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Alors que les images d’une femme morte dans le désert font le tour des réseaux sociaux, pendant que les bribes de son histoire personnelle sont contées et que la tristesse, la colère et l’incompréhension suscitent moult commentaires dans la toile, l’homme politique dans un post publié sur sa page, dénonce le comportement de ces « aventuriers » qui prennent la route sans mesurer les risques qu’ils encourent

 

Il dit entre autres que:

 

« Les jeunes africains qui empruntent le chemin du désert pour atteindre l'Occident ne le font pas seulement parce que la mal gouvernance les y oblige… » ;

 

De son point de vue,

 

« Ces jeunes ont des problèmes psychologiques et souffrent d’un gros complexe d’infériorité car ils comparent leur pays à ceux des autres. C'est incompréhensible qu'un africain qui a sa tête sur ses épaules puisse vendre sa maison, son atelier, ses vêtements…Pour se lancer dans ce vaste désert de plus de 4000 km juste parce qu’il lui faut avoir accès au pays des blancs…

 

Avant la traversée du désert, on doit au-moins faire une consultation dans un hôpital, cela permet de faire un bilan sanitaire global et savoir si l’on est en parfaite santé ou pas car, et il est important de le redire, il n’est pas donné à tout le monde, à n’importe qui de franchir l’enfer du désert…

 

Un africain est plus riche que le blanc mais c'est le cerveau qui nous fait défaut. Il faut que ces jeunes sachent que ces pays occidentaux ont été construits par des esclaves noirs…

 

Si nous voulons que nos pays changent, mettons nous au travail arrêtons d'accuser nos gouvernants ! Nous avons mille chances avec notre climat et des avantages que les blancs n'ont pas !

 

Chez nous en Afrique, qui veut se débrouiller peut le faire sans grande pression alors qu'en Occident il faut une qualification et une autorisation.

 

Les Occidentaux vivent à crédit. C'est à dire, les maisons, les véhicules et leurs vêtements, bref tout ce qu’ils possèdent ne leur appartient pas, ils ne possèdent rien ; Ils s’endettent et payent par mensualité.  

 

Je vous laisse maintenant me dire entre eux et nous, quels sont ceux qui sont véritablement riches ? Que les jeunes africains arrêtent de nous faire honte en allant mourir en mer comme des requins empoisonnés ! Ces pères et mères d'enfants qui partent se noyer pensent-ils à leurs futurs orphelins » ?

 

 

N R M

Published in Tribune Libre

Courroucé par l’attaque dont a été victime l’homme politique ce Dimanche, alors qu’il se préparait à rallier Yaoundé et participer, en tant que panéliste à une émission dominicale sur une chaîne de télévision locale, le ministre Délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux estime qu’il s’agit de l’agression de trop …

 

Sa publication

« L’acte crapuleux contre Abel Elimbi Lobe montre une fois de plus l’état d’insécurité dans notre pays. Une lecture d’un tel acte montre que le peuple souhaite un durcissement des moyens coercitifs de L’Etat. C’est la manifestation de l’impunité qui revendique la réaffirmation de l’autorité de L’Etat.

D’abord certains ont pris les armes contre L’Etat et malgré les appels renouvelés au dialogue ils sont passés à la vitesse supérieure en tuant les enfants et en égorgeant les femmes quand ils ne les enterrent pas vivantes.

Ensuite d’autres sont allés saccager nos ambassades et continuent d’y mettre impunément les graffitis. Les derniers en date ont pris en otage les gardiens des prisons pour empêcher que leurs clients soient ramenés dans le centre de détention.

Nous avons eu droit à un communiqué de leur hiérarchie qui ne condamne pas cet acte mais fustige les moyens que L’Etat a déployé pour y mettre un terme.

Aujourd’hui c’est Abel Elimbi Lobe qui est attaqué au sortir de sa maison par des malfrats.

Le message ne peut plus être plus clair. L’autorité de L’Etat est soumise à la question. C’est un acte terroriste qui défi L’Etat et qui en déni jusqu’à l’existence. Il faut sévir ou périr car les citoyens ont besoin de la protection de L’Etat ».

Une position a soulevé un enthousiasme certain, de la part de tous ceux qui ont été outré par cette agression ; et, qui estime que depuis 2018, l’arène politique est « envahie par des individus par des individus sans Foi ni Loi, qu’il ne faut surtout pas contredire, au risque d’être traités de tous les noms, ce qui constitue le moindre mal, car, d’aucuns se montrent plus violents encore… ».

 

De plus, des photos d’Abel Elimbi Lobe circulent sur la toile, montrant les séquences de sa vie au quotidien ; ce qui peut laisser supposer qu’il est pris en filature et que peut être, cette agression n’est pas le fait du hasard.   

Aux dernières nouvelles, Abel Elimbi Lobé qui a lui-même répondu au téléphone ce Matin dit rendre « Grâce au Seigneur ; il dit se sentir mieux malgré une céphalée et des douleurs au niveau de l'abdomen…

Il nous a aussi révélé que ses bourreaux ont tiré sur lui avec un fusil de fabrication artisanale et cela a eu un impact sérieux sur son genou qui contient actuellement de nombreux plombs…».

C’est d’ailleurs ce genou qui doit être opéré ce matin, d’après les confidences qu’il a faites car, c’est cette partie de son corps qui a le plus souffert de l’agression.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre

Ce dimanche 15 novembre 2020, le membre du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) était invité au programme dominical, Canal presse diffusé sur la chaîne de télévision privée Canal 2 international. Au sujet de la violence subie ce matin par Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom a suspecté des organisations politiques d’avoir commandité l’agression. 

 

Sorti de sa maison au quartier Bonapriso à Douala de très bonne heure ce dimanche, l’ancien militant du Social democratic party (Sdf) aurait été pris en embuscade par trois malfrats à bord d’une moto, non sans emporter des téléphones et sa mallette qui contenait ses documents personnels, ces derniers lui auraient assené un coup de poignard dans le ventre et une balle au niveau du genou, apprend-on.

Bien que toujours en soins intensifs à l’hôpital militaire de la garnison dans la capitale économique de la plateforme Kawtal, serait actuellement hors de danger. Selon des sources médicales, « il est conscient mais a perdu beaucoup de sang ».  

Et si des gens auraient essayé de faire du mal ou simplement de mettre un terme à la vie d’Abel Elimbi Lobe ? Une hypothèse avancée sur le plateau de Canal Presse par Hervé Emmanuel Nkom. « Je crois qu’il ne faut pas banaliser ce qu’il s’est passé ce matin avec Elimbi Lobe », a-t-il déclaré. Il révèle, "Il s’agissait de 3 personnes sur une moto donc il s’agissait d’une commande."  

L’homme politique a tenté de faire un parallèle entre cette agression et les actions menées par certains partis politiques sur la scène nationale. « Il y a des organisations politiques qui ont introduit la violence dans la vie publique. (…) ceux qui pensent que, parce qu’ils ont perdu une élection, il faut introduire la violence. Ils ont instrumentalisé les mototaximen ».

 

Innocent D H

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L’homme politique qui avait quitté les rangs du Social Democratic Front et qui a fondé la plate forme Kawtal accuse l’organe en charge de l’organisation du processus électoral (Elecam) et affirme que c’est sa dernière participation à élection au Cameroun     

 

Il a concouru sous la bannière du Mouvement des écologistes camerounais (Mec) : « Je crois que ça risque d’être la dernière élection à laquelle je participe. Parce que je suis fatigué de me battre pour une organisation des élections qui soit tout simplement contraire à la réglementation en vigueur », a t- il dit, révolté.

Toujours remonté, il fait état du constat qui est le sien, après avoir parcouru de nombreux bureaux de vote ce Dimanche : « L’électeur prend lui-même chaque enveloppe, chaque bulletin et il entre dans l’isoloir, il opère son choix. D’où vient-il qu’on affecte les représentants aux bulletins de vote pour que ce soit le représentant qui donne le bulletin de vote… Ce n’est pas prévu que les représentants donnent les bulletins de vote. Qu’est-ce qui empêche Elecam (Elections Cameroon) de faire exactement ce qui est prévu dans la loi ? », s’interroge celui qui a été surnommé le liseur des versets bibliques.

Des personnes ont voté sans carte nationale d’identité : « A Nkongmondo on m’a appelé que les policiers disent qu’on vote sans carte d’identité. Ils ne lisent pas le code électoral ? Les présidents de commission locale qu’Elecam a recrutés ne savent pas que l’article 103 dit qu’à son entrée dans le bureau de vote, l’électeur présente sa carte électorale et qu’il se fait en outre identifier en présentant sa carte nationale d’identité ? Ils ne savent pas ça ? Quand on forme les présidents de commission locale on ne leur apprend pas les articles clés du code électoral relatif au déroulement du scrutin ? ».  

Le promoteur de la plate forme Kawtal laisse entendre qu’il n’est pas adepte du chaos, encore moins du boycott pour le boycott cependant, il ne se présentera plus jamais, si rien n’est fait : « Gardez l’image que vous voulez ! Mais je ne peux pas passer 15 ans à me battre contre mon propre pays ! Je suis fatigué ! Dites moi si ce pays ne peut pas organiser un vote ! Un vote seulement ! On ne peut pas organiser les Can. On ne peut même pas organiser le vote conformément à la loi ? Si on ne peut pas on nous dit !... ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le promoteur du mouvement Kawtal 2020 présente à ses potentiels électeurs, la feuille de route qui sera la sienne s’ils lui accordent leur suffrage.

 

Populations de Wouri – Centre (Douala 1er et Douala 6ème , voici les six raisons pour lesquelles je me battrai pour vous

Réviser la constitution pour 

1 – Remettre dans la constitution, la limitation du mandat du Président de la République et généraliser cette mesure aux autres mandats

Voici maintenant le deuxième aspect de cette révision constitutionnelle

2- Mettre un terme à la nomination des sénateurs

Je suis pour l'existence du Sénat.
Comme vous le savez tous, je suis un fervent défenseur de L'État unitaire décentralisé. La décentralisation voudrait que les communes et les régions soient représentées au Parlement.

Il est juste qu'il y ait au parlement des personnes choisies pour défendre les intérêts financiers des communes et des régions car dans notre pays la loi ( la loi d'orientation de la décentralisation) prévoit que chaque année le gouvernement alloue aux communes et aux régions une somme d'argent prélevée dans le budget national : il faut donc avoir des personnes qui discutent avec le gouvernement pour déterminer le montant à donner aux communes et aux régions pour l'accomplissement de leurs missions de développement local.

Ce sont ces personnes qu'on appelle Sénateurs.
Actuellement chaque région est représentée au Sénat par 10 sénateurs dont 7 élus par les conseillers municipaux et les conseillers régionaux (qui seront bientôt mis en place) puis 3 sénateurs nommés par le Président de la République. Au total, pour les 10 régions du pays, il y a donc 100 sénateurs dont 70 élus et 30 nommés.

Je me pose les questions suivantes :

* pourquoi tous les 100 sénateurs ne sont-ils pas élus par les conseillers municipaux et régionaux ?

* Pourquoi le Président de la République nomme t-il 30 sénateurs seulement ?

* Pourquoi le Président de la République ne nomme t-il pas tous les 100 sénateurs ?

Ces questions auxquelles personne ne peut apporter des réponses nous montrent que la pratique qui veut que 70 sénateurs sont élus tandis que les 30 autres sont nommés par le président de la République, est purement arbitraire.
Si le Président de la République nomme des personnes, alors ces personnes vont représenter le Président.

Si on dit que les sénateurs représentent les communes et les régions, alors ce sont les communes et les régions qui doivent les désigner.
Je conclus donc que ce sont les communes et les régions qui doivent designer tous les 100 sénateurs et non 70 seulement.
Tout le monde voit qu'il n'est pas bon que 70 sénateurs représentent les communes et les régions puis 30 sénateurs représentent le Président de la République. Le Président de la République ne doit pas être représenté au parlement car c'est le parlement qui contrôle le Président de la République.
Je me battrai donc pour vous, pour que tous les100 sénateurs soient élus par les conseillers municipaux et par les conseillers régionaux.
Ainsi dans chaque région, les conseillers municipaux et régionaux de la région éliront les 10 sénateurs de leur région et ces sénateurs devront être tous des autochtones de la région.

Au littoral, les 10 sénateurs devront être des autochtones du Littoral comme c'est le cas dans toutes les autres régions. Ce n'est que justice !

 Or actuellement voici la situation injustifiée qui est au Sénat :

* L’Adamaoua a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Adamaoua.

* Le Centre a 10 sénateurs et tous sont autochtones du Centre.
* L'Est a 10 sénateurs et tous sont autochtones de l'Est.

* L'Extrême-Nord a 10 sénateurs et tous sont autochtones de cette région.

*Le Nord a 10 sénateurs, tous autochtones du Nord
* Le Nord-Ouest a ses 10 sénateurs, tous autochtones du Nord-Ouest
* L'Ouest a 10 sénateurs, tous sont autochtones de l'Ouest
* Le Sud a10 sénateurs et ils sont tous autochtones du Sud
* Le Sud-Ouest à aussi 10 sénateurs qui sont tous autochtones du Sud-Ouest:

 

Arrivé au Littoral, on change la pratique :

Un des 7 sénateurs élus est un autochtone de l'Ouest, puis parmi les trois nommés, un est autochtone de l'Ouest. À la fin, 8 régions ont chacune dix sénateurs qui sont tous des autochtones de leurs régions respectives, puis l'Ouest a 12 des ses ressortissants au sénat et le Littoral a 8 de ses autochtones au sénat.

Je voudrai savoir pourquoi le Littoral a t-il seulement 8 de ses autochtones au Sénat ? Pourquoi prendre deux places d'autochtones du Littoral pour y mettre deux autochtones de l'Ouest ? Pourquoi a-t-on rompu le principe de l'égalité des régions au détriment du littoral ?

 La justice qui ressort de la pratique est que chaque région est représentée par 10 autochtones: pourquoi rompre ce principe dès qu'on arrive au Littoral ?

 Je me battrai pour vous, pour qu'on enseigne à personne que l'on peut piétiner le Littoral parce qu'il ne revendique pas.

 

La justice est ce qui élève une nation.

Chacun a dix places au Sénat, que chacun ait seulement ses dix places. Aucune organisation, aucune autorité, ne doit rompre ces principes de justice et d'équité au profit des calculs politiciens porteurs des germes de la marginalisation.

Une révision de l'article 20 alinéa 2 de la constitution sera revendiquée, patiemment, méthodiquement, pour que l'exigence de justice ne soit plus écartée au profit des agissements arbitraires qui heurtent la préservation des droits des populations autochtones dans certaines régions au profit des autres.   

Voila chères populations de Wouri – Centre, un autre chantier prioritaire dans le cadre de la révision de la Constitution pour lequel j'entends me battre pour vous

Voila l'une des missions dans les six raisons essentielles, pour lesquelles je souhaite être un des 180 représentants de la nation que vous allez designer le 9 février prochain.

Merci de choisir la liste Kawtal de Wouri – Centre présentée par le Mouvement des Ecologistes Camerounais.

 

N.R.M

 

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 Depuis le mois d’octobre 2018, il a quitté sa fonction de Conseiller municipal du Social democratic front.

Abel Elimbi Lobe compte revenir sur la scène politique, lors des élections législatives prévues pour l’année 2019. C’est ce qu’il a laissé entendre au cours d’une interview que rapporte Mutations N°4729. «Je serai candidat aux élections législatives, c’est beaucoup plus certain que pour les municipales. Je serai dans un parti politique. Je peux acheter une investiture comme on l’a vu pendant cette présidentielle. Mais je ne le ferai pas parce qu’il y a des partis politiques au sein desquels j’ai de solides liens d’amitié, dans lesquels je pourrai prendre une adhésion. Mais ce qui est important pour moi, c’est de mettre sur pied une vaste coalition de partis politiques qui va permettre d’avoir des listes de consensus aux législatives et municipales. Et j’irai aux élections sous la bannière de ces partis-là qui seront attendus pour aux élections sous une bannière de manière à éviter de disperser nos voix face au RDPC», déclare-t-il.

A titre de rappel, Elimbi Lobe qui était jusqu’au 16 octobre 2018, Conseiller municipal du Social democratic front (SDF) a décidé ce jour-là d’adresser une correspondance au Maire de Douala Ve, pour lui signifier sa démission de cette fonction. L’homme politique a indiqué dans ladite lettre qu’il ne voulait pas bénéficier de la prorogation du mandat des Conseillers municipaux tels que décidé par Paul Biya le Président de la république, qui a reporté les élections municipales et législatives à l’année prochaine. Il avait demandé au Maire d’accusé réception de sa correspondance. Dans l’interview accordée à notre confrère, il apporte plus d’amples éclaircis à ce sujet. «La démission prend effet à compter de la date de la lettre qui accuse réception de votre lettre de démission, donc dès que le Maire accuse réception. En attendant que le Maire accuse réception, je suis toujours Conseiller municipal. Mais s’il ne le fait pas, je lui écris et, à partir de ce moment-là, ma démission prend effet», précise-t-il.

Pour ce qui est de sa relation avec le SDF, il fait savoir que le lien qu’il avait avec ce parti politique est rompu sur la forme. Cependant sous le fond, il souligne que c’est un lien qui ne saurait être rompu aisément. «J’y ai passé une vingtaine d’années de ma vie politique et laissé beaucoup d’amis. J’ai expliqué ma démission. Je ne suis pas d’accord avec les raisons pour lesquelles le Président de la république a prorogé les mandats. Il n’y a aucune raison que j’exécute un mandat qui n’est plus celui du peuple, mais du Président de la république. Le Président de la république dit que les calendriers électoraux se chevauchent et que l’année 2018 est encombrée. Pourtant il est artisan de cet état de choses pour avoir prorogé le mandat des députés en 2012», explique-t-il.

Pour ce qui est de l’élection présidentielle 2018 qui a pris fin le 22 octobre dernier, il faut rappeler qu’Elimbi Lobe invité sur les plateaux de télévision n’a pas cessé de demander aux candidats de l’opposition de coaliser leur force. En se basant sur la possession des Conseillers municipaux, des députés, de sénateurs et des maires, Elimbi Lobe avait alors démontré que les autres partis politiques n’ont aucune chance de battre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Ne voyant pas que son idée de coalition a été suivie par les candidats de l’opposition, l’homme politique avait appelé les camerounais à sanctionner ces derniers par un vote blanc.

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01