Le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a signé le 11 juin dernier, un accord avec les responsables de la firme australienne, Fortescue Metals Group. La trame de cet accord, conduire au Cameroun, une étude technique en vue du développement du tout premier projet de production d’hydrogène vert.
Selon les explications de Engie, un énergéticien français sur son site internet, l’hydrogène vert qui est produit à partir d’électricité renouvelable par un processus d’électrolyse de l’eau, « a la particularité de pouvoir être comprimé et stocké pour être utilisé à la demande comme gaz vert, ou pour être reconevrti en électricité grâce à une pile à combustible », permettant de faire par exemple de faire rouler les véhicules. L’on apprend que l’hydrogène vert est inconnu jusqu’ici au Cameroun.
Avec ce type d’énergie dont l’empreinte carbone est nulle, un automobiliste disposant d’un véhicule adapté « peut rouler sur 600 kilomètres environ, contre 150 kilomètres pour les véhicules électriques », fait savoir l’énergéticien français. Cette énergie a un prix très accessible, qui permet de faire des économies et de maîtriser les dépenses énergétiques, soulignent les experts.
Nombre d’observateurs, estiment que le projet pourrait permettre au Cameroun de donner un coup d’accélérateur à ses projets de construction de lignes de tramways annoncés il y a plusieurs années, mais qui sont certainement freinés par l’instabilité du réseau électrique.
Innocent D H