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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Les priorités du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) qui devraient dans les prochains jours faire l'objet d'une communication spéciale sont de divers ordres. Le Chef de ce département ministériel, Nalova Lyonga entend notamment consolider le concept « Clean School » en cours d'implémentation au Cameroun depuis quelques années.

 

Outre la consolidation du concept « Clean School » qui prône la conjugaison d’un enseignement de qualité et d’une formation humaine solide à travers une plus grande appropriation des programmes adossés à l’Approche par compétence (APC), figure aussi parmi les priorités du Minesec, la mise en place de nouvelles filières plus propices à l’employabilité des jeunes, à l’instar des arts cinématographiques, de l’esthétique, de la bijouterie ou de l’agriculture. La création de ces filières s’accompagnera d’un coup de fouet à l’enseignement des langues et cultures nationales.

L'on apprend également, qu’une plus grande importance sera accordée à l’enseignement à distance, qui est sorti de l’ornière au cours de l’année scolaire 2019-2020 avec l’avènement de la pandémie de Covid-19 qui a imposé à tous un nouveau mode de vie quel que soit le domaine d'activité. Cette méthode d'enseignement devra d'ailleurs se pérenniser en se posant en véritable alternative à l’enseignement en présentiel.

Le Minesec mettra aussi un accent sur la formation des acteurs de la chaîne pédagogique sur la conduite des apprentissages et de l’évaluation formative ou certificative. Toute chose devant permettre de relever la qualité des enseignements offerts aux apprenants en faisant d'eux de véritables acteurs capables d'impulser le développement à travers leur savoir et savoir-faire reçus.

Innocent D H

C'est à la faveur de la session extraordinaire du Conseil national du tourisme tenue jeudi 22 juillet 2021 à Yaoundé sous la présidence du Premier ministre, Joseph Dion Nguyen. Le pays veut profiter de la venue de nombreux supporters pour promouvoir le tourisme, l’un des secteurs durement impactés par la Covid-19, mais aussi et surtout changer l’image parfois négative véhiculée sur le pays à l’étranger par des ennemis de la République.

 

Le Cameroun qui organise la Coupe d’Afrique des nations (CAN) du 9 janvier au 6 février 2022, entend saisir l'opportunité de cette grand-messe sportive continentale pour vendre ses potentialités existantes. C'est ainsi que le Ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari déclare à la télévision nationale, « Cette CAN 2021 doit promouvoir l’image du Cameroun comme un pays de progrès ».

L’un des axes majeurs de ces stratégies consiste à « rassurer » les visiteurs sur l’existence au Cameroun d’un protocole sanitaire relatif à la Covid-19 qui sera accessible à l’aide de Smartphones. Le communiqué publié à l’issue des travaux de cette session extraordinaire du Conseil national du tourisme indique, « L’accent sera par ailleurs mis sur l’apposition des affiches ainsi que la diffusion auprès des ambassades du Cameroun et des représentations diplomatiques des pays qualifiés, des supports et guides multilingues vulgarisant les informations et les produits touristiques ».

Salubrité et aménagement des villes

Les opérations de salubrité ne sont pas en reste. Le Mintoul compte également mobiliser « au moins un million de touristes internes » pendant la CAN. Pour atteindre le plus grand nombre, le gouvernement mise sur une communication de masse sur les atouts qu’offre la destination Cameroun. Celle-ci s’effectuera par voies analogique et digitale, apprend-on. Les collectivités territoriales décentralisées des sites qui abriteront la CAN sont également appelées à vulgariser le potentiel touristique des régions et des villes hôtes de la compétition phare de la Confédération africaine de football (CAF).

Ces collectivités devront notamment œuvrer à l’amélioration de l’image des cités à travers la densification des opérations de salubrité et d’aménagement des espaces publics, mais aussi renforcer les commodités nécessaires pour « orienter, transporter, mais aussi assurer un accès sécurisé » des visiteurs aux sites touristiques.

Pour le Ministre de la décentralisation et du développement local, Georges Elanga Obam, cette vulgarisation de l'image du Cameroun passe par « L’organisation des manifestations socioculturelles à des fins de loisirs constitue également un axe important du marketing territorial et d’attractivité que les collectivités entendent mener ».

Innocent D H

Le ministère des Finances est à la recherche d’un consultant pour la réalisation d’une étude diagnostique de la Cameroon Development corporation (CDC). Un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt y relatif a été publié dans le quotidien « Cameroon Tribune », parution du mercredi 21 juillet 2021. En effet, le document renseigne sur les prérogatives dévolues à l’entreprise qui sera retenue pour mener sous trois mois cette étude diagnostique.

 

L'étude diagnostique va permettre de passer au peigne fin, les aspects organisationnel, technique, financier et commercial de la CDC sur les trois derniers exercices. Principal but, améliorer les performances de l’agro-industriel aux 22.000 employés.

Cet audit est d'une importance capitale quand on sait que le deuxième plus gros employeur du Cameroun, depuis plusieurs années, subit la menace du conflit armé opposant les forces de défense et de sécurité républicaines aux bandes armées séparatistes dans la région du Sud-Ouest où sont concentrées les activités de la CDC. Celle-ci avait dû marquer un temps d’arrêt de 18 mois, et ce n’est que lors du second semestre 2020 qu’elle a repris le cours normal de ses activités. Une reprise timide, mais qui s’améliore progressivement au fil des mois. La preuve, elle comptabilise, dans son segment banane, des exportations de 9.043 tonnes au premier semestre 2021, contre seulement 301 tonnes à la même période en 2020, soit une augmentation sur le volume global des exportations de 8.742 tonnes, selon les données mises à disposition par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Cahier de charges

L'avis de sollicitation signé de Martial Valery Zang, président de la Commission technique de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR) est clair. « Le consultant devra procéder à un état des lieux par évaluation de la situation socioéconomique, technique et financière de la CDC dans toutes ses dimensions. A cet effet, le consultant devra procéder à un diagnostic technique, organisationnel, comptable et financier permettant de connaitre la situation exacte de cette entreprise et proposer les mesures pour la rendre viable ».

Au plan organisationnel, l’audit va consister à : examiner les activités de la CDC au regard de son objet social, procéder éventuellement à une analyse de cohérence stratégique et économique des entreprises évoluant dans le même secteur d’activités, examiner l’organigramme mis en place et s’assurer de sa fonctionnalité, analyser la politique des rémunérations.

S'agissant de l'aspect technique, il sera question, de faire un inventaire des équipements et l’analyse devra porter sur une description de leur état physique, précisément l’année d’acquisition, les déficiences apparentes des équipements entre autres ; d’évaluer l’état actuel et les performances techniques de l’outil de production ; d'évaluer l’adéquation des équipements de production avec les besoins réels de l’entreprise.

Sur le plan financier, le consultant procédera à l’analyse de la situation financière de l’entreprise sur la base des états financiers, notamment certifiés des trois derniers exercices.

En outre, il est attendu du consultant, l'analyse de la viabilité future de l’entreprise au regard de ses atouts et des menaces auxquelles elle fait face. Que le consultant compare les performances et la stratégie de la CDC à un benchmark d’entreprises comparables ; qu’il propose un schéma de développement accompagné des scénarios de réhabilitation le cas échéant ; et enfin qu’il propose une matrice d’actions chiffrée sur la base des scénarios

Innocent D H

Une équipe constituée des responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et des représentants des ministères des Relations extérieures et de l’Administration territoriale effectue une mission de travail dans les différentes régions camerounaises abritant les réfugiés (Est, Adamaoua, Extrême-Nord) depuis le 20 juillet 2021.Cette délégation mène, jusqu’au 30 juillet, des concertations avec les autorités administratives et traditionnelles ainsi que d’autres acteurs sur leurs rôles pendant les phases d’urgence, de stabilisation et de recherche de solutions durables en faveur des réfugiés.

 

Il est question à travers ces concertations, de vulgariser le Pacte mondial sur les réfugiés, adopté en décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies. Les autorités locales, les chefs communautaires locaux entre autres, sont souvent les premiers à voler à la rescousse des réfugiés, relève le pacte. C'est donc sans doute pour renforcer les capacités de ces acteurs que ces rencontres trouvent toute leur importance.

Le HCR se dit convaincu que la vulgarisation de ce Pacte s’impose encore au Cameroun pour une meilleure protection des réfugiés et autres personnes sous mandat. Pour le représentant du HCR chargé de la protection, c'est une occasion d'inviter les autorités camerounaises à une meilleure appropriation de ce document. « Nous attendons que le gouvernement, à travers ses responsables sur le terrain, s’approprie effectivement ces instruments juridiques qui encadrent la gestion des réfugiés au Cameroun. Nous accompagnons le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de ces instruments et nous supervisons également l’ensemble de ces activités », indique-t-il. Ce dernier ne cache pas son administration de ce que fait déjà le gouvernement camerounais. En Afrique, le pays est déjà en avance pour que les réfugiés soient bien pris en charge. « Au Cameroun, on note l’ouverture des frontières et la distribution constante des vivres et non-vivres aux populations réfugiées. Nous pensons que c’est un bon pas à saluer même si beaucoup reste encore à faire », estime le représentant de cette organisation onusienne.

Et selon Cesar Mbav Tshilombo, le chef de la mission du HCR, ces rencontres permettront enfin, « de faire une évaluation sur les avancées enregistrées sur le terrain ainsi que les défis qui restent à relever et pour lesquels ils ont besoin d’un appui. Un plan d’action pour chaque région sera adopté à l’issue de ces différentes rencontres », fait-il savoir.

Innocent D H

 

 

Le 15 juillet dernier, l’accord-cadre y relatif a été signé par les responsables des deux structures. C’était dans la salle des conférences du Rectorat de cette institution universitaire. L’objectif stratégique est d’assurer une production animale et ses dérivés soutenue et diversifiée tant en quantité qu’en qualité, à en croire les déclarations des deux parties.

 

A travers cette convention de partenariat, la vision de la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa) et celle l’Université de Dschang (Uds), est de contribuer au développement socio-économique tant sur le plan national que sous-régional. Il faut tout de même préciser que la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles (Fasa) de l’Uds et la Sodepa, depuis un an déjà, mutualisent leurs efforts dans le domaine de l’agronomie de façon générale et plus spécifiquement des productions animales.  

Cette formalité permettra ainsi, de définir un cadre conjoint de conduite des recherches et de stages entre les deux structures. Dans un autre élan, elle va contribuer à assurer un meilleur encadrement technique et pratique des étudiants au sein de la Société de développement et d’exploitation des productions animales à l’occasion des stages académiques et professionnels.

Figurent également parmi les objectifs recherchés via cette convention, l’élaboration et la conduite conjointe des recherches et travaux spécifiques dans le domaine des productions animales et autres volets connexes.  

Autre bénéfice non négligeable de l’accord-cadre, le partage des technologies et connaissances dans le secteur agropastoral pour une formation pratico-pratique des étudiants de la Faculté d’agronomie et des sciences agricoles.

Innocent D H

Dans un communiqué signé le 9 juillet dernier, devenu viral sur les réseaux sociaux, Naseri Paul Bea interdit l’utilisation anarchique des sirènes et gyrophares dans sa région de commandement. L'autorité administrative indique que l’utilisation de ces dispositifs, est régie par un texte spécifique.

 

Dans sa correspondance, le Gouverneur du Centre met en garde : « Toute personne qui se fera arrêter à cet effet, verra son véhicule tout simplement conduit en fourrière et ses équipements saisis ». L'interdiction décidée par Naseri Paul Bea s'inscrit dans le cadre de la légalité. Le numéro 1 de la capitale camerounaise s'inspire d'un texte spécifique, le recueil des textes juridiques corrigés du 26 avril 2012 du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MINATD) d’alors précise le cadre et les conditions d’utilisation de ces sirènes et gyrophares.

La loi n°97/021 du 10 sep 1997 relative aux activités privées de gardiennage, en l'occurrence, précise dans ses conditions d’exercice à l’article 13 alinéa 1, que « dans l’accomplissement de leurs activités, les établissements et sociétés de gardiennage peuvent disposer : d’un matériel roulant constitué exclusivement de véhicules destinés au transport du personnel et du courrier ; d’un matériel élémentaire de communication ; d’un matériel de protection et d’alarme ».

L’alinéa 2 du même texte indique, qu’est interdite, par conséquent, toute détention et utilisation : de véhicules aménagés disposant de gyrophares, sirène, couleur, inscriptions et plaques minéralogiques de nature à créer de jour comme de nuit, la confusion avec les véhicules des services publics de maintien de l’ordre et de sécurité, ou ceux des représentations diplomatiques et consulaires et des établissements hospitaliers ; d’armement conventionnel.

« Le type et les quantités de matériels de communication, de protection et d’alarme ainsi que les conditions de leur utilisation sont fixés par le décret d’application de la présente loi et, le cas échéant, l’acte d’agrément », tranche l'alinéa 3 de cette loi.

Innocent D H

L'annonce est du Ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière à Yaoundé. Objectifs de ces dotations projetées, répondre à l’urgence, mais aussi renforcer de manière significative et durable les capacités des hôpitaux camerounais à soigner les malades et lutter contre la pandémie de Covid-19.

 

Selon les indications faites par le Minsanté, « Toutes les formations sanitaires de première, deuxième et troisième catégorie ont été approvisionnées en équipements d’oxygénothérapie, des concentrateurs d’oxygène et des aspirateurs de mucosité affectés aux hôpitaux de district et centres médicaux d’arrondissement ». A en croire les explications de Manaouda Malachie, ces réalisations opérées dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 « permettent à la fois de faire un grand bond dans le relèvement du plateau technique des formations sanitaires, mais aussi, et surtout d'envisager une prise en charge qualitative des patients ».

L'on apprend que pour l'instant, seul le centre de prise en charge annexe nº 2 de l’Hôpital central de Yaoundé (Orca) dispose d’une centrale de production d’oxygène pour répondre aux besoins accrus en oxygène des patients sévèrement atteints par la Covid-19.

Cette annonce, qui est en même temps une bonne nouvelle, intervient au moment où les autorités sanitaires craignent une troisième vague de l’épidémie « dès novembre » prochain, en raison notamment de la présence du variant Delta du Coronavirus. Et c'est le lieu de préciser que, le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde, est une forme très contagieuse du virus. Il a déjà été signalé dans plusieurs pays africains, dont certains connaissent une explosion des cas de contamination. Cette nouvelle arrive également dans un contexte de défiance par certains Camerounais de la vaccination, pourtant présentée comme la meilleure arme pour se prémunir de la forme grave de la Covid-19, une situation qui semble préoccuper au plus haut niveau le gouvernement camerounais.

Innocent D H

Selon les premières informations puisées à bonnes sources, à l’issue des négociations triparties prescrites par le ministre du Travail, Grégoire Owona, des employés ont barricadé certains bureaux et observent un mouvement de grève depuis le 15 juillet dernier provoquant l'intervention des forces de l’ordre.

 

Un mouvement d’humeur signifié au ministre du Travail et de la Sécurité sociale le même jour. Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (STC), Célestin Bama écrit à Grégoire Owona : « Nous avons l’insigne honneur de vous saisir en urgence, afin de vous informer que depuis ce matin à 6h-30, Sosucam SA connaît un mouvement d’humeur de ses 250 travailleurs licenciés du fait de la ré-capacitation de l’entreprise ».

Dans sa correspondance adressée au Ministre, le SG du STC justifie : « En effet, après lecture du protocole d’accord encadrant le licenciement des travailleurs à la Société sucrière du Cameroun, signé le 13 juillet 2021 par la Commission tripartite mise sur pied par vos soins le 22 juin 2021, afin d’étudier les conditions de licenciement des travailleurs de la Sosucam, les travailleurs licenciés ont relevé pour le déplorer, que le top management, qui reconnaît par ses écrits que le licenciement est dû à une restructuration, n’a adhéré à aucune prise en compte de l’article 40 du Code travail (qui prescrit des dédommagements en cas de licenciements économiques). En sus, 79 travailleurs des 250, qui avaient refusé de signer le protocole d’accord contraignant imposé par la Sosucam, n’ont pas reçu l’octroi de tout ce qui a été arrêté et validé par la Commission tripartite. Ce qui a encore jeté de l’huile au feu ce matin ».

Les grévistes, ex-employés de la Société sucrière du Cameroun posent un certain nombre de revendications. Hormis le paiement intégral des salaires du mois de juin 2021, ils exigent des indemnités de fin de carrière non imposable et de préavis ; des dommages pour rupture brutale de contrat (un mois de salaire multiplié par le nombre d’années restant à travailler) ; de même que des primes de déménagement, de réinsertion sociale (12 mois de salaire de base échelonnée), de bonne séparation, de congé annuel, de fin de campagne et du 13ème mois. « Les anciennetés n’ont pas été prises dans les propositions de paiement des indemnités », relèvent également les grévistes, qui menacent d'ailleurs de saisir la justice pour « licenciement abusif ».

Il ne s’agit aucunement de « licenciement économique » mais d’une « ré-capacitation » ou « redéploiement » de l’entreprise qui a connu des « insuffisances professionnelles » du fait des employés licenciés, renseigne le top management de l'entreprise qui se préserve de commenter la décision des grévistes se saisir la justice.

Innocent D H

 

Eneo Cameroon S.A, entreprise de production et de distribution du courant électrique au Cameroun revendique plus de 207 milliards de FCFA de factures non-réglées par divers acteurs notamment des entités publiques de l'Etat. Parmi les mauvais payeurs, figurent également des clients privés, apprend-on.

 

De sources bien introduites, avec un objectif projeté de 874 milliards de FCFA pour électrifier 9000 localités, le secteur de l’électricité se divise entre le segment de la production (Eneo, Globelecq, Edc), du transport (100% par Sonatrel) et de la distribution (100% par Eneo). L’entreprise Eneo Cameroon concentre 70% de la production de l’énergie électrique au Cameroun. Avec plus d’un million de clients (secteur public, entreprises et particuliers), la filiale de Actis peine à assurer son service. Celui du recouvrement de ses factures auprès des gros consommateurs. Des créances de consommation électrique estimées à environ 207 milliards de FCFA à recouvrer auprès de du Gouvernement du Cameroun, l’Assemblée nationale, les universités, les hôpitaux, et la Cameroon radio and television (Crtv), ou autres entreprises publiques et privées. Les mêmes sources confient que le Gouvernement camerounais est redevable d’une enveloppe de 163,05 milliards de FCFA à Eneo Cameroon S.A.

Établissements publiques débitrice

Des établissements publics sont également cités parmi les débiteurs de l’entreprise de production et de distribution de courant électrique. La dette de l’Etat, celle des universités et des hôpitaux et administrations assimilées s’élèvent à 1,6 milliard de FCFA de factures impayées. Le passif de l’ex-Cde (Camerounaise des eaux) et de l’actuelle Camwater (Cameroon water utilities) affiche quant à lui un montant de 10,7 milliards de FCFA : « sur 700 millions de FCFA de facture d’électricité en moyenne par mois, la Camwater paie pour 400 millions de FCFA. Elle cumule des restes à payer successifs qui deviennent au fur et à mesure une dette importante », informent nos sources. Par ailleurs, les entreprises Alucam (Aluminium du Cameroun) et Socatral (Société camerounaise de transformation de l’aluminium) enregistrent respectivement des factures non-réglées de l’ordre de 17, 3 milliards de FCFA et 8,7 milliards de FCFA, apprend-on.

La Camtel (Cameroon telecommunications), établissement public industriel et commercial, opérateur historique des télécommunications au Cameroun, est aussi débitrice d’Eneo avec une dette estimée à juin 2020 à 1,9 milliard de FCFA. L’Assemblée nationale du Cameroun et l’office public de radio et télévision, la Crtv, cumulent conjointement des factures impayées de 1,6 milliards de FCFA. Alors que la Société nationale de raffinage (Sonara) et le marketeur des hydrocarbures Tradex S.A traînent chacune 8,5 milliards de FCFA et 7,3 milliards de FCFA. Hormis la dette de l’État, des entreprises publiques, parapubliques et privées, les responsables d’Eneo Cameroon affirment avoir des difficultés à recouvrer les factures issues de la consommation des ménages et autres privés desservis à travers des lignes basse et moyenne tensions : « ces derniers se caractérisent malheureusement par leur mauvaise foi à s’acquitter de leurs factures. Plus de la moitié de cette tranche de clients ne paient pas leur facture provoquant un important manque à gagner pour notre entreprise », s’indigne un haut cadre d’Eneo Cameroon. Eneo Cameroon déplore la persistance de la fraude sur la consommation électrique de la part de ses clients institutionnels ou particuliers : « nous comptons sur les autorités administratives camerounaises pour nous apporter un appui dans la lutte contre ce fléau. Nous en appelons également à la responsabilité de nos clients sur les dangers d’une telle démarche », insiste-t-on à Eneo.

Innocent D H

 

Dans une publication ce mardi 20 juillet 2021, le Président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) s'est prononcé une fois de plus sur la crise anglophone. L'élu du peuple constate pour le déplorer, l'enlisement du conflit sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il note que ces derniers jours, dans cette partie du pays, le Cameroun a perdu des forces de défense et de sécurité de façon totalement horrible.

 

« Des sacrifices ! Et encore des sacrifices ! Le Cameroun a perdu ces derniers jours de façon totalement horrible des forces de défense et sécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest », a publié l'homme politique. L'honorable Cabral Libii saisit la tribune pour adresser sa compassion à la famille des soldats tués sur le théâtre des opérations. « Mes premiers mots vont à leurs familles dont j’imagine l’indicible peine. Je leur adresse mes condoléances les plus attristées ainsi que celles du Pcrn. Ces vaillants compatriotes ne faisaient que leur travail : Défendre l’intégrité territoriale et faire régner la paix et la sécurité », poursuit le président du Pcrn.

Le député à l'Assemblée nationale camerounaise profite également pour interpeller le président de la République sur la convocation du Conseil national de sécurité. « Je demande au Président de la République de convoquer en urgence le Conseil National de Sécurité pour réexaminer la stratégie de défense mise en place dans les Régions en crise. Nous perdons beaucoup d’hommes au combat. Beaucoup trop même. C’est insupportable et inadmissible ! Je demande au peuple camerounais de soutenir les familles endeuillées et les soldats au front. Ce sont nos frères, sœurs, maris, pères, fils, voisins, amis d’enfance qui se sacrifient ainsi tous les jours », ajoute-t-il.

Cabral Libii conclut non sans attire l'attention de la plus haute autorité camerounaise sur la nécessité de lutter sans faiblesse contre le terrorisme tout en considérant l'option de dialogue dans cette crise anglophone. « La malgouvernance du pays doit être combattue sans relâche, mais le terrorisme auquel on assiste en ce moment doit être combattu sans faiblesse ! Le dialogue qui demeure la solution à cette guerre est un processus long, interactif et itératif entamé en 2019 lors du Grand Dialogue National. Il doit donc se poursuivre et s’intensifier, tandis que les premières résolutions doivent être mises en œuvre. En fin de compte, l’intégrité territoriale et les valeurs de la République doivent être préservées.  Le Cameroun triomphera ».

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01