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Il a été interpellé avec six individus grâce aux actions des forces de l'ordre en réaction à une correspondance du préfet du département du Wouri. L'autorité administrative instruisant la mise hors d'état de nuire des auteurs du phénomène de « microbes », spécialisés dans le pillage en bandes et agressions. 

 

L'interpellation de ces malfrats a été menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Akwa-Nord qui ont effectué plusieurs opérations coups de poing dans les quartiers Bonangang, Bonamoussadi et Makepe, le 28 avril 2021. Le chef des « microbes » et les six autres individus seront présentés devant le procureur de la République pour répondre de leurs actes.

Dans la foulée, des perquisitions ont été effectuées dans ces quartiers, dans les domiciles des meneurs de groupes, préalablement identifiés. Ce qui a permis aux forces de maintien de l'ordre, d'interpeller un jeune âgé de 26 ans, ainsi que la saisie d’un certain nombre d’objets. Il s’agit notamment d’une bouteille à gaz, trois matelas, deux écrans plasma 32 pouces. D’autres matériels ont été également saisis : un baffle, un amplificateur de son, un ordinateur portable, un lecteur DVD, un chauffe-eau, une plaque chauffante, une marmite chauffante, un poignard. Ainsi qu’une plaquette de comprimé « tramadol », deux pipes, 23 paquets de drogue (cailloux) et 44 paquets de chanvre indien, apprend-on.

Il faut également relever que ces opérations coups de poing se sont poursuivies le même jour, vers 16 heures au quartier Makepe au lieu-dit « rond-point », où 06 individus pris en flagrant délit d’agression sur des élèves du collège Laval, ont été interpellés. Une machette, six gourdins et un téléphone portable appartenant à l’une des victimes, ont été saisis. Sept autres complices ont pris la fuite et sont activement recherchés, apprend-on.

Innocent D H

 

 

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Résidant à l’Ouest Cameroun, ils opéraient dans la région du Nord-Ouest, plus précisément à Wum, chef-lieu du département du Menchum.

 

Selon les fins limiers du Bureau Spécial de Recherches et Enquêtes Criminelles de Bafoussam, ces individus, au cours des derniers mois se sont rendus coupables des kidnappings d’enfants, d’enlèvement des adultes, des prises d’otages avec demande de rançon mais aussi de l’assassinat d’un couple et de leur enfant…

Des hors la loi qui se sont constitués en deux groupes de neuf êtres qui menaient des raids à Wum.

Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « Il s’agit des actes de terrorisme, ce sont de grands bandits. Sur la base des renseignements reçus, à notre niveau parce qu’il faut dire que nous avons-nous mis deux équipes sur le terrain, sous la coordination et l’encadrement du Commandant de la Légion de l’Ouest, des moyens ont été mis à notre disposition, des moyens en locomotion et financier afin que tout soit fait pour éradiquer ce phénomène… ».

Après avoir perpétré leurs crimes, ces individus sans foi ni loi prenaient un peu de recul et, si certains restaient à Bafoussam, d’autres se rendaient à Douala – Capitale Economique du Cameroun, à Bangangté, Koutaba et Foumbot, certainement dans le vain espoir de faire perdre leur trace. Malheureusement pour eux, c’est dans leurs divers repères qu’ils ont été happés par les Gendarmes.

Lieutenant Adolphe Mbeleck, Chef de Bureau : « dans leur mode opératoire, ils enlèvent leur cible, un enfant ou un monsieur, amènent la victime en brousse et demandent des rançons. Si vous ne vous soumettez pas à leur volonté, ils ne lâchent pas la personne enlevée…

Malheureusement, certaines familles se sont laissé convaincre et ont donné de fortes sommes d’argent ; Pour certains c’était cinq millions, pour d’autres trois millions et demi, parfois deux millions, ou alors un million et demi… ».

Leurs victimes, tous résidents de Wum, n’ont pas voulu manquer l’occasion qui leur était offerte de voir leurs bourreaux avec les menottes aux poignets, heureux de les savoir bientôt derrière les barreaux.

De « supposés travailleurs » qui entretiennent sournoisement cette guerre

Ils pullulent sur les réseaux sociaux, lançant à cor et à cri que la guerre se poursuit dans les régions en crise, notamment dans le Nord-Ouest, présentant le Cameroun comme un pays qui est entièrement sous l’emprise des sécessionnistes, appelant de tous leurs vœux l’intervention des forces étrangères, alors qu’ils sont ceux qui s’attèlent au quotidien, à travers leurs actes de criminels, à maintenir les populations dans la terreur.   

Ce sont ces mêmes individus qui, à longueur de journée, ont la prétention de se présenter comme les plus grands travailleurs au Cameroun, proférant des insultes contre les ressortissants des autres tribus alors qu’en lieu et place d’un emploi digne, honnête, irréprochable, ils kidnappent, assassinent et suscitent la panique au sein d’une Population qui, une fois encore, a su montrer qu’elle fait confiance aux Forces de l’Ordre et autres Hommes en tenue. Ils ont été dénoncés.

La justice aujourd’hui n’a plus qu’à faire son travail.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Il s’agit de huit individus, dont l’âge varie entre 19 et 45 ans, et qui ont pour seule ambition dans la vie de semer la terreur au sein de la population, agressant les conducteurs de moto et leurs passagers ; les domiciles privés n’échappaient pas à leurs griffes.

 

C’est devant les services de la Direction de la Police Judiciaire du Littoral que la foule a pu mettre un visage sur ces hors la loi, interpellés à tour de rôle, dans divers points de la capitale économique Camerounaise et qui les amenaient à vivre dans une crainte permanente.   

Le succès de cette opération a été rendu possible grâce aux  renseignements dignes de foi, que les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre ont su utiliser à bon escient, montant ainsi des opérations qui leur ont permis de mettre la main à tour de rôle,  sur ces individus et, en faisant parfois des planques de deux ou trois jours.

Le premier à être interpellé c’est le chef de gang, un individu âgé de 38 ans qui a parlé de leur mode opératoire, devant les micros de nos confrères

« Lorsque nous choisissons une cible, nous la suivons au quartier et nous mettons tout en œuvre pour prendre ce qu’il a et ensuite, nous nous retrouvons pour faire le point. Nous utilisons d’autres motos lorsque nous voulons opérer… ».

Le malfrat a été arrêté  au niveau de la Cité Sic, dans le cinquième Arrondissement de la ville de Douala ; C’est pendant son exploitation qu’il a livré les noms de ses complices, dont celui qui réside dans le même quartier que lui, alors qu’un autre a été pris à Elf, dans le troisième Arrondissement de la ville.

Des criminels avérés avec des armes dans leur domicile même s’ils tentent de nier les faits

« J’étais chez moi et un ami m’a appelé pour me demander de le retrouver au niveau de la Elf et dès que je suis arrivé, les policiers m’ont arrêté et m’ont demandé de les conduire chez moi. Ils ont fouillé la maison et c’est là où ils ont retrouvé l’arme ».

D’autres par contre sont des receleurs

« Moi je suis un business man. Quand on m’appelle et on me propose un article, je viens d’abord voir de quoi il s’agit  et c’est lorsque cela m’intéresse que je prends… ».

« Je me rendais à Bonaberi et alors que je me trouvais au niveau de Ndokoti, j’ai reçu un coup de fil et quelques secondes après, la police m’a arrêté avec la machette que je tenais en main. C’est à ce moment qu’on m’a fait comprendre que je suis membre d’un gang… ».

Le plus vieux de cette bande de hors la loi est âgé de 45 ans alors que le plus jeune a 19 ans ; Au cours des derniers mois, ils se sont fixés comme objectif de semer la terreur au sein de la population, agressant les conducteurs de moto et leurs passagers,  mais ils opéraient aussi dans les domiciles privés.

« Partant sur la base des renseignements dignes de foi, nous avons appâté nos proies et nous sommes allés en chaîne et c’est ainsi que nous avons pu démanteler tout le réseau.  Ce n’était pas facile, parce qu’il nous est arrivé de faire des planques de deux ou trois jours ».

Entre les mains de ces hors la loi, les Forces de Maintien de l’Ordre ont récupéré deux pistolets automatiques, une dizaine de munitions, un chargeur et une machette.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Judiciaire
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Egalement dans les mailles des éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 3 à Ngong dans la région du Nord, des présumés voleurs de bétails et cambrioleurs. Ces autres bons points des forces de défense et de sécurité camerounaises rentrent dans le cadre de l’opération ADANO (Adamaoua-Nord) entrée dans sa quatrième phase. Objectif, tordre le coup à la criminalité dans les deux régions septentrionales du Cameroun.

 

« Un demandeur de rançons à hauteur de 2.000.000 de FCFA a été rattrapé et interpellé. 03 cambrioleurs spécialisés dans le vol de motos et le vol des marchandises au niveau des marchés locaux également ont été interpellés, ainsi que 02 voleurs de bétails avec à leur actif 31 bœufs volés », confie le chef d’escadron Tang Fils, Commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua 3. Des actions des éléments de la gendarmerie nationale qui traduisent leur engagement à traquer jusqu’à leur dernier retranchement les hors la loi qui ont pour seul crédo, de semer l’insécurité au sein des populations. C’est dans le cadre de l’opération ADANO sur hautes prescriptions du Chef de l’Etat, Paul Biya et qui se déploie dans sa quatrième phase.

Les populations qui ont fait montre de collaboration pour mettre en déroute ces présumés malfrats, sont appelée à adhérer davantage à cette démarche salvatrice. « La victime de la demande de rançon de 2.000.000 de francs a immédiatement saisi la gendarmerie et nous avons mis sur pied une stratégie qui nous a permis d’interpeller le commanditaire. C’est l’occasion pour nous ici, d’encourager nos populations à dénoncer immédiatement auprès de la gendarmerie toute menace », souligne en outre le commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua 3.

Les éléments de la gendarmerie dans le cadre de cette opération continuent d’intensifier la lutte contre l’insécurité rurale, urbaine et transfrontalière afin de garantir aux populations leur sécurité quotidienne ainsi que celle de leurs biens.

Innocent D H

 

Published in Défense

Face à la recrudescence des agressions à mains armées, le gouverneur de la région de l’Est a interdit la circulation des mototaxis entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou.

 

En l’espace de deux semaines, la ville de Bertoua, capitale de la région de l’Est Cameroun,  a enregistré trois assassinats. Le dernier en date  a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019, au quartier Tigaza, non loin de la barrière du Groupement mobile d’intervention (Gmi 7). Le nommé Gaël Bouloulo Bandibeno, âgé de   27 ans,  agent douanier au secteur Douane de Bertoua a été fusillé  par des agresseurs encore non identifiés. La victime regagnait son domicile  à  bord d’une moto. Selon les témoignages, les victimes de ces agressions  sont principalement des moto-taximen.  Le  phénomène a pris de l’ampleur à en croire les riverains, avec la coupure d’énergie électrique que subit,  la plupart des villes de cette région depuis une semaine.  Les auteurs de ces crimes encore  inconnus sont armés  de longs couteaux, de machettes et d’armes à feu. Ils dépouillent leurs victimes avant de leurs assassiner.

 

« Il y a quelque temps, les moto-taximen avaient bloqué l'artère principale de la ville de Bertoua pour attirer l’attention des pouvoirs publics au sujet de cette criminalité qui semblait les affecter de manière particulière. Nous avions promis que des mesures seraient prises. Des contrôles ont été renforcés, des rafles ont été organisées. Mais nous avons constaté que ces mesures ne produisaient pas les effets escomptés. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de monter en puissance, en interdisant la circulation des motos-taxis entre minuit et 6h du matin, c'est-à-dire pendant la période où ces crimes sont généralement commis (...)

 

Cette mesure a été prise après une série de concertations avec les représentants des transporteurs par cars et autobus, mais également des représentants des conducteurs de motos. S'il ne dépendait que des conducteurs de motos, cette mesure aurait été prise il y a plus d'une semaine », explique le gouverneur de l’Est. 

 

Face à la montée de la  grande criminalité, le  Gouverneur de la région de l’Est  Grégoire Mvongo a pris certaines mesures afin de mettre la population a l’abri. D’après un communiqué publié les 30 juillet dernier, un couvre feu a été instauré dans la capitale régionale de l’Est et la ville de  Mandjou. Il est désormais  interdit aux conducteurs de mototaxis de circuler entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou. Cette mesure administrative soulage les populations qui vivaient déjà dans la panique à cause de ces agressions mortelles et qui espèrent désormais que ces malfaiteurs seront  traqués par la force de maintien de l’ordre.  

 

Marie MGUE 

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01