L'ambassadeur du Cameroun en belgique a été convoqué par Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures afin répondre de l’agression orchestrée par les éléments de la brigade anti sardinards (BAS) dans les locaux de la mission diplomatique Camerounaise à Bruxelles à l’Avenue Brugmann.
C’est lundi dernier que quelques individus, se réclamant de cette « association de malfaisants » s’y sont rendus afin, arguent – ils de réclamer la libération de Clément Bonda qui a proféré des insultes contre les parents du Chef de l’Etat mais aussi des membres du Gouvernement.
Conduits par Olivier Tchanang, dont les outrances ne sont pas inconnues, les membres de la bas n’ont pas manqué d’exiger que les usagers présents au sein de l’ambassade s’en aillent car, parce qu’ils voulaient inciter les employés et les diplomates à « assumer leurs responsabilités et intervenir pour que les insulteurs de l’Institution du Cameroun et de certains ministres soient dans les plus brefs délais remis en liberté : « Aux tortures que subit toute la jeunesse opprimée et séquestrée de notre pays, qui n’a plus le droit de s’indigner, de crier sa colère face à la misère croissante qui la détruit considérablement… ».
Olivier Tchanang et ses compères, comme pour donner plus de poids à leur manifestation, ont hélé les diplomates en insistant sur le fait que « les membres du Gouvernement dont les noms sont cités dans le covidgate soient traduits en justice afin de répondre de la disparition des 180 Milliards cités dans cette affaire ».
Que peut-on attendre du tête à tête entre Lejeune Bella Bella et Eric Jacquemin ?
Peut être l’interpellation de ces éléments de la brigade anti sardinards et leur convocation devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent eux aussi de leurs actes, comme c’est le cas actuellement pour leurs camarades qui pensaient trouver un refuge dans certains pays de l’hexagone.
Les Camerounais, tout autant qu’ils sont, méritent que justice leur soit rendue
Il est évident qu’ils n’aspirent qu’à cela car ils en ont assez de ces multiples détournements de déniés publics. Ils sont fatigués d’être pris comme des pions irréfléchis à qui on peut servir tout et n’importe quoi parce qu’on est détenteur d’une petite parcelle de pouvoir. Ils doivent et méritent de connaître la vérité par rapport à cet autre scandale lié aux montants querellés du Covid 19, pour ne citer que cet exemple mais pas à n’importe quel prix.
Malheureusement, certains se sont arrogé le droit de proférer des insultes contre ceux qu’ils considèrent comme les responsables de leur malheur, les parents de leurs « ennemis » se voient traîner sur la place publique, leurs parties intimes décrites avec des mots qui défient tout sens moral et certains estiment que le mal être peut justifier de tels comportements.
Nicole Ricci Minyem