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Innocent D.H.

Innocent D.H.

L’annonce de cette dotation a été faite par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Alamine Ousmane Mey a révélé cette information au sortir de la cérémonie de lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale de du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).

 

Au Cameroun, les femmes jouent un grand rôle dans le développement de l’économie nationale. Cependant, dans le pays, la gent féminine fait face à de nombreux maux. Il s’agit entre autres, des mutations génitales féminines, le mariage précoce, les grossesses non désirées. Pour permettre à la femme de respirer définitivement l’air de la liberté prélude à son épanouissement, que l’Organisation des Nations Unies (ONU) appuie les pouvoirs publics.

L’UNFPA qui va supporter cette dotation procédait le 25 mai dernier à Yaoundé, au lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale. Ce rapport est intitulé, « Mon corps m’appartient, revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination ». Le document s’appesantit sur l’autonomie corporelle, passe en revue les différents types de violation de l’autonomisation corporelle dont sont victimes les femmes.

Implications du Covid-19

Le contexte sanitaire marqué par la menace de la pandémie de Covid-19, porte également un sérieux coup sur l’autonomisation de la femme au Cameroun. Il provoque une hausse violences conjugales, crée des obstacles aux soins de santé, de grossesses non désirées, des pertes d’emplois, et la déscolarisation.  « La femme représente plus de la moitié de la population, la femme joue un rôle crucial dans le développement de nos économies, d’où l’attention qui est accordée à ce genre. Grâce au Fonds des Nations unies pour la population une enveloppe pour 2021 d’un peu près de 12 millions de dollars, soit environ 6, 396 milliards de FCFA, est allouée aux actions qui vont conduire à une amélioration continue de la situation de la femme (…) », a martelé le ministre Alamine Ousmane Mey.

Innocent D H

 

Au sein de l’opinion publique, les controverses sur le rapport de la Chambre de comptes relatif à la gestion des fonds dédiés à la lutte contre le coronavirus au Cameroun ne semblent pas se terminer de sitôt. Des critiques formulées çà et là relèvent plusieurs limites sont contenus dans le document qui a futé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux.

 

Un rapport des premiers résultats de l'enquête de la Chambre des comptes est en circulation depuis quelques jours sur les réseaux sociaux épinglant au passage plusieurs membres du gouvernement sur la gestion des fonds du Covid-19 au Cameroun. Pour certains observateurs, hommes politiques, de médias ou même membres de la société civile, plusieurs limites sont observées à la lecture de ces documents.

Denis Kwebo

Sur le plateau de l'émission 7Hebdo diffusée tous les dimanches sur Stv, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), par ailleurs membre de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés, dit avoir discuté avec trois ministres qui disent n’avoir rien reçu comme argent. « Je vais dire aux camerounais (…) 95% des choses qui sont dites dans le rapport de la chambre des comptes sont automatiquement fausses (…) J’ai discuté avec 3 ministres et ils n’ont reçu aucun fond », a-t-il expliqué.

Denis Nkwebo n’est pas le seul à jeter du discrédit sur ce fameux rapport de la Chambre des comptes relatif à la gestion des fonds Covid au Cameroun.

Le FMI

Dans une récente sortie, le Fonds monétaire international (FMI) demande à Yaoundé, de réaliser un audit indépendant. « Ce n’est pas l’ignorance des règles et procédures de la commande publique qui est à l’origine de ce dérapage, mais plutôt la cupidité de certains (…). Ainsi la transparence, c’est ce qui divise Etoudi et le FMI, actuellement en discussion pour la conclusion d’un nouveau programme. Le souci du FMI ne porte pas sur les soupçons de distraction des fonds, mais sur la production d’un audit externe qui était une condition préalable », relève un analyste.

Lire aussi : Gestion des fonds de la Covid- 19: le rapport qui peut inquiéter certains ministres

 Cabral Libii

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) critique également le rapport de la Chambre des comptes. Pour Cabral Libii, « La Chambre des comptes a agi avec une certaine désinvolture ».

" Ce qui me laisse songeur est que, la Chambre des comptes qui nous a habitué à des rapports presque parfaits (comparés à ceux des autres organismes qui en font…), est silencieuse depuis que le document de synthèse controversé d’un rapport d’audit qui porte son empreinte, circule. Une désinvolture vis-à-vis de l’opinion, qui doit mal dissimuler la gêne d’une curieuse inféodation », déplore l’élu de la Nation.

« Sur le site internet de la Chambre, ce fameux rapport visiblement inachevé ne figure pas. En même temps, ce n’est pas un fake. Qu’est-il donc arrivé à cette chambre ?  Çà et là, ceux qui prétendent être dans la confidence, annoncent un rapport plus achevé et plus professionnel dans les prochains jours », ajoute Cabral Libii.

« Mais ce rapport qui a fuité a donc été rédigé à quelle fin ? Il a circulé en interne dans quel but ? Rappelons juste succinctement que le FMI a demandé un rapport d’audit de SES fonds alloués au Cameroun et a exigé que cet audit soit fait par la Chambre des comptes. Ça confirme la respectabilité que cette institution peut avoir inspiré », s'interroge sans cesse l'honorable.

Lire aussi : Gestion des fonds Covid-19 : la Chambre des comptes cherche la trace du don offert au Cameroun par le Chinois Jack Ma

 

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

 

 

La Deutsche Gesells chaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), viennent de lancer un appel d’offres relatif au recrutement d’un bureau d’étude régional pour la réalisation d’une étude d’opportunités des métiers dans les secteurs coton et textile au Cameroun.

Selon la coopérative allemande, « La présente étude s’inscrit dans ce cadre ; elle vise à identifier les segments et niches de compétitivité et définir les orientations stratégiques optimales permettant de relancer véritablement la filière coton-textile-confection au Cameroun, tout en créant des emplois durables et en organisant les acteurs suivant les corps de métiers », peut-on lire dans l’appel d’offres.

Il est question ici d’identifier les métiers qui existent autour de la production et de la transformation du coton, de faire ressortir les compétences recherchées par les employeurs du secteur coton-textile et de formuler les offres de formations pouvant répondre au déficit de compétence dans les métiers et le marché du travail.

La mission en vue du recrutement de ce bureau d'étude va se dérouler sur 140 jours, soit du 24 juin au 30 août 2021. Elle sera constituée de quatre experts soit : un expert régional en ingénierie de formation, spécialiste du secteur de la formation professionnelle ; un consultant, expert économiste spécialiste du développement d’entreprise ; d’un consultant national expert, agroéconomiste ou ingénieur agronome et d’un expert national, spécialiste des entreprises coton-textile.

Objectifs multiples du Cameroun

Le coton figure dans la liste des différents produits exportés par le Cameroun. Les objectifs à atteindre sur le court terme de ce produit sont multiples. Dans la Stratégie nationale de développement (SND30), il est envisagé, une augmentation de sa production actuelle (328 453 tonnes au cours de la campagne cotonnière 2019-2020), à 600 000 tonnes à l’horizon 2025. Cette même stratégie envisage développer une industrie de fabrication de tenues, de maillots de sport et fournir les grands corps de l’Etat à l’instar de l’armée, la police ayant une incorporation d’au moins 60% du coton du Cameroun ; aussi d’atteindre une transformation locale minimum de 50% à l’horizon 2030.

En rappel, la GIZ a mis en place le Projet global durabilité et valeur ajoutée dans les chaînes d’approvisionnement agricoles (ProCoton), planifié pour la période d’avril 2019 à mars 2023. Il vise à améliorer les performances économiques des acteurs privés de l’agriculture et de l’élevage en tenant compte des systèmes de production adaptés au changement climatique.

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

Malgré sa défaite de 1-2 à Dakar au Sénégal face à l'ASC Jaraaf en match retour des quarts de finale de la coupe de Confédération africaine de football (CAF), Coton sport de Garoua se qualifie pour les demi-finales de cette compétition. Sans doute, une qualification obtenue par l'équipe fanion du Nord grâce à son avance acquise à domicile au match aller (1-0).

 

C'est désormais connu, Coton sport de Garoua va jouer les demi-finales de la Coupe de la CAF. Il a obtenu son quitus ce dimanche, 23 mai 2021 en dépit sa défaite concédée face à l'ASC Jaraaf de Dakar (1-2). La rencontre a été âprement disputée par les deux protagonistes. C'est d'abord, l'équipe sénégalaise qui se fait surprendre dès la 20ème minute du match par une dangereuse équipe du Coton sport de Garoua. Toutefois, à quelques minutes de la pause, les hommes de Cheikh Gueye sont revenus au score par le biais d’Albert Diène. Le travail était devenu compliqué pour les Sénégalais qui devront désormais marquer trois buts pour se qualifier en demi-finale. Au retour des vestiaires, le Jaraaf toujours dominateur, n’arrivait pas à concrétiser sa suprématie dans ce match.

Les attaquants sénégalais qui n’arrivent pas à cadrer leurs tirs, toujours courir derrière le score. Les Sénégalais n'ont pas su concrétiser plusieurs occasions ont pourtant bénéficié de plusieurs occasions, en plus de leur but refusé pour hors-jeu. Résultat de course, le Jaraaf est éliminé malgré le second but marqué par Abdou Ndiaye et peut regretter l’issue de cette rencontre qui donne donc la possibilité à l'équipe camerounaise.

Grâce à la règle du but à l’extérieur, Les Cotonniers se qualifient pour les 1/2 à l’issue de la double confrontation. Le club de Garoua affrontera JS Kabylie au tour suivant.

 

 Innocent D H

La Chambre des comptes du Cameroun (CDC), organe de contrôle de la Cour suprême dans son premier rapport d’audit sur la gestion des fonds Covid-19 révèle n’avoir pas retrouvé la trace ou la destination finale du don offert en mars 2020 par le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur du groupe de vente en ligne Alibaba, pour soutenir le Cameroun dans la riposte à la pandémie.

 

Dans le rapport de la Chambre des comptes, l'on découvre à propos de ce don, « L’absence de prise en charge dans les livres du comptable matières (du ministère de la Santé publique) du don de 100 000 masques de protection et 1000 équipements de protection individuelle de M. Jack Ma ». Ce qui voudrait dire tout simplement que les dons de Jack Ma ne sont pas enregistrés dans les livres du comptable matières.

Pourtant, l'on apprend que la secrétaire générale du ministère de la Santé publique, Sinata Koulla-Shiro, avait réceptionné le 26 mars 2020 à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, un lot d’équipements médicaux offert par Jack Ma. Ceci au même titre que tous les 53 autres pays africains auxquels le fondateur du groupe Alibaba a tenu à manifester sa sollicitude face à la pandémie du Coronavirus. Le Cameroun pour sa part, a reçu 20 000 kits de test, 100 000 masques et 1000 équipements de protection. La cargaison a été livrée par le transporteur Ethiopian Airlines.

Lire aussi : Gestion des fonds de la Covid- 19: le rapport qui peut inquiéter certains ministres

Cette situation d’opacité dans la gestion des fonds Covid ne concerne pas seulement les dons offerts pas le fondateur d’Alibaba, à en croire le rapport de la Chambre des comptes. Elle est observable de façon générale dans la gestion des équipements dont s’est doté le pays en situation de crise pandémique. « Il a été relevé de manière générale l’absence des documents de la comptabilité matières ne permettant de comptabiliser les équipements objet des commandes ainsi que la traçabilité de leur utilisation ; ce qui n’a pas permis une vérification rigoureuse de leur destination finale », écrit l'organe de contrôle de la Cour suprême.

Innocent D H

 

 

Le recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoa, et le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), Slim Khalbous, ont signé mercredi dernier, une convention d’hébergement d’un Centre d’employabilité francophone (CEF). Selon les explications du recteur de l'AUF, « C’est un projet que l’AUF lance au niveau mondial, et nous ouvrons un centre pilote ici à Douala en partenariat avec l’université de Douala, et grâce à l’accueil de l’Institut universitaire de technologie (IUT) ».

 

Le centre d'employabilité installé dans les locaux de l’IUT mis à disposition par l’Université de Douala est équipé par l’AUF. Il s’agit d’un outil d’accompagnement des jeunes diplômés du supérieur sur le marché du travail. L'Agence universitaire de la francophonie indique que, cet accompagnement « Doit se faire à l’intérieur de l’université et avant l’obtention du diplôme. Un plan de formation complémentaire va être mis sur pied pour accroître la capacité des jeunes à être employés, ainsi que des programmes pour détecter les entrepreneurs ».

Le CEF de Douala est un investissement de 200 millions de FCFA. Il est ouvert aux étudiants (futurs chercheurs d’emplois), enseignants (coachs et accompagnateurs) et autres employeurs (expression des besoins de formation et des profils recherchés).

Le centre est une solution à l’inadéquation formation-emploi, dont sont souvent accusés les instituts d’enseignement supérieur au Cameroun. Cette nouvelle structure sera dotée d’un budget de fonctionnement annuel de plus de 100 millions de FCFA, pour l’accompagnement des jeunes en matière d’insertion professionnelle.

Innocent D H

Sur son compte Facebook, l’activiste et militante suisso-camerounaise décrypte les tenants et les aboutissants du Sommet sur les économies africaines tenu le 18 mai dernier en France. La rencontre à laquelle les présidents de 18 pays du continent ont participé, est un nouvel étourneau de l’agité de l’Elysée en situation difficile sur le plan intérieur et ayant peur de voir l’influence de son pays se réduire à l’international, essaye de trouver les possibilités pour se rendre intéressant surtout à l’approche des élections en France.     

 

Selon le décryptage de Nathalie Yamb, le Sommet sur le financement des économies africaines sur invitation de Emmanuel Macron n’est pas fait anodin. « Nous sommes à un an de l’élection présidentielle française. Monsieur Macron que ses concitoyens avaient élu en 2017 pour résoudre et s’occuper de leurs problèmes, mais qui a totalement failli, Monsieur Macron qui n’arrive pas à résoudre l’équation du chômage, de la migration, de la dette et de la désindustrialisation de la France, prétend vouloir donner des conseils aux pays africains et les aider à faire face à leurs problèmes économiques alors que la France est le pays le plus endetté de l’Europe en termes de dette sur PIB, et qu’il est incapable de manager aussi bien le financement public de l’économie française que les aspects structurels liés à sa propre dette », analyse-t-elle.

Enjeux

Au regard de cette grille de lecture, l’activiste et militante suisso-camerounaise considère ce sommet comme « une vaste plaisanterie » et explique les enjeux. « Macron veut utiliser le continent africain pour régler ses problèmes internes. Pour comprendre ce qui s’est passé à Paris, il faut savoir ce que c’est la dette africaine. La dette africaine, c’est l’argent que les pays développés prêtent à l’Afrique pour que les Africains achètent les produits des pays développés. On ne prête pas de l’Argent à l’Afrique pour qu’elle puisse se transformer, s’industrialiser ou réaliser des projets qui arrangent le continent. Non ! », indique Nathalie Yamb.

Pour celle qui est membre du parti politique ivoirien, le Président français se lamente à propos de la mise en danger des monopoles des marchés qu’il considérait comme captifs pour l’éternité du fait de la colonisation française. « Hélas ! pour lui, le monde avance et son pays se retrouve aujourd’hui avec des concurrents comme les Etats Unis, le Brésil, la Chine, l’Australie, qui, eux aussi, sont des acheteurs de matières premières sur le contient. La France est incapable de bloquer l’expansion chinoise sur ce qu’elle considère à tort comme son pré carré. Et c’est ainsi que Macron convoque les Chefs d’Etat africains et sous le prétexte de les aider, leur propose un mécanisme de vouloir les aider, leur propose un mécanisme qui va encore plus nous aliéner. Dans sa communication, l’Elysée a fait savoir que la France veut, faire profiter l’Afrique de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international des instruments de change qui permettent notamment de financer des importations », évoque la femme politique.

Responsabilité des Chefs d’Etats africains

Dans sa vidéo, Nathalie Yamb parle aussi de la responsabilité des chefs d’Etats africains qui ont pris part à cette rencontre. « Parmi ceux qui se sont rendus à Paris, il y en a que 18 sur 54, preuve de la perte de l’influence française. Combien avaient eu l’aval de leurs populations pour aller à cette discussion ? Quels sondages ont été faits sur le continent pour identifier les réelles inquiétudes et urgences des populations ? Quel est le business case de cette rencontre ? Quelles politiques sont mises en place pour s’assurer que cet argent qui va arriver atteigne effectivement le but, qu’il ne soit pas détourné pour des commissions et des retro commissions, qu’il va réellement produire des retombées économiques et financières durables sans quoi ? Ça ne serait qu’une dette appauvrissante de trop, rien de cela. En complices zélés de notre exploitation, ces bons à rien qui nous gouvernent se dépêchent de bondir dans leurs avions pour aller faire du tourisme de mendicité à Paris. On prend des dettes nouvelles pour payer les intérêts de la dette ancienne. Pourtant alors qu’on les baratine avec des projets d’annulation de leurs dettes publiques d’accès privilégié à 34 milliards de dollars DTS, on a 88 milliards de dollars en moyenne qui sortent frauduleusement chaque année de l’Afrique », dénonce également Nathalie Yamb.

Innocent D H    

C'était le 18 mai dernier, à Douala, la capitale où Joseph Dion Ngute est allé à la rencontre des chefs d'entreprises pour susciter leur intérêt vis-à-vis du Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dévastées par une crise sociopolitique depuis 2016. Les membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) ont donné leur accord au Premier ministre. 

 

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest représentent environ 20% de la production agricole du Cameroun : 70% du café arabica, 48% de la filière cacao, 20% de fécule blanc. Aujourd’hui, l’économie de ces deux régions est à la traîne depuis quatre ans du fait de la crise sociopolitique. Les entreprises implantées dans ces régions sont pratiquement aux arrêts. C’est le cas notamment de la CDC qui a besoin de 16 milliards de FCFA pour un plan de relance de ses activités. PAMOL, PHP entre autres ont perdu des emplois par milliers. L’on enregistre désormais, plus de 70% du taux de chômage dans ces unités administratives.  Puisqu’au pic de cette crise, les grosses entreprises ont été incendiées, détruites et ou vandalisées. Pis encore, la crise des devises s’est aggravée à cause de la baisse des importations. La filière cacao et café ont du mal à décoller pour un manque à gagner d’environ 56 milliards de FCFA de recette d’exportation. A côté des mesures sécuritaires et politiques, il était temps de parler d’une solution économique et sociale. Il y a donc urgence de sauver l'économie dans cette partie du pays

C’est fort de tout ce constat que le Chef du Gouvernement a sollicité un soutien multiforme pour remettre ces deux régions sur les rails du développement et de la croissance économique. Joseph Dion Ngute a aussi donné les gages que les éventuelles contributions seront gérées dans la transparence.  Le PNUD ayant été présenté par Joseph Dion Ngute comme gage de bonne gestion des fonds collectés. 

Lire aussi : Reconstruction des régions anglophones : Le patronat camerounais promet une contribution à hauteur de 1, 2 milliard de FCFA

« Il est de notre devoir, de notre responsabilité, mais aussi de notre intérêt de s’investir dans ce plan de reconstruction et de s’assurer également de la qualité des projets qui nous sont soumis.  L’objectif principal est de fournir des emplois, mais l’objectif majeur est de réactiver les industries majeures de cette région, comme CDC et PAMOL. D’autres s’investissent déjà sur ces sujets, je vais citer la PHP dans le domaine des bananes », reconnaît Célestin Tawamba, le président du Groupement inter patronal du Cameroun.

 

Innocent D H

Spécialisés dans les agressions à mains armées, ils ont été interpellés dans la localité de Nakong, arrondissement de Mayo-Hourna par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Garoua I déployés dans le cadre de l'opération Adamaoua-Nord (Adano).

 

Ces hors-la-loi présentés au public et à la presse à Garoua, ont été mis hors d'état de nuire grâce à une opération savamment menée dans le Mayo-Hourna par les fins limiers de la gendarmerie après une agression qu'a subi un chasseur il y a quelques jours dans cet arrondissement. « C’est à la suite là que ces chasseurs nous ont rencontré et ont faits des dénonciations. On a alors monté une opération dans la zone de Barndaké, Nakong et environ. Avec l’aide des populations, le jour du marché de Nakong, ces malfrats ont été repérés parmi les marchands du marché et ont été interpellés », explique le colonel David Nyong Fry, commandant de la légion de gendarmerie du Nord.

L'interpellation de ces présumés malfrats a été rendue possible grâce aux actions des éléments de la compagnie de Garoua I, en collaboration avec les populations appelées à ne pas céder à la panique. « Après une perquisition chez eux, on a retrouvé des armes, des téléphones et même des chaînes de conduite. On demande à la population de ne pas avoir peur, de nous renseigner, de dénoncer les suspects », ajoute le colonel David Nyong Fry. 

Rendue à sa 5ème phase, l'opération Adamaoua-Nord produit des résultats probants. Sur le terrain, au regard des résultats enregistrés, les populations retrouvent la tranquillité et la quiétude dans leurs différents cadres de vie quotidienne.

Innocent D H

C'est à la faveur de la rencontre entre les membres du Groupement inter patronal du Cameroun (Cicam) et le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute le 18 mai 2021 à Douala. Le Chef du Gouvernement s'est rendu au siège du mouvement patronal à l'effet d'intéresser les chefs d'entreprises locaux au Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement est reparti de la capitale économique avec des promesses concrètes d'un montant de 1, 2 milliard de FCFA de la part des patrons d'entreprises au Cameroun.

Le plus gros engagement a été pris par la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), le leader du marché brassicole local. Celui-ci a promis d'y injecter pour la première phase, 500 millions de nos francs. Cette somme sera doublée, ce qui fera un engagement total d'un milliard de francs CFA, rassure le Directeur général de la SABC, Emmanuel de Tailly. Signalons que les meuniers quant à eux, annoncent un engagement de 200 millions de francs.

Selon le vœu du président du Gicam, Célestin Tawamba, ces engagements ainsi que ceux qui pourraient suivre devront être concrétisés dans trois à quatre mois au maximum.

Engagement tiède du patronat

Globalement, il se dégage un engagement plutôt tiède des opérateurs économiques vis-à-vis du plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dévasté par la crise sociopolitique qui sévit dans ces deux régions depuis 2016. " En me demandant de signifier leur soutien aux initiatives gouvernementales, les chefs d'entreprises ne cachent pas leur perplexité parce que, ailleurs dans le monde, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, ce n'est pas l'Etat qui a besoin d'un soutien du secteur privé, c'est le gouvernement qui apporte des aides en soutien aux entreprises. Scepticisme par rapport à l'utilisation des contributions qu'ils souhaitent faire, tant, par le passé, les appels de fonds n'ont pas toujours bénéficié de la nécessaire transparence dans leur gestion. Au surplus, et l'actualité obligé, les chefs d'entreprises sont dans la crainte de voir leurs contributions faire l'objet d'un usage inapproprié ", déclare Célestin Tawamba.

Conditions du patronat

Le président du Gicam présente les conditions du Groupement afin de susciter plus son intérêt au Plan présidentiel. Il s'agit des garanties et mesures complémentaires. C'est notamment, " La poursuite d'un dialogue national jusqu'à l'arrêt des hostilités ; la sécurisation physique des investissements ; la transparence dans la gestion des fonds issus de la contribution des entreprises, la mise à disposition de garanties de l'Etat au profit du secteur financier, disposé à lever des prêts syndiqués à tous ceux bonifiés au profit des entreprises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; la révision du décret de septembre 2019, portant reconnaissance du statut de zone économiquement sinistrés aux régions de l'Extrême-Nord, du Nord et du Sud-Ouest, avec pour objectifs complémentaires de faciliter la mobilisation des contributions, et d'écarter tout risque de litige fiscal dans les opérations de soutien ", indique-t-il tout en soulignant, qu'à cet égard des propositions concrètes pourront être formulées par les chefs d'entreprises.

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01