Selon l'information fournie par l'Agence de régulation des télécommunications (ART), elle prépare la mise en place d’un nouveau modèle de régulation des Télécoms dans quatre ans. Il s'agit entre autres, de l'avènement de la 5G.
Dans une note publiée par l'ART en début juin 2021, « La réalisation de cette transition fondamentale au moment où il faut assurer la préparation de l’intégration de la technologie 5G (dont les débits sont 10 à 100 fois plus rapides que ceux de la 4G) au Cameroun et anticiper, de manière efficiente, l’émergence de nouvelles innovations technologiques, constituera, à n’en point douter, un atout majeur pour que l’ART apporte sa pleine et optimale contribution à l’atteinte des grandes opportunités du chef de l’État (…) Paul Biya, dans le domaine stratégique des communications électroniques ».
Globalement, l'ART s'apprête à mettre en place un nouveau modèle de régulation. Autrement dit, un ensemble de réformes des télécommunications verra le jour. Il sera question de faire du régulateur, une institution robuste, innovante et plus performante à l’horizon 2025 à travers la rénovation et la modernisation des conditions de réalisation des missions et prérogatives qui lui sont assignées, apprend-on.
Il a été établi que le décalage important qui existe entre la règlementation sur laquelle s’appuie la régulation actuelle et la dynamique d’innovation technologique permanente dans le secteur est de nature à entraver significativement le développement harmonieux des activités des communications électroniques au Cameroun, souligne l'ART.
C'est sans doute pour remédier cette situation, l’ART envisage d’entreprendre une adaptation majeure de ses modes opératoires de manière à concilier efficacement les méthodes de régulation ex-ante et ex-post (avant et après).
Innocent D H
La hausse du prix du passeport résulte des dépenses que va engager le prestataire pour la confection de cette pièce, explique le Ministre camerounais des Finances (Minfi). Selon le membre du Gouvernement, ces dépenses ne proviendront plus de l’Etat conformément aux dispositions nouvelles que prévoit l'ordonnance du 7 juin 2021.
L'ordonnance prise récemment par le Chef de l'Etat modifiant la loi de Finances du Cameroun pour l'exercice 2021, « Le droit de timbre sur les passeports nationaux est fixé, à compter du 1er juillet 2021 ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires : 110 000 FCFA ; le reste sans changement ». Le texte qui est désormais à l’Assemblée nationale vient d'être défendu par le ministre des Finances devant la Commission des Finances et du budget. L'ordonnance fait ainsi passer de 75 000 FCA à 110 000 FCFA, les frais relatifs d'obtention du passeport. Une augmentation qui est depuis quelques temps l'objet d'incompréhensions et controverses au sein de l'opinion publique. Le passage du Minfi devant la Chambre basse du Parlement l'a emmené à se prononcer sur les raisons de ce grand changement.
A en croire Louis-Paul Motaze, cette hausse résulte du changement de régime dans la prise en charge des dépenses liées à la confection des passeports au Cameroun. Le Minfi assure, « Le problème du passeport (…) je crois que la chose la plus importante est de dire que le Passeport va se faire sous un nouveau régime. Le régime du partenariat public-privé. C’est-à-dire que vous avez un prestataire qui va engager des dépenses pour la production du passeport. Personne ne va venir faire des dépenses pour vos beaux yeux. Donc ce prestataire a besoin d’être rémunéré sur la base du travail qu’il a fait et du fait qu’il a engagé ses propres dépenses. Donc ce n’est plus l’Etat qui dépense, c’est le prestataire qui dépense son argent et qui a besoin d’être rémunéré ».
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Cette hausse intervient 5 ans après la deuxième modification opérée sur le prix du passeport. En effet en 2016, le gouvernement décidait de faire passer de 50.000 Francs à 75000 FCFA le prix de cette pièce. Le gouvernement évoquait alors la nécessité de sécuriser ce document.
Raisons de l'augmentation du budget
Pour ce qui est de l'augmentation du budget de l'Etat, le patron des Finances clarifie, « L’ordonnance du Chef de l’Etat vise à constater qu’il y a eu des changements entre les prévisions qui ont été faites en décembre lorsque nous présentions le budget (budget qui a été voté et promulgué) et ce qui se passe maintenant. Je prends juste un exemple. Nous avons travaillé sur la base d’un baril de pétrole à un certain prix et on se rend compte que le prix du baril est allé vers la hausse. Ça entraine des ressources supplémentaires et comme nous travaillons sur la base de la transparence, il est normal que nous venions devant les parlementaires pour leur dire : voilà ce que nous allons recevoir en plus de ce que vous avez voté. Mais ces ressources supplémentaires entraînent des dépenses supplémentaires. Donc il est normal que cette Ordonnance que le président a prise, qu’on la présente devant les parlementaires pour dire que voilà ce qui justifie l’augmentation du budget ».
Innocent D H
Certes dans le pays la courbe de contamination au coronavirus est décroissante, cependant les autorités redoutent la survenue d’une troisième vague. Pour prévenir une telle résurgence, le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé publique (Minsanté) va organiser sur l’ensemble du territoire national du 7 au 11 juillet 2021, une campagne de sensibilisation adressée à toute personne âgée de 18 ans et plus.
Dans un communiqué signé le 16 juin 2021, le Minsanté Manaouda Malachie, « informe les populations qu’il sera organisé du 7 au 11 juillet 2021 une campagne nationale d’intensification de la vaccination contre le covid-19 sur toute l’étendue du territoire national ».
Dans les détails, le communiqué du ministre précise, « Cette campagne de vaccination concerne toute personne âgée de 18 ans et plus. La vaccination sera offerte dans les formations sanitaires ou par les équipes mobiles dans les communautés y compris en porte-à-porte, les lieux de rassemblement comme les marchés, les lieux de culte, les entreprises et les administrations publiques », apprend-on.
En rappel, le président de la Chambre haute du Parlement (Senat), Marcel Niat Njifenji dans son discours d’ouverture des travaux de la session du mois de juin 2021 avait indiqué, « (…). Je voudrais inviter le Gouvernement à intensifier et à multiplier les opérations de communication afin de vaincre ces résistances et susciter plus d’intérêt pour cette vaccination dont l’intérêt n’est plus à démontrer ».
Les données actualisées du Minsanté sur l’évolution de la pandémie au Cameroun, fait état de 80 090 cas confirmés ; 77 305 cas de guérisons ; 1 310 cas de décès et 1 475 cas actifs, à la date du 11 juin 2021.
Innocent D H
L’accord de prêt a été signé ce 18 juin 2021 par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey côté camerounais et par Serge Nguessan, directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Cameroun. Un fonds destiné au financement de la 3ème phase du « Programme d’appui au développement du secteur des transports construction de la Ring Road » qui porte l’enveloppe de ce projet à 117,7 milliards de FCFA.
La signature de cet accord intervient un an après l’autorisation du Président de la République. L’on se rappelle, le 22 juin 2020, Paul Biya a habilité le Minepat, de procéder à la signature pour le compte de l’Etat du Cameroun un accord de prêt d’un montant de 160,6 millions d’euros (environ 106 milliards de FCFA) avec la BAD. Selon certaines sources, ces 12 mois d’attente pourraient contribuer à rallonger les délais de livraison de cette infrastructure dont le deadline initiale est prévu au 31 décembre 2024.
Au regard du retard déjà accusé, tout laisse donc présumer que le respect de cette date est hypothétique, les travaux étant à l’arrêt du fait de la crise socio-politique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Indiquons que, la Ring Road dont il est question, traverse cinq des sept départements de la région du Nord-Ouest. Le chantier ouvre sur le Nigéria, pays de près de 200 millions de consommateurs. D’un linéaire d’environ 365 km, la Ring Road forme la boucle Bamenda-Bambui-Ndop-Babessi-Kumbo-Nkambe-Misaje-Nyos-Wum-Bafut-Bamenda. Elle comprend plusieurs raccordements à la frontière nigériane notamment à partir de Misaje, apprend-on.
Toutefois, reconnaissant que cet axe routier est un maillon essentiel pour booster les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, Ousmane Doré, alors Directeur général de la BAD pour la région Afrique centrale, relativisait : « Cet axe ne pourra être un véritable instrument accélérateur du développement et de l’intégration dans la région, que s’il est relié à un maillage de voies, dont le socle se trouve être la Ring Road ».
Innocent D H
Le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a signé le 11 juin dernier, un accord avec les responsables de la firme australienne, Fortescue Metals Group. La trame de cet accord, conduire au Cameroun, une étude technique en vue du développement du tout premier projet de production d’hydrogène vert.
Selon les explications de Engie, un énergéticien français sur son site internet, l’hydrogène vert qui est produit à partir d’électricité renouvelable par un processus d’électrolyse de l’eau, « a la particularité de pouvoir être comprimé et stocké pour être utilisé à la demande comme gaz vert, ou pour être reconevrti en électricité grâce à une pile à combustible », permettant de faire par exemple de faire rouler les véhicules. L’on apprend que l’hydrogène vert est inconnu jusqu’ici au Cameroun.
Avec ce type d’énergie dont l’empreinte carbone est nulle, un automobiliste disposant d’un véhicule adapté « peut rouler sur 600 kilomètres environ, contre 150 kilomètres pour les véhicules électriques », fait savoir l’énergéticien français. Cette énergie a un prix très accessible, qui permet de faire des économies et de maîtriser les dépenses énergétiques, soulignent les experts.
Nombre d’observateurs, estiment que le projet pourrait permettre au Cameroun de donner un coup d’accélérateur à ses projets de construction de lignes de tramways annoncés il y a plusieurs années, mais qui sont certainement freinés par l’instabilité du réseau électrique.
Innocent D H
Les parlementaires, le Gouvernement et les organismes internationaux tablent sur la question à l’Assemblée nationale. C’est au cours d’une séance de travail qui se veut un plaidoyer en vue du renforcement du cadre légal de protection des enfants contre la violence. Une rencontre qui cadre avec la célébration ce mercredi, 16 juin 2021 de la 31ème édition de la journée de l’Enfant africain.
De nouvelles formes de violences faites sur les enfants émergent au Cameroun du fait des différentes crises sécuritaires qui frappent le pays depuis quelques années. L’on compte ainsi, parmi les principales victimes des attaques de la secte terroriste Boko haram dans l’Extrême-Nord, les enfants. Outre les pertes en vie humaines, ces derniers sont très souvent utilisés comme bombes humaines.
« Environ 38 enfants ont été utilisés pour perpétrer les attentats suicides dans la région du Lac Tchad depuis le début de l’année. Ce qui porte à 86 le nombre total d’enfants utilisés dans ce type d’attaque depuis à peu près 3 ans », a présenté le Directeur des Programmes de l’organisme Plan international, Collins Sayang.
Outre ces violences, les enfants sont victimes des assassinats dans les zones en conflit. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest notamment, le nombre d’enfants décédés depuis le début de la crise anglophone est innombrable.
La tuerie d’une dizaine d’écoliers au complexe scolaire privé « Mother Francisca international Bilingual Académy » en octobre 2020, n’est pas disparue de notre mémoire. Au rangs des violences que subissent les enfants, figurent aussi les sévices corporels auxquels ces derniers font face.
Plaidoyer formulé
Le plaidoyer que formule les parlementaires, le Gouvernement et les organismes internationaux réunis à l’Assemblée nationale devrait être axé sur le volet opérationnel. Selon les explications de la Ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné : « Il y a plus de 13 départements ministériels qui sont chargés de protéger l’enfant. A notre niveau, nous avons déjà contribué à la ratification de tous les instruments juridiques pour la protection de l’Enfant sur le Plan légal. Maintenant sur le plan opérationnel, nous avons des dispositions pour sécuriser l’Enfant. Nous saisissons cette journée, la 31ème célébration de la journée de l’Enfant africain pour faire une évaluation, pour voir ce qui a été fait et quel est le chemin à parcourir », indique madame le ministre.
Innocent D H
C’est ce qui ressort du verdict que vient de prononcer le tribunal de première instance de Mbanga dans la région du Littoral. La juridiction condamne également les auteurs de la fameuse vidéo enregistrée à la PHP à une amende de 500 000 francs FCFA.
Bonda Ytembo Clément, Wameni André Boris et Kameni Wouwe Flavy sont fixés sur leur sort. Chacun vient d’écoper d’un an d’emprisonnement ferme et de 500 mille FCFA d’amende. En effet, la justice camerounaise a décidé de les condamner en évoquant comme motifs, l’outrage au Chef de l’Etat, aux corps constitués et corps de fonctionnaire.
Selon certaines indiscrétions, le cas de ces trois ouvriers que la société des Plantations du Haut Penja (PHP) dit ne pas reconnaître comme faisant partie de ses effectifs fait en ce moment l’objet de plusieurs manifestations des membres de la diaspora camerounaise.
L’on apprend par exemple que ceux-ci viennent de prendre d’assaut des supermarchés qui commercialisent la banane en provenance du Cameroun après avoir fait irruption à l’ambassade du Cameroun en Belgique il y a quelques jours.
Rappelons que tout est parti d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle, un jeune homme dont l’identité n’avait pas été dévoilée, insultait le Président de la République et tout le gouvernement camerounais. A la suite de sa sortie, les services de renseignement se sont mis à sa recherche.
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Innocent D H
Des séances de travail pour la présentation de cette offre de service aux tout premiers présidents conseils régionaux du Cameroun sont en cours depuis le 14 juin 2021. Les travaux se tiennent sous les auspices du directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom).
A la faveur du décret réorganisant cette structure publique rendu public en 2018, les compétences du Feicom en matière de financement des collectivités territoriales décentralisées ont été étendues aux 10 régions mises en place au Cameroun dans le cadre de l’accélération du processus de décentralisation.
De ce fait, cette institution considérée comme étant la banque des communes, apparaît également comme un organisme pouvant permettre d’assurer le décollage effectif des régions dont les conseils ont récemment adopté les premiers budgets et sont tous actuellement en quête d’éventuels financements.
De sources dignes de foi, le Feicom a injecté 26,7 milliards de FCFA dans 136 projets communaux au Cameroun, au cours de l’exercice 2020. A l’analyse comparative des chiffres, il ressort que cette enveloppe triple pratiquement celle injectée dans les investissements communaux de l’année 2019. En effet, seulement 10,5 milliards de nos francs avaient été débloqués par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal pour le financement de 106 projets de développement dans 92 communes et communautés urbaines du pays, apprend-on.
Innocent D H
Dans la dynamique nationale de lutte contre le coronavirus, l’ordonnance du 07 juin 2021 alloue 50 milliards de plus au fonds de solidarité dédié à la riposte contre cette pandémie et ses répercussions économiques et sociales. De manière générale, il ressort de ce texte que, le Cameroun passe de la résilience économique au renforcement du système de santé. Un changement de cap qui vise ainsi à permettre au pays de mieux combattre cette maladie qui n’est pas encore totalement éradiquée.
Dès le premier cas de Covid-19 déclaré au Cameroun le 06 mars 2020 et la faible progression de la pandémie, le Cameroun a opté en faveur d’une politique qui protège d’abord l’économie. Depuis la signature de l’ordonnance du 7 juin 2021 par le Chef de l’Etat, on est tenté de lire, un changement de cap en faveur d’une politique qui priorise désormais la prise en compte du système de santé.
C’est ainsi que le plafond des ressources des ressources destinées à approvisionner le Fonds de solidarité national pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales qui était jusque-là fixé à 180 milliards de FCFA, passe à un plafond de 200 milliards de francs pour l’exercice 2021 avec le texte présidentiel.
En clair, en plus du versement de 150 milliards opéré sur le budget général de l’Etat au départ, le président de la République autorise un nouveau versement de 10 milliards à ce compte d’affectation spéciale (CAS), à partir des ressources supplémentaires engrangées dans le budget général de l’Etat du Cameroun.
L’on apprend, qu’au départ, ce compte devrait être uniquement approvisionné sur ressources propres de l’Etat. Cependant, sur la base de l’ordonnance du Chef de l’Etat, 40 milliards issus des ressources du Fonds de concours seront alloués au CAS soit 25 milliards de la Banque mondiale et 15 milliards de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).
Les priorités
L’ordre des priorités devant sous-tendre la répartition des 200 milliards du Fonds de solidarité national est clairement déterminé. Il s’agit notamment, du renforcement du système sanitaire qui reçoit la grosse partie de l’enveloppe avec 170 milliards de FCFA contre seulement 35 milliards dans le budget initial ; de la résilience économique et financière qui voit désormais enveloppe réduite passant de 100 milliards dans le budget initial à seulement 10 milliards ; de la résilience sociale qui obtient 5 milliards de plus et bénéficie désormais de 15 milliards tandis que l’enveloppe allouée au renforcement de la recherche et de l’innovation reste inchangée, à 5 milliards de nos francs.
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Innocent D H
Cette campagne a été lancée le 14 juin dernier à Yaoundé par le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) et l’Organisation non gouvernementale (ONG), camerounaise Centre de recherche forestière internationale (Cifor). Elle vise à sensibiliser les acteurs sur l’utilisation du bois d’origine légale dans les principaux centres urbains du Cameroun.
Placée sous le slogan « Le bois légal, c’est génial », cette campagne a pour principal objectif de promouvoir un changement de comportement chez les consommateurs pour favoriser l’achat des produits ligneux durables et de qualité. Pour que la sensibilisation touche le grand nombre de cibles et soit un succès, sont entre autres prévues, des émissions de radio, des spots publicitaires et l’affichage public sur les marchés de bois.
Selon les explications de Hortense Motalindja, sous-directeur de la promotion du bois au Ministère des Forêts et de la Faune, « La faible proportion des sciages provenant de sources légales constitue un frein pour la gestion rationnelle des ressources forestières, et donc au développement du Cameroun ». « Avec cette campagne, nous visons à augmenter la demande, ce qui va certainement inciter les producteurs à se confronter à la légalité et approvisionner davantage le marché en bois d’origine légale », ajoute cette source.
Pour sa part, Liboum Mbonayem, chercheur au Cifor indique : « La plupart des citoyens camerounais n’ont pas d’intérêt à connaître l’origine des produits qu’ils achètent. Mais, nous devons nous efforcer de demander aux vendeurs tous les documents pour nous assurer de la légalité du bois, tels que les copies des lettres de voiture qui ont permis de transporter ce bois ou le bordereau de livraison ».
Les produits en bois supposément d’origine légale ne représentent qu’entre 12% et 18% du volume vendu, à en croire un rapport d’étude menée par Cifor à Douala et Yaoundé en 2016. Pour cette ONG, la promotion de la durabilité et de la disponibilité à long terme des ressources forestières au Cameroun passe par une bonne politique d’augmentation de la présence et de la demande du bois légal sur le marché camerounais.
Innocent D H