L’alerte a été donnée par l’Ong Human Rights Watch qui se base sur un article publié par le magazine américain Foreign Policy le 20 Mai 2021 faisant cas d’une rencontre entre les terroristes qui commettent des exactions et autres crimes dans les Régions du Nord et Sud Ouest Cameroun et ceux de la région du Biafra, située au Sud-Est du Nigéria
«Le mois dernier, les dirigeants des deux mouvements ont annoncé une alliance officielle, qui pourrait déclencher la violence et l'instabilité dans les deux pays et dans l'ensemble des régions d'Afrique occidentale et centrale, où les organisations extrémistes violentes affiliées à l'État islamique et à Al-Qaïda sont solidement implantées… ».
Le même média a parlé d’une conférence de presse conjointe, diffusée en direct sur les médias sociaux et animée par le prétendu « chef du gouvernement de la république virtuelle d’ambazonie, et le leader biafrais Nnamdi Kanu ». Les deux individus ont évoqué l’idée d’une alliance stratégique et militaire.
Quelques extraits de leurs messages
Dont celle cho ayaba «Nous nous sommes réunis ici aujourd'hui devant nos deux peuples pour déclarer notre intention de marcher ensemble pour assurer notre survie collective face à l'annexion brutale qui s'est produite dans nos nations d'origine. L'alliance ambazonia et biafra est essentielle dans une région où le Nigeria et le Cameroun ont établi deux autocraties qui ont utilisé la violence comme outil politique pour supprimer nos propres peuples».
Quelle sera désormais la position de l’Ong Human Rights Watch ?
Car, au-delà de se préoccuper du regain de violence que la chercheure sénior Ilaria Allegrozzi redoute, il serait peut être temps de revoir la manière de rédiger les rapports dont la quasi majorité ont jusqu’à date, incriminer les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun.
Comment cette organisation non gouvernementale pourra t – elle accompagner les Soldats, afin que les Populations qui résident dans les zones convoitées par les terroristes ne replongent pas dans une terreur permanente ?
Les ambazoniens, désormais considérés comme des bandits de grands chemins et contraints à mener des attaques sporadiques, risquent de reprendre du poil de la bête en s’alliant à ceux que les médias internationaux présentent comme « un peuple indigène du biafra qui prône la création des micros états indépendants, entre autres spécialisés dans des violences et persécutions ethniques ciblées, provoquant la mort par famine de 500 000 à 2 millions de civils.
Nicole Ricci Minyem