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Ce dimanche 15 novembre 2020, le Président français a adressé une lettre de félicitation au Président Alassane Ouattara pour sa réélection à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue de la présidentielle du 31 octobre dernier. 

 

Emmanuel Macron écrit à Alassane Ouattara : « A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre, aussi qu’au peuple ivoirien, tous mes vœux de succès ».

Pour conclure sa lettre, le Président français rassure du soutien de la France envers l’Etat ivoirien, « La côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement économique et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie ».

Précisons qu’avant Emmanuel Macron, plusieurs autres dirigeants ont adressé leur lettre de félicitation à ADO pour sa réélection. Des messages de félicitation qui arrivent alors que l’opposition ivoirienne, ne reconnait pas la victoire de Ouattara. Elle a d’ailleurs créé le Conseil national de transition (CNT) dirigé par le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié.

Ouattara et Konan Bédié se sont rencontrés mercredi dernier en fin de journée dans un salon de l’hôtel du Golf, plus de deux ans après. Le Chef de l’Etat ivoirien est arrivé le 1er, peu avant 17 heures GMT, suivi de son aîné quinze minutes plus tard. « Et comment va Dominique ? », a d’abord demandé Bédié. « Dominique va bien », a répondu Ouattara.

Les deux anciens alliés ont échangé pendant 45 minutes en présence de Fidèle Sarrassoro, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, et du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents du PDCI. Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se sont ensuite isolés quelques minutes avant de s’adresser à la presse.

Le premier a évoqué « un entretien fraternel pour rétablir la confiance ». « Nous avons convenu que la paix est la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens. Ceci était une première rencontre pour briser la glace et rétablir la confiance. Nous avons convenu de nous revoir très prochainement pour continuer ce dialogue qui a bien démarré. La confiance est rétablie », a affirmé le Président ivoirien.

Innocent D H

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La police ivoirienne a interpellé plusieurs manifestantes de l’opposition contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. C’était ce vendredi à Abidjan non loin de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

 

A l’origine de cette interpellation policière, une marche interdite des femmes de l’opposition ivoirienne ce vendredi, contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Des forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont d’abord en cette matinée étouffée la marche en érigeant un dispositif impressionnant aux alentours de l’hôtel communal de Cocody, la zone où devrait débuter la marche jusqu’à la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux II-Plateaux. Ce sont en effet, les manifestantes qui ont voulu s’entêter à braver le dispositif sécuritaire mis en place par la police, qui ont été interpelées.

Mercredi dernier, le Gouvernement ivoirien a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020. Selon les explications de Sidi Touré, porte-parole du Gouvernement aux journalistes, « tirant les conséquences du bilan humain et matériel des dernières manifestations politiques dans le pays et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique ».

Une mesure qui semble donc ne pas être du goût des femmes de l’opposition ivoirienne parmi lesquelles Odette Lorougnon, ancienne députée issue du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo). Ces dames ont maintenu leur marche prévue ce vendredi, 21 août 2020 pour contester la candidature du Président Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre à venir en Côte d’Ivoire. Elles protestent également contre le retrait de Laurent Gbagbo, de Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé, de la liste électorale rendue publique récemment par la CEI.

Innocent D H

 

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L’ancien journaliste et Homme d’affaires Hamed BAKAYOKO se voit désormais à la tête de la Côte d’ivoire.

 

Hamed Bakayoko entre véritablement en politique comme acteur en Mars 2003. C’est à la suite de la signature des accords de Marcoussis. Lui qui est très proche de Guillaume Soro va bénéficier de son soutien pour entrer dans le gouvernement de coalition imposé Laurent GBAGBO. Hamed Bakayoko occupe la fonction de ministre des Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication (NTIC). De 2003 à 2011 il va occuper ce poste et apprendre à maîtriser les rouages du pouvoir de l’intérieur. En 2011, quand Ouattara réussi à faire arrêter Gbagbo, il va demander à Hamed Bakayoko d’assurer sa garde personnelle.

 

Il faut dire qu’il connaît Ouattara depuis qu’il est Premier Ministre de Ouphouet Boigny dans les années 90. A cette époque il vient de quitter le Mouvement des Etudiants et Elèves de Côte d’Ivoire (MEECI) et il créé un mouvement de jeunes pour soutenir le Président Ouphouet. Dans la foulée, il créé le journal LE PATRIOTE qui sera à la solde du vieux président. Mais le vieux n’est pas sensible aux appels de pied de Hamed BAKAYOKO. C’est alors que « Hambak » comme les ivoiriens l’appelle, va mettre son média au service du Premier Ministre Ouattara. Entre temps, Bédié devient Chef de l’Etat et dans la lutte qui l’opposera à Ouattara, le journal de Bakayoko servira de pistolet pour le camp Ouattara. Le Président Bédié va envoyer Hamed Bakayoko à la MACA pour un séjour de quatre mois et seize jours. Au sortir de là, il va être récompensé par l’épouse de Ouattara qui va investir dans ses projets de média. Il va créer Radio Nostalgie et même le Groupe de média Nostalgie Afrique.

 

Quand son parrain prend le pouvoir en 2011, il est fait ministre de l’intérieur, puis en 2017, il prend le poste de ministre de la défense. Mais déjà, il est en opposition avec GON Coulibaly qui semble le plus choyé de Ouattara. Et lorsque le parrain annonce qu’il ne sera plus candidat, BAKAYOKO se voyait déjà à Yamoussoukro. Et il ne fallait pas que GON COULIBALY constitue un obstacle. Avec cette nomination, « Hambak » est beaucoup plus proche du sésame. Ce d’autant plus qu’il s’est durement préparé pour la fonction. En prélude à son accession à la magistrature suprême, BAKAYOKO s’est fait porter de force à la tête de la Grande loge franc maçonnique de Côte d’Ivoire. Le prochain défi sera de convaincre Ouattara de faire de lui son candidat. Or, Ouattara ne veut pas de lui à cette fonction parce qu’il ne sera pas la marionnette que le parrain souhaite avoir pour diriger par procuration. Le jeu reste ouvert.

 

Stéphane NZESSEU

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Bien qu’il ne soit pas candidat, il a intérêt à ce que le candidat qu’il va porter remporte l’élection présidentielle. A cinq mois de l’élection Alassane Ouattara sacrifie Albert Mabri et choisi Albert Flindé.

 

Pratiquement à cinq mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le Président Alassane Dramane Ouattara retouche son équipe gouvernementale. Certainement dans le but d’initier dans les prochains jours des joutes électorales qui garantissent une victoire certaine à son camp. Il faut dire que le Président se retrouve un peu obligé de prendre les devants après les évènements malencontreux survenus à l’endroit du candidat sur lequel il a misé. Le Premier Ministre Gon Coulibally, le porte flambeau du RHDP a été évacué récemment. Ce qui a causé un retard dans la stratégie d’Alassane.

Le candidat du parti présidentiel est en convalescence en ce moment en France. C’est donc au terme d’une discussion par vidéo conférence avec son Premier Ministre de candidat que le Président Ivoirien va procéder au réaménagement partiel de son équipe ministérielle. Une nouvelle qui intervient alors que les ministres se préparaient à prendre part au Conseil des ministres comme cela se fait chaque semaine.

La sortie la plus marquante de ce gouvernement est celle du DR Albert Toikeusse Mabri. Il apparaît très évidemment que c’est lui l’objet même de ce réaménagement ministériel. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été remplacé à ce poste par Adama Diawara. Or au même moment, Alassane Ouattara fait entrer dans le gouvernement le farouche pourfendeur du Dr Albert Toikeusse Mabri (le sortant).

Notamment, Albert Flindé, ancien Maire de Man et ancien Ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle. Lui qui s’est livré depuis un bon bout de temps à une lutte de positionnement contre le Dr Albert Mabri, le Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UPDCI). Les deux hommes, du même parti politique allié au RHDP, se sont violemment opposé quand il était question de choisir le successeur de Ouattara. Avec la désignation de Gon Coulibally, Albert Mabri avait compris que ses jours étaient comptés au sein de l’équipe Ouattara.

Notons que ce réaménagement au sein du gouvernement ivoirien a permis la confirmation d'Ally Coulibaly et de Raymonde Goudou Koffi, respectivement en qualité de ministre des Affaires étrangères et ministre de la Culture et de la Francophonie. Légré Philippe, anciennement Secrétaire d'Etat chargé des Affaires maritimes, a été promu ministre avec plein pouvoir. Robert Beugré Mambé et Augustin Thiam, Gouverneurs des districts autonomes d'Abidjan et de Yamoussoukro, ont été élevés au rang de ministres.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La candidature à la présidentielle d’octobre prochain est remis en cause. A moins d’avoir gain de cause en Appel de cette décision, Guillaume Guigbafori Soro est disqualifié pour la compétition à la tête de l’Etat.

 

Un nouveau mandat d’arrêt vient d’être émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Avec cet autre retournement, Guillaume Soro se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre. Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, il est condamné à « 20 ans d’emprisonnement ferme et à 4,5 milliards de francs CFA d’amendes », de même que la confiscation « de sa maison et la privation de droits civiques ».

M. Soro, depuis son interdiction d’atterrir à Abidjan, vit en France. C’est d’ailleurs depuis la capitale française qu’il organise son déploiement pour la prochaine présidentielle en côte d’Ivoire. Guillaume Soro devra en outre verser 2 milliards de francs CFA (3 millions d’euros) de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’ancien patron de forces nouvelles de Côte d’Ivoire, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à vingt ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » par le tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience boycottée par ses avocats.

Ces derniers disaient avant la tenue de l’audience : « cette audience ne doit pas avoir lieu. Si elle se tient, les magistrats en porteront la responsabilité. La Cour africaine des droits de l’homme avait ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de revenir au statu quo ante », c’est-à-dire de revenir à la situation antérieure aux poursuites, avait déclaré à l’AFP (Agence France Presse) avant l’audience.

Ces propos sont précisément de l’ancienne ministre et avocate de Guillaume Soro, Me Affoussiata Bamba Lamine, justifiant le boycotte de l’audience par les conseils de l’ancien chef rebelle.

Pendant très longtemps, allié du président Alassane Ouattara, qu’il a aidé à accéder au pouvoir pendant la crise post-électorale de 2010-2011, Guillaume Soro, âgé de 47 ans, était devenu premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, avant de se brouiller, puis de rompre avec le chef de l’Etat début 2019. Par la suite, il a ouvertement affiché ses ambitions pour briguer la fonction présidentielle, la seule qui manque à son palmarès politique. Outre l’affaire de recel et de blanchiment, G. Soro fait l’objet de poursuites depuis fin décembre 2019 pour une tentative présumée d’« insurrection » en Côte d’Ivoire.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans une vidéo réalisée ce Jeudi l’homme politique, économiste et enseignant-chercheur ivoirien met de nouveau en garde le peuple de Côte d’Ivoire tout comme l’a fait Marcoussis il y a 17 ans.

 

« Nous sommes Jeudi et le Président de la République de Côte d’Ivoire s’est réuni sur sa convocation avec son gouvernement, ses députés et ses sénateurs, pour engager un changement constitutionnel dans notre pays. Il y a une grosse méprise. Les populations ivoiriennes doivent savoir ce qui se joue en réalité.

Grosse méprise au sens où les gens interprètent très mal la constitution et ses procédures. Le constitutionalisme est une science, ce n’est pas du bricolage. Ce que monsieur Ouattara est entrain de faire avec son gouvernement, ses sénateurs et ses députés ressemble plus à un coup d’état contre la République de Côte d’Ivoire, un coup d’état contre le peuple de Côte d’Ivoire.  

Je vous explique. Quand certaines personnes sont allées voter la constitution en 2016, elles pensaient naïvement doter la Côte d’Ivoire d’un texte moderne. Mais ce texte comprenait la disposition selon laquelle le Président de la République pour toutes les autres modifications de la constitution pouvait faire sans se référer au peuple de Côte d’Ivoire. C’est comme si vous embauchez un travailleur, vous lui faites un contrat de travail et puis un jour, il décide, tout seul dans son coin de modifier le contrat de travail qui vous lie.

Le peuple de Côte d’Ivoire est souverain, c’est le peuple qui est en haut et le Chef d’Etat n’est que le patron de cette instance là. Et pourtant, ce que monsieur Ouattara fait c’est de changer ce qui est établi sans demander l’avis du peuple qui l’a mandaté. C’est une usurpation du pouvoir. Il s’érige en législateur, comme un dictateur…

Le Président de la République, s’il viole les droits du parlement, trahit le peuple de Côte d’Ivoire en disant aux députés je viens vous voir, je vous dis ce que vous devez faire et comment vous devez le faire. Si les députés s’alignent, cela signifie que ce sont eux qui trahissent la nation ivoirienne.  Ils prennent des dispositions claniques, les dispositions d’une secte au pouvoir, les dispositions d’un groupe au pouvoir pour en faire des dispositions nationales sans demander à la nation ivoirienne si elle était d’accord.

La procédure exacte monsieur le Président, ce serait de faire quoi ? Vous faites des propositions que vous envoyez au Congrès. Les députés et les sénateurs prennent et retournent voir dans leurs circonscriptions électorales leurs électeurs, leur explique le contenu de la loi…Vous avez vécu dans de nombreux pays selon les fonctions qui vous ont été assignées à un moment ou à un autre de votre parcours professionnel mais, à quel moment avez-vous vu un Président convoquer le parlement pour modifier la constitution, au mépris de son peuple, un peuple souverain ? Ce ne se fait pas. Vous nous méprisez parce que vous faites ce qui vous convient et c’est inacceptable. Vous devez vous lever parce que c’est votre droit afin que les choses ne se passent pas ainsi… ».

 

N.R.M 

 

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L’actuel Chef de l’Etat de Côte d’ivoire a annoncé vers 13 heures ce jeudi qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle de 2020. Une annonce qui surprend toute la classe politique ivoirienne, et ses propres partisans en premier.

 

L’annonce a eu l’effet d’une bombe tellement elle est inattendue. Tous les indicateurs présentés jusqu’ici par le Chef de l’Etat de Côte d’ivoire tendait à faire croire qu’il prendrait bel et bien part à cette nouvelle élection. Mais non ! Alassane Ouattara a décidé de ne pas se présenter. Il a posté sur son compte Twitter « Je voudrais annoncer solennellement, que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération. » Une nouvelle qui est diversement apprécié par les ivoirien. Pour certains « c’est tellement triste d’en arriver à se réjouir qu’un président ne se présente pas à une élection à laquelle légalement et constitutionnellement, il devrait prendre part. cela prouve à souhait le manque de démocratie dans notre pays ». Mais pour un grand nombre c’est un sujet d’une très grande joie.

 

Alassane Ouattara avait laissé planer un doute énorme sur sa participation à cette élection. Elu pour la première fois en 2010, il va être réélu en 2015. Mais déjà au mois de décembre 2019, il faisait savoir qu’il ne sera pas candidat « je ne souhaite pas être candidat. Mon intime conviction est qu’après eux mandats, il faut passer la main. L’année prochaine, j’aurais 78 ans. Ce que l’on peut faire à 68 ans, on ne peut plus le faire à 78 ans, à fortiori à 85 ans ou 86 ans. A partir de cela, j’estime que c’est mieux que tous ceux de ma génération décident par eux-mêmes de ne pas être candidat. ». Seulement, après avoir fait cette déclaration, il avait émis une réserve. Celle-ci disait que si les anciens présidents Gbagbo et Bédié (qu’il n’a pas cité nommément) étaient candidat, lui aussi serait dans l’obligation de continuer. Au même moment, il faut dire que le Président Alassane Ouattara avait entamé un projet de révision constitutionnelle. Le texte final sera adopté par le parlement ce vendredi.

 

On peut donc le voir aujourd’hui, il a respecté sa parole. Et visiblement il y tenait. Comme pour le marquer, Alassane Ouattara a déclaré ce jeudi devant les 352 parlementaires réunis en Congrès « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020. (…) Cela a été un honneur de servir mon pays ».

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans une correspondance Jules Pascal Coly, prêtre sénégalais émet quelques réserves face à la position et à la décision prises par le Président ivoirien qui a opté pour l’Eco depuis quelques semaines déjà  

 

Sa déclaration :

« Monsieur le Président de la République de la Côte d’Ivoire, ancien vice-gouverneur et ancien-gouverneur de la BCEAO, ancien Directeur Général du FMI pour l’Afrique, ancien Conseiller économique de 120 pays à travers le monde qui ont tous sombré dans la faillite.

Monsieur le Président,

Lors de votre intervention sur les médias, vous avez affirmé que : le Franc CFA est une monnaie africaine depuis 1960, c’est une propriété des Africains. Que le débat sur le FCFA est un faux débat.

« Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants. »

Nous sommes une fois de plus dans l’obligation de vous enseigner sur les fondements d’une monnaie et l’histoire du FCFA. Au plan juridique, « la propriété « est » le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue » (article 544 du Code civil français). Permettez-nous de vous informer que le FCFA ne nous appartient pas !

Un brevet est déposé par la France sur le FCFA. Elle est propriétaire du FCFA et bailleur, elle nous la loue. Tout simplement parce que battre monnaie relève purement de la volonté du peuple ou bien de ses représentants.

Il existe trois classes de citoyens qui interviennent dans la création d’une monnaie, ce sont :

1-) Les experts qui mettent leur expertise au service du politique pour l’intérêt du peuple, pour démontrer les avantages et les inconvénients d’avoir une monnaie propre au peuple.

2-) Le politique, à son tour, étudie le contexte géopolitique nationale et internationale, les capacités du peuple à assurer la survie d’une monnaie souveraine, l’observation de critères de convergence quand il s’agit d’une Union Monétaire, c’est à dire l’appartenance à une Zone Monétaire Optimale (ZMO) (selon les termes de Mendel 1961)…

Le politique, n’ayant pas le dernier mot, fait appel à l’unique souverain: Le Peuple.

3-) Le peuple, en dernier ressort, par référendum ou par ses représentants, décide si oui ou non il veut sa monnaie.

Exemple: Le 20 septembre 1992, avant que la France ne rejette le franc français pour l’Euro, le peuple français a été appelé par référendum et à 51%, le peuple français a rejeté le Franc français pour l’Euro.

 

Nous avons vu tout récemment la Grèce qui a fait pareil pour rejeter l’Euro.

Nous avons parcouru toutes les constitutions des pays africains du FCFA, il n’existe, dans aucune constitution, ni dans aucun journal officiel un seul article ni un seul décret qui reconnaissent le Franc CFA comme étant la monnaie du peuple africain.

Le Franc CFA n’est pas un héritage colonial mais une monnaie coloniale contrairement à la langue française qui est reconnue dans toutes les constitutions des pays africains francophones comme étant la langue officielle.

Le seul décret au monde qui reconnait le FCFA, c’est : l’article 3 du décret N° 45-0136 du 26 décembre 1945. Les signataires de ce décret furent : Charles de GAULLE, Président du Gouvernement provisoire, René PLEVEN, Ministre des Finances et Jacques Soustelle, Ministre des Colonies.

 

Monsieur le Président,

Nous vous informons également que la BCEAO que vous aviez dirigée en tant qu’employé du trésor français, n’est pas juridiquement reconnue sur le marché international et la France seule a le pouvoir de vendre et d’acheter le franc CFA sur l’échiquier international.

La BCEAO n’a jamais participé à la Conférence internationale sur la monnaie organisée par le FMI. Les Zones CFA ont toujours été représentées par la France chaque première semaine du Mois d’Octobre de chaque année de la Conférence internationale sur les monnaies. Et Pour mémoire :

1-) Le rapport d’information N° 2907 produit par l’Assemblée Nationale de France dit que c’est : « La Banque de France qui achète et vend quotidiennement les devises sur le marché des changes pour le compte des Institutions d’émission africaines »

2-) Edouard Balladur, ancien Ministre d’État de l’Économie, des Finances et de la Privatisation et ancien Premier Ministre français, disait que : « le FCFA a été dévalué à l’initiative de la France »

3-) Le Vendredi 30 Septembre 2016 à Bercy, le Ministre de l’Economie et des Finances français, Michel Sapin avait réuni ses homologues des 14 Pays du Franc CFA pour « échanger sur les grands enjeux économiques et monétaires d’intérêt commun ».

 

Cette rencontre avait un autre objectif : les tenir informés de la tenue des assemblées du FMI et de la Banque mondiale organisées dans la première semaine du mois d’octobre 2016 avec la participation de toutes les monnaies officielles du monde entier à Washington avec pour thème: “Croissance, investissement, développement…“ Le grand absent représenté par la France était : le franc CFA, une monnaie au service de la France depuis plus de soixante-dix ans.

Monsieur le Président, vous nous parlez de la technicité de la monnaie et de sa stabilité. Voyons le point de vue de ceux qui ont créé le FCFA

Le même Édouard Balladur disait que: « la monnaie n’est pas un sujet technique, mais un sujet politique qui touche à la souveraineté et à l’indépendance des États ».

Dans la Constitution des États-Unis d’Amérique, Section 8 de l’article 1 : « Le Congrès aura le pouvoir de battre monnaie, d’en déterminer la valeur. »

Thomas Jefferson, le 3ème président des États-Unis, déclarait : « Une banque centrale privée qui émet la monnaie publique du peuple est une menace plus grave pour sa liberté qu’une armée dressée. »

Va-t-on continuer à fabriquer l’ECO en France ? La question que Ouattara et Macron évitent.

En 1791 : « Si les colonies américaines permettent d’aventure aux banques privées de contrôler l‘émission de la monnaie, alors ces banques passeront par l‘inflation puis la déflation pour priver le peuple de ses biens. Jusqu'à ce qu’un matin, leurs enfants se réveillent en ayant perdu leur maison et les terres que leurs pères avaient exploitées ».

 

Monsieur le Président,

Les textes économiques sur lesquels vous vous basez pour défendre le Franc CFA ont été tous élaborés par la France. Et jusqu'aujourd’hui, la BCEAO, la BEAC, la BCC sont les seules Banques Centrales au Monde qui n’ont pas le droit de garder leur or en leur sein faisant ainsi de la France la 5ème réserve d’or au Monde derrière l’Italie.

Si vraiment, les autorités françaises étaient intelligentes, elles auraient pu choisir quelqu'un d’autre pour défendre le FCFA.

Nous n’avons pas encore croisé une seule phrase qui parle d’économie dans un article publié par vous. Vous n’aviez jamais été paraphrasé dans une école d’économie. Les 120 pays dans lesquels vous aviez été conseillé économique sont les derniers au monde dans le classement.

Bonne lecture, Monsieur le Président ».

 

N.R.M

 
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L’annonce a été faite ce lundi, 06 janvier 2020 à Abidjan par Alassane Ouattara. Selon le Chef de l’Etat ivoirien, cette réforme constitutionnelle aura lieu au courant du premier trimestre de l’année 2020.   

 

Saisissant le prétexte de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Président de la République, Alassane Ouattara a déclaré : « dans le courant du premier trimestre cette année, je proposerai au Parlement des modifications de la Constitution pour la rendre plus cohérente, pour consolider davantage l’Etat de droit et rapprocher les institutions de nos concitoyens ». 

Cependant, le Président ivoirien n’a pas n’a pas davantage donné des éléments de précision sur les modifications constitutionnelles en vue. Il se veut néanmoins rassurant sur sa bonne foi à organiser cette réforme constitutionnelle. « Il ne s’agit pas de caler qui que ce soit, (…) tout le monde pourra être candidat à l’élection présidentielle », a mentionné Alassane Ouattara. Celui-ci ajoute par ailleurs, « je viens d’avoir 78 ans et je ne compte exclure personne y compris moi-même ». 

En rappel, l’opposition ivoirienne avait mis en garde le pouvoir contre une éventuelle modification constitutionnelle qui limiterait l’âge des candidats avec pour effet immédiat, l’élimination de ses rivaux de la course, les ex-présidents Laurent Gbagbo, 74 ans, et Henri Konan Bédié, 85 ans, mais aussi lui-même Alassane Ouattara. 

Pour l’instant même si le Président ivoirien entretient le mystère sur son éventuelle candidature à un troisième mandat, il a quand même annoncé être candidat si Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se présentaient à la présidentielle. Il précise tout de même, avoir le droit de se représenter, se fondant sur le changement de la constitution intervenu en 2016.

 

Innocent D H

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Dans un texte transmis Samedi dernier à nos confrères de l’AFP, l’ancien chef des Jeunes patriotes ivoiriens fait part de son désir de travailler avec Alassane Dramane Ouattara dans un esprit d’apaisement et un retour à une paix totale.

 

Quelques heures après les messages de Nouvel An du Chef de l’Etat, des opposants Henri Konan Bédié et Guillaume Soro, il a écrit : « Je reste focalisé sur l’objectif de la reconstruction de la paix en Côte d’Ivoire. Je tends toujours la main au président Alassane Ouattara », dit–il dans le document qu’il a intitulé « Adresse aux Ivoiriens ».

Plus loin, le leader qui est en liberté conditionnelle à la Haye après son acquittement par la Cour Pénale Internationale, dénonce les manières d’« Un régime  qui crucifie le processus de réconciliation nationale sur l’autel de ses intérêts ».

Il condamne « Les arrestations arbitraires des opposants, l’interdiction de meeting de l’opposition, la justice expéditive et aux ordres en Côte d’Ivoire… ».

C’est au lendemain de la crise post électorale 2010 – 2011 que Alassane Dramane Ouattara a pris l’option de travailler afin de réconcilier tous les ivoiriens, meurtris par les violences politico – militaires auxquelles ils ont été soumis pendant de longs mois et, certains en gardent encore des séquelles.

Dès lors, la position de Charles Blé Goudé se veut claire : « Après trois mille morts, la réconciliation en Côte d’Ivoire aujourd’hui n’est pas une option, mais une obligation. Et pourtant, la météo politique (…) n’est pas rassurante pour l’année 2020, année électorale, année décisive, année sensible... J’appelle à la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante, d’un découpage électoral qui réponde aux standards internationaux, à la révision du listing électoral et à la gratuité de la carte nationale d’identité…».

Lire aussi : Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé apporte son soutien à Guillaume Soro

Condamné par contumace à vingt ans de prison par la justice ivoirienne, l’homme qui est resté fidèle à Laurent Gbagbo n’a pas manqué de revenir sur cette décision : « Je suis victime d’une condamnation expéditive, qui s’est faite en moins d’une journée de procès, en l’absence de mes avocats. Est-il besoin de rappeler que pour ces mêmes faits relatifs à la période post-électorale, j’ai déjà été jugé et acquitté par la CPI, à l’issue de cinq années de procédure… Ce harcèlement judiciaire n’a pour seul but que de m’écarter du débat politique dans mon pays… J’entends saisir la Cour africaine des droits de l’homme, la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour Pénale Internationale… ».

C’est en juin 2019 que Charles Blé Goudé avait annoncé qu’il a des ambitions présidentielles à long terme, après le prochain scrutin d’octobre 2020.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01