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Ils se sont amassés le long de la route ainsi qu’à l’entrée de la Chambre basse du Parlement Camerounais et sur les messages inscrits sur les banderoles, on pouvait lire leur fierté d’accompagner ceux qui ont reçu leur onction  

 

Tout est parti d’un communiqué de presse rédigé par le Chef de Département de Communication en langue française Armand Okol, qui invitait « Les différentes délégations, les camarades membres et sympathisants du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) et du mouvement Onze Millions de Citoyens (OMC) à se retrouver au lieu dit Monument de la Réunification » afin de réserver un accueil chaleureux à Ndjip Bienvenu – Ngo Issi Rolande Adèle – Biba François – Nourane Moluh Hassan – Cabral Libii Li Ngue Ngue.

Ce sont les cinq élus de cette jeune formation politique, qui vont désormais siéger au sein de l’auguste chambre du parlement Camerounais tout au long de cette 10ème législature.

 

Un parcours jonché de nombreuses difficultés

Mais à chaque moment, depuis le mois de Mai 2019, date à laquelle Cabral Libii a été nommé à la tête du PCRN, tous ceux qui se sont laissés convaincre par son programme politique ont été avec lui à chaque étape.

Une attitude qui a amené  Me Jean Marie Nouga, lui aussi présent en ce jour mémorable à affirmer que malgré les obstacles, le temps du changement a sonné : « Une certaine pudeur nous impose une certaine réserve. Mais un jour on parlera. Pour rappeler par exemple la consigne de vote du parti PCRN de Cabral Libii à l'occasion des élections législatives et municipales du 9 février 2020. La consigne était "tout sauf le RDPC". Dans toutes les circonscriptions électorales. Et pourtant des adversaires prétendue du RDPC ont donné la consigne tout sauf le PCRN... Alors qu'en 8 mois de mobilisation le PCRN a arraché au RDPC que certaines oppositions prétendent combattre 5 députés et près de 300 conseillers municipaux. Aujourd'hui certains têtus continuent à répéter à l'envie que Cabral Libii est "un feu de paille", Qu'il est un pion de son adversaire le plus coriace... etc. Et surtout ils lui donnent RDV dans 5 ans pour le vaincre. Pourquoi celui qui donne des coups qui portent est-il devenu leur adversaire »?

L’homme de loi a ajouté que : « Dans 5 ans, celui qui en 8 mois a eu 7 députés et 300 conseillers municipaux dormira-t-il tout ce temps? Messieurs, Cabral Libii est juriste certes mais il sait aussi faire la multiplication... par exemple, 8 fois 5 = 40 députés et 300 x 5 = 1500 conseillers municipaux. Nous ne sommes pas contre vous, mais nous savons que vous êtes contre nous. Donc contre le changement. Nous ne dormirons pas. Nous changerons ce système… ».

Et pour Cabral Libii, c’est le mandat de la pertinence, celui de l’intérêt général : « Nous sommes heureux de voir nos camarades, c’est encourageant mais, ça nous rappelle la responsabilité qui est la nôtre. Le peuple peut compter sur le PCRN. Nous n’aurons pas toujours l’avantage arithmétique mais, nous nous battrons jusqu’à épuisement pour avoir l’avantage de la pertinence. Et s’il y’a dans ce parlement, des personnes qui sont sensibles à l’attente du peuple, c’est bien évidemment le PCRN. Je suis sûr qu’autant nous serons sensibles aux propositions émanant des différents collègues, autant eux aussi seront sensibles aux propositions pertinentes qui viendront du PCRN. Je l’ai dit, je le répète, les cinq années qui s’ouvrent aujourd’hui seront les années d’épuisement au travail afin de mériter la confiance que le peuple a placé en nous, le 09 Février 2020… ».     

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Parti politiques

Le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’a pas voulu rester en marge de cette actualité qui tend à semer la psychose au sein de la population

 

« Depuis le 06 Mars 2020, le Cameroun a rejoint le groupe de pays touchés de plein fouet par la pandémie foudroyante du coronavirus. 

Le PCRN tient à féliciter la réactivité de notre système de santé qui a pu dépister et pris en charge à temps les 02 premiers cas et recherché la centaine de personnes en contact avec les personnes infectées.

Au delà de ces premières actions louables, le PCRN appelle le Cameroun à être plus radical dans les mesures de protection de la population très vulnérable de notre pays. A cet effet, nous préconisons les mesures suivantes :

 

Au Gouvernement :  

1. Le renvoi sans conditions  du CHAN à une date ultérieure;

2. La mise en quarantaine complète de la commune de Mbangassina ou le premier sujet connu de cette maladie à effectué un séjour;

3. L'interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes, y compris dans les lieux de culte, les réunions communautaires, concerts, meetings, Etc... Pendant 21 jours.

4. Le renforcement des contrôles d'hygiène dans les établissements scolaires et les marchés.

 

À la Population :  

1. La suspension des sorties et des déplacements non professionnels ou non essentiels pendant 21 jours.

2. La suspension ou la réduction des contacts physiques (salutations, accolades, bises, etc...) pendant une période de 21 jours, y compris avec des personnes très proches.

3. L'acquisition (pour ceux qui le peuvent) des équipements de protection individuelle (masque, gants, solutions hydro alcoolisées, etc...

4. La mise en quarantaine ou la limitation des contacts physiques avec des personnes venant de l'extérieur du pays, surtout à risques, même s'ils sont des très  proches.

 

Aux Services Publics, Parapublics et Entreprises Privées

1. L'approvisionnement ou l'installation du matériel d'hygiène et assainissement (eau courante, savon, papiers toilettes, kits de gels désinfectants, etc..) dans les toilettes et points de passage ou de rassemblement des bâtiments.

2. La fourniture (dans les limites des possibilités) des équipements de protection individuelle aux employés en contact avec le public (masques, gants, flacons de gels désinfectants)

3. La limitation des déplacements non urgents à l'intérieur du pays et l'interdiction des missions à  l'étranger, surtout dans les pays à risque pendant une période de 21 jours, sauf en cas d'extrême nécessité urgente.

3. La mise en place de dispositifs d'informations et de sensibilisation des employés et des usagers sur le Coronavirus.

4. La réorganisation du travail en réduisant pendant 21 jours les activités  en groupes, des réunions non nécessaires et en promouvant le télétravail. 

Le PCRN appelle la population les institutions du pays a respecter scrupuleusement ces recommandations pour maîtriser le plus tôt et le plus efficacement possible cette pandémie qui fait des ravages dans le monde, y compris dans des  pays aux systèmes de santé développés… ».

 

N.R.M

 

Published in Société

 

Sur sa page Facebook Cabral Libii Li Ngue Ngue  le président de cette formation politique dénonce le traitement dont est victime Assomo Messe Eugene l’un de ses camarades dans l’arrondissement de Sa’a

 

Mon camarade du PCRN Monsieur Assomo Messe Eugene a quitté son village Nlong-Zock dans l'Arrondissement de Sa’a, parce qu'il craint pour sa vie et celle de son épouse.

D'après ses explications concordantes, il est coupable d'avoir implanté le PCRN dans son village et dans les villages voisins, de sorte que si le jeu électoral avait été transparent, le résultat du vote aurait pu être différent.

Mais malgré la victoire de l'exécutif sortant, ceux qui ont longtemps considéré l'Arrondissement de Sa'a comme une chasse gardée estiment qu'ils doivent laver ce qui représente un affront pour eux. Pour cette raison, ils persécutent monsieur MESSE et son épouse.

Ils sont interdits de traverser le village pour aller dans leurs plantations, interdits de puiser de l'eau à boire au point d'eau consacré et comme ci cela ne suffisait pas, son épouse et lui ont été molestés plus d'une fois.

Ils sont également menacés de mort.

Les persécuteurs seraient de la belle famille du maire déclaré élu.

La victime a déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Sa'a sans aucune suite jusqu'ici. Pour qu'il soit bien clair que le PCRN bien que républicain ne se laissera pas empêcher de promouvoir la démocratie, les avocats du PCRN sont déjà saisis de cette affaire, et nous irons jusqu'au bout pour que les coupables paient!

Des actions parallèles sont d'ailleurs en cours.

Courage camarade nous sommes avec toi… ».

 

Quelques réactions

Eugène Nyambi : Ceux qui veulent semer les jalons de la guerre dans se pays vont rendre gorge un jour, c'est quel esprit çà? Courage frère

Assam Maxime : Ce sont des faits moyenâgeux! J'arrive pas a croire que dans ce Cameroun que j'aime tant, la diversité, la divergence d'opinion soient aussi causes de persécutions! Courage!!!

Olivier Ouaha : La démocrature est possessive au Cameroun. Ceci ne nous honore pas du tout ce genre d'attitude. Je connais les habitants de la Lékié plus précisément les ressortissants leur idole est le président national du rdpc. Pour eux tout ceux qui ne va pas avec est ennemi. Retenez ceci: « un début, une fin ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le parti dirigé par Cabral Libii est la troisième formation politique à détenir le plus grand nombre de Députés à l’Assemblée.

 

Si on s’en tient au critère lié au nombre de représentants d’un parti à l’Assemblée nationale, on pourrait penser que le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se positionne comme étant la troisième force politique du Cameroun. Les résultats rendus publics par le Conseil constitutionnel indiquent que ce parti qui a pour président Cabral Libii, comptabilise un total de 5 Députés à l’Assemblée nationale, parmi lesquels, on note la présence de l’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018. 

 

Il convient de rappeler que le Pcrn a acquis sa notoriété avec l’arrivée à son bord de Cabral Libii qui du temps de la dernière Présidentielle, était main dans la main avec le parti politique Univers du Pr Prosper Nkou Mvondo. Pour revenir donc à la position qu’il va occuper à la chambre basse du Parlement, il est judicieux de préciser qu’elle la partage avec le Social democratic front (Sdf) qui s’en est sorti aussi avec cinq Députés. Toutefois, la donne pourrait changer pour le Sdf qui a eu gain de cause lors du contentieux post-électoral vidé la semaine dernière par le Conseil constitutionnel. Les élections législatives de 2020 seront repris dans 11 circonscriptions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

 

Pour ce qui est du parti qui conserve sa place de première force politique du Cameroun, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, il enregistre un nombre de 139 Députés. Il est suivi de l’Union nationale pour la démocratie (UNDP) et le progrès qui a 7 Députés. L’Union démocratique du Cameroun (UDC) a 4 sièges. Le parti Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) du Ministre Issa Tchiroma détient 3 sièges. 

 

Liliane N.   

 

 
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Selon le document rendu public ce Mardi, les sanctions qui vont de l’avertissement au blâme en passant par des suspensions ont pour objectif d’assurer la nécessité absolue de discipline et garantir un fonctionnement harmonieux du parti dans les communes de Makak et de Matomb et partout où cela sera nécessaire.  

 

Un verdict nécessaire pour Cabral Libii Li Ngue Ngue, qui laisse entendre que la maturité en politique s’acquière au fil du temps et, « La démocratie se construit aussi avec ses soubresauts post-électoraux ! Le redressement du Cameroun passera avant tout, par celui des mentalités…Sur 7 communes remportées aux élections, les élus de 4 d'entre elles ont suivi dans leur majorité, les directives du Président du Parti dans la désignation des exécutifs tel que convenu lors des concertations des 14, 15, 16 et 17 février 2020, à savoir : Messondo, Nkondjock, Massok – Songloulou et Eséka. Dans la même veine, il faut noter la discipline observée par les camarades dans la désignation de certains des nôtres dans les Exécutifs communaux à Edéa 1er, Douala 3ème, Douala 5ème et Meiganga… ».

 

D’autres explications données par le président national de cette formation politique qui apparaît aujourd'hui comme le principal challenger du parti proche du pouvoir

« Règlements de compte internes ? Césure intelligente ? Sanction de l'injustice ? On le saura très vite. Place à l'ouverture des laboratoires d'implémentation du projet de société du PCRN là où la confiance n'a pas de lézardes. Sous mon magistère, jamais on ne prendra des libertés avec les missions que le peuple nous a assignées. Les mandats électifs du PCRN, seront des mandats de travail, des mandats d'épuisement au travail... ».  

 

Des sacrifices consentis par tous

« Je dis sincèrement merci à ces camarades qui, conscients de ce que notre victoire électorale certes collective, devait désormais être convertie en actions programmatiques coordonnées par un leader national qui incarne le Parti qui a investi, et dont l'autorité mérite (encore) confiance dans la perspective de l'objectif national. Refouler ses pulsions ambitieuses a nécessité pour certains, je le sais, de se faire rudement violence. Un lourd sacrifice pour que l'objectif ultime soit sauf !

A Ngog Mapubi, la majorité s'est inscrite dans la même perspective pour la désignation du Maire...uniquement. Quant à Matomb et Makak, la majorité des élus a manifesté son doute vis-à-vis de l'autorité que j'incarne. Au delà des sanctions prononcées par le Parti, j'ai pris la mesure de mes illusions. Les hommes sont imprévisibles. Le temps nous dira quelle aura été la cause réelle de cet affront (prématuré ?). Auto-suffisance politique ? Opportunisme politique ? Nous avons l'occasion de marquer historiquement le management politique au Cameroun. La plate-forme d'accompagnement des Mairies que je mettrai très vite en place, y veillera. Par la Grâce de Dieu on y parviendra.
Nous irons de victoires en victoires palpables et mesurables… ».  

Parce que les défis à relever s’avèrent nombreux pour Cabral Libii, il est important de tout remettre entre les mains de celui par qui toute chose est rendue possible : « Que Dieu nous bénisse par son inspiration et sa révélation… », conclut –il devant ses militants et sympathisants.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président national du Parti camerounais pour la rénovation sociale (PCRN) vient de réagir aux propos d’Emmanuel Macron. Dans sa déclaration, Cabral Libii estime le Gouvernement camerounais doit opposer une réaction officielle et ferme car il en va de l’honneur du Cameroun.   

 

« Le Gouvernement camerounais a certes en de telles circonstances l’obligation de réagir officiellement avec fermeté pour préserver l’honneur de la patrie, mais les recettes, pour restaurer la dignité et la respectabilité du Cameroun doivent avoir, et cela relève du bon sens, un fondement endogène », suggère Cabral Libii au nom de sa formation politique.  

Pour lui, l’échange entre le président français, Emmanuel Macron et un activiste camerounais, est qualifié de spontané. Selon le président national du PCRN, un tel échange commande pour sa part la réaction que suit. « Le ton et les mots avec lesquels les révélations des discussions entre les chefs d’Etats français et camerounais ont été faites, retourneraient de toute évidence dans leurs tombes, les pères de notre indépendance dont le courage, la maturité et la lucidité s’opposèrent à la colonisation et à l’indigénat. De même elles blesseraient dans son amour propre, le moins patriotique des camerounais », déclare-t-il. 

 Cabral Libii dit convenir que, depuis quelques années, « le Cameroun perd progressivement de son influence et de sa respectabilité dans le concert des nations et nos dirigeants sont à la merci des caprices et des humeurs des soutiens internationaux qui se font de plus en plus rares et exigeants. (…) Et pourtant, le soutien de son peuple et le respect de nos partenaires internationaux n’est possible que grâce à la bonne gouvernance, un climat sociopolitique apaisé, des libertés publiques optimales, la démocratie authentique dépouillée d’un appareillage électoral taillé sur mesure et la prospérité économique qui profite à tous les citoyens », remarque le politique. 

« Le PCRN s’engage, oint de la dignité du peuple, à poursuivre avec tous les partenaires internationaux privilégiés du Cameroun, le juste combat de nos Héros Nationaux en tirant le meilleur de l’œuvre des deux (02) Présidents du Cameroun », conclue-t-il.

 

Innocent D H



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Après l’attaque perpétrée contre le journaliste Ernest Obama, ses agresseurs, membre de la « brigade anti sardinards » ont peut être estimé qu’ils sont puissants, intouchables et que rien ne pourrait les atteindre.

 

Ils ont donc estimé que tout comme avec les artistes musiciens, ils peuvent également s’en prendre à celui que les jeunes, dans leur grande majorité considèrent comme un exemple. Dans un message publié sur Facebook, voici le contenu du message attribué à une certaine winnie savannah : « Tous ceux qui pactisent avec Biya ont intérêt ont intérêt à ne pas mettre les pieds dans la diaspora y compris Cabral Libii ».  

 

En réponse à ce post et faisant foi à d’autres recoupements, Anne Feconde Noah Porte parole de Cabral LIBII s’est voulue très claire

« Des informations portées à notre connaissance font état de ce que des activistes de la BAS projetteraient d'étendre leurs agressions physiques, sur la personne du Président National du PCRN, l'honorable Cabral LIBII.
Faisant suite à cette menace, nous apportons à l'attention de l'opinion publique nationale et internationale les précisions suivantes:

1- Le parti Camerounais pour la réconciliation nationale est un parti souverain dont l'idéologie est du centre droit. Il ne se laissera influencer par aucun courant extrémiste.

2- Le parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est un parti qui prône le débat d'idées, la confrontation des points de vue, mais pas la guerre entre les enfants de la patrie.

3- Mais en revanche, si des individus réfractaires à la contradiction idéologique, venaient à s'arroger le droit de s'en prendre physiquement à à l'honorable Cabral LIBII, une riposte assidue et proportionnelle sera assurée.
Dans une telle hypothèse, le PCRN défendra son président sans lésiner sur aucun moyen pertinent.

L'approche paisible est un choix… ».

 

Réactions

Dieudonné Essomba : « Après s’être attaquée à Ernest Obama, la racaille appelée BAS prétend s’attaquer maintenant à Cabral ! Mais tout le monde sait qu’ils n‘oseraient pas ! Ce sont des lâches ! Ils ne prendraient jamais le risque de s’attaquer aux Bassa, ni aux Bamoun, ni aux Fulbé, ni aux Anglophones, ni à tout autre peuple du Cameroun ! Ils le paieraient extrêmement cher, car ceux-là ne sont pas des amuseurs publics ! Et ils n‘hésiteraient pas une seconde à leur briser les os ! Sans le moindre état d’âme ! Kangalash ! Kangalash ! Les os brisés, et la douleur lancinante de bras cassés, de contusions profondes et de traumatismes crâniens ! Il n’y a qu’aux Ekang qu’ils peuvent venir faire « leur maman », simplement parce qu’ils s’appuient sur un argument : « les Ekang ont le pouvoir » ! Cela signifie que si les Ekang les frappaient dur comme il convient et comme ils le méritent, ils inonderaient l’univers de leurs geignements de vieille femme, en appelant au secours le monde entier pour « génocide organisé par le pouvoir Ekang » ! Mais comme dans toute chose, il y a des limites. Et ces limites commencent à être franchies ! Il arrivera bien un moment où les Ekang se décideront de purger définitivement cette racaille de l’asticot qui leur tourmente l’esprit »!

Boris Fotso : « M. Essomba, si nous étions dans un pays sérieux, vous deviez être interpellé et enfermé, le pouvoir de Yaoundé vous aimes beaucoup, mais vous rendrez des comptes à cette nation, Une telle dérive langagière ne peut être tolérée dans une république !!! Bon Dieu !!! C'est sauvagement dangereux vos propos ! Venant d'un intellectuel vous devez être enfermé dans une prison de haute sécurité, c'est plus que du terrorisme que vous prônés, c'est une tuerie en masse… ».

Joseph Collins Atonnang Magbou : « Je suis du MRC et désapprouve cette barbarie de cette secte appelé BAS. Nous menons un combat noble et ne devons pas être distrait par les gens qui nous tirent vers le bas. Notre adversaire est connu et c'est le système Biya. On n’a pas besoin de la distraction… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans un message écrit sur sa page Facebook, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale instruit à ses camarades, qui n’ont pas pu gagner ces élections à rester dans la dynamique qui est celle de leur formation politique.

 

« Si on perd les élections parce que l'argent a « coulé », il ne faut pas s'en plaindre outre mesure, même si c'est horripilant : Le peuple n'est pas encore prêt. Faut continuer à l'éduquer. Eh oui ! Il y a des circonscriptions électorales où l'achat des consciences ne marche plus. Les avancées sont certes lentes. Mais elles sont certaines.
On passe à l'étape suivante ! »

 

Les charters dans certaines parties du pays

Alors que les frontières internes étaient fermées à la circulation, pour éviter les votes multiples dans plusieurs villes, certains ont quand même trouvé le moyen de faire déplacer les électeurs notamment à Eseka, Bogso et quelques autres cités pour se rassurer de remporter la victoire avec une majorité confortable. Malheureusement pour eux, ils ont été pris la main dans le sac, avec les cartes d’électeurs de ceux qui n’étaient point inscrits dans ces bureaux de vote. Les populations se sont levées pour défendre leur choix, car disent–ils, ils sont fatigués de vivre de promesses jamais réalisées, de la condescendance affichée par certains « élus locaux » qui après les élections n’ont eu que mépris et condescendance vis-à-vis des populations.

Témoignages

Yogo Jean Marc : « Je suis de cette ville, Eseka. Nous avons eu des informations de nos frères de Bogso qu’il y a deux cars pleins qui se dirigent vers nous, avec des gens que nous ne connaissons pas. Vous savez, nous sommes fatigués, vraiment fatigués de vivre dans cette permanente misère. Nous aussi aspirons au changement, à une vie meilleure pour nos enfants et nos petits enfants…C’est la raison pour laquelle nous avons pris des dispositions que nul, je dis bien nul ne viendra ici pour faire ce qu’on entend ailleurs… ».

Yebga André : « Ils sont venus ici madame et nous les attendions de pied ferme. Ils pensent que nous sommes des idiots. Les jeunes d’Eséka ont sorti les machettes et, heureusement que ces gens ont compris très vite et, n’eut été l’intervention des forces de maintien de l’ordre, vous aurez entendu. Ils ont cru qu’ils allaient réussir ce qu’ils ont fait ailleurs notamment à Bogso mais nous leur avons montré. Et ils savent que plus jamais, ils ne vont le faire parce que la police ne sera pas là tout le temps…S’il fallait perdre ces élections, cela devait se faire dans la clarté et non dans le vol, l’achat de conscience et la fraude… ».

Dans d’autres localités, on annonce des décès. Certains membres de ces charters auraient perdu la vie à cause des échauffourées survenus lorsque les électeurs ont constaté que certains voulaient s’adonner au sport favori de certains : le bourrage des urnes.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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C’est la principale exigence qui transparaît dans cette lettre ouverte rédigée en début de week end, par le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation National et les militants de cette formation politique

 

Les faits

Dans un article publié le 28 janvier dernier et repris le lendemain, sous la rubrique la « phrase choc », le quotidien national bilingue avait attribué au leader du PCRN, ces propos : « Je ne fais pas la campagne pour les législatives mais pour la présidentielle. Mais, comme avant d’être président il faut d’abord faire ses preuves  à la mairie et à l’assemblée nationale et pourquoi pas ministre, je suis avec vous… ».

Des mots qui n’ont jamais été prononcés estime Charly Gabriel Mbock -  Directeur de Campagne du PCRN.  

« le quotidien Cameroon Tribune a attribué au Président Nationale du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, Monsieur Cabral Libii, des propos  calomnieux, malveillants et diffamatoires totalement tronqués de la réalité… ».

Plus loin, on peut lire : « Cameroon Tribune a dans cette attitude anti professionnelle et puérile, présenté le Président Cabral Libii comme un homme politique qui serait en campagne électorale pour le double scrutin législatif et municipal du 09 Février 2020 prochain à la quête effrénée de strapontins à l’instar d’un minable et risible poste ministériel… ».

Une invention cauchemardesque sortie de l’esprit de l’auteur de cet article affirme le Directeur de Campagne du PCRN et qu’il faut condamner  

« La direction de campagne du Président Cabral Libii condamne fermement et sans vergogne cette affirmation affabulatoire, fantasmatique et fantasmagorique sortie de nulle part si ce n’est de l’esprit inventif et cauchemardesque de son auteur ou de ses auteurs… Cela constitue en soi une véritable contre campagne en cette période hautement sensible, qui sape le moral des troupes  et qui a une influence néfaste et négative sur les activités de campagne du PCRN ».

Il faut rétablir la vérité, demander des excuses et agir en tant que professionnel exige Charly Gabriel Mbock

« Nous appelons la direction de Cameroon Tribune à plus de professionnalisme en cette période de campagne électorale et leur demandons sans délais et dans les mêmes formats de publier in extenso ce droit de réponse puis de rétablir les propos exacts du Président Cabral Libii…Nous suggérons aussi fortement que des excuses officielles soient présentées au Président National du PCRN singulièrement et au parti politique dont il préside aux destinées de manière générale pour le préjudice moral subi et les conséquences incalculables engendrées par ce propos diffamatoire et calomnieux… ».

Si ces sommations ne sont pas respectées, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale entend recourir au droit

« le PCRN attend de voir publier un démenti formel de cette désinformation abjecte comme la loi en fait obligation, sauf à obliger le parti à recourir aux voies de droit, le cas échéant… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans l’une de ses parutions il y a quelques jours, le quotidien bilingue national a attribué au président du Parti Camerounais pour la Réconciliation National des propos qu’il aurait tenu lors du lancement de sa campagne à Makak.

Extrait de ces mots que le journaliste a appelé phrase choc « Je ne fais pas la campagne pour les législatives mais pour la présidentielle. Il faut d’abord faire ses preuves à la mairie ou à l’Assemblée nationale et pourquoi pas être ministre. Je suis avec vous ». Du pur maraboutisme journalistique estime Armand Okol.

 

« Du quotidien national au « Bêtisier National »

Le journalisme est un métier noble. Ici comme ailleurs, on le considère comme relevant du top du corps des professions de l'élite. Au Cameroun d'ailleurs, on lui attribue (certes de manière informelle) le positionnement de quatrième pouvoir, c'est-à-dire immédiatement après l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Dans notre pays aussi, une idée préconçue laisse croire que les meilleurs journalistes, sous-entendus comme ceux qui allient bonne formation et professionnalisme sont ceux qui exercent dans les médias publics.

En vérité, ils relèvent réellement du statut du parapublic. Vrai ou faux débat, toujours est-il (honnêteté intellectuelle oblige) que l'on y trouve du bon, mais aussi du mauvais et même (n'ayons pas peur des mots) du piètre voir de l'exécrable. Surtout lorsque, comme en l'espèce, on foule au pied la critique des sources, principe cardinal d'un métier, qui consiste à recouper et à vérifier une information avant de la publier.

Ne pas le faire est pour le moins assimilable à du « maraboutisme journalistique » mais plus sérieusement c'est sorcier, démentiel, manifestement méchant, je voulais dire criminel. C'est cette dernière catégorie qui a pondu ce machin (l'expression n'est pas assez forte) en illustration.

Au-delà de ce que cette phrase pompeusement attribuée à un imaginaire auteur n'a jamais, mais alors jamais été prononcée par celui dont le nom est mentionné en dessous, mais et c'est là où le bas blesse, il y'a vraisemblablement une volonté de nuire dans la posture fantasmatique, fantasmagorique et préméditée de la part de ce(s) mystérieux affabulateur(s).

Et même, on peut y déceler du narcissisme, et un zeste de diabolisation expressément voulu dans la démarche des auteurs du pamphlet. Et pour cause, le fameux média qui orchestre et propage ce propos calomnieux a régulièrement été convié au meeting du Président National du PCRN à Makak dimanche dernier. Mieux, votre humble serviteur a personnellement contacté par deux fois le reporter de « Cameroon Tribune » désigné pour le suivi des activités de notre parti politique (fait rarissime d'ailleurs car c'est à peine si ces laudateurs assermentés du régime relaient souvent notre actualité singulière et celle de l'opposition en général) à l'effet de l'informer non seulement des dispositions prises pour assurer le déplacement des journalistes, mais de notre disponibilité (celle du leader et de l'humble individu que suis-je) à répondre à toutes ses préoccupations.

Par ailleurs, le meeting en question a été entièrement retransmis en direct sur des plateformes officielles et donc consultable h24 par quiconque le souhaiterait. Pis encore, Cabral LIBII a dû suspendre une réunion qu'il présidait le lendemain de l'événement pour accorder au journaliste de cet organe de presse une interview exclusive. Mais curieusement dans le rendu, pas trace du meeting, du moins celui auquel nous autres avons participé, l'interview est mystérieusement porté(e) disparu(e), et à la place, un propos sorti de nulle part, si ce n'est de l'imaginaire inventif de ces manipulateurs de l'opinion.

Et quel que soit le bout par lequel on considère la chose, il dénote de ces propos calomnieux, diffamatoires et outrageants à outrance un plan machiavélique tendant à jeter du discrédit et de l'opprobre sur un leader de parti politique non moins candidat à une échéance électorale imminente en cette période aussi sensible que celle de la campagne électorale. C'est risible, ridicule, inadmissible, et mesquin de la part d'un média qui ne doit son existence et sa survie qu'à l'argent du contribuable, c'est-à-dire celui de nos impôts à tous.

Quand on pense alors à la véhémence avec laquelle ce tabloïd a coutume de qualifier les confrères d'être la presse poubelle ou à caniveau, on a juste envie de conclure qu'il est lui-même un média à gages avec de la mauvaise foi chronique en plus. En somme, la critique est aisée, mais le BÊTISIER COLLECTIF… ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01