Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, l’honorable Cabral Libii tout en décrivant les faits tels qu’ils se sont déroulés a conclu d’une manière qui ouvre la voie à plusieurs expectatives
« Maintenant que l'écume du buzz commence à se dissiper et que les lampions s'éteignent peu à peu sur la scène du concours de beauté analytique, précisons déjà en entame que Honorable Nourane Fotsing n'a jamais forcé un barrage de police de ses mains, ni par personne interposée, étant au volant comme l'atteste les images, elle courait déjà le risque d'endommager son véhicule.
Précisons aussi que lorsqu'elle s'est présentée et qu'elle a demandé à bénéficier de la même faveur faite à un véhicule quelques minutes avant, car en effet, la police avait levé la barrière pour laisser passer un autre véhicule devant elle, un agent de police de sexe féminin avait déjà levé la barrière pour lui accorder cette faveur. Mais les collègues de cette dernière ont remis la barrière...
Ce qui s'est passé à Bafoussam impose que toutes les conséquences soient rigoureusement tirées. Et elles le seront ».
L’honorable Nourane Fotsing a t –elle voulu dénigrer le travail abattu par la Police Nationale ?
C’est ce point de vue que semblent défendre ceux qui accusent la Député de la Nation en affirmant qu’ « elle n’est pas au dessus de la loi ».
Il y’a toutefois lieu de se poser quelques questions.
En se référant à certains communiqués, Les fidèles musulmans qui affichent les airs de spectateurs autour de l’Honorable Nourane Fotsing et les policiers pendant l’altercation ont – ils abandonné leur prière en entendant les cris ?
S’il y’a des véhicules qui sont passés avant que la Député du Pcrn ne s’engage elle aussi dans cette voie, qu’est ce qui s’est passé pour que tous les policiers adoptent le comportement qui a été le leur alors qu’elle était encore assise dans son véhicule ?
Fidèle musulmane elle aussi, est – on fondé de croire qu’elle est tellement imbue de sa personne qu’elle a décidé qu’en ce jour important pour les gens de sa communauté religieuse, elle a pris la résolution de piétiner les règles, violer la loi et troubler la prière de ses pairs ?
Le respect : Une denrée rare voire inexistante chez certains
Et pourtant, dans la société, chaque personne est importante et mérite d’être respectée ; A-t-on véritablement besoin de crier, de menacer, de se mettre en nombre important pour faire valoir qu’on est un représentant de la Loi ?
La courtoisie, la politesse, la civilité ne sont – elles pas des armes plus puissantes lorsqu’on tient absolument à prouver qu’on est très important et qu’on a droit au respect ?
Nicole Ricci Minyem
Dans le Décret signé par le Chef de l’Etat le 19 Novembre 2012, nombreux sont les Articles qui déterminent les principes généraux et les valeurs éthiques, qui doivent au quotidien guider l’action de la Sûreté Nationale dans l’accomplissement de ses missions.
Dans le premier chapitre et le troisième Article de celui – ci, il est entre autres indiqué que : « Sous l’impulsion du Chef de Corps, la Sûreté Nationale assure le respect et la protection des Institutions, des Libertés publiques, des personnes et des biens.
Elle concourt, sur l’ensemble du territoire national, à l’affirmation de la souveraineté de l’Etat, au respect et à la garantie des libertés et droits fondamentaux de la personne…
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit se montrer disponible, courtois et respectueux envers les autorités publiques… ».
Article 26 : « En service comme en privé, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale doit s’abstenir de tout acte, geste, manifestation quelconque, de toutes déclarations à caractère politique, tribal, philosophique ou religieux susceptibles de discréditer les institutions nationales et les autorités qui les incarne, de troubler l’ordre et la paix publics… ».
Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale et les Populations
Article 27 : « Le fonctionnaire de la Sûreté Nationale respecte et protège les Droits de tous…
Il ne restreint ces droits que dans le cadre de la Loi et conformément à celle – ci ».
Article 28 : Dans l’accomplissement de ses missions, le fonctionnaire de la Sûreté Nationale est guidé par les principes d’impartialité et de respect scrupuleux des droits fondamentaux de l’homme, en particulier le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, d’opinion, de réunion pacifique, le droit à la libre circulation et le droit au respect des biens de toute personne ».
Qu’est ce qui pourrait dès lors justifier l’attitude de ces policiers à Bafoussam, face à une dame qui plus est Député de la Nation ?
Il est difficile de donner une réponse claire et définitive à cette question, étant donné que les avis divergent et les débats sur les réseaux sociaux, de plus en plus passionnés, vont bon train depuis 24 heures.
Une autre question taraude les esprits, celle de savoir sur quel Article de quelle Loi, il est indiqué qu’une Autorité Administrative peut fermer une voie publique, un jour non ouvrable parce qu’il prend part à une célébration religieuse.
C’est cette Loi que l’Honorable Nourane Foster aurait violé et c’est à cause de cela qu’elle a été prise à partie par plusieurs hommes en tenue.
Nicole Ricci Minyem
Ce dimanche 15 novembre 2020, le membre du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) était invité au programme dominical, Canal presse diffusé sur la chaîne de télévision privée Canal 2 international. Au sujet de la violence subie ce matin par Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom a suspecté des organisations politiques d’avoir commandité l’agression.
Sorti de sa maison au quartier Bonapriso à Douala de très bonne heure ce dimanche, l’ancien militant du Social democratic party (Sdf) aurait été pris en embuscade par trois malfrats à bord d’une moto, non sans emporter des téléphones et sa mallette qui contenait ses documents personnels, ces derniers lui auraient assené un coup de poignard dans le ventre et une balle au niveau du genou, apprend-on.
Bien que toujours en soins intensifs à l’hôpital militaire de la garnison dans la capitale économique de la plateforme Kawtal, serait actuellement hors de danger. Selon des sources médicales, « il est conscient mais a perdu beaucoup de sang ».
Et si des gens auraient essayé de faire du mal ou simplement de mettre un terme à la vie d’Abel Elimbi Lobe ? Une hypothèse avancée sur le plateau de Canal Presse par Hervé Emmanuel Nkom. « Je crois qu’il ne faut pas banaliser ce qu’il s’est passé ce matin avec Elimbi Lobe », a-t-il déclaré. Il révèle, "Il s’agissait de 3 personnes sur une moto donc il s’agissait d’une commande."
L’homme politique a tenté de faire un parallèle entre cette agression et les actions menées par certains partis politiques sur la scène nationale. « Il y a des organisations politiques qui ont introduit la violence dans la vie publique. (…) ceux qui pensent que, parce qu’ils ont perdu une élection, il faut introduire la violence. Ils ont instrumentalisé les mototaximen ».
Innocent D H
L’agence de Douala de Finexs est scellée pour des besoins d’enquête.
Tout n’a pas encore été tiré au clair, dans les évènements malheureux survenus à l’agence de voyage Finexs de Douala, entre minuit et 3 heures de ce jeudi 23 juillet 2020. Les événements dont il est question portent sur l’agression de deux gendarmes en civils. Agression au cours de laquelle, l’un Armel Lipembe a perdu la vie et l’autre interné et étant dans un état critique se bat contre la mort.
Dans son édition du journal de la mi-journée de ce 23 juillet 2020, Equinoxe Radio rapporte que l’agence a été mise sous scellée aujourd’hui. La raison étant que la gendarmerie a ouvert une enquête devant élucider les contours de cet évènement et permettre de mettre la main sur les auteurs de cette agression qui a viré au drame.
Pour revenir au fait, le Maréchal des logis Armel Lipembe mortellement agressé était en civil au moment de sfaits. Il revenait d’une mission à Buea et devait se rendre à Yaoundé. Il s’est rendu dans les toilettes de l’agence. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu payer. La vidéo qui a circulé sur la toile montre qu’il a été pris à part par des badauds. Ils l’ont battu avec des objets à leur portée. Son collègue Armel Lipembe, qui officiait à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie Nationale aussi roué de coups par ces badauds, est décédé quelques instants après. Selon Radio Equinoxe, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital de la Garnison Militaire de Bonanjo.
Liliane N.
Alors qu’elle revenait d’une fête d’anniversaire et qu’elle regagnait son domicile à bord de son véhicule, elle a été attaquée par un groupe d’individus armés et n’a eu la vie sauve que grâce à la prompte réaction d’un gardien
Véronique Tsama n’est pas encore revenue de ses émotions et comme dans un tic, ses mains reviennent à chaque instant autour de son cou et son regard se perd dans le vague. D’une voix entrecoupée par des larmes qui ne cessent de couler de ses yeux, elle raconte comment quelques heures auparavant, elle a échappé à ce qui devait selon être ses dernières heures sur cette terre : « Depuis que Enéo a de nouveau décidé de nous priver d’énergie électrique, les agressions ont repris chez nous ici. Je venais à peine de sortir de la douche que j’ai senti comme une présence dans mon dos. J’ai eu des frissons sur tout le corps et j’ai à peine eu le temps de me rendre effectivement compte de ce qui se passe qu’une arme a été posée sur ma tempe droite. L’individu, d’une voix gouailleuse m’a dit de lui remettre tout, tout ce qui avait de la valeur chez moi… ».
Menacée d’être violée par ses agresseurs
Continuant dans son récit, la jeune dame, la quarantaine à peine entamée, affirme que : « Celui qui me menaçait avec son arme a dit à son complice qu’ils allaient passer du bon temps, ils se sont mis à se disputer pour qui passerait en premier sur moi. Je le vivais comme un cauchemar…Ils ont tiré sur mon chemisier, me dénudant et me passant les doigts, les mains, leur sale bouche partout… », raconte t–elle et se remettant à pleurer à chaudes larmes.
Comment a-t-elle réussi à s’en sortir ?
« Je ne sais pas combien de temps cela a duré mais, à un moment, j’ai cru entendre des cris d’alerte dehors. Mais, selon ce que ma voisine m’a raconté ce matin (dimanche), c’est son gardien qui est venu leur dire qu’il a semblé voir des personnes entrer chez moi. Ils ont donc donner l’alerte et, prenant des risques, ils ont résolu d’entrer par derrière, en attendant l’intervention de la police… ».
Véronique Tsama accuse la société en charge de la distribution de l’énergie électrique
« Certes des agressions existent, il n’y a qu’à voir le nombre de plaintes déposées dans les services indiqués. Mais, si nous n’étions pas confrontés à ces coupures quotidiennes, je crois que je n’aurais pas été agressée. Je crois que dans ce pays, certains travaillent à créer des poches d’insurrection, on dirait qu’ils veulent à tout prix installé le chaos. Comment comprendre que ces gens nous mettent ainsi en danger. Si j’étais morte la nuit dernière, ce sont les membres de ma famille qui auraient perdu. Les gens qui travaillent au ministère de l’eau et de l’énergie, dans cette entreprise qui est sensée donner la lumière, n’ont qu’un objectif majeur, voler autant que possible… ».
Des plaintes seront déposées
« Certes, ces bandits ont réussi à prendre la fuite mais, dès lundi, je vais déposer plainte contre inconnu. Une autre plainte sera déposée contre Enéo. Ce sont ces gens qui m’ont fait courir ce danger ; c’est à cause d’eux que j’ai failli perdre la vie. Même si une suite n’est pas donnée, je vais faire ce que je peux pour que ca change… ».
Doit–on faire une fois de plus appel au Président de la République pour que s’arrête ces coupures ?
Cela a été le cas avec les résultats de l’Enam, peut être que cela devrait l’être aussi avec ce problème d’énergie. Les cours ont à peine repris et les enfants n’ont pas la possibilité d’apprendre le soir parce que privés d’énergie électrique. Les ménagères n’ont pas la possibilité de conserver leurs produits dans les congélateurs. Que dire des appareils électro ménagers et autres qui sont grillés et les propriétaires n’ont que leurs yeux pour pleurer. Les incendies se comptent à la pelle parce que dans les ménages, on est obligé de s’éclairer à la bougie, ces morts par électrocution à cause des décharges électriques…
Le Président de la République est donc sollicité pour la résolution de ce problème d’énergie, les populations, à qui on présente des factures faramineuses alors que les trois quart de temps, ils sont dans le noir, n’en peuvent plus…
Nicole Ricci Minyem
Marié et père d'une fille, Mamoudou Barry a été victime, vendredi 19 juillet, d'une agression verbale puis physique d'une extrême violence, qualifiée de « raciste » par ses proches. Il a été transporté dans le coma à l’hôpital où il est décédé vingt-quatre heures plus tard. Son agresseur est toujours en fuite. Rapporte Radio France Internationale.
Une enquête a été ouverte en France. « Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à Mamadou Barry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux », a écrit sur Twitter le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. « Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation », a-t-il ajouté.
Depuis samedi, la colère monte en effet sur la toile pour dénoncer la mort et le supposé silence médiatique autour du décès tragique de ce jeune père, universitaire guinéen qui exerçait à Rouen. « L'enquête doit nous apporter toutes les réponses et mettre ses agresseurs face à leurs responsabilités. Nous le devons à sa femme et son enfant », a commenté sur Twitter la députée LREM de Paris Laetitia Avia, elle-même cible constante de propos racistes sur les réseaux sociaux.
« Scandalisé par ce crime barbare et l'incompréhensible silence médiatique ! », a réagi pour sa part le député LR Éric Ciotti. « Le racisme à en pleurer. Une femme, une fille dévorées par le chagrin parce que la vie de celui qu'elles aimaient a rencontré un abruti », s'est indigné pour sa part le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Joint par RFI, Amara Camara, ambassadeur de la Guinée en France, a fait part de sa vive émotion. « C’est vraiment un drame. C’était un jeune compatriote très brillant qui venait de soutenir sa thèse avec mention honorable et malheureusement il a dû se trouver au mauvais moment, au mauvais endroit. Il était à un arrêt de bus, d’après les informations que j’ai. Il attendait tranquillement, s’est fait agresser verbalement puis physiquement. Il serait tombé sur la nuque provoquant une hémorragie. Cela s’est mal passé, voilà. C’est l’émotion qui m’étrangle parce que pour sa famille et ses amis, c’est vraiment dramatique », a déclaré l’ambassadeur.
« Je pense qu’il faut faire confiance à la police et à la justice pour que toute la lumière soit faite, ne serait-ce que pour que la famille ait le fin mot de l’histoire et que nous-mêmes nous soyons rassurés qu’aucune communauté, aucune race n’ait été visée particulièrement, que c’est un incident ou un accident qui s’est passé entre deux individus à un moment donné qui malheureusement a une mauvaise fin », a-t-il poursuivi.
Affaire à suivre.
Danielle Ngono Efondo
Le constat est clair dans la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Il ne se passe plus un jour, sans entendre parler de cambriolage, vol, agression dans les temples d’adoration du Christ dans la région du soleil levant. « La semaine passée, notre église a été cassée par des inconnus qui courent toujours dans la nature », déclare Some Enrique Emmanuel, chrétien de la paroisse de Tigaza. Le film commence à l’église catholique de Tigaza, quartier de l’arrondissement de Bertoua 1er, dans le département du Lom et Djerem. Ici c’est la sacristie qui est cassée. Dans sa déclaration, l’Abbé Jean Jacques Méyong indique que : « il s’y trouvait une somme de plus de 900 millions de FCFA pris au coffre-fort de l’église ».
Deux semaines plus tard c’est la paroisse Holy-Gost Saint Esprit, appartenant toujours à l’Eglise catholique de l’archidiocèse de Bertoua d’être victime de ces actes. Là-bas, on note la disparition des objets liturgiques qui a été emportés par ces derniers. La Cathédrale Sainte Familles de Bertoua, puis la boutique paroissiale de la même chapelle sera également cambriolée. « Ils ont emporté des objets liturgiques et une somme de plus de 100.000 FCFA ». Nous révèle le responsable des lieux l’Abbé Ebah Mimbang.
Quelques semaines plus tard, c’est le tour de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), paroisse de Bertoua Station située derrière le secteur militaire N°8 et non loin de la Station régionale CRTV/Est à être également victime d’un cambriolage : « les appareils de sonorisations et une somme de plus de 250.000 FCFA est emportée par ce même groupe qui va se diriger à l’Assemblée de Dieu dans la ville ». Selon le pasteur Simon : « ça fait exactement trois ans que je suis à Bertoua comme pasteur de cet église (Assemblée de Dieu) sis au quartier Banvellé le premier arrondissement de la ville de Bertoua. Durant cette période, ma chapelle à elle seule a déjà reçu à trois reprise la visite des hors la loi et la dernière visite de ces derniers était en février 2019 ». Pour ce dernier forfait dans cette Assemblée de Dieu, les chaises et les appareils de musique sont emportés.
« Le peuple de Dieu est en insécurité totale dans la ville de Bertoua qui s’apparente déjà à Sodome de Gomores par un groupe d’individu qui n’ose avoir la crainte de la maison de Dieu. Pour consoler les victimes et plaignants, les autorités et forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ne cessent de faire des descentes sur les lieux et ouvrir les enquêtes en espérant un jour rattraper ces derniers qui continuent à semer la désolation aux fidèles chrétiens.
Désormais, ce sont les sociétés de gardiennage qui gardent les églises, de jour comme de nuit. Une situation qui amène la population à se poser la question à savoir si la ville de Bertoua est encore en sécurité car si déjà même les églises sont cambriolés.
Que dire des domiciles des particuliers ?
Bossis Ebo'o