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Dans une récente sortie relayée par le site d’information Agence Cameroun Presse, le président du PCRN tance certains praticiens de la politique comme étant des personnes qui mènent un combat sans être capables de payer le prix qu’il faut pour la réussite de celui-ci. Cabral Libii qualifie de clandestin politique ceux qui sont incapables de payer le prix pour l’alternance au Cameroun.

 

Un clandestin qui s’ignore

Dans la réplique qu’il apporte au Président du PCRN, le jeune militant du parti de la renaissance indexe le choix politique du leader de 11 millions de citoyens. « Tu es le premier passager clandestin car clamant partout que ton parti est républicain et national tu es allé dans ton village te faire élire député pourtant tu vis à Yaoundé depuis des années. Avais-tu peur d’une défaite à Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Foumban… Tu as vraiment eu raison de choisir l'agence du village car même si on t'arrête la sanction sera moins grave. C'est ça ? »

Plus grave, dans sa réponse, Mohamed Fomagha estime que le représentant du peuple camerounais à l’Assemblée nationale surfe sur des vagues qui ne servent pas l’unité nationale : « Tu surfes sur le tribalisme pour te faire un nom en politique au Cameroun ? Tu nous as parlé de fédéralisme communautaire. Tu ne nous as jamais dit le vrai contenu de cet autre projet qui aura certainement pour seul but de t’enrichir. Ton fédéralisme communautaire vise-t-il à unir le peuple Bassa dans le Littoral et dans le centre en une seule entité ? Ou d’unir les Sawa du Littoral et les Sawa du Sud-Ouest ? D’unir le peuple Bororo de L’est à ceux de l’Adamaoua ? À toi de nous dire. »

Dans sa publication, le président du PCRN présente les indices des passagers clandestins. Et on peut très bien percevoir qu’il lance quelques piques au MRC lorsqu’il parle de ceux qui veulent le changement mais dénie l’Assemblée Nationale, le lieu où d’après lui, se font les lois. Or ceux qu’ils taxent de faire de longs discours sur les réseaux sociaux sont ces jeunes camerounais de la diaspora qui ont à plusieurs reprises battus le pavé au vu et au su de tous. Cabral Libii ne saurait renier les multiples marches organisées par le MRC dans plusieurs villes du Cameroun. En fait, selon ce que dit le militant du parti de Maurice Kamto, Mohamed Fomagha, Cabral Libii a plusieurs fois montré qu’il est lui-même plus « passager clandestin » qu’il ne le dit.

Cabral Libii… « passager clandestin » ?

Pour le justifier, Mohamed Fomagha revient sur des faits connus : « Qu’en est-il de tes relations avec le Professeur Nkou Mvondo ? Voilà quelqu’un qui s’est couché pour que tu traverses la rivière et au moment où tu as traversé tu l’as abandonné au bord de la rivière. Oui après avoir mangé tu as cassé l’assiette quand le prof Nkou Mvondo t’a servi. Ce comportement a toujours été celui des passagers clandestins car ces derniers ne connaissent pas combien coûtent le litre du carburant, la maintenance de la voiture mais montent quand-même à bord malgré tout le risque voyager sans payer et tu es un exemple parfait.

Peux-tu nous donner une lumière sur l’argent que tu as collecté par ci et par là lors de la présidentielle de 2018 ? N’es-tu pas devenu arrogant et insolent lorsqu’on t’a demandé de rendre compte de cela ? C’est comme ça que tu devais diriger le Cameroun si tu devenais président de la République ? Un bon passager prêche d’abord par l’exemple mon cher Cabral Libii.

Depuis 2018 la jeunesse est ton programme politique. Mais lorsqu’on fouille dans ta vie on ne voit pas ce que tu as fait concrètement de ta propre vie. Tu avais tellement de plaisir à voyager par avion au point où Armand Noutack est devenu ton ennemi juré juste pour sa divergence d’opinions avec toi. Tu as toujours été un passager clandestin qui ne surfe que sur la facilité, les dons, les discours vaseux et vides de sens… Tu nous as dit qu’un parti d’opposition avait gagné la présidentielle de 2018. Qu’as-tu fait de concret pour que la vérité soit établie ? Quand les vrais opposants étaient dans la rue pour revendiquer la victoire tu étais où ? Sûrement en train de chercher la caution pour être député. Te voilà député maintenant qu’est ce qui a changé dans la vie du camerounais lambda ? Rien de bon. Et tu oses traiter les autres de passager clandestin pourtant tu es le premier. »

Qu’il montre son billet !

Il poursuit. « Très cher Cabral Libii es-tu au courant qu’une guerre civile sévit en ce moment dans la partie anglophone du pays ? Tu as toujours été silencieux mais sur les massacres de Ngarbuh on attendait que tu fasses ne serait-ce qu’un communiqué pour condamner les exactions. Mais rien. Tout ce silence nous montre également qu’un passager à bord est celui qui, étant dans l’engin ne peut aller au secours de son voisin qui crie et meurt. Car en le faisant on peut lui demander de présenter ton billet et il sera muet… Tu es ce passager à bord de la politique Camerounaise qui ne cherche que la facilité, et jamais à mesure de pousser la voiture lorsqu’elle tombe en panne en cours de route.

Enfin, je te conseille de te convertir en bon passager avant de donner des leçons à qui que ce soit. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans un post publié sur la page Facebook du parti politique qu’il conduit, l’honorable Cabral Libii appelle les uns et les autres à prendre conscience et à opérer le choix qui convient le mieux à chacun.

  

« Haro sur les « passagers clandestins » de l’alternance

Un passager clandestin est par définition une personne qui veut aller d'un endroit à un autre sans payer le prix (ticket) du transport. Ils ont une prédilection pour les métros, les trains ou les bus. L'avion étant par le dispositif qui l'entoure, plutôt hors d'atteinte...

En politique, un passager clandestin est une personne qui souhaite l'alternance, qui réclame à corps à cri l'alternance, mais qui ne posera jamais des actes concrets qui contribuent à l'atteinte de cette alternance. Bien au contraire!

On lui propose l'alternance par le vote, il ne s'inscrit pas sur les listes électorales. Quand bien même il est inscrit, il ne va pas voter. S'il fait l'effort de voter, il ne surveille pas son vote. Et le statu quo continue.

D'autres personnes disent que le vote ne sert à rien et qu'il faut une alternance par l'insurrection populaire. Mais, tu ne les verras jamais lancer ou suivre un mot d'ordre pour faire descendre les gens dans la rue à Yaoundé, capitale politique ou dans une autre ville du pays pour faire chuter le « dictateur ».

Même pour de simples marches n'ayant rien à voir avec l'insurrection, vous ne verrez qu'une poignée de personnes se rendant effectivement sur le site prévu des événements, et les autres rasant les murs et assistant impuissamment et sans réactions, à la capture par la répression, de leurs concitoyens « imprudents ».

Le passager clandestin ne vote pas, mais réclame la Victoire de son candidat. Ne descend pas dans la rue à Yaoundé, mais il souhaite de tout son cœur une insurrection populaire.

Certains membres de la communauté anglophone du Cameroun réclament l'indépendance de ce territoire. On voit tous comment ils en payent le prix sur le terrain. Mais une bonne partie des camerounais souhaitent aujourd'hui qu'on arrive à l'alternance mais ne veulent pas payer le prix (réel).

Comment reconnaître les passagers clandestins de l'alternance ?

Ils sont connectés 24h/24 et 7 jours/7 sur les réseaux sociaux

Ils ne sont pas inscrits sur les listes électorales et/ou n'ont pas de cartes d'électeurs

Ils parlent d'alternance à longueur de journée en fieffés doctrinaires de l'illusionnisme politique

Lancent des slogans pompeux et vaseux jamais suivis d'effets sur le terrain

Ils veulent des élections transparentes et des institutions fortes, mais répugnent le parlement ou on change les lois

Ils critiquent tout: Le système en place, les dirigeants, la communauté internationale, les acteurs de la société civile et tout autre acteur politique dont ils ne partagent pas les choix du moment, ils ont la science politique infuse

Ils détectent les moindres failles du système, les exposent sur les réseaux sociaux et permettent même au pouvoir en place de s'améliorer et de s'ajuster pour être encore plus fort. Au même moment, ils attaquent toute autre personne qui peut faire des propositions pour permettre au pays d'avance

Ils écrivent de longs textes et des décryptages sur internet, font beaucoup de buzz et de "directs", parlent bien à la télé, etc... Mais après plus rien! Pas un seul appel à faire chuter le "tyran" par la rue, pas d'appel aux inscriptions sur les listes électorales et pas de vote quand l'occasion se présente.

Les passagers clandestins sont dangereux en raison de leurs innombrables distractions et diversion. Ils empêchent les esprits naïfs qui veulent payer le vrai prix de l'alternance par le vote (et même par la rue) de le faire. Leur nuisance à été souvent sous-estimée. Et pourtant...

Mes chers compatriotes, qu'on ne vous trompe plus. Tout ce qui est précieux sur cette terre a un prix. L'alternance à un prix et il faut le payer!

Je laisse le choix à chacun de choisir son mode de paiement

Par la rue ou par les urnes, mais il faut le payer quand même. Si non, nous n'irons pas bien loin et le système à bout de souffle va se régénérer sous nos yeux.

Quand à moi, vous connaissez ma position, elle n'a jamais changé. L'alternance par les urnes est possible. Mais il faut en payer le prix.

Ce prix est connu: Il faut s'inscrire sur les listes électorales en masse, voter en masse et faire bloc dans la surveillance des votes. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons voler de victoires en victoires » !

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
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Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a rendu visite à Ernest Obama ce samedi, 20 juin 2020 au Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Après avoir rencontré l’ancien directeur général de Vision 4 aux arrêts depuis le jeudi, 18 juin dernier, Cabral Libii sur son compte twitter salue l’attitude d’humilité et de loyauté du journaliste. 

 

Au SED où il est gardé à vue, Ernest Obama ne cesse de recevoir des visites. Après le passage de Christophe Bobiokono, le président du PCRN est aussi allé à la rencontre de l’ancien Directeur général de Vision 4. De sources bien introduites, les deux hommes partagent une relation de longue date. En effet, lorsque Ernest Obama était le présentateur de l’émission dominicale Clubs d’Elites, Cabral Libii est intervenu comme chroniqueur pendant longtemps. 

« Je viens de rendre visite au journaliste Ernest Obama. Je suis mieux édifié de la situation qui prévaut. Je salue son attitude d’humilité et de loyauté. Ces valeurs qu’éprouve l’épreuve. J’ai senti une forte odeur d’apaisement. Qu’il en soit ainsi », a écrit Cabral Libii samedi dernier sur son compte Twitter. 

Ernest Obama fait l’objet d’un soupçon de détournement de 100 millions de FCFA lorsqu’il occupait le poste de Directeur général de la Chaîne de Télévision Vision 4, selon les informations relayées par ce média. La même fait entendre que Obama serait impliquée dans une affaire relative à la future élection présidentielle en République centrafricaine. Le fait qu’il ait choisi de faire allégeance à un candidat de l’opposition comme directeur de campagne, serait contre les intérêts M. Amougou Belinga, Président directeur général du groupe l’Anecdote.   

Précisons que depuis l’arrestation de l’ancien Directeur général de Vision 4, des voix ne cessent de s’élever pour appeler au respect des droits du justiciable. C’est le cas de l’avocat au Barreau du Cameroun, Me Claude Assira qui a dénoncé les conditions d’arrestation du journaliste. Pour le Professeur de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ». « Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée »

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pour sa part, fait savoir que M. Ernest Obama comme tout citoyen camerounais doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’on apprend de sources crédibles que l’ancien Directeur général de Vision 4 sera présenté au Procureur de la République ce lundi, 22 juin 2020. 

 

Innocent D H

 

Published in Judiciaire

La Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale exprime sa gratitude, pour cette fonction qui lui permettra d’être encore au service du Cameroun.

 

C’est hier lundi 15 juin 2020, que le décret présidentiel, portant nomination des membres du conseil supérieur de la magistrature suprême a été rendu public. Paul Biya le Président de la République a décidé de nommer comme membre suppléant de ce Conseil, l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle. La nouvelle Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) a réagi après l’annonce de sa nomination.

« En ce jour, le 15 juin 2020, j'ai été nommé membre du Conseil supérieur de la magistrature par le Président, M. BIYA Paul. C’est un honneur pour moi d'avoir reçu cette occasion de vous servir encore plus dans cet organe hautement distingué de notre pays.… », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.

La nomination de l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle au Conseil de la magistrature est saluée au sein du Pcrn. Certains de ses camarades du parti piloté par Cabral Libii ont eux aussi réagi. Jean Louis Batoum le président du Pcrn dans le Littoral a trouvé bon de remercier le député Cabral leur président du parti.

« Toutes nos félicitations à notre très chère Honorable Rolande Ngo Issi désormais Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Merci Honorable Président Cabral Libii », a-t-il écrit sur Facebook.

L'Honorable Ngo Issi Rolande Adèle n’est pas la seule qui fait son entrée au Conseil de la magistrature. Le Président Paul Biya a également nommé l’honorable Essomba Bengono du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Les deux Députés seront donc au Conseil pour un mandat de 5 ans.

 

Liliane N.

 

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Une sortie liée à la polémique qui semble opposer le maire de Djombe Penja à une société qui exploiterait allègrement les produits forestiers de cette commune, sans que les populations n’en tirent aucun bénéfice.

 

De nombreuses correspondances ont circulé ces jours et le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale semble avoir pris parti, tout en fustigeant ceux qui contribuent à cette destruction du patrimoine national  

« Il y a lieu de se joindre au combat contre la mise en exploitation de nos forêts par l'abattage de ses essences rares au seul profit des multinationales étrangères et de leurs suppôts locaux tant parmi les entreprises détenues par les camerounais qu'au sein de l'administration publique en charge du secteur (Direction des forêts au Ministère des forêts...).

UFA = Unité Forestière d'Aménagement, s'obtient à l'issue d'un déclassement de la surface du domaine national pour le domaine public via un Décret d'incorporation. Le problème évidemment c'est que ça revient à céder un pan de la richesse nationale en donnant l'autorisation à l'adjudicataire de faire à peu près ce qu'il veut dans cette zone.

La loi forestière de 1994 est allègrement violée au Cameroun, de même les textes fiscaux subséquents : la RFA = redevance forestière annuelle assise sur la superficie de l'UFA n'est généralement pas payée et fini par être compensée avec le crédit de TVA qui lui même est fictif en raison de la dissimulation des ventes locales et la pratique des prix de transferts, donc faiblesse des recettes internes liées à l'exploitation forestière du fait de la fraude et de la corruption endémique dans le secteur.

Les volumes abattus ne correspondent jamais aux volumes comptabilisés au port de destination situés à l'étranger ; Malgré les incitations fiscales (exonération de la TVA) la filière de transformation locale n'existe quasiment pas au delà de simples scieries (travail de bûcheron) ; L'interdiction d'exportations en grumes n'empêche pas l'envoi de conteneurs entiers de grumes car les dérogations ne manquent pas et si on n'a pas le temps d'aller à Yaoundé pour les obtenir, le douanier lui même gère ça ;

Les aménagements sociaux et économiques au profit des riverains, contenus dans le cahier de charge de l'UFA, ne sont pas effectifs ; La taxe de régénération n'est pas acquittée (c'est ce qui garantit la déforestation et la création de clairières artificielles) ; L'inventaire initial, les inventaires annuels ne sont pas effectifs et disponibles (le public ne doit pas savoir ce qu'il y a dans l'UFA et ce qui est sorti) ;

Les droits sociaux des employés ne sont jamais respectés de même que les pachas peuvent licencier qui ils veulent comme ils veulent sans être inquiétés par l'Inspection du Travail qui reçoit sa part de prébendes.

Dans certains chantiers, ils auraient même droit de vie et de mort sur les bûcherons et villageois. Les lettres de voitures et carnet de chantiers ne traduisent pas la réalité de l'exploitation et le bois n'est pas traçable entre le propriétaire de l'UFA, le négociant et l'exportateur (lorsque cette chaîne mafieuse existe).

C'est encore pire lorsque les communes mettent en exploitation les forêts qui leur sont attribuées, c'est le domaine par excellence du gré à gré, du silence et de l'omerta. Et ne parlons pas du jeu de dupes dans les transferts d'UFA entre les nationaux et expatriés ou les expatriés entre eux (qui sait combien l'Etat a perdu dans la cession du Groupe Rougier ou des Ufa de l'hollandais Groupe Wuma).

Ne parlons pas de la pratique des prix de transfert lorsque l'entité au Cameroun est comprise dans un groupe mondial, le prix de cession de la cargaison de bois à l'entreprise du groupe ne correspond en général pas au prix du marché (qu'on ne peut même pas retrouver car les sociétés d'exploitation sont regroupées en cartel).

Le massif forestier attenant à Lom Pangar a été pillé secrètement sans que l'Etat ne perçoive quasiment rien (au contraire l'exploitant est même vindicatif), la direction des forêts ayant profité de ce que cette zone devait être inondée car rentrant dans la zone de retenue des eaux. Nous devons nous opposer à la délivrance de cette UFA car les camerounais n'ont jusqu'ici rien gagné de l'exploitation de leurs forêts!

Trop c'est trop »!

 

N.R.M

 
 
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Au moment où le train est définitivement lancé dans les établissements scolaires du Cameroun pour le compte du troisième trimestre, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a trouvé opportun de rappeler aux personnes concernées les règles et mesures qu’il est vital de respecter afin d’échapper à l’ange de la mort que représente le Covid 19.

 

 

« Chère communauté éducative du Cameroun

J'ai pris acte de la décision du gouvernement d'autoriser le retour à l'école en pleine pandémie de coronavirus.

Je déplore néanmoins que les modalités de ce retour n'aient pas fait l'objet d'un consensus entre tous les acteurs de la communauté éducative que sont les associations des parents d'élèves, les syndicats d'enseignants, les responsables d'établissements, les collectivités territoriales décentralisées…

Je partage tout de même mon obsession à voir une jeunesse camerounaise bien formée pour les défis de demain et protégée aujourd'hui de l'impact de la pandémie actuelle.

 Au regard des échos des premiers jours de classe, j'aimerais formuler à chacun de vous les recommandations suivantes :

 

1. À L'État, aux collectivités territoriales décentralisées et responsables d’établissements scolaires

a) De tout mettre en œuvre pour assurer la protection sanitaire des élèves par:

- Les mesures de distanciation sociale en fonction des caractéristiques de chaque établissement scolaire : École à mi-temps, école alternée (Un jour sur deux), école segmentée (éclatement d'un niveau scolaire en plusieurs salles de classe, etc..), suspension des rassemblements d'élèves, suspension des ventes de denrées alimentaires dans l'enceinte des établissements ou contrôle sanitaire strict des vendeuses, etc...

- Renforcement de l'hygiène et de l'assainissement (eau courante avec du savon devant chaque établissement et chaque classe, construction et/ou réhabilitation des toilettes ;

- Désinfection régulière des établissements scolaires;

- Fourniture des masques, visières de protection aux élèves et enseignants ;

- Screening médical régulier des élèves et des enseignants (prise quotidienne de température, tests de dépistage si disponibles);

- Renforcement en matériels, équipements et ressources humaines des infirmeries scolaires;

- Communication pour le changement de comportement (avec des cours réguliers d'hygiène et de morale). Il est prouvé que si les bonnes habitudes de santé et de la vie sont idéalement inculquées des la petite enfance, elles se perdent difficilement à l'âge adulte.

b) De revoir ou d'ajuster les curricula d'enseignement et d'évaluation en fonction de l'impact de l'épidémie; 

- Les pédagogies et les didactiques doivent prendre en compte la longue période d'inactivité intellectuelle des enfants à la maison;

- Les enseignements doivent intégrer les nouveaux défis de notre temps, notamment les défis sanitaires, économiques et géopolitiques;

- Les programmes d'enseignement doivent s'adapter en fonction des profondes inégalités d'accès à l'éducation qui se sont encore creusées pendant la pandémie.

c) De mettre en place un nouveau paradigme d'évaluation qui ne tienne pas seulement compte de la notation mais aussi de la correction. J'y reviendrai plus tard dans mes prochaines sorties...

 

2. Aux parents d’élèves

- D'assurer une continuité de la protection entre l'école et le ménage. Chaque domicile devrait mettre à disposition des équipements d'hygiène (seau, eau courante, savon) pour la désinfection des enfants de retour à l'école et des visiteurs;

- Fournir des masques, casques, visières, etc... Si l'école est défaillante;

- Veiller de façon stricte sur la propreté des masques réutilisables, en coton;

- Rappeler des règles d'hygiène élémentaires aux enfants;

- Accompagner l'enfant sur le plan scolaire (devoirs, révisions, collaboration avec les enseignants et les responsables d'établissements;

- De réduire le risque de contacts des enfants hors de la maison par la fourniture des repas à conserver et de tout le matériel scolaire nécessaire.

 

3. Aux élèves

- Le respect de toutes les mesures barrières enseignées à l'école, à la maison et dans les médias ;

- Une concentration maximale sur les enseignements scolaires et la fixation des objectifs des examens de fin d'année scolaire;

- Une exemplarité dans le comportement et le respect de mesures barrières pour ne pas mettre en danger ses parents et ses enseignants.

Chère communauté éducative du Cameroun, notre pays vit un tournant décisif de son histoire. La crise du coronavirus ne nous frappe pas seulement sur le plan sanitaire. Elle veut également détruire ce que nous avons de plus chère : L'Éducation.  

Dans le Cameroun qui protège et qui libère les énergies dans lequel je vous souhaite de vivre d'ici quelques temps, l'éducation occupe une place de choix dans la libération des dites énergies.

Nous devons tous y arriver en bonne santé.

Les questions de santé publique surtout d'ordre pandémique, relèvent du domaine régalien de l'Etat. Néanmoins, en attendant que l'inconséquence gouvernante accède au vœu d'une loi de finances rectificative et compte tenu de nos défaillances contextuelles, le PCRN a entrepris de donner son appui aux populations dans les limites de ses possibilités.

Je salue l'altruisme et la générosité de nos élus et autres camarades qui sur toute l'étendue du territoire, font du mieux qu'ils peuvent, dans la production et la distribution gratuites des dizaines de milliers de masques aux normes et autres kits, dans des initiatives diverses de solidarité.

Je vous demande de faire preuve de courage, de responsabilité et de tenir bon! Le Cameroun dont nous souhaitons tous l'avènement arrive à grands pas »!

 

N.R.M

 

Published in Education

Dans la lettre ouverte qu’il a adressée au Député Cabral Libii, le prêtre jésuite Ludovic Lado indique que cette demande est aussi pour sa camarade de parti, l’Honorable Nourane Foster.

 

L’Assemblée nationale du Cameroun compte 180 Députés. De ces 180 Députés, le prêtre jésuite Ludovic Lado a décidé d’interpeller deux élus de la nation via une lettre ouverte. Ces élus sont Cabral Libii et Nourane Foster du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). Le prêtre leur demande de ne pas se servir de l’allocation qui leur sera faite pour s’acheter leur voiture de fonction. Il leur propose de s’en servir plutôt pour équiper nos hôpitaux en couveuse. Le choix porté sur eux n’est pas le fruit du hasard. Il s’agit d’un choix pensé et qui s’explique par le fait qu’ils sont les nouveaux entrants à l’Assemblée nationale, la deuxième chambre du Parlement.

« Je vous cible particulièrement parce que vous êtes nouveaux à l’Assemblée nationale. J’ignore les raisons qui vous ont poussé à faire la politique mais j’ose espérer que vous ferez la politique autrement, une politique centrée non pas sur les élus mais sur le bien du peuple », a écrit le prêtre jésuite dans sa lettre ouverte.

Le père Ludovic Lado assigne aux Députés Cabral Libii et Nourane Foster la mission de porter à la chambre basse du Parlement le plaidoyer axé sur l’équipement des hôpitaux en couveuses. Il leur demande de plaider afin que le budget alloué pour l’achat des véhicules de fonction des Députés soit réorienté pour cette cause.

« L’occasion vous est donnée de faire la différence en menant une campagne au niveau de l’Assemblée nationale pour que les 4 milliards et plus initialement destinés à l’équipement des Députés soit réorientés vers l’équipement de nos hôpitaux en couveuses », a écrit le père Ludovic Lado.

L’Honorable Nourane Foster d’une certaine façon a suivi la demande du prêtre. Elle a pris une décision qui devrait réjouir ce dernier. Car elle a décidé de renoncer à sa voiture de fonction pour user des fonds dans la lutte contre le Coronavirus.

 

Liliane N.



 
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C’est à 18h que le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a lui aussi choisi de parler à ses concitoyens, en revenant sur des points qui selon lui, doivent interpeller tous ceux qui ont à cœur l’Unité Nationale avec tout ce que cela implique.

 

La crise sanitaire du Covid 19 ne doit pas annihiler toutes les autres crises. Notamment, celle du vivre ensemble, selon le député de la Nation : « C’est lorsque l'unité d'un pays est menacée qu'il faut la marteler avec force ! Depuis quelques années, l'unité et l'intégrité de notre pays sont ébranlées jusqu'aux tréfonds de leurs fondations. Cette situation est l’aboutissement d'un processus unitaire de cohésion sociale mal construite ou mal gérée... Très peu de choses unissent désormais au quotidien  les camerounais. Le sentiment national s'est effrité et le repli identitaire a fortement progressé. Pourtant, La volonté des camerounais d’être unis, que dis-je ? Réunis,  était au cœur du combat indépendantiste ».

Mais plus encore,  

« La nouvelle menace à la cohésion sociale nous vient du numérique. La démocratisation de l'accès à internet s'est malheureusement accompagnée de la libération de la parole  tribale. Les citoyens à visages découverts ou sous anonymat n'hésitent plus à proférer des paroles haineuses à longueur de journée sur les réseaux sociaux, visant la dévalorisation ou l'humiliation de l'autre ou de sa communauté. Presque personne n'y échappe. Citoyens ordinaires, hauts cadres de l'administration, journalistes et hommes de médias,  hommes politiques, scientifiques et autres grands intellectuels se laissent aller facilement à des abaissements tribaux pour défendre des idées qui leur paraissent justes ».

Invite à un moment de réflexion à l’occasion de la 45ème édition de la Fête de l’Unité Nationale

« Je vous demande de vous arrêter un instant et de regarder vos enfants ou votre prochain dans les yeux. Imaginez le futur que vous voulez pour eux, un pays instable et sanglant? Contre qui voulez-vous vous battre ? Contre le pouvoir responsable de notre triste situation ou bien contre vos propres compatriotes victimes de cette mal -gouvernance endémique ? Votre propre concitoyen que vous détestez, que vous insultez, que vous méprisez ou que vous craignez n'est pas l'origine de vos malheurs… L'unité nationale commence par l'unité des cœurs ».

Renouer avec ces bonnes vielles habitudes

Pour le président du Pcrn, « Il est grand temps de panser définitivement les plaies de l’« accident historique » du 4 mars 1916. Date à laquelle, notre pays devenu une « marchandise » destinée à payer les dommages de guerre, fit l’objet d’une partition entre puissants qui sépara arbitrairement des familles appartenant depuis l’antiquité, à la même souche. La « greffe » référendaire du 20 mai 1972, après 45 ans de vie séparée de 1916-1961 et 11 années de cohabitation de1961-1972, n’y est visiblement pas parvenue. Nous devons aujourd’hui avoir le courage de rouvrir le débat au sujet de la date de célébration de notre fête nationale ».

Reconstruction de la Mémoire Nationale

Un vaste programme qui passe par :

L’Institution des journées du souvenir en mémoire à nos résistants à la colonisation et des pionniers de l'indépendance. 

La Construction des monuments et des stèles commémoratives à la gloire des héros nationaux;

La Création d’un panthéon national, qui aura une appellation nationale consensuelle où reposeront les restes des grandes figures de notre pays tels que Douala Manga Bell, Um Nyobe, Ahmadou Ahidjo, Francis Bebey, Mongo Beti ou encore Manu Dibango.

La création d’Instituts des langues et cultures nationales correspondant aux  grandes zones linguistiques, chargés d’encadrer la recherche à l’effet notamment d’ériger un guide d’inter culturalité, manuel encyclopédique récapitulant l’ensemble des pratiques culturelles  de tous les peuples camerounais…

Pour la mise en œuvre de ces projets et de bien d’autres mentionnés dans son discours, Cabral Libii a décidé de créer un Institut du Patrimoine National.

Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a conclu son propos en martelant sa volonté à œuvrer au quotidien pour un Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est le point de vue de Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) qui considère que l'Humilité et la Modestie sont les grandes leçons à tirer de la crise du coronavirus

 

 

« La science ultra-avancée n'arrive toujours pas à décoder toutes les caractéristiques de ce virus. Son origine est-elle naturelle ou artificielle ? Provient-il des chauves-souris ou des pangolins? Y-a-t-il ou pas des fragments d'ARN de VIH dans son génome ou pas? Est-ce une arme biologique ou issue d'un croisement inter-espèce ?

La médecine archi-sophistiquée n'arrive toujours pas à trouver le bon médicament ou vaccin pour traiter les malades qui meurent par milliers chaque jour. Chloroquine, Remdesevir, Tocilizumab, la nicotine et même le cannabis ont déjà été essayés avec des succès plus où moins mitigés à travers le monde. Aujourd'hui les malades sont mis sous respirateurs et quelques semaines après on les déconseille! L'hypothèse de la mise au point d'un vaccin efficace et consensuel, n'est pas pour demain...

Les politiques publiques en matière de santé sont hétérogènes et inefficaces. Aux premiers jours de l'épidémie, le confinement semblait une grande évidence. On critiquait même les pays qui n'avaient pas encore adopté cette stratégie. Certains y voyaient même « la main » qui allait détrôner des régimes perpétuels. Mais au fil du temps, son impact peu perceptible sur le fort taux de mortalité, est l'objet d'une remise en cause dans certains Etats.

D'autres pays essayent de faire le grand saut vers l'inconnu en pariant sur l'immunité collective, sujette à toutes les craintes à cause de son coup humain "probable". Par ailleurs, dans les pays les plus préparés et apparemment les plus rationnels en matière de gestion publique, comme en occident, la mortalité est catastrophique.

Dans les pays fragiles africains, promis à l'apocalypse, la mortalité du coronavirus reste relativement faible et en dessous des fléaux habituels (paludisme, tuberculose, maladies diarrhéiques, accidents de la voie publique, etc...).

 Aucun scientifique, aucun grand médecin, ni aucun gouvernement ne détient pour l'instant, la solution ultime à la plus grave crise mondiale de la décennie qui débute. Il faut avoir l'humilité et la modestie de le reconnaître.

Le Cameroun, à l'instar de tous les pays du monde est donc dans l'impasse. Nous scrutons tous le ciel, à la recherche d'un signe du ciel bleu.

En réalité, on n'exige pas a notre gouvernement de trouver la solution miracle contre pandémie. Elle n'est pas à portée de main. En revanche, ce qu'on lui demande c est d'avoir la Confiance du Peuple dans la gestion de la crise sanitaire et économique du Covid 19.

Le peuple, conscient des enjeux, veut être sûr que les personnes qu'il a "mandatées" pour le diriger travaillent effectivement pour son intérêt et qu’ils font de leur mieux, malgré les moyens limités et les incertitudes.

Les cinq piliers sur lesquels repose la confiance du peuple en ses dirigeants sont: le pragmatisme, l'efficience, la transparence, la concertation et le sens du bien commun. Comment ces 5 piliers auraient-ils ou se manifester dans la gestion de cette crise?

 

Le Pragmatisme

Comment comprendre qu'un gouvernement aux ressources limitées puisse s'enfermer dans une tour d'ivoire et installer une bureaucratie étouffante, teintée de calculs pernicieux, dans la réception des contributions matérielles et logistiques venant des députés, des associations, des organisations internationales et même des partis politiques? Pourquoi paralyser des écoles, des lieux de culte, dans des zones rurales et zones d'éducation prioritaire quand on peut ouvrir en premier les bars en ville? Quelle rationalité permet de comprendre ces décisions ?

L'Efficience

Selon les estimations du Minsante, la gestion de la crise du Covid 19 va coûter 58 milliards. A quoi sert cet argent? Pourra-t-on en profiter pour démocratiser les tests de dépistage qui sont pour l'instant concentrés dans les grands centres urbains et réservés à quelques chanceux? Pourra-t-on en profiter pour renforcer les capacités des districts de santé, qui sont les unités opérationnelles de notre système de santé, en équipements et logistiques ?

 Pour l'instant, les dépenses en matière de factures des hôtels de confinement, d'achats de mobiliers de sites de confinement dans les logements sociaux et les faits divers de mauvaise gestion des personnels du Centre des Opérations des urgences de santé publique (Cousp), nous font douter.

La Transparence

Le Président de la République a récemment créé un fonds de lutte contre le Covid 19. En dehors de la contribution étatique, des citoyens et toutes autres organisations volontaires sont appelées à y contribuer.

La gestion de ces fonds aurait dû également être consensuelle avec un comité paritaire incluant L'Etat, la société civile, les partis politiques et des citoyens reconnus pour leur probité morale.

En outre, on observe également une cacophonie sur les bilans statistiques de l'épidémie qui varie d'une source à l'autre. Certes, la compilation des informations est fastidieuse en raison de notre système d'information sanitaire désuet, mais la publication des chiffres doit faire l'objet d'un consensus après vérifications rigoureuses.

La Concertation

Une crise n'est pas gérée comme un événement ordinaire. Il faut mettre en place des actions urgentes, transversales et acceptées de tous.

Pour le Covid 19, un comité de crise aurait dû être mis en place, piloté par le Président de la République lui-même et comprenant des acteurs étatiques concernés, mais aussi, des scientifiques et experts, des acteurs de la société civile, les élus locaux et les partis politiques.

Les décisions issues de ce comité auraient été consensuelles et acceptées par tous. Même en dehors des crises aiguës, la concertation doit demeurer permanente dans la gestion des affaires publiques.

 

Le Sens du Bien Commun

Les deniers publics proviennent de la sueur et du sang des contribuables. La gestion devrait donc être très rigoureuse. Surtout dans des pays à faibles ressources comme le nôtre. Une crise n'est pas l'occasion pour s'enrichir de façon éhontée.

Les dirigeants devraient donc faire attention à la qualité de la dépense publique, surtout en ce qui concerne la passation des marchés publics du matériel et équipements médicaux et logistiques.

L'appel à la concurrence, la sélection des meilleures offres qualité-coût et la transparence dans la sélection des concurrents même en situation d'urgence devrait hanter tous les dirigeants en charge de la gestion de la crise du Covid 19 actuelle.

Les camerounais ne sont pas encore remis du choc des marchés scandaleux et foireux de la Can 2019. Pendant que les auteurs se pâment allègrement de leurs forfaitures, le Président ajuste patiemment comme a son habitude, les Scènes du prochain Acte d'humiliation...

Rien ne les oblige à ajouter les traumatismes financiers dans la gestion de cette crise sanitaire.

Au demeurant, il semble tard ou difficile pour les dirigeants actuels d'intégrer du pragmatisme, de l'efficience, de la transparence, de la concertation et le sens du bien commun pour (re)gagner la confiance du peuple.

Mais la bonne nouvelle que j'ai à vous annoncer chers compatriotes, est que ces 5 piliers sont bien intégrés dans notre projet de société du Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies.

Et ce Cameroun là, arrive bientôt. Tenez bon »!

 

N.R.M

 
 
 
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Elles ont été faite par le leader de cette formation politique Cabral Libii Li Ngue qui au préalable a pris la peine de rappeler les points qui méritent une profonde réflexion…

 

« On peut s’en sortir !

La crise sanitaire du Covid 19 frappe de plein fouet notre pays. Avec un peu plus de 2000 cas officiels d'infections et près de 70 morts, le Cameroun se dirige sûrement vers une catastrophe sanitaire. La levée inconséquente des restrictions des mouvements des citoyens dans un pays avec une faible culture de la responsabilité individuelle et collective va certainement augmenter le nombre de contaminations, de la mortalité et la surcharge de notre système de soins déjà mal équipé et mal préparé à la gestion de cette crise.

 

Mais le pire est à venir

La crise économique pointe déjà à nos portes. Le gouvernement voyant les nuages s'amonceler sur sa tête à dû abandonner sa stratégie de lutte contre le coronavirus qui était basé non pas sur le confinement mais sur la régulation sociale, afin de "freiner" la progression de l'épidémie tout en protégeant notre fragile tissu économique.

Mais en six semaines, le mal était déjà fait. Les PMEs grandes pourvoyeuses des recettes fiscales et des emplois, étaient presque toute au bord de l'apoplexie. Comme dans un cercle vicieux, pour essayer de les réanimer, le PM vient de décider de faire une quasi pause fiscale de 03 mois. Bouffée d'air qui va néanmoins favoriser la baisse des recettes de L'Etat, qui aura du mal à faire face à des dépenses courantes d'investissement et de fonctionnement (construction de routes, hôpitaux, écoles, salaires des fonctionnaires, etc..).

Pour ne rien arranger, la dette publique, évaluée à 8 424 milliards, soit 37,3% du PIB reste un poids asphyxiant pour l'économie camerounaise. Le service de la dette (budget alloué annuellement pour rembourser la dette du pays) représente 720 milliards en 2020. Une somme qui aurait pu servir à répondre aux besoins sanitaires, sociaux et économiques de cette crise.

En rappel, un pays efface sa dette par quatre moyens : la croissance, le remboursement par les emprunteurs, la spoliation des préteurs, et la guerre ou une pandémie.

La croissance, même accompagnée d’une inflation modérée, est la meilleure solution. Quand cette croissance est robuste et qu'elle créé assez de richesses, la dette est facilement remboursée. Le plan Marshall européen au secours de la seconde guerre mondiale en est une illustration.

Le remboursement, volontaire ou forcé, par les emprunteurs (c’est à dire les contribuables), suppose plus d’impôts et moins de dépenses publiques, qu’on nomme « austérité ».

Cela s'est déjà vu lors des plans d'ajustements structurels (PAS) imposés par les institutions de Bretton Woods aux pays africains dont le Cameroun au début des années 90. C'est une méthode économiquement absurde, puisque cela entrave paradoxalement toute perspective de croissance et détruit le tissu social des pays.

 

La guerre ou la pandémie.

Si vous gagnez une guerre le pays vaincu lors des traités de paix va s'engager à payer toutes les réparations du pays vainqueur. En cas de difficulté, le pays vaincu est parfois contraint de céder une partie du territoire au pays vainqueur pour effacer sa dette. Le payement financier de dette de guerre peut parfois s'étaler sur plusieurs décennies du fait des intérêts de la dette qu'elle génère. Jusqu'aujourd'hui l'Allemagne paye toujours les dettes issues de ses défaites des 1ere et seconde guerre mondiale face aux pays alliés.

Quant aux pandémies, le pays mis en cause peut être emmené à payer la note salée. Sur le COVID19 par exemple, certains pays occidentaux à l'instar de l'Allemagne ont déjà apprêté la facture qu'elles enverront à la Chine si l'origine artificielle de la pandémie y était prouvée. Dans grandes batailles sanitaro-diplomatico-
juridiques sont à prévoir dans les semaines à venir.

 

La spoliation des préteurs.

Elle suppose l’annulation des dettes publiques. Elle est régulièrement pratiquée dans les pays émergents et des pays d'Afrique. Le Cameroun avait par exemple bénéficié lors du point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2006, d'un allègement de sa dette à hauteur de près de 1400 milliards de FCFA.

A l'époque les autorités en charge de ce dossier, dont l'ancien ministre des finances et du Budget, Henri Engoulou, s'étaient montrées exemplaires. Le dossier du Cameroun était passé presque comme une lettre à la poste.

A l'occasion de cette épidémie, les autorités financières actuelles ont une fois de plus, comme tous les pays africains frappés par la crise, déposé le dossier du Cameroun au FMI pour faire un peu souffler le service de la dette. Et alors que tous les pays comme la Sénégal ou la Cote d'ivoire ont pu bénéficier de la part du FMI des décisions positives pour combattre cette pandémie chez eux, le dossier du Cameroun n'a même pas été examiné !

En dehors d'une preuve supplémentaire de l'incompétence, c'est une honte internationale que nos dirigeants viennent encore de nous faire subir, quelques mois après les "glissements" de CAN et de CHAN.

 

Tous les voyants sont donc au rouge.

La crise économique déjà installée va s'enraciner plus profondément. Les entreprises vont de plus en plus faire face aux difficultés de trésorerie, voire faire faillite, malgré des mesures de soutiens tardifs et insuffisants. Le chômage va grimper, l'inflation risque d'exploser et des crises sociales vont apparaître pour se superposer et aggraver les crises politiques préexistantes.

J'en appelle donc solennellement le Président de la république, à se réveiller de son profond sommeil et de se départir de sa légendaire nonchalance pour prendre le taureau par les cornes et piloter lui-même la gestion de cette crise, s'il en a encore les capacités.

Dans une situation de guerre sanitaire et économique, le pays ne peut plus continuer à être géré en mode pilotage automatique ou abandonné aux seules mains du ministre de la santé, visiblement dépassé par les événements. M. le président de la république, cette même façon de gouverner nous a déjà coûté 4 ans de guerre civile dans la partie anglophone du pays.

 

Ressaisissez-vous!

Vos derniers espoirs de sortir par une porte honorable à la tête de notre pays que vous avez servi depuis des décennies, passent par la gestion sans casses importantes de cette crise sanitaire et économique.

Face à l'abandon des dirigeants, j'appelle le peuple à plus de responsabilité individuelle et collective dans les mesures de prévention face au COVID19.

Les images et échos des premiers jours de la levée des mesures de restrictions des mouvements des citoyens sont assez inquiétants. Ne vous transformez pas en victimes expiatoires de l'incompétence des dirigeants actuels.

Bientôt avec vous, nous signerons ensemble un nouveau contrat social pour renforcer le devoir de responsabilité et d'exemplarité des personnes qui conduisent les affaires du pays. Soyez mobilisés sur le plan sanitaire et résilient sur plan économique et social.

Tenez bon! Bientôt nous pourrons vivre dans un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».

Covid-19 : Le PCRN propose comment minimiser l’impact de la crise économique qui s’annonce 

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01