de marges importantes au Conseil exécutif régional au NO et SO, pouvant permettre une meilleure prise en compte des spécificités linguistiques, culturelles;
- L'idée d'un Public Independant Conciliator;
- L'évocation d'une fonction publique locale dont les contours demandent à être explicitées;
- La fixation du plancher des recettes à concéder à la dotation de la décentralisation à 15% ce qui est alignement sur la recommandation régionale et qui, avec la fiscalité de transfert provoquera un relèvera substantiel de la responsabilisation financière des élus locaux;
- La réforme sur les maires de communes de villes avec notamment la disparition du Délégué du Gouvernement;
- L'idée de transfert des personnels des services déconcentrés vers les CTD par rapport aux compétences transférées sous réserve du dévoilement des modalités de transfert par un décret annoncé;
- La capacité de toute personne physique ou morale ayant intérêt à agir à attaquer les décisions d'une CTD...
Des hypothèques sérieuses demeurent toutefois:
- La propriété domaniale des CTD;
- La perpétuation du pouvoir d'approbation préalable avec un champ exorbitant, du contrôle d'opportunité, des avis conformes, le pouvoir de destitution, de dissolution, de révocation des élus ou des conseils élus par des représentants de l'Etat ou l'exécutif;
- Des renvoies innombrables aux textes d'application et autres règlements, ce qui transforme globalement la loi en coquille vide;
- La faiblesse de matérialisation d'une prise en compte effective de la spécificité juridique ou juridictionnelle au NO et SO;
- L'institution de l'autotochnie à la tête des exécutifs communaux des villes qui devraient pourtant servir de laboratoire à l'intégration nationale...
Je compte sur les parlementaires pour obtenir des avancées sérieuses. Il y a urgence à envoyer un réel signal de volonté politique pour poser des jalons solides à la sortie de crise.
Attention aux effets du miroir aux alouettes !
Chers camerounais votez massivement et rationnellement le 9 février 2020. Une autre session parlementaire aura lieu dans 03 mois. On pourra rattraper tout ça… ».
N.R.M
C’est la question que plusieurs observateurs se posent depuis la publication des listes de partis retenus pour les différentes élections. Comme par surprise, les listes du PCRN ont toutes été validées, et le nombre correspondant aux ambitions électorales exprimées jusqu’ici. Question : comment ont-ils fait pour rattraper ce gap alors qu’ils se plaignaient il y a quelques jours de ce qu’ils n’ont pas pu déposer les dossiers.
Le Président Cabral Libii, au lendemain du jour de dépôt des candidatures a fait une sortie médiatique pour tancer les responsables de l’administration qui auront user de stratagèmes pour empêcher aux candidats du PCRN de déposer leurs dossiers. Le patron politique du PCRN avait mis sur la table l’éventualité de ne pas prendre part aux échéances électorales à venir si le conseil électoral d’Elecam n’accédait pas à leur requête. Ils ont demandé à l’organe en charge des élections 15 jours supplémentaires pour pouvoir justement régulariser leurs dossiers. C’est dire combien le déficit était réel et le préjudice important pour la survie politique du parti. Il ne fallait pas que ce soit moins pour risquer de mettre en jeu à coup de menaces déguisées, d’hypothéquer l’avenir de nombreux membres de ce parti en boycottant les élections. A moins que ce ne fût un coup de bluff, ou un mensonge.
Bien des choses certainement. On peut observer qu’entre le ton du discours tenu par le Président du PCRN le 25 novembre et celui du 02 décembre (au soir de la conférence de presse conjointe ministre de la communication et ministre de l’administration territoriale), le ton de Cabral Libii avait considérablement changé. L’homme qui hier menaçait à la limite le Conseil Electoral, lui donnant un ultimatum s’est transformé et est devenu plus modéré dans son propos. Au cours de son Facebook live de ce 02 décembre, il n’avait plus fait mention des 15 jours d’ultimatum. Et pour conforter la curiosité, on vient se rendre compte à la lecture des listes que le PCRN a tous ses représentants retenus. Mis à part la liste des législatives pour le Wouri où Elecam semble n’avoir pas retrouvé les justificatifs de versement des cautions que les membres du PCRN brandissent pourtant sur les réseaux sociaux.
Une rumeur avait fait état d’une entente entre le PCRN et Elecam qui lui a permis de déposer des dossiers hors délais, nuitamment. Mais n’ayant aucune preuve de ces allégations nous ne saurons les confirmer. Mais le constat est clair, le PCRN ne parle plus de boycott, au contraire, ils sont en range bataille pour les prochaines échéances. Quel revirement de situation ?
Stéphane NZESSEU
Quelques heures après le point de presse donné conjointement par les ministres de la communication et celui de l’administration territoriale, le Président du PCRN a choisi de répondre aux allégations des représentants du gouvernement.
« Circulez, il n’y a rien à voir » fait savoir Cabral Libii aux membres du gouvernement. Ceux-ci, dans une sortie devant la presse ont choisi de fustiger la surenchère politique de certains partis. Notamment, l’annonce de boycott des élections par le MRC, la demande d’un supplément de 15 jours par le PCRN et la menace de boycott formulée par le SDF au cas où la crise dans les régions anglophones perdurerait.
Selon Cabral Libii, il est incompréhensible que des ministres de la république viennent se donner en spectacle pour répondre à des questions qui ne leur ont pas été posées ? « Je pense qu’il y a de nombreux dossiers sur lesquels les camerounais vous attendent » fait remarquer le Président du PCRN. Pour lui, il est inadmissible qu’un organe qui se veut indépendant du gouvernement connaisse une telle intrusion dans ses activités par des membres du gouvernement qui n’ont rien à voir avec le niveau du processus en cours.
Cabral Libii s’étonne et attire l’attention de l’opinion publique « je crois que votre but est de démontrer aux yeux du monde entier qu’Elecam vous est inféodé. Eh bien c’est réussi.
Maintenant, tout le monde sait qu’Elecam c’est vous et vous c’est Elecam ». Pourtant, d’après le patron politique du PCRN le Conseil Electoral d’Elecam et la Direction Général des Elections ont fait jusqu’ici un travail acceptable sur le terrain. Félicitant les efforts des responsables de ces deux départements en charge de la gestion des élections au Cameroun. Cabral Libii dit « je félicite le Dr Eric ESSOUSSE et le Président du Conseil Electoral pour les améliorations considérables dans le processus d’inscription sur les listes électorales. Ce n’est pas encore impeccable mais c’est déjà satisfaisant ». C’est fort de cette réalité que le patron du PCRN se désole de l’attitude des ministres de la communication et de l’administration territoriale.
Pour terminer son propos, Cabral réaffirme que le Conseil Electoral est le seul arbitre de sa requête et que le parti se réserve le droit de décider de la conduite à tenir au cas où il n’était pas donné suite à leur requête de prorogation de 15 jours. Question de permettre aux candidats du PCRN de constituer leurs dossiers. Affaire à suivre.
Stéphane NZESSEU
En annonçant au cours d’une conférence de presse qu’il émet des réserves à sa participation aux élections municipales et législatives de février prochain, le Président du PCRN a révélé son choix à peine voilé de suivre le MRC dans sa posture de boycott.
Cabral Libii n’est pas un néophyte en politique. Arrivé troisième au cours de la dernière élection présidentielle, il est parfaitement au fait des réalités politiques camerounaises. Notamment, à travers ses instruments comme le code électoral dont le contenu est critiqué depuis mathusalem par plusieurs partis d’opposition, une question qu’il a toujours évitée jusqu’ici. Pour lui, il était hors de question de parler du code électoral tant qu’on n’est pas à l’Assemblée Nationale. Il était question de parvenir à la maison de verre et de changer les choses en y étant présent.
Aujourd’hui on se rend finalement compte que les positions qu’il a souvent critiquées hier, c’est-à-dire le boycott du fait de l’inégalité dans le jeu politique du fait des instruments électoraux, l’ont rattrapé à ce jour.
Dans sa communication, le Président Cabral dit avoir demandé au Conseil Electoral d’Elecam de lui donner 15 jours supplémentaires pour constituer ses dossiers de candidatures. Ne serait-ce pas faire preuve de naïveté politique que de croire que le Conseil Electoral donnera suite à une telle requête dans le contexte politique actuel ? ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique dans le code électoral qui permette une telle extension.
Cabral Libii semble subitement ouvrir les yeux sur une réalité qui pourtant existait bien avant l’élection présidentielle. Lui qui a régulièrement fustigé les mouvements de contestation organisés par le MRC, semble lui aussi rejoindre le rang de la fronde. Il se prépare à boycotter la prochaine élection. D'autres critiques qu’on fait à son endroit, c’est qu’il serait, comme toute l’opposition d’ailleurs, dans la mauvaise foi. Car ne pouvant pas constituer des listes dans plusieurs circonscriptions, ces partis choisissent la tentative de blocus du processus de l’élection. Pour d’autres, le PCRN n’a pas d’élu sur le territoire. De ce fait, il est difficile d’apprécier son implantation sur le terrain politique camerounais.
Les partis politiques concourent à l'expression du suffrage et donc par là il n'y a ni obligation ni contrainte... Le concours est libre pour qui veut participer. Le déficit de sincérité des candidats de l'opposition et notamment du PCRN qui se sont présentés devant l'administration parfois avec des documents non conformes. La loi étant générale et impersonnelle, un parti politique ne saurait donner des menaces sous forme d’ultimatum à un organe indépendant de gestion des scrutins. Il est prévu un contentieux préélectoral où le juge de l'élection peut ordonner l'analyse des dossiers recalés de manière exceptionnelle si les raisons sont fondées. Ce serait peut – être la voie à emprunter par le PCRN.
Sinon, il faut prendre le courage de dire ouvertement qu’il ne participera pas à ces élections à venir.
Stéphane NZESSEU