Révélation a été faite à l'issue de la 9ème session de la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun (Cnfmp) tenue jeudi dernier à Yaoundé sous la présidence du Ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. L'une des résolutions des assises, l’ouverture imminente des postes de spécialisation en Gynécologie-obstétrique à la Faculty of health sciences de l’université de Buea pour le compte de l’année académique 2021-2022.
C'est fort des besoins en médecins spécialistes exprimés par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) que la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun a décidé de la mise en place des postes de spécialisation en gynéco-obstétrique à l'université de Buea dans la région du Sud-Ouest dès l’année académique prochaine.
Occasion pour le chancelier des ordres académique d'inviter les formateurs du secteur médical non seulement à mutualiser davantage leurs efforts et à fédérer leurs intelligences, mais également à prendre des dispositions adéquates en vue de resserrer les liens entre les structures de formation et de recherche, les hôpitaux, les cliniques et les officines.
Le Pr Jacques Dame Ndongo engage la première cuvée des médecins, pharmaciens et odontostomatologues issus de la réforme intervenue dans le secteur de la formation de 2013, sortie diplômée au cours de l’année académique 2019-2020 à être des modèles pour leurs cadets.
Il convient de noter que les membres de la commission ont également validé d’autres résolutions. Dans le sillage d'arrimage de la formation aux normes du système LMD, la Commission a décidé de la mise sur pied d’un Comité technique coprésidé par le recteur de l’université de Yaoundé 1 et le représentant du ministre de la Santé publique, à l’effet d’accélérer la réflexion sur le statut académique à conférer aux médecins spécialistes qui assurent l’encadrement des étudiants dans les formations hospitalières.
Innocent D H
La Cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur met en garde toute personne derrière des fausses allégations colportées contre le Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), ne se présentera pas comme candidat à l’élection présidentielle de 2025. La cellule de communication de son département ministériel a produit un démenti à cet effet. Dans le démenti rédigé par Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur, il est dit que le Pr Jacques Fame Ndongo reste loyal et fidèle au Chef de l’Etat Paul Biya, président national du parti au pouvoir le RDPC.
Retrouvez ci-dessous le démenti du ministère de l’Enseignement supérieur
Le Professeur Jacques Fame Ndongo n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 2025, prévue au Cameroun, selon les dispositions constitutionnelles.
Une image montre le professeur Jacques Fame Ndongo, chef de 3e degré de Nkolandon en tenue d’apparat, dans son village au milieu de deux gardes de sa Chefferie. Le texte publié sur cette plaquette qui circule sur les réseaux laisse entendre que cet inoxydable fidèle du président Paul Biya informe la “communauté nationale et internationale de la création d’un comité de soutien pour la candidature de Jacques Fame Ndongo en 2025. Fame Ndongo est notre champion. Le famisme est notre idéologie. Je suis famiste.
Nous attendons vos adhésions en faveur de notre haut commis de l’Etat”.
Affirmation fausse et sans fondement.
Nous rejetons en bloc ces fausses allégations colportées par des pyromanes et des schizophrènes tapis dans l’ombre.
Militant convaincu du RDPC dont il est Membre Titulaire depuis octobre 1996, puis Membre du Bureau Politique depuis septembre 2011, avec au passage deux fonctions tribunitiennes que lui a confiées le Président national à savoir : le Secrétariat a la communication (avril 2007) et la coordination du RDPC dans la région du Sud (mai 2018).
Nous mettons en garde ces manipulateurs à la solde des ennemis de la cohésion politique au sein du RDPC contre l’usage malsain de l’image des personnalités du parti qui servent avec dévotion, loyauté et fidélité le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, clé de voûte des institutions républicaines et dépositaire de la Constitution de la République du 19 janvier 1996.
L’engagement du professeur Jacques Fame Ndongo à l’endroit Chef de l’Etat est comparable à la dévotion mariale du fidèle chrétien qui n’a jamais renié ses convictions “en pensée, en parole, par action et par omission”.
Les statuts du RDPC de 1985 reconnaissent un seul candidat à toutes les élections présidentielles, c’est le Président national du RDPC, Son Excellence Paul Biya.
Jean-Paul Mbia, Chef de la Cellule de communication du ministère de l’enseignement supérieur.
Le Pr Jacques Fame Ndongo cadre du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle aux partis de l’opposition, que le code électoral en vigueur est le fruit d’un projet de loi déposé par le gouvernement, voté par le Parlement et promulgué par le Chef de l’Etat
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Comité Central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Pr Jacques Fame Ndongo a décidé de répondre au MRC, PCRN, SDF et l’UDC pour ne citer qu’eux, sur leur initiative de mettre sur pied une plateforme républicaine pour travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. Précisant que le RDPC est un parti qui est ouvert aux débats, le cadre du RDPC souligne aussi que pour une contribution sur le code électoral, le parlement est incontournable.
Retrouvez ci-dessous le communiqué du Pr Jacques Fame Ndongo :
CONTRIBUTIONS SUR LE CODE ELECTORAL BIS : LE PARLEMENT EST INCONTOURNABLE
Le RDPC a pris connaissance du communiqué publié, ce jour, par sept Partis politiques, dans le but de collecter des contributions, en vue de l’élaboration d’un « système électoral accepté et partagé par tous pour un jeu démocratique crédible, équitable, juste, transparent et pacifique».
Le RDPC a cinq observations :
1- Au Cameroun, le débat politique est libre, démocratique, transparent, responsable, pacifique, conformément aux lois et règlements de la République. (« Ne nous battons pas : débattons », Paul BIYA dixit). Le RDPC aime le débat d’idées. Il est prêt, sur tous les sujets.
2- Le code électoral en vigueur est le fruit d’un projet de loi déposé par le gouvernement, voté par le Parlement et promulgué par le Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, élu par le peuple camerounais libre, souverain et maitre de son Destin.
3- Les Partis politiques représentés au Parlement (et qui en ont convenance) ont le loisir de présenter une proposition de loi au Parlement, conformément aux dispositions constitutionnelles et législatives.
4- « In fine », il appartiendra au Parlement, le cas échéant, de se prononcer sur la recevabilité d’une éventuelle proposition de loi (quant à sa constitutionnalité) et, le cas échéant, sur son adoption, si tant est que les 2/3 des députés et des sénateurs soient d’avis qu’il faille accorder du crédit à pareille proposition de loi.
5- Il ne s’agit donc point, simplement, de collecter des suggestions et de les « exploiter ». Encore faut-il braver victorieusement les fourches caudines démocratiques et incontournables du Parlement. « Les contributions » émanant des « Partis politiques, organisations ou personnalités de la société civile » et « exploitées par un secrétariat technique » ad hoc ne peuvent pas, au regard des lois et règlements de la République, être adoptées par la rue, ou par un conclave lové dans l’évanescence nébuleuse de certaines imaginations fécondes, mais par le Parlement. Tout le reste ne serait que logorrhée et fantasmagorie.
Pr. Jacques FAME NDONGO
Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC
Membre du Bureau Politique
Dans une interview relayée par notre confrère actu cameroun , le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) donne sa part de vérité sur l’utilisation faite des ordinateurs estampillés Paul Biya higher education vision (PBhev). Le Pr Jacques Fame Ndongo répond ainsi à ceux qui se sont hâtés d’émettre des accusations, selon lesquelles ces ordinateurs seraient entre les mains autres que les étudiants.
A la question de savoir, comment se porte le Projet E-national higher education network ? Le Minsup se veut sans équivoque. Le projet est initié par le Président de la République et financé par Eximbank China à hauteur de 75 milliards de FCFA dans le but d’accélérer la transformation numérique des universités camerounaises.
Il comprend six volets : « Le don de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur ; la construction et l’équipement de 09 centres de développement du numérique universitaire, dont un pour chaque université d’Etat et pour l’université Inter-Etats Congo-Cameroun ; la mise en place du plan du Réseau national d’Interconnexion numérique des universités du Cameroun (RIC) ainsi que la construction et l’équipement du Centre national de gestion du RIC ; la construction et la réhabilitation des réseaux informatiques des campus principaux de huit universités d’Etat ; le développement du système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES) et, sur financement camerounais (2,5 milliards par an) ; la fourniture par CAMTEL d’un accès à l’internet haut débit (9 gigabits) au RIC, au bénéfice des universités d’Etat ».
Bilan proprement dit
Le Pr Jacques Fame Ndongo fait savoir que le projet qui présente aujourd’hui un taux de mise en œuvre de 95% s’achèvera convenablement le 31 décembre 2020. Par rapport au bilan proprement dit de l’initiative lancée en 2014 par le Président de la République, le membre du Gouvernement précise : « Comme par enchantement, la crise actuelle liée à la pandémie du Covid-19 a permis de mettre en lumière la clairvoyance du Chef de l’Etat en ce qui concerne le développement du numérique universitaire dans notre pays. Grâce au projet présidentiel mis en œuvre dans les universités, celles-ci ont réussi à opérer une mutation rapide du mode d’enseignement présentiel au mode d’enseignement en ligne. On a donc pu se rendre compte en pratique, au-delà de toute spéculation théorique, que l’impact du projet « E-national higher education network » sur les étudiants, les enseignements et les établissements était déjà largement positif, avant la date de clôture du projet ».
Ordinateurs distribués
Sur le nombre exact d’ordinateurs distribués à ce jour, l’on apprend du Minesup : « A ce jour, tous les étudiants camerounais régulièrement inscrits dans les universités d’Etat, dans les établissements d’enseignement supérieur à statut particulier et dans les programmes de formation dûment habilités des Instituts privés d’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2016-2017 et nouveaux inscrits des années académiques 2017-2018 et 2018-2019, conformément aux listes d’étudiants transmises au Minesup par ces institutions ont reçu chacun un ordinateur portable PBhev. Le stock résiduel d’ordinateurs est en cours de distribution aux nouveaux étudiants des universités d’Etat de l’année académique 2019-2020. A la fin de cette opération qui s’achève le 31 décembre 2020, tous les 500 000 ordinateurs auront été distribués ».
Accusations récurrentes
S’agissant des accusations récurrentes selon lesquelles, ces ordinateurs se trouveraient entre les mains des fonctionnaires et les militaires qu’entre les mains des étudiants qui en sont les bénéficiaires de 1er rang, le Pr Jacques Fame Ndongo indique : « Les ordinateurs PBhev bénéficient d’une sécurité maximale de la Garde présidentielle qui jusqu’à ce jour n’a pas fait défaut, avant leur mise à la disposition des institutions universitaires pour distribution aux étudiants préalablement transmisses au Minesup. Ce processus se déroule jusqu’ici de fort belle manière. Je vous précise aussi que de nombreuses personnes déjà engagées dans la vie professionnelle parmi lesquels les agents publics, poursuivent leurs études dans des institutions universitaires publiques et privées et donc le statut d’étudiant qui en fait d’eux des bénéficiaires légitimes du don présidentiel ».
Innocent D H
Le texte publié le mardi 6 octobre 2020 de l’écrivain Achille Mbembe est intitulé «la communauté des captifs».
C’est un véritable choc épistolaire que nous livrent les textes de l’écrivain, philosophe Achille Mbembe et du Pr Jacques Fame Ndongo. Le premier affirme qu’alors que le temps poursuit son bonhomme de chemin ailleurs, il s’est plutôt littéralement arrêté au Cameroun. La faute à l’actuel régime à qui, le peuple laisse faire. Pour Achille Mbembe, le peuple camerounais qui refuse de se sauver, s’est réfugié plutôt dans le tribalisme. Un point de vue fermement rejeté par le Pr Jacques Fame Ndongo qui affirme que le peuple camerounais est plutôt lucide et mûr. Par ailleurs il n’a pas besoin de se libérer ayant acquis son indépendance depuis l’année 1960.
Nous vous proposons ci-dessous le texte intégral d’Achille Mbembe
LA COMMUNAUTE DES CAPTIFS
Alors que partout ailleurs il semble évoluer à une vitesse accélérée, le temps s'est littéralement arrêté au Cameroun.
Invente il n'y a pas longtemps par les Allemands, puis administre pendant près d'une quarantaine d'année par les Français et les Anglais, cette contrée d'une richesse insondable est tombée sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958. Depuis à peu près 40 ans, elle est systématiquement mise à sac par un vieux satrape, grabataire qu'entoure une armée de sicaires et de brigands.
Pendant ce temps, le peuple, frappe d'ankylose, se vautre dans la boue et se gave de sa propre bêtise et de sa lâcheté. Tournant le dos à la dignité, il a opté pour le tribalisme. Il attend que quelqu'un vienne le sauver à sa place. Fausse conscience? Calcul intéressé? Bienheureux celui ou celle qui pourra déchiffrer l'énigme et démonter les ressorts de cette monstrueuse abdication.
Comme plusieurs autres," j'en ai marre" et souhaiterais être loin de tout cela. De cette spirale démoniaque. Très loin de la puanteur. Ecrire mes livres. Apporter ma petite contribution à l'éveil de l'Afrique là où celle-ci est sollicitée. Vivre ma petite vie avant de m'éclipser à mon tour, comme tous ceux et toutes celles qui sont parties avant nous. Le Cameroun a refusé de renouveler mon passeport camerounais. Il cherche à me déchoir de ma nationalité. Mais au lieu de se débarrasser franchement de moi, il ne me lâche pas. Il me suit partout et me colle sur la peau comme une part damnée.
Ce matin encore, comme cela est arrivé un certain nombre de fois dans le passe et comme cela arrive de plus en plus régulièrement, je reçois un autre appel en faveur d'un autre prisonnier détenu sans procès dans les geôles d'un régime sous lequel la prison est devenue une condition. Et chaque citoyen africain un captif potentiel.
Je ne suis ni un militant, ni un activiste. Et je n'ai aucune vocation à en devenir un, ou à faire de la politique un métier. Mon champ d'action, c'est l'écriture et la réflexion. J'ai consacré tout un chapitre de mon dernier livre, BRUTALISME (La communauté des captifs) a tous les prisonniers camerounais qui, depuis quelques années, frappent régulièrement à ma porte, je ne sais pourquoi. Et ils sont très nombreux. De plus en plus nombreux.
Un seul individu ne peut pas s'occuper de toutes ces causes. Elles ne sont pas individuelles. Elles sont politiques. Dans tous les mouvements de résistance, le passage par la prison a toujours été un moment clé du "cycle initiatique qui mène à la libération. Encore faut-il qu'une communauté se forme et prenne en charge le fait de la captivité comme un élément décisif de la dynamique de libération.
Aux Camerounais et aux Camerounaises de bonne volonté, je voudrais donc poser une seule question. Est-il possible de faire corps et d'initier, ensemble, un vaste mouvement international, dont l'objectif unique serait de braquer toute la lumière du monde sur le sort des captifs de notre peuple?
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le Pr Jacques Fame Ndongo a tenu à répondre à l’historien, philosophe et écrivain Achille Mbembe à qu’il est attribué un texte, dans lequel il est dit que le Cameroun est tombé sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958.
Depuis hier mardi 6 octobre 2020, circule sur la toile, un texte intitulé «la communauté des captifs». Ce texte présenté comme étant d’Achille Mbembe n’a pas du tout réjouit le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans une déclaration de 3 pages, le cadre du parti au pouvoir laisse entendre que le texte de l’écrivain camerounais s’en prend à Paul Biya, le Président de la République.
«Le Pr Achille Mbembe rêve-t-il d’être le Cicéron camerounais ? Il vient d’écrire une «catilinaire» contre le Chef de l’Etat et le régime «satanique» (dixit) de Yaoundé. Cicéron avait rédigé quatre discours contre Catilina («les catilinaires») : j’attends donc les trois autres textes incendiaires de celui qui veut «libérer le peuple camerounais» sans dire quand, où et comment ? Va-t-il libérer le Cameroun ex nihilo, avec des marches imaginaires ou des slogans loqueteux ? (la praxis et l’éthos sont souvent éloignés du logos). «Rassemblement de la diaspora. Et quid des camerounais de l’intérieur ? Sont-ils tous «tribalistes», «bêtes» et «lâches» selon le postulat de M. Mbembe ?», peut-on lire dans la déclaration du Pr Fame Ndongo.
Les camerounais pas dupes
Poursuivant dans sa réponse, le Pr Jacques Fame Ndongo qui affirme que le peuple camerounais n’est pas bête ni lâche et encore moins tribaliste, déclare qu’il est plutôt lucide, mûr, responsable et intelligent, voire inventif et créatif. Il souligne que le peuple sait très bien distinguer les artifices des réalités. «Le peuple n’est pas dupe. Il sait bien discerner la vanité de la vérité. Il sait faire la différence entre les raccourcis et les voies démocratiques. Pour gagner la confiance du peuple, il faut le convaincre et non le terroriser» (S.E Paul Biya, Yaoundé, le 4 octobre 1991)», rapporte le Pr Jacques Fame Ndongo.
Peuple libre
Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc trouve que le philosophe, écrivain Achille Mbembe n’a pas raison lorsqu’il appelle à la libération du peuple.
« Le point de vue de M. Mbembe est anachronique : Libère-t-on un peuple qui est libéré depuis le 1er janvier 1960 (indépendance du Cameroun d’expression française) et le 1er octobre 1961 (Indépendance du Cameroun d’expression anglaise et réunification avec le Cameroun d’expression française) ? Quant à la parole et au paysage politique, ils ont été libérés avec les lois du 19 décembre 1990 promulguées par le Président Paul Biya… » écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Choc épistolaire: ce texte d'Achille Mbembe qui dérange le Pr Fame Ndongo
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique rappelle au Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie de l‘élection telle que prévue par la loi.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’a pas fini de faire des rappels au Pr Maurice Kamto. Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a publié une nouvelle déclaration qu’il a intitulé «qui a peur des urnes et du débat d’idées ?». Dans cette déclaration, le Pr Jacques Fame Ndongo évoque six éléments à savoir : la Constitution est claire, l’équation à résoudre, Non à l’anarchie, Multipartisme intégral, Concurrence républicaine et le Rdpc quadrille le terrain.
La Constitution
Dans le premier point centré sur la Constitution du Cameroun, le Pr Jacques Fame Ndongo rappelle qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie des urnes.
«La Constitution dispose en son article 3, que «les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. La loi fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême. La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi», peut-on lire dans la déclaration du Secrétaire à la communication du Comité central du Rdpc.
L’équation de Fame Ndongo
Parlant de l’équation, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que si quelqu’un peut marcher pour conquérir la charge suprême de l’Etat, son voisin aussi peut annuler cet acte par une marche. Et cela pourra se faire jusqu’à l’infini.
«Avec ce raisonnement à l’absurde, le chaos permanent s’installe, car aucune loi (droit positif), différent du «droit imaginaire» ou du «droit fantasmagorique») n’a prévu le cas de figure suivant : marche + illégalité=accession à la magistrature suprême. La seule équation légale et légitime est la suivante : élection présidentielle + majorité (relative ou absolue)=accession à la magistrature suprême», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Pour lui, tout acte qui vise à appeler au départ du Président de la République relève de l’anarchie.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que le pays est un Etat de droit régi par des lois et des règlements codifiés.
Dans une déclaration intitulée «le Chef d’Etat n’est pas le valet des anarchistes», le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sous la plume du Pr Jacques Fame Ndongo indique au Mouvement pour la renaissance du Cameroun du Pr Maurice Kamto, que le pays n’est pas régi par la rue, plutôt par des lois et règlements codifiés. Le parti au pouvoir rappelle au Mrc que ce n’est que par la voie des urnes, qu’on peut arriver à faire partir un Président de la République démocratiquement élu.
«Quelle est la règle (dans notre arsenal juridique), qui permet de «marcher» voire de «courir», pour «chasser» du pouvoir un Président démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin? Au Cameroun, aucune règle, en matière de droit positif n’accorde ce droit. Le RDPC veut qu’on lui prouve le contraire, en s’appuyant sur les lois et règlements de la République. Seules les urnes permettent de faire partir du pouvoir un président de la République élu démocratiquement. Celui qui « chasse » un chef d’Etat démocratiquement élu, en faisant fi des lois et règlements de la République, court le risque d’être, à son tour, « chassé » le lendemain ou le même jour, dans un tohu-bohu infernal et tonitruant (l’anarchie appelle l’anarchie)», peut-on lire dans la nouvelle déclaration du Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc.
Crise anglophone et Code électoral
Le Mrc de Maurice Kamto ayant demandé la réforme du Code électoral, le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait noter qu’il faut être au Parlement pour procéder à de tel changement. Et pour ce qui est de la résolution de la crise anglophone, le Pr Jacques Fame Ndongo fait constater que le sujet a fait l’objet d’un examen lors des assises du Grand dialogue national.
«Si quelqu’un veut changer la loi (le code électoral, en l’occurrence) qu’il se fasse élire au Parlement (ce que le MRC a refusé de faire le 09 février 2020) et soumette à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (le projet de loi, lui, émane du gouvernement). Mais, encore faut-il qu’il puisse obtenir la majorité des voix (article 70 de la loi du 9 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Mieux, il faut que la proposition de loi soit déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale. La recevabilité de ce texte est décidée par la conférence des présidents (article 38 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Quant à la question anglophone, elle a été examinée, avec rigueur et méthode lors du Grand Dialogue National (sans sujet tabou) par les divers segments sociaux du Cameroun (Partis politiques, haute administration, société civile, Camerounais de l’intérieur et de la diaspora etc)», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le Pr Jacques Fame Ndongo de ne pas prendre part aux marches de contestation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’en a pas fini avec les marches annoncées du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a publié hier dimanche 20 septembre une nouvelle déclaration, dans laquelle il appelle au secours, en précisant que «les anarchistes sont de retour». Le cadre du Rdpc le parti au pouvoir rappelle que le pouvoir ne peut qu’être conquis que par la voix des urnes.
«Dans les Facultés de Droit et les Instituts de Science politique du monde entier, ils enseignent les fondements de la démocratie : «nul ne peut accéder au pouvoir, démocratiquement, sans passer par les urnes». Mais, pour assouvir leurs ambitions, ils bafouent allègrement ce principe sacré, ils demandent aux populations de descendre dans la rue le 22 septembre 2020, pour exiger le départ précipité et anti-démocratique du Président de la République démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et seul maître de son destin», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Secrétaire à la Communication du Rdpc affirme que ceux qui appellent aux marches d’éviction du Chef de l’Etat, violent la constitution du Cameroun «qu’ils connaissent pourtant par cœur», précise-t-il. Tout en faisant remarquer aux camerounais qu’ils connaissent bien les gens dont il fait allusion, le Pr Jacques Fame Ndongo les recommande de démasquer ceux-ci, de les isoler, de leur rappeler les principes démocratiques universels, de rejeter clairement les mots d’ordre anti-démocratiques et dire non à ceux qui veulent jouer avec le Cameroun.
Liliane N.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais par le biais du Pr Jacques Fame Ndongo son Secrétaire national à la Communication, fait savoir à Maurice Kamto que ses appels anti-constitutionnels ne retiennent guère l’attention des partenaires bilatéraux ou multilatéraux du Cameroun et non plus de l’ensemble de la communauté internationale.
Après que certains de ses cadres aient séparément réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya et au lancement d’un nouveau Plan de résistance nationale, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a sorti une réponse officielle. Pour le Rdpc, les déclarations de Maurice Kamto montrent que «les troubadours de la jactance apocalyptique sont de retour». Le parti au pouvoir remarque que ces troubadours se recrutent «dans la galaxie lunaire du Mrc (Mouvement pour la renaissance du Cameroun Ndlr)». Ils sont entre le réel et l’irréel. Ils pensent toujours que l’enfer c’est les autres. Par la plume du Pr Jacques Fame Ndongo, le Rdpc remarque qu’en réalité le Mrc ne fait que payer les conséquences de sa démarche contradictoire et son envie de toujours violer les lois de la République.
«Avec un aveuglement paranoïaque, le Mrc et tous ceux qui participent de cet univers imaginaire se complaisent dans l’obsession du délire et l’ire. Ils se vautrent dans la négation narcissique des lois et règlements de la République. Ils s’abreuvent à l’incandescence d’une imagination vagabonde et immonde. Or, en politique il ne suffit pas de rêver, de pérorer ou d’aligner des affirmations gratuites. Encore faut-il être capable de rassurer l’électorat fidèle, persuader l’électorat flottant et séduire l’électorat hostile, en s’appuyant non pas sur des incantations ubuesques mais sur une stratégie cohérente, un programme convaincant, et une vision claire de l’avenir. Car, le peuple n’est pas dupe. Il est lucide, mûr et responsable. Il veut la paix et le mieux être. Il abhorre la gesticulation et les promesses fallacieuses ou démagogiques. Voilà pourquoi les élucubrations scabreuses et répétitives des adeptes de l’insurrection, qui font fi de la Constitution ne suscitent qu’indifférence, dérision ou violente réprobation des camerounais de l’intérieur et de la diaspora, au grand dam de ceux qui veulent voir le Cameroun à feu et à sang et qui prêchent dans le désert», a écrit le Rpdc qui dit non à la jactance.
Liliane N.