Il était 12h 15 ce 20 Mai 2021, lorsque celui qui se présente comme web journaliste a franchi le seuil de la prison principale de Kodengui en homme libre après un séjour de deux ans dans ce pénitencier
Interpellé le 27 mai 2019 et écroué le 10 juin de la même année, Paul Chouta a été condamné à 23 mois de prison le 18 Mai dernier, par le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif pour une affaire en diffamation et diffusion de fausses nouvelles, l'opposant à Calixthe Beyala, écrivaine franco-camerounaise.
Cette dame a toujours demandé que justice lui soit rendue, à cause des conséquences qui ont découlé des fausses informations véhiculées sur sa personne, en plus des agressions subies tout au long de cette cabale ; arguant qu’il n’a jamais été question d’un règlement de compte.
Une attitude qui lui a valu au cours des derniers mois, une multitude de propos indigestes, venant des soutiens de Paul Chouta qui n’ont jamais condamné l’attitude de ce dernier.
Le journalisme n’est pas la propagation de fausses informations
Encore moins le dénigrement des compatriotes qui ne partagent pas les mêmes points de vue. Le lanceur d’alerte lui non plus ne devrait pas avoir cette propension à propager des informations qui ne reflètent pas la réalité des faits. Il existe des canons qui délimitent l’exercice de l’un comme de l’autre.
Malheureusement, très peu de personnes en font cas. Pour certains, il suffit juste d’avoir une connexion internet ou tout autre espace d’expression pour « régler des comptes » à ses adversaires. D’aucuns, se prévalant du titre de journaliste, servent de « tam tam » aux hommes politiques qui usent de tous les moyens qui peuvent être mis à leur disposition, afin de détruire, ternir l’image de leurs concurrents.
Paul Chouta a t –il retenu la leçon ?
Va t –il désormais s’approprier les canons de cette noble profession en se tenant très loin des ragots, de la diffamation, de la propagation des fausses nouvelles.
Si comme le souhaitent ses soutiens, il doit rester vigilant, alors peut être devrait – il le faire dans le strict respect des règles déontologiques.
Son conseil de défense, à l’instar de Me Emmanuel Simh – Me Hippolyte Meli Tiakouang – Me Henri Kouokam – Me Crépin Djodo et Me Dorcas Nkongme qui ont été à ses côtés au cours des deux dernières années devraient peut être mettre l’accent sur ce point !!!
Nicole Ricci Minyem