Le geste de cœur est de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay (ADEMADA) parrainée Monouna Foutsou, élite de ce département de la région de l’Extrême-Nord, par ailleurs Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). C’est dans le cadre de la 12ème édition de l’opération « Vive l’école dans le Mayo-Danay ».
Des fournitures scolaires constituées de cahiers, des stylos à bille, des sacs entre autres, et appuis financiers (50 millions de FCFA) à en point finir pour les élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay. Une initiative de l’ADEMADA déployée comme à l’accoutumée dans le cadre de l’opération « Vive école dans le Mayo-Danay », sous la guidance de Mounouna Foutsou, fils du département. Objectif, encourager la scolarité des jeunes dans cette partie pays.
Pour les bénéficiaires de cet important package, et autres jeunes du département du Mayo-Danay, il s’agit d’un geste salutaire. C’est à juste titre que Catherine Djaldouda qui vient de soutenir son doctorat en Droit public international dit « merci aux élites du département pour leurs constantes sollicitudes pour la réussite des cadets ».
« Merci au Ministre Mounouna Foutsou pour son soutien sans faille en faveur des élèves, étudiants et enseignants du Mayo-Danay », a exprimé pour sa part, le maire de Vélé, André Djafsia. C’était également le moment pour le Coordonnateur de l’opération, le Pr Moussa Lissou, d’encourager les jeunes, à aller de l’avant dans leurs études afin de construire leur avenir.
La cérémonie qui a connu la présence du Préfet du Mayo-Danay a permis au parrain, Mounouna Foutsou, d’appeler ses frères et sœurs à « promouvoir la scolarisation de leurs progénitures tout en restant uni derrière le renouveau ».
L’opération « Vive l’école dans le Mayo-Day », est donc placée sous l’égide de l’Association pour le Développement du Mayo-Danay.
Innocent D H
Du matériel didactique d’un montant de près de trois millions de Fcfa aux meilleurs élève du primaire et du CES de Hamaladé dans l’arrondissement de Bibémi, région du Nord. Le geste de cœur est du Sénateur Bebnoné Payouni, élite de la localité qui vient à coup sûr booster la performance des élèves en cette période de reprise des classes.
A y voir de près, il s'agit des primes d’excellence scolaire constitués des plaques solaires, sacs à dos, stylos à bille, crayons, cahiers, craies et règles graduées d’une valeur de 2.820. 500 Fcfa qui ont été mises à la disposition des plus de 120 élèves des écoles primaires et brevetés de la première promotion du Collège d’Enseignement Secondaire (CES) de Hamaladé. Un geste de cœur du Sénateur Bebnoné Payouni, élite de la localité qui vient de lancer un vibrant appel aux parents et élèves de miser sur l’éducation gage d'un avenir radieux pour tous. Amina Ousmanou, récipiendaire : « je suis très heureuse aujourd’hui. J’exhorte nos petits frères et petites sœurs de suivre nos pas. Il faut faire l'école pour mériter la confiance de nos aînés et se faire un nom dans ce Pays ».
Pour le donateur, le Sénateur Bebnoné Payouni, cet élan de cœur ne s’arrêtera pas en si bon chemin : « J’exhorte la communauté d’aider nos enfants à davantage faire l'école pour que demain nous puissions fêter encore plus cette réussite »
Quant au sous-préfet de l’arrondissement de Bibémi, Jean Baptiste Bomki, qui présidait la cérémonie, c'est le moment opportun de saluer à sa juste valeur le geste de l’élite tout en invitant les lauréats à être des dignes ambassadeurs de l’excellence scolaire et à poursuivre les efforts entamés. Pour l'autorité administrative : « L’Etat compte beaucoup sur chaque élite pour développer sa localité. Je crois que nous pouvons booster l'éducation vers l’avant à travers une telle initiative ».
Enfin il faut indiquer également que des plaques solaires et tables bancs ont été remis aux responsables de cinq établissements primaires et du CES de Hamaladé localité qui a vu le jour en 2015.
Innocent D H
Plus que quelques jours et ce sera le début de la nouvelle année scolaire 2019/2020. Pour les parents d’élèves, l’heure est au ravitaillement en fournitures scolaires et en outils diverses pour accompagner les enfants dans leur formation académique. Et pour les commerçants, c’est l’occasion des bonnes affaires.
Aristide est un jeune commerçant exerçant au marché Mvog Mbi. Voici plusieurs années qu’il exerce dans le marché. « Ça fait même 10 ans que je fais le marché hein ! Quand je commençais c’est avec ma mère que je venais au marché. Elle vendait un peu de tout et moi je l’aidait en me baladant dans le marché avec les marchandises qu’elle avait ».
Situé à l’entrée du marché, le jeune homme a disposé sa marchandise dans un « pousse-pousse ». Des cahiers de plusieurs types de paginations, de plusieurs grammages de feuilles internes et de divers formats. Sur la raison du choix de cette marchandise, il répond « le marché c’est par saison. Nous sommes dans la saison de la préparation de la rentrée scolaire. Maintenant ce sont les cahiers et les autres outils d’apprentissages qui passent sur le marché ». Pour se ravitailler, notre jeune frère a recours aux grossistes dans la fourniture des cahiers, stylos, compas, règne et autre. « Parfois je me dirige vers NIKI Gros ou alors vers les magasins Henry et frères au marché central de Yaoundé. Quand je prends les cartons de cahier de 200 pages ou de 288 pages, je sais à peu près quelle est la marge que je peux en tirer. Maintenant pour gagner plus, il faut que réussisse à sortir une bonne quantité en peu de jours ».
Pendant nos échanges, Aristide nous fais savoir que l’activité nourrit son homme. Puisqu’il ne s’adonne pas à l’alcool et aux femmes. « Je ne joue pas la vie avec mon argent » dit-il.
Les risques encourus dans l’exercice de son activité sont nombreux. « C’est vrai que depuis un certain temps AWARA n’est plus très présent ici au marché, mais ce n’est pas toujours facile (…) la pluie perturbe notre travail, les clients aussi sont difficiles, ils disent qu’il n’y a pas d’argent. Mais comme les fonctionnaires viennent de toucher je crois que les ventes vont augmenter dans les prochains jours. » Nous fais savoir le jeune Aristide.
Il est environ 11 heures sous le ciel de Yaoundé, le soleil n’est pas à son zénith, aussi le ciel est légèrement couvert, le temps est agréable. Au milieu du vacarme du marché, Aristide va nous quitter pour « attaquer » sur de nouveaux clients.
Stéphane NZESSEU