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Innocent D.H.

Innocent D.H.

L’association mise en place par la diaspora progressiste camerounaise vient d’achever une tournée dans les prisons de Douala, Yaoundé, Buea et Bamenda. C’était pour apporter soutien et réconfort aux personnes incarcérées dans le cadre de la crise dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest). 

 

Deux semaines, c’est le temps qui a permis à l’équipe opérationnelle de cette association mise en place par Pascaline Kate Dargone, de faire acquérir des produits de première nécessité aux bénéficiaires. Les paquets reçus par les représentants des prisonniers sont constitués des produits de première nécessité à savoir : du riz, du sucre, de l’huile, du tapioca, du sel, de l’arachide entre autres. Il s’agit « d’exprimer notre solidarité à nos frères anglophones, leur porter le message de réconfort des donateurs de notre ONG qui tous souhaitent que la paix revienne au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, ça a toujours été notre leitmotiv », a déclaré Kate Dargone.

Selon le Président Directeur général de Cameroon We Can, Jean Claude Kanga, « En apportant ce soutien aux prisonniers anglophones, nous voulons leur faire comprendre que nous appartenons à un seul pays et que nous sommes solidaires de leur souffrance et leur combat pour un grand Cameroun plus juste et en paix », renchérit-il.

L’association fait savoir qu’elle ne compte pas s’arrêter dans sa dynamique de mise en œuvre d’actions humanitaires au profit des populations camerounaises. Dans la foulée, elle annonce le financement iminent de nombreux projets dans le Septentrion camerounais, le Sud, mais aussi des initiatives visant à impacter le changement par des actions de masse.

Rappelons qu’à l’origine l’association Cameroon We Can entend ainsi apporter sa contribution à la résolution de la crise humanitaire occasionnée depuis quatre ans de conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Innocent D H 

 

 

C'est dans le cadre de la troisième Enquête sur l'Emploi et le Secteur informel (EESI 3) initié par le Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires financiers notamment la Banque mondiale. Les acteurs chargés de la mise en œuvre des opérations de collecte de données au niveau régional viennent d'être outillés à Garoua au cours d'une rencontre tenue dans la salle des réunions des services du Gouverneur.

 

Caractérisée par des activités économiques articulées principalement atour de l'agriculture et de l'élevage surtout en zone rurale, le Nord dispose d'un secteur productif fortement dominé par l'informel. L'Enquête en cours dans cette partie du pays vise à capter la place des entreprises existantes et leur contribution dans la production de la richesse nationale. " L'enquête concerne tous les ménages de la région du Nord, mais comme, on ne peut pas interroger tout le monde, les méthodes statistiques prévoient qu’on puisse procéder par échantillonnage. On a sélectionné un nombre de ménages, ils sont 888 dans le Nord. Ces ménages sont représentifs de la région. Ils vont répondre aux questions et à partir des données collectées, nous allons extrapoler les résultats sur l'ensemble de la région ", explique Angélique Matene Sob, chef d'agence régionale de l'INS pour le Nord.

Cette troisième enquête sur l'Emploi et le Secteur informel menée par l'Institut national de la Statistique à l'initiative du Gouvernement camerounais a pour particularité d'intégrer les volets Gouvernances, Paix et Sécurité. Et pour Ambroise Abanda, le représentant du Directeur général de l'INS, ces thématiques répondes à des problématiques actuelles. " Il s'agit des thématiques émergentes aujourd'hui quand on parle de gouvernance, vous pouvez imaginer par rapport à l'actualité, pareille quand on parle des questions de paix et de sécurité ", justifie le représentant du DG de l'INS.

Les opérations de collecte de données débutées en mai 2021 s'achèvent en juillet prochain et vont à terme permettre de produire les informations pour le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030.

Innocent D H

 

Cette formation permettra de recycler les conducteurs de mototaxis dans le sillage de la Can Total Cameroun 2021. Le Préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi qui a présidé récemment la cérémonie de lancement du recyclage a invité les conducteurs à dénoncer les brebis galeuses qui se trouvent dans leurs rangs et qui n'honorent pas l'image du secteur à Garoua.

 

Pour cette première vague de formation, ce sont 200 conducteurs de mototaxis de la ville de Garoua qui vont bénéficier d'une formation sur le Code de la route et les notions de base du civisme couronnée par l'obtention d'un permis de conduire de catégorie A. Une initiative de la Communauté urbaine visant à assainir le secteur de mototaxi. Et pour les acteurs, il s'agit d'un privilège qui tombe à pic.

" C'est un premier pas que vient de faire M. le maire en nous aidant à avoir le permis de conduire pour notamment bien circuler dans la ville par la maîtrise du code de la route. C'est encore plus important parce que nombreux d'entre nous, sont ignorants de ce code", se réjouit Mahamed Zoumou, représentant des mototaximen de Garoua.

" Il y a beaucoup d'accidents dans la ville de Garoua. Tout cela est dû au manque de connaissance dans la circulation routière. C'est dans ce cadre-là que je me suis lancé à former les mototaximen. Et dans le cadre de la préparation de la Can Total Cameroun 2021, nous allons recevoir beaucoup d'étrangers dans cette ville, il est question que les taximen que nous avons, soient des personnes qui se comportent bien ", explique le Dr Ousmaïla Mohamadou, maire de la ville de Garoua.

Occasion idoine pour le préfet du département de la Bénoué, d'inviter les conducteurs de mototaxis à plus discipline pour redorer le blason de leur métier dans la cité capitale du Nord. " Nous sommes garant du maintien de l'ordre et de la sécurité dans cette ville, il faudrait donc qu'ils le sachent. Nous ne tolèrerons pas longtemps les actes de vandalisme qu'ils sont entrain de perpétrer à chaque occasion pensant qu'ils sont les intouchables de la République ", martèle Oumarou Haman Wabi.

A l'unisson, les mototaximen de Garoua condamnent tout acte de vandalisme et s'alignent derrière les pouvoirs publics dans leurs efforts de lutte contre désordre urbain.

Innocent D H

 

Le Gouvernement camerounais veut faire cette évaluation dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt international. Et ce sont entre autres, plusieurs déterminants qui motivent cette volonté d'évaluation des impacts socioéconomiques du Projet hydroélectrique de Lom-Pangar (Phlp). 

 

Parmi les motivations du gouvernement, il y a principalement le caractère stratégique du Projet hydroélectrique de Lom-Pangar. En effet, il est question d’atteindre les objectifs de développement contenus dans la stratégie nationale de Développement 2020-2030 du Cameroun ; de l’achèvement et de la mise en service de la composante 1 du projet, d’une part, et d’autre part, du démarrage des travaux relatifs à la composante 2. Pour gouvernement justifie cette évaluation par le fait qu’« il serait important et primordiale d’évaluer à mi-parcours ses effet/impacts, afin de capitaliser les gains et enseignements qui en sont issus, ainsi que d’améliorer sa mise en œuvre et celle des projets similaires », indique le communiqué du Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).

Contraintes pour les adjudicataires

De ce document, l'on apprend que sur le plan institutionnel et juridique, les adjudicataires doivent : identifier tous les acteurs institutionnels et analyser leurs rôles et responsabilités ainsi que leur performance dans la réalisation du projet. Elles doivent également identifier, écrire et analyser tous les instruments juridiques en rapport avec ledit projet.

Quant au volet socioéconomique, il est question pour ces adjudicataires, d’analyser les forces et faiblesses du projet, d'apprécier les effets et impacts du Phlp sur les entreprises, et aussi sur les activités de pêches entre autres. 

S'agissant du volet financier, les cabinets retenus devront apprécier les coûts et les modes de financements du Phlp et aussi évaluer les contributions du projet au remboursement de la dette.

Concernant enfin, la passation des marchés, l’évaluation devra analyser les procédures de passation des marchés utilisées. L’étude d’évaluation est financée par le Budget d’investissement public de l’Etat du Cameroun, exercice 2021 global. Plusieurs bailleurs de fonds appuient l'Etat du Cameroun dans la mise en œuvre du Phlp. Il s'agit notamment de la Banque mondiale, le Banque Européen d’investissement, la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement.

Innocent D H

Révélation a été faite à l'issue de la 9ème session de la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun (Cnfmp) tenue jeudi dernier à Yaoundé sous la présidence du Ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. L'une des résolutions des assises, l’ouverture imminente des postes de spécialisation en Gynécologie-obstétrique à la Faculty of health sciences de l’université de Buea pour le compte de l’année académique 2021-2022.

 

 

C'est fort des besoins en médecins spécialistes exprimés par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) que la Commission nationale de la Formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique du Cameroun a décidé de la mise en place des postes de spécialisation en gynéco-obstétrique à l'université de Buea dans la région du Sud-Ouest dès l’année académique prochaine.

Occasion pour le chancelier des ordres académique d'inviter les formateurs du secteur médical non seulement à mutualiser davantage leurs efforts et à fédérer leurs intelligences, mais également à prendre des dispositions adéquates en vue de resserrer les liens entre les structures de formation et de recherche, les hôpitaux, les cliniques et les officines.

 Le Pr Jacques Dame Ndongo engage la première cuvée des médecins, pharmaciens et odontostomatologues issus de la réforme intervenue dans le secteur de la formation de 2013, sortie diplômée au cours de l’année académique 2019-2020 à être des modèles pour leurs cadets.

Il convient de noter que les membres de la commission ont également validé d’autres résolutions. Dans le sillage d'arrimage de la formation aux normes du système LMD, la Commission a décidé de la mise sur pied d’un Comité technique coprésidé par le recteur de l’université de Yaoundé 1 et le représentant du ministre de la Santé publique, à l’effet d’accélérer la réflexion sur le statut académique à conférer aux médecins spécialistes qui assurent l’encadrement des étudiants dans les formations hospitalières.

Innocent D H

 

L'information est du secrétaire général du ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Ndioro à Mamoum qui indique que son administration a actualisé, le 27 mai dernier à Yaoundé, sa convention de partenariat avec l’Institut national de la cartographie (INC) en vue de produire une carte digitale du secteur touristique du Cameroun.

 

Selon les explications du Mintoul, « Élaborée sur le contexte d’amélioration des circuits d’accès dans les différents sites touristiques connus et l’inventaire des autres sites jusque-là méconnus, cette convention de partenariat entre le Mintoul et l’INC se veut un guide touristique dont l’objectif majeur demeure l’assistance technique pour un inventaire des ressources touristiques d’une part et la fourniture d’informations détaillées des circuits touristiques d’autre part ».

Il est question pour le Mintoul, à travers cette convention, de Bénéficier d'une assistance technique. Ce qui va lui permettre de disposer d’une base de données actualisée des sites touristiques de toutes les régions du Cameroun. Et dans ce cadre, l’actualisation de la carte touristique digitalisée du Cameroun est un préalable.

Pour piqûre de rappel, dans sa stratégie de développement sur la période 2020-2030, le gouvernement compte promouvoir le tourisme en définissant et organisant les priorités d’investissement (public et privé) autour de deux ou trois produits touristiques phares. A cela, il faut ajouter l'ambition du pays de renforcer l’offre touristique notamment par la facilitation des investissements hôteliers et la promotion des sites et évènements culturels ; structurer les acteurs du secteur du tourisme ; mettre en place un système d’information sur les produits touristiques ; développer l’éducation des populations à la culture touristique ; veiller à l’application des normes dans les services hôteliers, entre autres ambitions.

Innocent D H

 

Malgré le contexte précaire dû au Covid-19, dans son chiffre d’affaires, le secteur a enregistré une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. L’information a été révélée le 25 mai dernier par le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun, Théophile Gérard Moulong. Une performance conforme aux prévisions de l’assureur camerounais Protais Ayangma.

 

Cette performance réalisée par les sociétés d'assurance au Cameroun traduit la capacité de résilience dont ces entreprises ont fait montre face implications négatives du coronavirus. Reconnaissons-le déjà, dans une réflexion rendue publique au lendemain de la confirmation des premiers cas de Covid-19 dans le pays en 2020, Protais Ayangma, le fondateur de la « Compagnie nationale d’assurances », devenue plus tard « Saham Assurance Cameroun » avait déjà annoncé « un impact limité » de cette pandémie sur le secteur des assurances au Cameroun. Cet ancien dirigeant de compagnies d’assurances avait prédit un impact nul du Covid-19 sur l’assurance santé, en raison de l’exclusion par les assureurs du risque de pandémie (c’était déjà le cas du Sida) et la prise en charge totale des soins par l’État.

C'est ainsi que dans les faits, le chiffre d'affaires du secteur des assurances a culminé à 210 milliards de FCFA en 2020, soit une légère hausse de 0,6% par rapport aux 209 milliards de FCFA de l’année 2019. Cependant, il convient de remarquer que malgré les performances sans cesse croissantes réalisées au fil des années par les assureurs en activité au Cameroun, le taux de pénétration de l’assurance dans le pays demeure faible. A en croire le président de l’Asac, il se situe seulement à 3% de nos jours.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt par certains experts. Il s'agit entre autres, de la réticence des populations à souscrire des polices d’assurance, la réputation des compagnies à ne pas souvent dédommager les assurés en cas de sinistre, le manque de produits adaptés aux besoins des populations.

Innocent D H

Le Chef de l'Etat a signé ce mercredi, 26 mai 202, une ordonnance qui modifie la loi de Finances 2021. Selon l'acte du Président de la République, le plafond des emprunts concessionnels et non concessionnels du Cameroun pour l'exercice en cours est porté respectivement à 350 et 750 milliards de FCFA.

 

Le budget général de l'Etat du Cameroun passe désormais à la somme de 5 170 milliards de FCFA pour l'exercice 2021. Il s'agit ainsi de 500 milliards de francs CFA de plus qui s'ajoute à celui inscrit dans la loi des Finances initiale adoptée par le Parlement en 2020. La nouvelle modification est due à une ordonnance signée par le président de la République signée ce 26 mai. En effet, Cette ordonnance modifie l’article 49 de la loi des Finances 2021 et insère un article 49-bis.

A lecture de l’article 49 (nouveau), l'on découvre que l'ordonnance autorise le gouvernement à négocier et « éventuellement à conclure des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux de 350 milliards de FCFA et 750 milliards de FCFA ». L'article 49-bis habilite également le Gouvernement à recourir « à des émissions sur le marché international pour un montant de 450 milliards de FCFA dans la limite du plafond des emprunts non concessionnels ». Le produit de ces émissions est destiné principalement au « rachat partiel ou total de l’Eurobond en cours », précise en outre cette nouvelle disposition.

Le cumul des emprunts concessionnels et non concessionnels autorisés dans le budget 2021 passent ainsi de 650 (350 milliards et 300 milliards) à 1100 milliards de FCFA. Cette ordonnance devrait probablement être transmise au parlement lors de la session de juin qui s’ouvre le 8 juin 2021, apprend-on.

Innocent D H

 

 

 

L’initiative est portée par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) qui met en œuvre la stratégie nationale de la fistule obstétricale. Et selon les indications de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la réparation chirurgicale permet de guérir jusqu’à 90% des patientes.  

 

D’après l’enquête à indicateurs multiples par grappes réalisée en 2014, au Cameroun, 2 000 nouveaux cas de fistules obstétricales sont détectés chaque année. Cette même source révèle que, la grande majorité des femmes affectées par cette maladie sont jeunes et issues des familles démunies pour prendre en charge leurs frais médicaux. C’est sans doute pour alléger les souffrances des patientes que le Minsanté indique, « Des engagements fermes ont été pris pour que d’ici fin de cette année, au moins 500 femmes souffrant de fistules obstétricales bénéficient de la chirurgie réparatrice dont le coût moyen de l’opération s’élève à environ 300 000 FCFA ».  

L’on apprend qu’à Ngaoundéré, région de l’Adamaoua, depuis 2014, le centre de réparation de l’Hôpital Protestant de cette ville organise des campagnes d’opérations chirurgicales gratuites de fistules obstétricales. Des opérations qui rentrent dans le cadre d’un programme de coopération entre le Gouvernement camerounais et le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA). Le centre envisage de faire opérer 46 femmes souffrant de cette vilaine maladie au cours de cette année 2021. A ce jour, plus de 600 femmes en Afrique centrale ont été déjà prises en charge au centre de réparation de l’Hôpital Protestant de Ngaoundéré, signale-t-on.

Précisons que la fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. La fistule obstétricale est répertoriée comme l’une des causes majeures de la mortalité maternelle et néonatale au Cameroun.

Innocent D H

C’est la quintessence d’une circulaire signée ce 26 mai par le directeur général des impôts (DGI) du Ministère des Finances (Minfi). Modeste Mopa proscrit désormais la délivrance des attestations de localisation et leur certification subséquentes par les services fiscaux de la direction générale des impôts.

 

Selon les précisions faites par le Directeur général des impôts, « Depuis le 1er janvier 2021, la preuve de l’immatriculation fiscale est désormais établie par une attestation délivrée en ligne par le système informatique de l’administration fiscale. Celui-ci constitue l’unique support justificatif de l’identification fiscale d’un contribuable ».

Selon plusieurs opérateurs économiques, la décision prise par Modeste Mopa vient réduire les dépenses des contribuables. Ceux-ci étaient jusqu’ici obligés de débourser 40 000 FCFA auprès des agents du fisc pour obtenir une simple signature sur un plan de localisation de l’entreprise. Les agents du fisc qui percevaient de l’argent, restaient tranquillement dans leurs bureaux et signaient simplement le plan, apprend-on.

La récente circulaire du DGI indique par ailleurs qu’après la suppression de la localisation et de sa certification, « dans la l’attente de la finalisation de la dématérialisation de la localisation des contribuables (géolocalisation), ces derniers devront produire comme document justifiant de leur localisation fiscale, pour toutes procédures administratives, un simple plan de localisation précisant la commune du lieu de l’établissement, la dénomination du quartier et le lieu-dit. Les contribuables devront certifier eux-mêmes sur l’honneur, l’exactitude des informations fournies », a écrit Modeste Mopa.

Innocent D H

   

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Sunday, 05 June 2022 11:01