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Elle sera présentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, lundi 16 novembre 2020. La stratégie nationale de Développement (SND) 2020-2030 viendra remplacer le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme en décembre 2019.

 

L’objectif affiché par le Cameroun à travers cette nouvelle stratégie de développement, « Procéder à la transformation structurelle de l’économie en opérant des changements fondamentaux dans les structures économiques et sociales afin de favoriser un développement endogène, inclusif tout en préservant les chances des générations futures. Le cap étant de faire du pays un nouveau pays industrialisé, les efforts seront articulés autour de la stratégie d’industrialisation, qui constitue donc le centre d’intérêt de la présente stratégie nationale ».

Les objectifs de la stratégie développement en perspective sont articulés autour de trois cibles. D’abord, mettre en place les conditions favorables à la croissance économique et l’accumulation de la richesse nationale et veiller à obtenir les modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du Cameroun. Concrètement, il est question de porter le taux de la croissance annuel de 4,5% à 8,1% en moyenne sur la période de 2020-2030. Il s’agit également de porter la croissance du secteur secondaire (hors pétrole) à plus de 8% en moyenne. Est aussi dans le pipe, ramener le déficit de la balance commerciale de 8,8% du Produit intérieur Brut (PIB) à moins de 3% en 2030.

 Ensuite, la deuxième cible est d’améliorer les conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base en assurant une réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi. Ici, comme principaux objectifs ici : ramener le taux de pauvreté de 37,5% en 2014 à moins de 25% en 2030 ; ramener le sous-emploi de 77% en 2014 à moins de 50% en 2030 ; porter l’indice du capital humain de 0,39% en 2018 à 0,55% et l’indice de développement humain de 0,52 en 2016 à 0,70 en 2030.

Enfin, la troisième cible est d’améliorer la gouvernance pour renforcer la performance de l’action publique dans l’optique d’atteindre des objectifs de développement. Il est notamment question de poursuivre les réformes nécessaires à l’amélioration du fonctionnement des institutions et de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la décentralisation.

Innocent D H  

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Le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey l’a signifié le 10 novembre dernier à la partie européenne à travers une lettre adressée au chef de la délégation de l’Union européenne (UE) à Yaoundé. Le membre du gouvernement répondait à un courrier de l’UE daté du 14 août 2020.   

 

Le Cameroun va maintenir la suspension du démantèlement tarifaire prévu par l’Accord de Partenariat économique (APE), malgré des protestations de l’UE. Pour apporter des justificatifs, le Minepat écrit dans sa correspondance adressée au chef de la délégation de l’UE : « Faisant suite au dialogue initiée par l’Union européenne concernant la suspension temporaire par le Cameroun de la cinquième phase du calendrier de démantèlement tarifaire de l’APE bilatéral Cameroun-Union européenne, en ce qui concerne le passage du démantèlement de 45% à 60% du droit de douane sur les produits du 2ème groupe et du début de démantèlement des produits du troisième groupe, et conformément aux conclusions et recommandations issues de la session extraordinaire virtuelle du Comité APE tenue le 28 octobre 2020, j’ai l’honneur de vous réitérer que le gouvernement du Cameroun, en dépit de la récusation par vos soins de l’article 31 de l’APE, a pris la décision de bonne foi, à la lumière des dispositions de l’article  57 de la convention de Vienne de 1969 sur les traités internationaux, relativement au cas de force majeure. Celles-ci permettent en effet, à une partie au traité, de suspendre partiellement ou totalement l’application d’un accord en raison de circonstances irrésistibles et imprévisibles ».

Nouveautés

Ainsi, deux nouvelles informations sont révélées dans la lettre d’Alamine Ousmane Mey. Il s’agit d’abord de la première, la suspension de la mise en œuvre du calendrier de démantèlement tarifaire par le Cameroun ne se limite pas seulement aux produits à rendement fiscal élevé (Carburants, ciment, véhicules de tourisme et de transport, motocycles etc.) réunis dans le 3ème groupe. Sont inclus dans ce groupe, la réduction des tarifs douaniers qui devait atteindre 60% dès le 04 août 2020. Le démantèlement pour ce groupe de marchandise, a débuté le 04 août 2017 au rythme d’une décote du droit de douane de 15% par an. Il devra s’étendre en 2023.

S’agit de la seconde nouvelle information, elle concerne la récusation par les experts de l’UE de l’article 31 de l’APE sur les « mesures de sauvegarde », invoqué par le Cameroun pour justifier la suspension du calendrier de démantèlement tarifaire. Toutefois, l’on apprend que ce pouvoir ne s’exerce que lorsqu’un produit est importé du marché européen « en quantités tellement accrues et à des conditions telles que ces importations causent ou menacent de causer », des problèmes précis.

Innocent D H

  

 

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Le Ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a présidé mardi 27 octobre 2020, la première session du Comité technique interministériel d’experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public soumis par les maîtres d’ouvrage.

 

« Les résultats des travaux de suivi-évaluation de l’investissement public nous invitent à nous pencher résolument sur la préparation de nos projets d’investissement avant leur inscription dans le budget de l’Etat », a rappelé le Ministre Alamine Ousmane Mey aux experts chargés de l’examen des dossiers de maturité des projets d’investissement public.

 Le Minepat relève qu’il apparait dans le dispositif de préparation des projets, une insuffisance rigueur dans la préparation, la réalisation et l’exploitation desdits projets. « Il est à remarquer pour le déplorer, des insuffisances dans la conduite des études, surtout celles dites socioéconomiques », indique fort opportunément Alamine Ousmane Mey.

Précisons que la politique de maturation des projets à inscrire au Budget d’investissement public (BIP) repose sur le guide de maturation des projets d’investissements publics élaboré en 2010 et révisé en 2014 ; et sur le décret du Premier ministre datant du 21 juin 2018 régissant le processus de maturation des projets d’investissement public.

Les travaux de cette première session du Comité technique interministériel ont connu la participation de certains Secrétaires généraux et Directeurs généraux. Cette rencontre a ainsi permis aux experts de procéder à l’évaluation du nouveau processus de maturation des projets et porter une appréciation sur le niveau de préparation de certains grands projets d’investissement public préparés par les maîtres d’ouvrages.

En rappel, le Budget d’Investissement public du Cameroun exécuté au 15 juin 2020 se situe seulement à 17%, à en croire les statistiques rendues disponibles par le Ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire relayées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune. Il s’agit d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus, apprend-on. 

Innocent D H 

  

 

Published in Finances

Depuis le 17 août 2020, le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) organise des conférences élargies à tous les départements ministériels, au Parlement et partenaires au développement. Pendant dix jours, il est question de déterminer la charge des dépenses publiques pour les trois prochaines années, de déterminer les compétences attendues des administrations publiques et de procéder à l’analyse des résultats obtenus au cours des trois derniers exercices (2018, 2019 et 2020).

 

Rendu à la troisième journée des assises, l’on peut dire sans risque de se tromper que les priorités de l’action gouvernementale se précisent.

Figurent parmi les principales charges publiques de l’Etat pour les trois prochaines années : la poursuite de la réforme agricole ; le développement d’une industrie locale ; la transformation structurelle de l’économie ; le renforcement des mécanismes de protection sociale ; la mise en place des régions dans le cadre de la décentralisation ; le renforcement du système de santé dont les failles ont été mises à nues par la pandémie du coronavirus ; l’opérationnalisation de la couverture santé universelle ; l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’achèvement et la mise en service des projets de première génération, l’avènement des projets lancés dans le cadre du Plan triennal pour l’accélération de la croissance et du Plan triennal spécial jeunes ; le parachèvement des chantiers du Chan 2021 et de la Can 2022 ; la mobilisation des ressources en faveur des collectivités territoriales décentralisées.

Infrastructures

Sur le plan infrastructurel, une liste de quarante projets d’infrastructures est dressée par le Minepat, Alamine Ousmane Mey. Il s’agit des projets qui devront faire l’objet d’une attention particulière durant ces conférences étant donné que trente de ces projets sont implantés sur le territoire national avec des avancées jugées mitigées jusqu’ici.

L’on note par exemple au niveau de la construction du barrage de Bini à Warak d’un coût de 195,369 milliards de FCFA, dont les travaux piétinent du fait d’un défaut de paiement par le Cameroun de sa contrepartie, soit 15% du financement. Est aussi évoqué, le parachèvement du barrage de Lom Pangar d’un coût de 238 milliards de FCFA qui évolue aussi au ralenti à cause des difficultés du Gouvernement à mobiliser sa contrepartie.

Est également remis au goût du jour, la construction de l’autoroute Douala-Yaoundé. L’on apprend que la première phase de ce projet (Yaoundé-Bipondi, 60 Km) démarré en octobre 2014 pour une durée de 48 mois, n’est achevé que sur 40 Km.

Innocent D H

Published in Finances

L’accord y afférent a été signé le 20 juillet dernier par le ministre camerounais en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et la Banque africaine de développement (BAD). 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA, c’est le montant de la dette accordée au Cameroun. De l’argent destiné au financement du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du coronavirus. 

 

Pour une lutte efficace contre les effets néfastes du coronavirus, la BAD s’est résolu à voler financièrement au secours des pays africains. C’est ainsi qu’à travers son guichet du Fonds africain de développement (FAD), elle a accordé en juin dernier à l’ensemble des 06 pays membres de la Cemac, une dette de 6,3 milliards de FCFA. En ce qui concerne précisément le Cameroun, le pays vient de bénéficier d’un nouvel appui qui se chiffre à 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey procédait récemment à la signature de cet accord de prêt avec la BAD.  

Selon les explications du ministre, le programme en cours va permettre d’atténuer les effets socioéconomiques néfastes de la pandémie sur les ménages et entreprises. Un plan qui rentre en droite ligne de la Stratégie nationale de riposte à la crise sanitaire devenue également une crise économique. L’on apprend que ces différents prêts consentis par l’institution bancaire au profit du Cameroun ont été prévus dans la loi des finances rectificatives 2020.

Un appui qui n’est donc pas sans importance pour le Cameroun, surtout quand on sait que les chiffres officiels font état de 90% des entreprises négativement impactées par le choc de la pandémie. Pour ce qui est des ménages, ce sont 74% qui déclarent avoir subi une baisse de leurs revenus.

Indiquons que dans une étude réalisée entre mai et juin 2020, le    Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) projette une perte annuelle de chiffres d’affaires des entreprises camerounaises pouvant atteindre 3 139 milliards de FCFA en 2020. Une situation qui pourrait entraîner une baisse considérable de leur capacité contributive aux recettes fiscales de l’Etat.

Innocent D H 

Published in Finances

Le Président de la République Paul Biya a signé le 31 octobre dernier, un décret autorisant Alamine Ousmane Mey, Ministre en charge de l’Economie, de procéder à une souscription des accords de prêts avec trois institutions financières. 

 

Le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) et le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (FADD), sont les trois partenaires stratégiques concernés. 

Le premier accord de crédit

Le décret du Chef de l’Etat autorise d’une part, le Ministre en charge de l’Economie, de signer à un accord de crédit avec le FIDA d’un montant de 28 millions de dollars US, ce qui est équivalent de 16.548 milliards de francs CFA. De l’argent devant servir pour le financement additionnel de la deuxième tranche du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-jeunes). Le coût total du financement de ce programme est estimé à 33,5 milliards de francs CFA, pour une durée de six ans (2015-2021). Il est attendu à terme, la création de 4687 entreprise agropastorales et le développement de 356 entreprises existantes, grâce audit programme. Ce sont plus près de 1.000 porteurs d’initiatives économiques qui ont déjà été bénéficiaires non seulement de l’accompagnement technique, mais aussi financier du PEA-jeunes. 

Les accords de crédits

D'autre part, dans ledit décret, il est demandé à Alamine Ousmane Mey, de signer un accord de prêts de 15 millions de dollars US avec le FKDEA, soit un montant d’environ 8.865 milliards de francs CFA pour la reconstruction de la route Olama-Kribi, au niveau du tronçon Bigambo-Grand-Zambi qui est long de 45 kilomètres. Il convient également d’indiquer dans le cadre de ce même projet, Paul Biya donne la permission au Ministre en charge de l’Economie, de conclure un second accord de crédit d’un montant de 12 millions de dollars US avec FADD, soit environ 7.092 milliards de francs CFA. 

Mentionnons ici que, le tronçon Olama-Kribi 204 kilomètres de longueur, nécessite un financement de l’ordre de 100 milliards de francs CFA. Selon le Ministre en charge de l'Économie, la deuxième phase de construction de la route Yaoundé-Kribi, qui permettra de rallier la capitale du Cameroun à la cité balnéaire qu’est la ville de Kribi.  

 

Innocent D H 

 

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Le premier sommet Russie-Afrique se tiendra le 24 octobre 2019 dans le Sirius Park of Science and Art sous la coprésidence de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et d’Abdelfattah al-Sissi, président de la République arabe d’Égypte et président de l’Union africaine. Et pour cette grande occasion très attendue, le journaliste Xavier Messe et le ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey sont annoncés comme panélistes de cet événement.

 

Selon des sources concordantes, Alamine Ousmane Mey devrait intervenir sur la question du logement en Afrique. Il devrait notamment indiquer comment mettre en place un cadre qui permet à des investisseurs étrangers d’apporter leurs soutiens. Il partagera le panel avec d’autres membres du gouvernement de pays africains responsables des problématiques de logement et d’aménagement du territoire.

Le journaliste Xavier Messe quant à lui interviendra, sur le rôle des médias dans les relations entre la Russie et l’Afrique. Il devrait partager son panel avec des responsables de la diplomatie et de la communication russes, mais aussi des confrères du Ghana.

Notons ici que, le sommet Russie-Afrique est la première rencontre de ce niveau dans l’histoire des relations russo-africaines, y sont invités tous les chefs d’État de l’ensemble du continent africain ainsi que les dirigeants des plus grandes organisations et associations de la région.

Au cours des sessions plénières du sommet sera abordé un large éventail de questions relatives à l’actualité internationale dans le but de s’entendre sur les problèmes qui présentent un intérêt majeur pour la Russie et les pays africains.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à l’état et aux perspectives des relations entre la Russie et les pays du continent africain, au développement des échanges dans les domaines politique, économique, humanitaire, culturel et autres avec un accent mis sur la recherche de solutions pour un développement accéléré et cohérent de l’ensemble de la coopération russo-africaine.

Un échange de vues approfondi est prévu en matière de coordination des mesures de lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les autres défis et menaces qui se présentent pour la sécurité régionale et mondiale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Ce montant qui représente près de 60% du budget destiné à l’aménagement des rizières, permettra au Cameroun, de produire  environ 1,5 million de  tonnes de riz d’ici 2024 dans son  plan de relance de la filière riz.

 

Le Cameroun entend améliorer sa production de riz d’ici 2024. Dans son plan de relance de la filière riz, proposé par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey,  les estimations du pays pour les cinq prochaines années  sont évaluées à près de 1,5 millions de tonnes de riz. Une production à grande échelle, qui nécessitera un investissement de près de  1400 milliards F Cfa, soit près de 60% du budget destiné à l’aménagement des rizières.

L’objectif du gouvernement, est de réduire au maximum les importations du riz, effectuées pour combler le déficit de la production locale. En effet,  la demande locale s’élève à  près de 300 mille tonnes par an et le Cameroun importe environ 750 mille tonnes.  Selon l’Institut national de la Statistique (Ins), la part du riz dans   les dépenses d’importation au Cameroun  s’élevait à près de  1 612,7 milliards F Cfa, soit  19%, au  cours du premier semestre 2018. En 2017, ces importations s’évaluaient  à 183,7  milliards F CFa.  

C’est dans l’optique de réduire ces dépenses, que l’Etat met un accent  non seulement dans l’amélioration de  la production  mais aussi de  la consommation des produits locaux. Selon le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, relaye la Crtv, « La mise en œuvre de ce plan devrait, sur cinq ans, porter la production nationale à environ 1,5 million de tonnes de riz paddy (représentant 1 million de tonnes de riz marchand),  accroître le niveau de transformation de 65% à 100% et amener les Camerounais à consommer le riz Made in Cameroon, d’ici 2024 ».

Pour atteindre cet objectif le pays peut s’appuyer sur son potentiel humain, les techniques acquises et les parcelles agricoles disponibles.

 Le  nouveaux programme de relance,  est axé entre autres,  sur la mise en place d’un cadre de coordination pour veiller à la synergie des initiatives de développement de la filière riz ; la structuration de la filière, notamment du rôle des acteurs ;  la disponibilité et l’accessibilité des intrants (semences améliorées et adaptées) ; la promotion de l’utilisation des bonnes pratiques culturales ; la mécanisation appropriée, à travers le renforcement des capacités des acteurs. L’accent sera également mis sur la promotion de la première et la deuxième transformation avec une insistance sur le respect des normes et de la qualité. 

 

Marie MGUE 

 

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A cet effet, Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, a été autorisé le 11 octobre dernier par le Chef de l’Etat de procéder à la signature d’un accord de prêt, avec la Banque africaine de développement(BAD). 

 

Le crédit mis à la disposition du Cameroun par la BAD est un accord de prêt d’un montant de 17,96 millions d’euros soit environ 12 milliards de FCFA. Selon les informations officielles, le financement approuvé depuis un an est destiné à la réalisation des travaux de construction sur la Ring road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest du Cameroun au Nigéria voisin. 

143 milliards de FCFA, c’est l’estimation du coût total des travaux. La Ring road à construire est longue de 37 kilomètres. Elle traverse au passage six chefs-lieux de départements sur les sept que compte la région du Nord-Ouest. 

Depuis 2016, la partie anglophone du pays connaît une crise sociopolitique à l’origine d’une insécurité galopante faisant ainsi bloquer l’exécution des grands travaux dans cette partie du Cameroun. Et à ce jour, l’on constate que seul le tronçon Ndop-Kumba, une linéaire longue de 60,5 kilomètres a vu ses travaux arrivés à bon terme. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

 

Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont conclu  mardi dernier, un accord de crédit à l’appui des politiques de développement de 200 millions de dollars pour soutenir une croissance inclusive et durable.

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre 2019, la Banque mondiale au Cameroun, a annoncé qu’elle a alloué  un crédit de près de 200 millions de dollars (environ 118 milliards F Cfa) au Cameroun. Cet accord a été conclu mardi 15 octobre dernier, entre le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.

Selon cette institution, cet accord de crédit à l’appui des politiques de développement, vise à renforcer la viabilité des finances publiques, améliorer la compétitivité et protéger les populations pauvres et les plus vulnérables. « Les efforts ambitieux d’assainissement des finances publiques du Cameroun et les réformes structurelles engagées commencent à porter leurs fruits. Ce programme doit permettre au Cameroun d’éliminer des goulets d’étranglement majeurs et d’assurer une croissance inclusive pour veiller à ce que les ménages les plus pauvres ne soient pas laissés sur la touche », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Cette opération est la deuxième d’une série de trois. Elle entre dans le cadre  des priorités définies dans Vision 2035, qui est un programme de développement à long terme du pays, en matière de réforme, croissance économique et réduction de la pauvreté, mentionne le communiqué. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2 % en 2019, contre 4,1 % en 2018. La hausse de la production de gaz, une contraction plus lente qu’attendu dans le secteur pétrolier, la bonne tenue du secteur de la construction et la solidité de celui des services alimentent cette dynamique.

Cette institution bancaire souligne que cette opération, va entre autres, rationaliser et réduire les dépenses fiscales ; élargir l’assiette fiscale hors recettes pétrolières ; accroître l’efficacité de la passation des marchés publics ; améliorer la gestion de la fonction publique ; accroître la viabilité financière du secteur de l’énergie ; améliorer l’entretien du réseau routier et renforcer sa résilience au climat ; améliorer les performances des plateformes logistiques et des chaînes d’approvisionnement dans le port de Douala ; et élargir l’accès des ménages les plus démunis aux services de santé et de protection sociale.

La Banque mondiale, souligne qu’elle accompagne le développement du Cameroun à travers 15 opérations financées par l’Ida, la Bird et différents fonds fiduciaires, pour un engagement net total de 1,81 milliard de dollars, auxquelles s’ajoute un programme étendu de services analytiques. Ce soutien contribue à assurer une croissance inclusive et durable dans le pays en appuyant la mise en œuvre de réformes économiques, l’optimisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et des interventions dans les domaines de l’énergie et des transports, ainsi que dans les soins de santé, l’éducation et la protection sociale des plus vulnérables.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01