La Régionale d'épargne et crédit a intégré ce 16 juillet 2021, le top 5 des entreprises cotées sur le compartiment actions de la bourse sous régionale. C'était au cours d'une cérémonie de cotation présidée par le Ministre des finances, Louis Paul Motaze en qualité de Président du Conseil des ministres de l’Umac (Union monétaire d’Afrique centrale). Une entrée en bourse qui intervient après une opération d'augmentation du capital de cette institution bancaire par appel public à l'épargne, soldée par des souscriptions d’environ 2 milliards de FCFA.
C’est la première cotation d’une entreprise sur le compartiment action depuis la fusion des deux bourses sous-régionales. « Les avantages pour une entrée en bourse sont multiples. Pour l’entreprise, c’est d’abord la diversification de ses sources de financement, l’obtention d’un leadership dans son secteur d’activité, et la valorisation de sa notoriété, de sa crédibilité auprès de tous ses interlocuteurs. C’est aussi le renforcement de la visibilité de l’entreprise localement et à l’international, le recrutement du personnel », argue Jean Claude Ngbwa, le Directeur général de la Bvmac également présent à la cérémonie de cotation.
Outre ces atouts, l'entrée en bourse d’une entreprise offre par ailleurs une liquidité permanente aux actionnaires, et assure la pérennisation du patrimoine des entreprises. S'agissant par exemple des actionnaires, l’introduction boursière assure par ailleurs la cotation régulière de la valeur de l’entreprise, permet leur permet de valoriser à tout moment leur patrimoine. L’enregistrement de cette opération porte à 5 le nombre d’entités cotées dans le compartiment A de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale. « La Régionale S.A est la toute première structure financière à entrer en bourse, les quatre premières étant des entreprises agroalimentaires (Safacam, Siat Gabon, Semc et Socapalm) », note avec satisfaction le Minfi, Louis Paul Motaze.
Notons qu'en perspective, la Régionale S.A envisage dès lors une transformation imminente en banque universelle dotée d’un capital de plus de 10 milliards de FCFA, et de 2530 actionnaires. « La Régionale S.A devient l’un des fleurons de l’industrie financière camerounaise », a fait observer le Ministre des finances. Le Membre du Gouvernement a pu relever quelques améliorations consacrées par la loi de finances 2021 relatives au renforcement des avantages fiscaux du secteur boursier, la réduction de 2,2 % à 1,5% du taux de l’acompte de l’impôt sur le revenu et l’harmonisation à 25% au lieu de 30% du taux d’impôt sur les sociétés qui procèdent à l’admission de leurs actions ordinaires à la cote de la Bvmac. Par ailleurs, les avantages des entreprises cotées en bourse seront désormais valables aussi longtemps que le titre sera coté en bourse, au lieu d’une durée limitée à 3 ans.
Parmi les défis à relever, Louis Paul Motaze cite le renforcement du poids de la capitalisation boursière globale des titres cotés à la Bvmac par rapport au produit intérieur brut (Pib) de la zone économique. Après la première cotation des actions de La Régionale d’épargne et crédit, la Bvmac disposera d’une capitalisation d’environ 36 milliards de FCFA portant la capitalisation globale des titres cotés à près de 909 milliards de FCFA soit environ 1,8 % du Pib de la zone Cemac (13,13 en zone Uemoa) fait savoir le ministre.
Innocent D H
Dans un arrêté signé le 16 juillet 2021, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, annonce la fermeture temporaire sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest, des marchés de commercialisation des porcs et des sous-produits des fermes porcines, et l'interdiction de circulation et de transport de ces mêmes produits. « Ces mesures préventives visent à faire face aux risques de propagation de la maladie et à protéger le cheptel porcin dans la région de l’Ouest », soutient l'autorité administrative.
Saisie d’une cargaison de porcs morts et vivants dans la ville de Mélong le 4 juillet, décès en masse des porcs dans certains élevages du pays, sont entre autres des indices recensés çà et là sur le territoire national indiquant la survenue d’une nouvelle épizootie de peste porcine au Cameroun. Une information confirmée dans une correspondance du Ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) datée du 25 juin 2021. En effet, le Dr Taïga prescrit à ses collaborateurs dans les services déconcentrés (les10 régions du pays) des mesures en vue de la « gestion de l’épizootie de peste porcine africaine en cours ».
Le membre du Gouvernement révèle que « des cas confirmés de peste porcine africaine ont été rapportés dans plusieurs régions du pays depuis quelques semaines, au Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales du Cameroun (Rescam) ». C'est fort de ce constat, le ministre Taïga recommande à ses collaborateurs une batterie de mesures. Le Minepia leur prescrit notamment, l’information et la sensibilisation des acteurs de la filière porcine, la surveillance des élevages et des marchés de porcs, le contrôle des mouvements de porcs et des produits d’origine porcine, l’exigence des documents sanitaires conformément à la réglementation, la désinfection systématique des véhicules affectés au transport des porcs, la mise en œuvre des mesures sanitaires dans tous les foyers, la réactivation des check-points.
C'est en droite ligne de ces mesures gouvernementales que le Gouverneur de la région de l’Ouest a décidé depuis le 16 juillet 2021, de fermer tous les marchés de porcs et d’interdire la circulation de ces animaux sur l’ensemble de ce bassin de production. La décision prise par l'autorité administrative devrait certainement avoir un impact sur l’approvisionnement des villes de Douala et de Yaoundé, dans lesquelles s’est développée, depuis quelques années, une florissante activité commerciale autour de la viande de porc (braiseurs installés devant les débits de boisson).
Innocent D H
L'opération de destruction de cette importante cargaison de la contrebande et périmée a été conduite à Garoua ce jeudi, 15 juillet 2021 par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i. Il s'agit, pour l'essentiel, de produits pharmaceutiques, qui sont mis hors des circuits de vente.
" Les produits qui sont périmés sont des produits impropres à la consommation. Non seulement quand on les détruit ça permet de mettre ces produits hors de la portée des personnes qui voudraient encore peut-être les consommer, mais surtout nous au niveau des formations sanitaires, ça permet aussi de libérer les espaces de stockage ", indique Mahamat Abbassoura, l'administrateur du Fonds régional pour la promotion de la santé du Nord.
Concrètement, ce sont au total 7 tonnes de médicaments dont 2 tonnes de la contrebande qui viennent d'être saisis par les services de la douane camerounaise en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. L'importante cargaison est évaluée financièrement à 16 millions de FCFA. Occasion toute trouvée et indiquée pour le Gouverneur, Jean Abate Edi'i, de tirer un coup de chapeau aux autorités. " Nous voulons aussi saisir cette occasion pour saluer, les actions tout à fait positives et déterminantes en liaison avec les forces de sécurité et de défense. Nous profitons de cette occasion pour détruire ceux des médicaments arrivés à péremption. Ce qui doit être donné à la population doit être saint, bien conservé afin de pouvoir permettre que nous soyons de véritables gages de la santé ", déclaré le numéro 1 de la région.
Il est donc question à travers cette destruction de protéger la population de la région du Nord contre l'entrée dans le circuit économique des produits pouvant compromettre la santé humaine. Il y va du rôle doivent jouer les pouvoirs publics dans la prévention et la répression, mais aussi de ces populations appelées à dénoncer toute pratique de contrebande dont les conséquences sont désastreuses
Innocent D H
Le Gouvernement camerounais par le truchement du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) vient de réadmettre l’embouteilleur d’eau « Sano » sur le marché. L’information est contenue dans un communiqué signé de Gabriel Dodo Ndoke le 13 juillet dernier, et prévoit aussi des conditions restrictives.
« Est levé pour compter de la date de signature du présent arrêté, la suspension des activités d’exploitation et de conditionnement de l’eau Sano par la société Sano SA », écrit le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke.
Cependant, le membre du Gouvernement prévoit un certain nombre de restrictions à cette réadmission de Sano sur le marché de l’eau minérale au Cameroun. « Le conditionnement des gammes de 5 et 10 litres demeure interdit jusqu’à acquisition d’une chaîne complète automatique desdites gammes », précise le ministre. Aussi, la levée de la suspension est soumise à la modification de la modification de la dénomination « eau minérale naturelle » en « Eau minérale Sano ». Cette dernière devra être dorénavant portée sur les nouvelles étiquettes après écoulement des produits actuellement en stock., apprend-on.
Selon les indications faites par le Minmidt le 4 mars dernier, était à la base de la suspension : « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ». En effet, sur des vidéos, l’on voyait des agents de cette entreprise en train de manipuler à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol, de l’eau pompée dans des bonbonnes.
Rappelons qu’au Cameroun, après le Minmidt, son homologue du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana avait prescrit de sortir ce produit du marché de l’eau. Le Gabon avait lui aussi pris le relais en interdisant la commercialisation de cette eau minérale.
A en croire les dernières données produites par les Brasseries du Cameroun, Sano occupait en 2018, la troisième position de ce segment avec 75 % des parts du marché.
Innocent D H
Selon les informations glanées auprès des vendeurs, la situation serait due à la rareté du produit, occasionnée par l’impact négatif de la Covid-19 sur l’activité en 2020 et la hausse de la demande par les centres urbains, le Grand-Nord et les pays de la Cemac.
« Quand il y a la tomate, on vend 10 fruits à 100 F, ce qui fait que quand j’achète la tomate de 500 F, je la revends à 700 F pour avoir un bénéfice de 200 F. Maintenant on vend 4 fruits à 100 F. C’est pourquoi je n’achète plus la tomate ». Voici le témoignage saisissant d'un détaillant de tomates au marché central de Bertoua traduisant la hausse du prix de cette importante denrée. Déclaration que confirme une tenancière de restauration à travers cette réponse à l'un de ses clients. « Il n’y a plus la tomate au marché donc je ne peux plus saucer votre haricot avec la sauce tomate comme d’habitude ». La conséquence directe de cette pénurie, c’est la hausse du prix d’une caisse de tomate qui se vend désormais entre 25 000 et 30.000 F alors que l'année dernière pendant la période forte de la crise sanitaire on la liquidait entre 5000 et 8000 F indiquent les producteurs.
Les informations grossistes montrent également que le prix de la tomate est passé du simple au double. « Quand les champs de tomate réussissent, on peut avoir plus de 100 caisses chaque jour, maintenant, on n’arrive pas à 20 caisses », à en croire Jean Claude Menzepo, l’unique producteur trouvé sur les lieux. « Le rendement dans les champs cette saison a été impacté négativement par les variations climatiques notamment au niveau des pluies variées. On a aussi noté que les plantes de tomate mourraient parce qu’elles ont été attaquées par les insectes », renchérit-il.
Une autre raison est évoquée par les acteurs du secteur pour justifier cette pénurie. Selon, eux beaucoup de jardiniers n’ont plus cultivé cette saison à cause de l’impact négatif de la Covid-19 en 2020 puisque des grandes quantités de tomates ont pourri ici au marché parce que les grands clients du Gabon ne venaient plus. Enfin, s’il y a rareté, c’est parce qu’avec la reprise des activités, la demande des centres urbains, le Grand-Nord, le Gabon, et la Guinée Equatoriale a augmenté, apprend-on.
Innocent D H
La Commission des titres d’ingénieurs (CTI) vient à nouveau de certifier les programmes de formation de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (Enspy). C'est la substance d'un communiqué signé le 13 juillet dernier du recteur de l’Université de Yaoundé I, le Pr Maurice Aurélien Sosso.
L’Enspy a été jugée favorable à continuer de délivrer des titres d’ingénieur diplômé à la suite d’une évaluation réalisée par la CTI en mars dernier. L’objectif de cette accréditation est d’attester que l’Enspy « présente des programmes et donne un enseignement suffisant pour délivrer un diplôme d’ingénieur notamment dans les domaines du génie civil, génie mécanique, génie informatique et génie industriel ». Cette accréditation confère à cette institution de formation, une reconnaissance de ses diplômes à l’international. Un avantage pour les étudiants qui désirent intégrer une école internationale ou même un emploi dans une multinationale.
En rappel, la CTI avait accordé une précédente accréditation à l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé le 13 octobre 2020 pour une année académique (du 1er septembre 2020 au 31 août 2021). Cette décision avait reçu validation comme un complément de l'avis d'accréditation décerné à l'école en juillet 2017.
A titre de précision, la Commission des titres d'ingénieurs est un organisme indépendant chargé d’évaluer les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur. Le titre d’ingénieur diplômé est une formation qualifiante à caractère professionnel délivré au nom de l’État par des écoles d’ingénieur ou des établissements d’enseignement supérieur habilités. Il diffère de l’appellation d’ingénieur car celle-ci est encadrée par la loi et est réservée aux seuls diplômés.
Innocent D H
Evocation en a été faite le 7 juillet 2021 au cours des 30ème et 31ème sessions ordinaires du Comité de pilotage du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) camerounaises.
Selon les confidences d’un membre du Comité de pilotage (Copil), « Le financement de l’Agence française de développement (AFD), consécutif au 3ème CD2 (Contrat désendettement, NDLR), s’épuise en décembre 2021. Puisque le BMN n’a pas été reconduit pour le second triennat. Une vaste réflexion est engagée par le Comité de pilotage pour permettre un autofinancement du BMN ».
Dans un contexte d’émergence des zones de libre-échange et depuis sa création en 2011, le BMN déploie des outils tels que le Programme national de mise à niveau (PNMAN). Selon des chiffres vérifiés, près de 800 entreprises ont volontairement adhéré à ce programme phare du BMN. Une centaine de plans de mise à niveau ont été validés par le Comité de pilotage, après un tri et suivant des critères d’éligibilité. Plus d’un milliard de FCFA ont été octroyés par le gouvernement à ces entreprises au titre de primes sur investissements matériels, apprend-on.
Outre cet accompagnement, le BMN a signé des partenariats avec plusieurs organismes financiers, en vue de faciliter l’accès aux financements, aux entreprises bénéficiaires des programmes de cette structure.
Stratégie adoptée par l’entreprise
Des sources internes au Comité de pilotage de cette institution publique, les difficultés financières actuelles qui mettent à mal l’avenir du BMN, arrivent au lendemain de l’adoption par l’entreprise de sa stratégie 2020-2024, en droite ligne de la nouvelle stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND20-30) adopté par le Gouvernement camerounais. En effet, selon la stratégie de cet organisme étatique, il a besoin d’une enveloppe de 65 milliards de FCFA pour la réalisation de ses objectifs sur la période 2020-2024. C’est dans le sillage de pouvoir conduire la mise à niveau de 600 entreprises camerounaises.
Précisons que cette structure a été mise place par l’Etat pour accroître la compétitivité des entreprises locales.
Innocent D H
L’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou a exprimé cette volonté le 12 juillet dernier, au cours d’une audience avec le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM). D’après le diplomate, « les autorités françaises sont préoccupées par la lutte les contenus haineux ».
Les discours haineux et xénophobes semblent avoir le vent en poupe depuis quelques temps notamment sur les réseaux sociaux. Et, face à cette situation qui met à mal la bonne marche du monde, la solidarité et la fraternité internationales, la France est disposée à coopérer avec le Cameroun pour l’aider à intensifier la croisade contre de telles pratiques rétrogrades. « Nous avons été très intéressés par les analyses sur la lutte contre les contenus haineux parce que ce sont des questions qui nous intéressent tous, dans toutes les générations et un peu partout dans le monde. Il était très intéressant de recueillir les vues sur la situation au Cameroun et nous avons tracé des perspectives de coopération et d’échange là-dessus », justifie Christophe Guilhou.
Soulignons que c’est déjà depuis plusieurs années que l’Hexagone est engagé dans la lutte contre les discours haineux dans le cadre de la redynamisation de sa coopération avec le Cameroun. En 2018 par exemple, le prédécesseur de Christophe Guilhou avait été reçu par le président de la CNPBN. Gilles Thibault avait alors déclaré : « La France pense que c’est important pour les Camerounais de vivre en paix et en harmonie. Il faut retrouver ce vivre ensemble qui est la marque de fabrique du Cameroun, cette terre d’hospitalité et de générosité », avait-il déclaré.
Innocent D H
C'était au cours d'une opération de reboisement initiée par l’entreprise RocaGlia en collaboration avec les autorités locales dans le cadre des activités marquant le lancement de la saison sylvicole 2021. Principal objectif, restaurer le couvert végétal et inviter les populations à protéger l'Environnement contre diverses formes d'atteintes.
Les phénomènes de déboisement et des feux de brousse sont identifiés parmi les principales menaces qui pèsent sur l'environnement dans l'arrondissement de Figuil, département du Mayo-Louti. Conséquences directes, le désert avance à grand pas, les changements climatiques sont perceptibles. Cette opération de plantation de 1 200 arbres sur le site de Mayo-Kéwé vise à restaurer le couvert végétal dans cette localité. Une initiative saluée par le maire de la commune de Figuil, Mana Mesengue. « Nous sommes très content pour cette initiative de l’établissement RocaGlia qui est salutaire. Il reste à sensibiliser la population qui, à son tour doit sensibiliser les enfants pour éviter de pâturer dans ce champ qui deviendra certainement une plantation forestière et fera la fierté de tous », déclare le magistrat municipal.
Selon Jérôme Lakaye, responsable Environnement de l'Entreprise RocaGlia, c’est le lieu de rappeler l’importance de cette campagne de reboisement. « Nous menons une activité industrielle, il faut apporter des mesures de compensation. C’est ainsi que nous focalisons nos efforts sur des essences de types forestiers notamment des neem, des acacias, des manguiers, des anacardiers, des corossoliers, des flamboyants ».
« Je voudrai inviter mes populations à planter les arbres, à les encadrer et à la suivre, à éviter surtout les feux de brousse, la coupe anarchique des bois. La destruction de la forêt et l’avancée du désert sont dues aux actions de l’homme qui coupe le bois soit pour le bois de chauffage ou alors pour la confection des toitures », indique le représentant du sous-préfet de Figuil, Madi Salatou.
Au-delà de ces opérations de reboisement, l'événement ambitionne surtout d'éduquer les populations de Figuil sur la nécessité de l'expansion des plantations forestières et la lutte contre les changements climatiques.
Innocent D H
Exposées en permanence aux inondations, elles usent de leurs ingéniosités pour limiter les dégâts causés par les eaux en furie.
Quartier Gabdiré à quelques encablures du fleuve de la Bénoué, un groupe de jeunes mettent du sable dans des sacs pour créer des passages de fortune question de prévenir les risques d'inondations, les pluies diluviennes étant devenues récurrentes avec leurs lots de difficultés. « On se retrouve dans un état critique, l’eau entre à la maison. De 3 heures à 4 heures, nous faisons sortir tous nos matelas car ils sont mouillés. Derrière notre concession, il y a un marécage et à chaque pluie, ça déborde et nous subissons. Nos maisons menacent également de s’écrouler car les inondations sont abondantes. Nous essayons de trouver du ciment pour fermer les fissures visibles sur les murs », se plaint Boubakary Yaro Mohamadou, habitant du quartier Gabdiré.
Les populations des quartiers Lopéré, Padama, Sabongari-Ouro talaka et bien d'autres, également installées dans des zones à risques ne sont pas épargnées des menaces d'inondations. Elles tentent de trouver des palliatifs. « Quand il pleut dans le quartier, il n’y a pas la route pour passer et rentrer chez soi car l’eau entre dans les maisons. Nous trouvons des sacs vides dans lesquels nous mettons du sable pour éviter que l’eau entre dans les maisons », exdplique Job, habitant de Sabongari-Ouro Talaka dans un air désespéré.
Face à cette situation, des doléances sont émises par les habitants à l'endroit des autorités locales. « Nous voulons que le Gouvernement, les maires, les députés et les élites de la région du Nord, nous aident à retrouver la quiétude dans ce quartier parce qu’à chaque fois qu’il pleut nous sommes débouts, nous ne pouvons plus dormir », supplie Boubakary Yaro Mohamadou.
Par ces temps de fortes pluies dans le Nord, les populations qui vivent dans les zones à risques craignent le pire du fait des inondations.
Innocent D H