Ainsi s’est exprimé récemment l’ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun sur la chaîne sénégalaise RTS. Samuel Eto’o tranche net par rapport aux supputations sur son éventuelle candidature à la tête de la Fédération africaine de Football (Fecafoot) ou de la Confédération africaine de Football (CAF). Toutefois, il compte mettre autrement son expertise au profit du football africain.
L’apparition régulière du goleador camerounais dans les grandes instances sportives et politiques, faisait déjà croire à certains observateurs qu’il aspire à décrocher un poste à la tête de la Fecafoot ou de la CAF. Samuel Etoo vient de mettre fin à tout suspense concernant une telle projection. La preuve, mercredi dernier sur le plateau de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS), il a affirmé une nouvelle fois qu’il a nullement l’intention de devenir président des instituions sus évoquées.
« Le plus important pour moi est d’aider le football camerounais et le football africain en général à progresser. Je n’ai pas l’ambition de devenir président de la Fédération Camerounaise de Football ou de la CAF. J’ai repris mes études. Parce que quand j’étais joueur, je n’avais pas la possibilité de faire des études. Je me suis fait comme promesse de continuer mes études, d’avoir mes diplômes et d’être prêt pour cette nouvelle vie. Après, je ne sais pas ce que Dieu me réserve, mais le plus difficile, c’est d’être prêt et on verra à ce moment-là », a déclaré Samuel Eto’o.
Innocent D H
Ce samedi, Joe Biden a été élu Président des Etats-Unis d’Amérique à l’âge de 77 ans. Le désormais 46ème chef d’Etat américain a remporté la présidentielle du 03 novembre dernier face à Donald Trump et mettant fin à une séquence politique inédite qui a secoué l’Amérique et le monde. Dans son premier discours prononcé tard dans la soirée, Joe Biden promet d’être le président qui unifiera l’Amérique.
Quelques heures après l’annonce des résultats de l’élection, devant une foule en liesse rassemblée en « drive-in », le démocrate a appelé les Américains à ne plus traiter leurs « opposants comme des ennemis ». « Je m’engage à être un président qui rassemble et non qui divise », a lancé le nouveau Président des Etats-Unis lors d’un discours enflammé dans son fief du Delaware.
Le constat qui se dégage de ce moment solennel pour Biden, c’est que le 46ème Chef d’Etat américain a célébré sa « victoire convaincante » sans adresser un mot à son adversaire. Il a néanmoins tendu la main aux électeurs du président républicain dont il a dit comprendre la « déception ». « Voyons-nous, parlons-nous », « donnons-nous une chance », a ajouté Joe Biden. « Il est temps de panser les plaies du pays et d’en finir avec les diabolisations », l’a-t-il insisté.
Notons que le résultat de la présidentielle américaine a été dévoilé en fin de matinée aux Etats-Unis ce samedi par de nombreux médias américains. C'est la victoire dans l'Etat de Pennsylvanie puis dans celui du Nevada qui permet au candidat démocrate de s'imposer finalement dans ce scrutin avec 290 grands électeurs (270 pour gagner) contre 214 pour son adversaire, soit 50,6% pour le candidat démocrate et 47,7% pour Donald Trump. Il pourrait encore rafler deux Etats dans les prochaines heures : l'Arizona et la Géorgie, soit 27 grands électeurs de plus, apprend-on.
Kamala Harris a aussi pris la parole, juste avant le président élu. La future vice-présidente, première femme à accéder à ce poste, a affirmé, toute vêtue de blanc, qu'elle ne serait « pas la dernière ». Elle a saisi l’opportunité pour rendre un hommage aux « générations de femmes » de toutes origines, qui lui ont « ouvert la voie ».
Le plus vieux Président américain
Les Républicains ont souvent critiqué le candidat démocrate en raison de son âge. Donald Trump l’a affublé du surnom de « Joe l’endormi ». Joe Biden va battre un record : celui du chef d’État américain le plus âgé. Il fêtera ses 78 ans le 20 novembre prochain. En moyenne, les présidents américains avaient environ 55 ans lors de leur arrivée au pouvoir, a calculé France culture. Donald Trump avait quant à lui 70 ans lors de son élection.
Innocent D H
Depuis quelques semaines dans cette partie du pays, difficile de passer un coup de fil, de se connecter à internet voire d’effectuer des opérations de transfert de crédits ou d’argent par voie électronique. Toutefois, les responsables en charge des télécommunications rassurent que des efforts sont faits par les pouvoirs publics pour résoudre le problème pour le grand bonheur des usagers.
« Votre correspondant n’est pas disponible, veuillez rappeler ultérieurement ». Voici un exemple de message inattendu par les usagers de la téléphonie mobile, mais qui semble désormais rythmer leur quotidien depuis quelques jours dans la région du Nord, lorsqu’ils cherchent à joindre un correspondant quand bien que l’appareil de celui-ci est disponible. Une situation due à la dégradation de la qualité du réseau qui n’est pas sans conséquences. « Vous appelez, vous avez l’impression que le téléphone sonne, mais votre correspondant vous dit après qu’il ne vous reçois pas. Ça met déjà en conflit car vous pouvez programmer un rendez-vous et le rater à cause de la perturbation du réseau. Si vous avez la chance que votre appel soit décroché, je vous dis pratiquement vous ne suivez rien au bout du fil », déplore Ramadan Dassou, un usager dans la ville de Garoua.
Un réseau qui est aussi défectueux sur la toile, ce qui handicape la connexion internet. « Vous commencez avec un opérateur, vous voyez que ça ne va pas. Et quand vous changez, c’est la même chose. Finalement, c’est comme si les deux opérateurs par exemple se sont entendus pour mettre mal à l’aise tous les consommateurs », déplore encore Ramadan Dassou.
Les business comme le transfert de crédit téléphonique, ainsi que ceux de transfert d’argent par voie électronique prennent également un sérieux coup. Adamou se dit concerné au premier chef. « Le transfert d’argent nécessite absolument le réseau et tant qu’il n’y a pas ce réseau, vraiment nous sommes à sèche. Ce qui fait plus mal, c’est la déception de la clientèle. Samedi et dimanche de la semaine passée, nous avons vraiment eu ce genre de situation et c’était très embarrassant. Je pourrais estimer mes pertes à cinquante mille, au regard du nombre de clients, une cinquantaine qui sont venus et repartis sans être satisfaits », regrette-t-il.
Compte tenu de ces multiples conséquences néfastes, les usagers de la téléphonie mobile dans le Nord joignent leur voie pour une stabilité définitive du réseau afin qu’ils puissent se connecter 24 heures sur 24.
Les facteurs
Le constat est donc réel, les usagers font face à des perturbations du réseau téléphonique. « On constate des perturbations surtout dans le Grand Nord du pays, c’est-à-dire vous appelez quelqu’un, il décroche, souvent il ne vous écoute pas et même les transactions financières sont tellement perturbées. Tout est lié que ça soit le téléphone ou l’internet, tous utilisent le même support de transmission. Donc s’il y a un d’entre eux qui est handicapé, les deux sont perturbés », confirme Colbert Houdjague, Chef service régional de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information à la délégation régionale des Postes et Télécommunications du Nord.
« La première cause, c’est l’instabilité de l’énergie électrique puisque toutes ces installations téléphoniques sont alimentées par l’énergie électrique. Il y a également des travaux sur ces installations permanemment de telle sorte qu’on peut couper de temps en temps certaines connections, liaisons pour faire la maintenance afin de remettre tous ces équipements à neuf. Nous constatons aussi qu’il y a le vendalisme de ces installations par des personnes véreuses. Egalement avec la saison sèche qui arrive, il y a le phénomène de feu de brousse, ce qui fait que la fibre optique même étant au sol, est attaquée par des rongeurs ». Une situation qui s’expliquent par plusieurs facteurs.
Et le plus souvent, c’est la fibre optique, support indispensable dans le système de communication téléphonique qui se trouve endommagée. « La fibre optique, c’est un fil de verre comme le verre utilisé pour boire de l’eau. Donc vous pouvez le couper facilement. A moindre occasion ça se casse. Il faut la coller pour qu’elle fonctionne. Sans la fibre optique, il n’y a pas de communication. C’est une lumière qu’on envoie dans un verre pour aller de l’autre côté, puis recueillir l’information de l’émission à la réception », explique Colbert Houdjague.
Mesures envisagées
Pour pallier le problème, les pouvoirs publics envisagent plusieurs mesures. « Il y a le déploiement de personnels de permanence dans les sites qui sont indexés pour remédier au problème. Il y a également l’utilisation d’autres moyens d’énergie électrique comme le groupe électrogène, les panneaux solaires et même les batteries comme secours en cas de coupure d’électricité. Nous sensibilisons également la population sur le phénomène de vendalisme des câbles », rassure le chef service.
Il s’agit des mesures qui visent à minimiser les conséquences liées aux perturbation du réseau téléphonique dans la région du Nord.
Innocent D H
La part contributive du Centre linguistique régional de Garoua (CLRG) est considérable dans la promotion du bilinguisme. En activité depuis 2003, ce centre offre globalement une formation en français et anglais aux apprenants qui sont des nationaux et parfois des internationaux.
Les apprenants du Centre linguistique régional de Garoua proviennent de divers ordres sociaux comme l’explique Bienvenu Liboc, directeur adjoint de cette auguste institution rattachée directement à la Présidence de la République. « En général ce sont des adultes en activité et à la retraite. Nous avons ces adultes qui viennent des administrations publiques, privées, confessionnelles et parapubliques. Nous avons des conventions de formation avec certaines structures à Garoua. L’autre cible, c’est aussi les jeunes scolaires et universitaires. Pour les jeunes scolaires, nous partons des enfants de 04 ans. Nous fonctionnons tout au long de l’année ».
Les offres de ce centre sont riches et variées parmi lesquelles la formation bilingue et l’interprétariat. « Ce que nous offrons comme formation globalement, c’est le français et l’anglais. Nous offrons aussi le français et l’anglais en alphabétisation. Nous avons des examens internationaux et tests de compétence dans les deux langues. Il y a aussi spécialement les cours en face à face. Nous avons également l’immersion qui est régulière au centre. Nous avons des traductions et interprétations », renseigne en outre Bienvenu Liboc.
En activité depuis 2003, le Centre linguistique régional de Garoua fonctionne au quotidien suivant des fourchettes horaires qui s’étendent de 08 heures à 20 heures. Un plan d’activité qui permet à cette structure d’enregistrer des résultats probants. « Nous avons fait quatre remises des certificats du bilinguisme au centre. Nous avons fait des interprétations avec les organismes internationaux tels que l’ABN et la CBLT et des organisations internationales du coton. A mettre également à notre actif, nous avons préparé des gens à des examens et ils nous ont répercuté leur succès éclatant. Des échos favorables nous proviennent aussi de la partie orientale du Nigéria qui amène souvent leurs étudiants en immersion chez-nous », ajoute le directeur du Centre linguistique régional de Garoua.
Le centre linguistique régional de Garoua qui forme en moyenne 5 000 apprenants par an est un véritable pôle de promotion du bilinguisme dans la région du Nord et même au-delà. Cette institution revêt plus que jamais son importance surtout au lendemain de la visite d’écoute et de sensilisation effectuée par le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) dans la région du Nord. Peter Mafany Musongue qui a rencontré les forces vives, les a invité à œuvrer pour l’accroissement de la pratique du bilinguisme dans le Nord afin de consolider efficacement le vivre ensemble et l’intégration nationale.
Innocent D H
C’est une décision que vient de prendre l’Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) à la suite de l’affaire des athlètes Camerounaises victimes d’harcèlement sexuel de la part de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté. L’ancien président Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires (Fecakada)avait déjà écopé d’une suspension de toutes les activités sportives d’une durée de 8 années.
L’Ufac résolument déterminé à en découdre avec les pratiques peu orthodoxes dans les fédérations nationales avec en prime, les cas d’harcèlement sexuel qui auraient un impact très négatif sur l’environnement sportif africain s’il venait à y trouver un terreau fertile. Elle vient de radier à vie Emmanuel Wakam des activités sportives dans une décision rendue publique à Alger ce mercredi, 04 novembre 2020. L’ancien président de la Fecakada n’est pas le seul que l’Ufak a décidé de radier à vie. Il y a aussi Jean Mbobda, le Directeur technique adjoint numéro 2 et membre de la commission d’arbitrage de l’Ufak, Germain Désire Ambani, entraîneur nation adjoint Junior et Jean Francis Esse, entraîneur principal national Junior.
L’Ufac a également pris une décision portant suspension de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté pour deux olympiades (2021-2024, 2025-2028). Il s’agit tour à tour de Christian Ndougsaatsa (athlète de l’équipe nationale senior), de Marie Martine Ngo Sim II (entraineur national senior dames), d’Evelie Mbembe (1er vice-président de la Fecakarate) et de Jeff Bassilekin (arbitre).
En rappel, c’est le 07 octobre dernier que le Conseil d’administration du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), réuni en session extraordinaire a infligé huit ans de suspension (2020-2028) à Emmanuel Wakam, l’ex-président de la Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires pour motif de violation du code d’éthique.
Innocent D H
Des recettes fortement en hausse par rapport à celles engrangées au cours de l’exercice 2019. Grâce à ces performances, la circonscription douanière couvrant le port en eau profonde de Kribi devient la 2ème plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun.
A en croire les explications de Norbert Belinga, le chef secteur des douanes du Sud II, circonscription douanière qui couvre le port en eau profonde de Kribi, mis en service en mars 2018 dans la région du Sud du pays, cette plateforme portuaire a déjà généré des recettes douanières de 76,8 milliards de FCFA depuis le début de l’année 2020.
Si l’on compare ces recettes à celles générées par le port l’année dernière, il se dégage qu’elles sont fortement en hausse. Celles-ci ayant seulement culminé à 11,5 milliards de FCFA. Une augmentation exponentielle des recettes douanières au Port autonome de Kribi (PAK) qui trouve son explication dans l’ouverture de nouvelles lignes maritimes, ce qui a induit dans le foulée, un accroissement du trafic. Il faut ajouter le Kribi Conteneurs Terminal (KCT) qui a enregistré en septembre 2020, sa meilleure performance depuis le lancement de ses activités en mars 2018. « Le terminal à conteneurs enregistre une hausse de 23%, soit 59 escales en 2020 contre 48 escales en 2019. Le terminal polyvalent pour sa part réalise une de progression exceptionnelle de 457%, soit 39 escales en 2020 contre seulement 7 escales en 2019, expliquée en partie par le fait que ce terminal a servi de base pour les navires opérants sur les plateformes gazières et pétrolières », indique Philomène Nzameyo, responsable des statistiques au PAK.
Ainsi, la circonscription douanière couvrant le port en eau profonde de Kribi devient la 2ème plus grosse pourvoyeuse de recettes douanières au Cameroun. Elle se positionne après celle du Littoral I, qui couvre le port de Douala, dans la région du Littoral.
Innocent D H
Le vieux lion, par ailleurs ambassadeur itinérant sort de son silence face au conflit qui perdure entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fecafoot. Dans les colonnes du quotidien Le Jour, parution du 04 novembre 2020, Roger Milla pense que les deux parties doivent faire enterrer leurs haches de guerre pour l’évolution et le rayonnement du football camerounais.
A nos confrères du journal Le Jour, Roger Milla confie : « Je ne suis pas là pour soutenir la Fédération ou la Ligue. Je suis pour que le football se joue. Il faut que nos enfants jouent au football. Que ce soit la Fecafoot ou la Ligue, je demande que le football se joue. J’étais au stade dimanche pour le soutien de la Ligue qui organise le football. Qu’on laisse les enfants jouer au football et que le peuple aille au stade regarder les matchs ».
Pour le vieux lion, c’est amusant d’apprendre que la Fecafoot ait récemment adressé une demande d’explication aux dirigeants de panthère et coton sport qui ont joué la rencontre marquant le lancement du Championnat Elite, en les menaçants des sanctions. « La Fecafoot fait pitié. Ils doivent se sanctionner entre eux là-bas. Ce n’est pas les dirigeants des équipes qu’ils vont sanctionner (…). Si la Fédération ne peut pas des donner des arbitres pour qu’un match de championnat se joue, c’est normal qu’on invite et paye des étrangers », souligne-t-il.
« Des gens ont été sanctionnés par le Tas. Qu’ils appliquent cette sentence, simplement. Qu’ils acceptent d’abord la sentence avant de négocier n’importe quoi. Ces gens pensent que c’est la Fifa qui commande le monde ? Si la Fifa veut sanctionner le Cameroun, c’est la fédération camerounaise de football et pas le Cameroun. Dissoudre la Ligue, n’est pas la solution », conclut Roger Milla.
Innocent D H
Le Gouvernement camerounais projette l’imposition d’un droit de timbre sur la publicité y compris les distributions gratuites dans le cadre de la promotion commerciale, et sur tout autre support matériel ou immatériel. C’est dans le cadre de la préparation de la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021.
Dans le projet de loi de finances 2021 qui sera soumis aux parlementaires au cours de la session budgétaire de novembre 2020, figure parmi les projections, un droit de timbre qui sera perçu au taux de 3% du coût de la publicité pour chaque support, qu’il soit imprimé localement ou importé, à l’exclusion de la publicité par véhicule automobile. S’agissant de la publicité sur les tabacs et les boissons alcoolisées, y compris sous la forme de distributions gratuites, le droit de timbre sera perçu au taux de 15%.
Le projet de texte gouvernemental indique tout de même que le droit de timbre sur les distributions gratuites lors de la promotion commerciale devra être déclaré et reversé auprès des centres des impôts de rattachement des entreprises, au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel les distributions ont été faites, note-on.
Les investissements publicitaires se chiffrent à environ 25 milliards FCFA par an, selon les informations fournies par le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Une véritable niche de ressources pour l'administration fiscale camerounaise.
Il faut dire que le projet de loi de finances 2021 que va présenter le Gouvernement au Parlement lors de la session de novembre, pourrait également durcir la réglementation contre les marketers insolvables qui trichent parfois avec la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (Tspp). En effet, concernant le non-acquittement de ladite taxe par les marketers dans les délais légaux, le projet de texte prévoit « leur suspension immédiate des enlèvements des produits pétroliers auprès des sociétés en charge de la gestion des dépôts pétroliers ou de raffinage, et transmission des informations aux services fiscaux pour constatation de la dette fiscale vis-à-vis du redevable réel ».
Innocent D H
C’est dans le cadre d’une descente de lutte contre les activités illégales effectuée par les autorités administratives dans la capitale économique. Selon les informations que rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, il a été découvert dans cette usine des tubes en métal, une scie électrique, du matériel de forge et un dispositif en énergie électrique notamment.
D’après Cameroon Tribune, deux suspects ont été interpellés. L’un des deux hommes est présenté comme un soudeur. C’est lui qui aurait dénoncé son complice présumé après son interpellation. La découverte de cette fabrique illégale d’armes artisanales a été rendue possible grâce à un renseignement reçu en amont, apprend-on de cette source.
A titre de rappel, récemment les éléments de la compagnie de gendarmerie du Moungo avaient découvert une usine de fabrication d’armes à feu artisanales à Nkongsamba, le chef-lieu de ce département du Littoral.
Plusieurs armes en cours de fabrication avaient alors été saisies et le propriétaire des lieux, un repris de justice, appréhendé. A en croire, les premiers éléments de l'enquête, il fournissait régulièrement des armes à feu à des clients dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à la crise anglophone depuis fin octobre 2016.
Notons que ce nouveau démantèlement intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques armées contre des écoles par des groupes armés dans ces deux régions du Cameroun.
Après le massacre de Kumba le samedi, 24 octobre dernier où des élèves ont été froidement assassinés par des hommes sans foi ni loi, une autre école à Limbe dans le Sud-Ouest vient d’être attaquée ce 04 novembre 2020 par des hommes armés non identifiés. De sources locales, ces personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves.
Innocent D H
Ce mercredi 4 novembre 2020, des individus non identifiés ont attaqué le Kulu Memorial College, à Mile IV à Limbé. Selon les sources sur place, des personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves. Un geste qui ne laisse indifférent le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).
Après cette autre attaque de trop perpétrée par des hommes armés non identifiés contre une école à Limbé, dans le Sud-Ouest Cameroun, Cabral Libii décrit les faits qu’il condamne avec la dernière énergie. Sur sa page Facebook, le président du Pcrn écrit : « Une vidéo virale circule en ce moment et montre des terroristes se livrant à des actes de brutalité et d’humiliation des jeunes élèves dans un établissement scolaire de la partie anglophone du pays. Hier encore on rapportait le cas d’enseignants kidnappés par une horde de bandits à Kumbo ».
L’homme politique poursuit par ailleurs, « L’objectif est manifestement de perturber la reprise des cours après 04 longues années blanches dans cette partie du pays. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qu’aucune personne de bonne foi ne pourrait inscrire dans le cadre des revendications sécessionnistes pacifiques ».
Cabral Libii garantit tout son soutien aux élèves, aux enseignants et parents qui vivent l’enfer du terrorisme dans cette partie du Cameroun en crise. « Je réitère ma proposition au Président de la République d’apporter une réponse sécuritaire à la hauteur de la menace actuelle. La situation n’est manifestement pas maîtrisée. Un état d’urgence devrait être rapidement décrété pendant que le règlement politique de la crise se poursuit », souhaite le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018.
Innocent D H