Le célèbre homosexuel du Cameroun a été admis hier dans une clinique de Douala après avoir été copieusement battu samedi dernier par un groupe de jeunes en furie contre la pratique de l’homosexualité au Cameroun.
A peine admis en liberté provisoire, Shakiro est victime d’une justice populaire. Il a été déshabillé et sévèrement battu par une dizaine d’hommes lors d’une sortie avec ses copines samedi soir à Douala.
Les images insoutenables de ces actes considérés comme homophobes par les internautes font le tour de la toile. Le jeune homme est vu tout nu, tabassé par ces hommes qui lui demandent de s’expliquer sur son statut.
Des témoins de cet acte « barbare » l’ont emmené à l’hôpital ou il serait dans un état critique.
Il y a quelques heures, le travesti a indiqué sur son compte Facebook qu’il compte quitter le Cameroun. « Je vais quitter le pays ci… Dieu ma force. Après la prison, c’est l’hôpital et après ce sera les USA… », peut-on lire dans sa publication.
Ce point de vue est d’ailleurs partagé par Valsero qui estime que pour sa sécurité, Shakiro devrait quitter le pays.
« Maintenant que vous avez fini de massacrer Shakiro, ça vous a apporté quoi ? J’appelle la communauté internationale aujourd’hui de toutes mes forces. Si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Alice NKOM […] si vous ne sortez pas Shakiro de ce pays, ils vont finir par le tuer ! Ça ne va ni mettre l’eau dans les robinets, ni la lumière… rien ! Ça ne va même pas les aider à supporter leur propre misère ! Un peuple qui déverse sa frustration sur les gens qui souffrent comme eux [les Lgbt]. Ils sont même incapables de marcher 1 cm pour dire stop à la guerre dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, mais ils peuvent se lever à 10-20 comme des animaux pour bondir sur un gars qui ne vous a rien fait », déplore Valsero.
Dans un autre post, Shakiro a souligné qu’il ne va pas porter plainte contre ses agresseurs. « Je suis un être vivant après tout et sachez que ce n’est pas de ma faute si je suis de la sorte. Même vos visites je ne veux pas car personne ne m’aime. Je ne peux pas vous porter plainte car Dieu sait ce qu’il fera ! Merci pour le cadeau cher camerounais. Après ma sortie de l’hôpital, je vais rester chez moi dormir jusqu’à ma mort. »
Cet incident survient quelques jours après la mise en liberté provisoire de Shakiro. Après sa sortie, il aurait menacé de publier une sextape d’un homme avec qui il aurait entretenu une relation homosexuelle. Il lui réclamerait 5 millions de francs CFA à cet homme. Son avocate, Me Alice Nkom, son avocate, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de cette « barbarie ».
Une attitude qui leur a valu d’être passé à tabac par une foule en furie qui refuse que de tels agissements aient cours dans leur environnement.
Fort heureusement pour eux, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G. élèves en classe de 1ère C et de 1ère D au Lycée de Bangang Fokam – Commune rurale du Ndé ont été sauvés par le chef du village. Ce dernier a requis l’intervention des gendarmes qui ont interpellé les deux individus.
Pour les habitants du coin, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G sont membres d’un réseau qui veut étendre ses tentacules dans la localité : « En réalité, ils ne sont pas des élèves. Ce sont des homosexuels en progression et ayant la ferme intention d’étendre leur réseau. Nous n’allons pas les laisser faire et chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous allons les traquer. Nous ne connaissons pas cette affaire chez nous. Nos ancêtres ne nous ont pas légué comme héritage… ».
Selon certains confrères de la presse locale, les deux adolescents ont été pris la « main dans le sac » le 18 Mai 2021, au lieu – dit Centre du village. Au-delà de leur démarche et de leur gestuelle marquée par des élans de féminité, Ils se sont lancés dans une violente dispute ; Et, ceux qui les ont interpellés révèlent que « C’est à ce moment que les derniers doutes ont été levés. Nous avons exactement su à qui nous avons à faire…
Celui qui, pendant leurs accouplements subit les assauts de l’autre se plaignait ouvertement de s’être fait sodomiser plusieurs fois, sans contrepartie. Même la foule, ameutée par cette querelle hors du commun, n’a pas découragé les deux tourtereaux, qui ont continué à se chamailler ».
L’homosexualité : Cette gangrène qui semble de plus en plus prendre de l’ampleur
Et dans laquelle les jeunes enfants plongent, au grand désarroi des parents. Les réseaux sociaux y contribuent fortement étant donné qu’ils ne sont point contrôlés ; les adolescents y surfent, trouvent des informations qui, en principe doivent être contrôlées.
Pour des raisons parfois mercantiles, ils sont soudoyés par des sugar dady. Ces derniers leur demandent de dévoyer ceux de leurs amis et camarades, faibles d’esprit ; Ceux-ci se laissent emporter par les mirages, utilisés et enfin finir derrière les barreaux, lorsqu’ils ne sont pas tués.
Défense des droits des homosexuels au Cameroun : Une fumisterie qui ne risque pas de prospérer.
Et les lois à ce propos sont claires. L’Article 347 du Code Pénal Camerounais, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 20167 :
« Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe».
Nicole Ricci Minyem
Monono Absalom Woloa le Préfet du département du Mbam et Inoubou dit avoir eu de multiples dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia.
Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou a saisi par voie de correspondance les délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou. L’autorité administrative a interpelé les délégués sur des pratiques homosexuelles qui se passeraient dans les établissements scolaires.
Aussi, il a confié la tâche à ceux-ci de saisir à leur tour, les chefs d’établissements de leur ressort. Il sera question pour eux de sensibiliser les enseignants et élèves par rapport à «ces pratiques déviantes». Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou attend des responsables d’établissements scolaires, qu’ils dénoncent toute personne suspectée pratiques homosexuelles.
Dans la note qu’il a fait parvenir aux délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou, le Préfet affirme avoir reçu de nombreuses dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia, et certaines révélations allant dans la même veine recueillies de sources dignes d’intérêt.
Il convient de préciser et de rappeler que l’homosexualité est punie au Cameroun. Cette pratique n’a jamais été légalisée. L'article 347 bis du Code pénal camerounais punit d'un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d'une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.
Liliane N.
Une réponse claire et nette qui transparaît dans cette lettre ouverte envoyée par Marcel Olivier Ndi – Communicateur d’Olivier Bile à Me Alice Nkom qui, dans un récent article publié dans Jeune Afrique avait affirmé de manière péremptoire que le « Cameroun sera obligé de légaliser l’homosexualité ».
« Ma chère compatriote Me Alice Nkom, j'ai lu avec grand intérêt vôtre sortie épistolaire publiée dans Jeune Afrique au sujet de l'homosexualité.
Vous soutenez qu'il est temps de dépénaliser l'homosexualité au Cameroun en vertu (1) de l'obligation de soumission du Cameroun à la législation internationale (DUDHL), (2) de la Constitution du Cameroun (préambule) et, (3) du respect de la diversité.
Je ne suis pas juriste, donc, prière d'accepter que le raisonnement scientifique qui édicte les lois et que vous avez exploité s'exprime...
Y faisant suite, je me permets de vous rappeler un principe élémentaire et basique en matière d'exploitation des lois et, en réponse aux références à vous citer, relatives à la primauté, soit, du droit international sur le droit national.
Chaque fois qu’une règle générale est en confrontation avec une règle spécifique, la règle spécifique s’impose sur la règle générale, en vertu de la maîtrise des ingrédients particuliers que recèle la spécificité et qui sont d’emblée survolés par la règle générale du fait de son caractère globalisant.
En d'autres mots, la loi camerounaise s'impose sur la loi internationale dans certaines circonstances jugées pertinentes par le législateur camerounais dont la souveraineté est indiscutable.
Assurément et selon vôtre référence à la législation internationale, cette dernière, effectivement ne s'impose pas Automatiquement sur la loi nationale.
J'en ai comme preuve irréfutable, la non adhésion du Cameroun à la Cour Pénale Internationale pourtant souhaité par cette dernière. Cette abstention renforce la liberté et la souveraineté de ratifier ou non une loi internationale. C'est nôtre droit !
Après avoir incontestablement établi ce principe élémentaire et basique du rapport de choix entre les législations, je me permets ainsi de vous rappeler ce que vous connaissez déjà fort mieux que moi.
Les us et coutumes sont indiscutablement l'épicentre de toute législation, quelle qu'elle soit. Cet épicentre, au Cameroun ne reconnaît pas L'Homosexualité comme convenable à reproduction qui vous a procréé et qui perpétue l'humanité.
C'est même d'ailleurs le fait que cette pratique interrompt, sans état d'âme, l'existence continuelle que l'Homme l'assimile à une abomination inacceptable au Même Titre que l’Usage de la Bombe atomique, malgré que certains en disposent. Il me semble, sauf erreur de ma part, que l'homosexualité priorise le plaisir charnel au détriment du plaisir utilitaire.
Laissez-moi vous poser cette question, Si Vos Parents Avaient Été homosexuels, Seriez – vous en train de défendre cette pratique ? Si vous répondez par l'affirmative, alors j'en déduirais qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Par contre, si vous répondez par la négative, je vous proposerais de laisser cette pratique s'épanouir dans les ténèbres comme cela est depuis la nuit des temps. Les homosexuels étaient hier, sont aujourd'hui et seront demain. Mais de grâce, qu’ils restent dans leur anonymat habituel...
Pour finir, comme acte de défense d'une cause, vôtre plaidoyer tient la route uniquement si l'on vous suit dans vôtre Déni Incompréhensible du rapport de choix entre les Législations Internationale et Nationale.
Il faut le dire avec autorité, La Norme Spécifique Sampi sera toujours sur la Norme Globale… ».
Désavœu : Aminatou Ahidjo invite poliment Alice Nkom à s’occuper de ses affaires
N.R.M
L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Pierre Milla Assouté affirme dans une tribune publiée sur sa page Facebook, que les pratiques homosexuelles resteront punies dans notre pays.
Pierre Milla Assouté est ferme sur la question. Pour lui, dire qu’on dépénalise une perversion qui se rapproche à une orientation sexuelle signifie qu’on a tout simplement légalisé l’homosexualité. La récente tribune de cet ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) naît de l’actualité qui à l’heure actuelle, divise les gabonais. On sait que depuis la semaine dernière, le Gabon a choisi de dépénaliser l’homosexualité. Il devient ainsi le tout premier pays de l’Afrique subsaharienne à revoir une loi qui punit les gens de même sexe qui ont cependant, des relations sexuelles.
S’adressant d’une certaine façon aux camerounais qui ont vu d’un bon œil la dépénalisation de l'homosexualité, Pierre Milla Assouté leur dit que l’homosexualité restera punie dans notre pays. Il souligne que la Chine, la Russie et les pays arabes ont refusé cette pratique.
Ci-dessous la tribune de Pierre Milla Assouté
Il ne faut pas légaliser l'homosexualité au Cameroun
Lorsque l'on parle de dépénalisation d'une perversion se rapportant à l'orientation sexuelle, cela signifie simplement dit la légalisation de l'homosexualité.
La Russie, la Chine, les pays Arabes l'ont rejeté.
Certains vous diront pour justifier l'abomination qu'il s'agit de liberté d'user de son corps.
Ce qui est en cause se rapporte à une offre culturelle exogène d'homosexualité assortie des conditionnalités économiques à l'aide au développement.
Prétendre aider l'Afrique en échange de son âme est un chantage, une arnaque et une nouvelle forme d'aliénation culturelle oppressive et contraignante.
Une offre d'aide qui vient en échange de l'abandon "consentant“ de ce que l'on est, contre de l'argent est infâme.
Une telle entreprise est mauvaise pour le Cameroun et pour l'Afrique en général et voire criminogène.
Ces initiatives démontrent bien qui est à l’ origine de la corruption morale reprochée à nos Etats.
Je m'adresse donc ici sans aucune position de pouvoir autre que mon intellect et ma culture aux Camerounais mais aussi à tous les Africains.
Nous avons été colonisés en troquant nos pratiques et croyances ancestrales y compris nos hommes déportés par dizaines de millions contre le sucre, le sel et les religions et les langues étrangères.
Telle est la source de notre mal africain. La source de notre domination. Notre pays fait face à des zones de cultures étrangères revendiquées par des aborigènes. Les conséquences sont les guerres fratricides...
Les mêmes reviennent 500 ans plus tard avec l'homosexualité en échange de [ l'aide financière au développement ]. La contrepartie est de détruire ce qui reste de notre morale, de notre culture, de nos mœurs polygamiques.
La reconstitution rapide, le capital humain perdu depuis 900 ans sous l’esclavagisme arabe et celui des occidentaux combiné sera plombée.
De nouveau, certains Africains, il en existe hélas dans mon pays, plus vulnérables qu'au Kenya, ouvrent les bras à cette nouvelle forme d'aliénation qui viole l'ordre divin et viole notre culture.
Mais parlons singulièrement ici du Cameroun. L'homosexualité doit rester interdite et même criminalisée dans la sphère publique nationale.
Le Chef de l'Etat du Cameroun, SE M. Paul BIYA, a relégué ce comportement interdit par nos lois et nos cultures à celui de la vie privée. Cette déclaration à elle seule suffit largement sur ce sujet.
Il n'y a pas meilleur mécanisme oppressif par consentement mutuel de dépeupler un pays et de dérégler ses valeurs que d'y introduire de l'extérieur des pratiques sexuelles contre-nature et perverses non reproductives de l’espèce humaine.
La pression du capital humain de nos pays sur la démographie mondiale en serait ralentie au privilège de la fornication et du plaisir anustole.
C’est la forme achevée de l’aliénation spirituelle et morale.
Ce qui reste de la dernière colonne vertébrale africaine de son éducation basique non chosifiée et de sa survie démographique et sa culture sexuelle en friche après avoir tout perdu est sous le couperet de l'argent...
Il en résulterait la destruction de l'unique facteur objectif de l'espoir d'inversion du rapport de force démographique productif
Notre pays doit donc se mettre au-dessus des gros mots tels que : homophobie, exclusion, qui visent à culpabiliser les autorités à se dresser contre ce fléau.
S’il y a donc des espèces homosexuelles d'exception dans notre pays qui souffriraient d'exclusion homophobes, on n’en fera pas une règle nécessitant la légalité.
Qu'ils se présentent donc au peuple Camerounais ouvertement ils seront soignés à l'africaine comme le Covid19.
Nos opinions nationales ne doivent pas se laisser impressionner par la propagande des agents de l'homosexualité universelle. . D'ailleurs, la femme Africaine doit s'y opposer vigoureusement pour protéger sa progéniture.
L'homosexualité et les orgies nulle part au monde, ne se sont à jamais illustrés en outils de productictivité d'un pays en déficit de développement.
Notre pays attend des partenariats extérieurs d'aide à l'industrialisation, à la mécanisation agricole, au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux, des écoles, des infrastructures, de l'eau potable, de l'énergie nucléaire ou fossile qui rime avec le développement...
Les mœurs contre-nature ne sont pas porteuses d'une plus-value scientifique, intellectuelle, économique ou sociale non plus.
La colonne vertébrale d'un pays tient en sa croyance, son ordre moral et social. Ses us et coutumes sont le fondement de son droit positif.
Nul ne vous proposera de bonne foi ce qui est bien pour vous en vous payant et en échange des "aides" contre votre âme.
Tels sont au premier chef, les fondements de mon rejet de cette abomination homosexuelle pour mon pays et mon continent. Chacun n'est disposé de faire de son corps ce qu'il veut que dans les milieux où cela est possible.
La prostitution qui ne rend personne malheureux chez lui est-elle pas légalisée en occident ? Et pourtant les femmes ne vendent que leurs propres corps.
La polygamie n'y est pas autorisée non plus. Et pourtant chaque polygame ne fait de son corps et de son ménage que ce qu'il veut.
Nos mœurs familiales sont pudiques et doivent le rester. Elles sont basées sur un triptyque millénaire. Ils sont de l'ordre à la fois moral et spirituel, cultuel, traditionnel et social, politique et économique.
La science qui démontre donc que des hommes doivent coucher avec des hommes est un mensonge en Afrique où le fondement de nos sociétés obéissent à ce triptyque.
Coronavirus vient de prouver aux yeux du monde l'existence des conspirations scientifiques sous emprise des cartels d'oppression économique du monde.
Le Cameroun ne peut pas et ne doit pas hypothéquer l'essor de notre capital humain et de notre influence avenir au profit des jouissances d'alcôve dépravées entre fêlés de même sexe sous une voûte légale.
Les pays déjà développés qui ont 60, 100 millions, voire 1 milliard d'habitants sur notre planète, sur des espaces territoriaux moins vastes que les nôtres, n'ont plus les mêmes besoins de croissance et de développement que nos pays. Ils n'ont rien à nous imposé en matière de procréation dans nos aires.
Ils peuvent donc se dépraver sexuellement si tels sont leurs nouveaux besoins.
Notre besoin est axé sur des savoirs, des savoir-faire pointus et la profusion d'une main d'œuvre qualifiée massive...
L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa vocation est donc de protéger la source de vie qui reste de l'humanité. Elle n'a pas à devenir un centre d'expérimentation de défiance à la nature de Dieu contre de "l’aide" donc la corruption.
La source de lumière de l'électricité dont nos pays ont besoin provient des deux pôles, négatif et positif.
Le comportement que l'on veut faire légaliser ne relève même pas de bestialité. Vous ne verrez pas des chiens ou des lions copuler avec des mâles mais avec des chiennes et des lionnes...
Tout cela implique donc la gestion du pouvoir d'Etat.
L’alternance ne doit pas devenir en Afrique le cache-sexe des agents de la propagande homosexuelle.
Ce qui se passe sous nos yeux, au Cameroun et dans la diaspora, depuis un certain temps, pour la conquête du pouvoir, pousse à la réflexion.
Certains pourraient dans notre contexte national détourner mon analyse en invitant à ce débat, le tribalisme et l'exclusion d'une catégorie sociale de sa légitimité à pouvoir postuler à occuper la tête de l'Etat parce qu'ils militent pour l’homosexualité.
Je les renverrais à leur culture propre sur ce sujet et à lire les termes de notre Constitution plutôt qu’à s'arcbouter sur des opinions individuelles.
Mon questionnement traite donc de ceux qui veulent ou peuvent diriger notre pays sur un fondement idéologique respectueux de mœurs nationales et de l'âme d'Afrique.
Tout citoyen Camerounais, selon la loi, peut diriger le Cameroun, s'il s'en montre digne aux yeux de notre peuple.
Mon observation a pour finalité de mettre en lumière et en relief, les enjeux d'une alternance émotive qui ne tiendrait pas compte de ce risque d'aliénation culturelle nouvelle après celle des croyances religieuses et pratiques linguistiques qui menacent le Continent et aujourd'hui ont conduit le Cameroun en guerre au NOSO sur une base culturelle importée.
La longévité au pouvoir de SEM. Paul BIYA alléguée par certains n'est pas une porte ouverte à tout-venant-agents de propagande de l'homosexualité comme valeur moderne de démocratie et de liberté inclusive.
Le Cameroun doit donc veiller à ce que le pays ne tombe pas aux mains de la toxicomanie, de la dépravation sexuelle des mœurs, de la perversion sociale, sous l’égide et effets des pulsions instinctives et l'envoûtement du désir immodéré d'un changement inconsidéré.
Je vais ici pointer du doigt chez nous sur 4 choses dangereuses de circonstance pour le Cameroun
1. Le <<non au gré a gré>>
De quoi s'agirait-il au lendemain d'un scrutin au résultat connu et à l’orée d'une fin de mandature négociable dans la paix. Il s'agit de désordre sans objet des impatients. Le Cameroun qui a attendu 38 ans peut attendre 5 ans de plus au lieu d'engendrer le chaos pour tous et la terre brûlée. Les fils de l'ouest attirés par le saut dans le vide ne doivent pas s'y aventurer. Les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont la preuve de l'aventure.
2. les nordistes seraient <<des moutons qui refusent de sortir de l'enclos>>
Je parlais de respecter le Cameroun, les Camerounais et notre Chef de l'Etat il y a peu.. Quel politicien normal, respectueux des Camerounais et Cameroun, peut allumer un tel incendie dans un pays fragile comme le nôtre ? Ce sont des propos graves, injurieux d'un peuple qui demande le pardon de ceux qui tiennent de tels énormités ou la désolidarisation de leur mouvement politique.
3. la dépénalisation de l’homosexualité dans le voisinage qui est exaltée par certains camerounais.
Les hommes ne coucheront pas avec les hommes et les femmes avec les femmes dans notre pays légalement. Cela restera pénal.
Ceux qui seraient acculturés de collusion exogène et portent en eux les germes d'une menace inconsciente contre leur propre pays.
4. les appels à l'intervention étrangère dans l'ordre national pour le pouvoir, venant des personnes sensées.
Ces appels sont une honte. Nos devanciers sont morts pour faire quitter le colon et leurs armées de nos territoires.
60 ans après, des intellectuels d'un nouveau genre politique appellent ouvertement des armées des anciens colonisateurs de revenir occuper le territoire. Ils leur reprochent pourtant d'avoir commis un génocide à l'Ouest du Cameroun, d'avoir détruit la Lybie, d'avoir livré la guerre en Côte-d'Ivoire etc..
A chaque Camerounais, je dirais de choisir entre le renforcement de l’aliénation et celui du desserrement de l'etau colonial.
Le pays d'Afrique qui a inauguré la dépénalisation de l'homosexualité s'est trompée de chemin. L'autocratie n'est pas la démocratie.
Le Cameroun est une culture polygamique pudique.
Je suis né dans un Royaume polygame moi-même et je n'en souffre pas.
Ce sont celles-là nos valeurs.
L'Ouest, le Grand Nord, le Centre Sud et l'Est, le Grand Sawa comprenant Littoral et le Sud-Ouest, et une partie de l'Ouest, le Nord-Ouest, ont en partage ces valeurs.
L'alcôve reproducteur de l'humain, c'est entre un homme et une femme..
Le Cameroun n'est pas un jouet de Père Noël à offrir en décembre aux enfants qui pleurent la nuit.
Il faut donc arrêter avec ces appels de pieds aux occidentaux pour accéder au pouvoir quitte à nous ramener l'anustocratie à la place de la démocratie et du mérite.
L'accès au pouvoir au Cameroun en cas de vacance du pouvoir définitivement constatée par le CC se fait par voie d'élection. Notre Chef de l'Etat a acquis l'âge et l'expérience d'un baobab qui ne plongera pas après lui le Cameroun dans le chaos. Nous devons l'y encourager.
Il n'y a donc aucun gré à gré dans la Constitution.
Ceux qui ont des projets pour le Cameroun devraient attendre de les présenter dans les urnes de 2025 et dans la paix sociale.
Le cimetière des héros morts est silencieux. N'allez donc pas devenir héros dans la tombe en allant dans les rues.
Je vous propose donc de suivre le choix de la vie. Prenez ce choix que Dieu lui-même vous a donné: la vie.
Liliane N.
Après une première lecture de la loi, vendredi dernier, les sénateurs avaient décidé de bloquer la loi de révision du code pénal gabonais qui modifie l’alinéa 5 de l’article 402 dudit code. Or, à la surprise de tous, les sénateurs ont repris le texte ce lundi et au bout de longs échanges, les membres de la chambre haute ont plié et en début de soirée, votés pour l’adoption en l’état de la modification du code pénal avec la dépénalisation de l’homosexualité en prime.
Les sénateurs gabonais ont à leur tour adopté le projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon ce lundi soir au palais du Senat à Libreville. D’après les résultats du vote, 59 sénateurs ont voté pour, 17 ont voté contre et 4 se sont abstenus. Il y a eu 3 bulletins nuls. Ce vote permet de modifier la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise.
La modification porte exactement sur le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité. L’ancienne disposition de cet alinéa précisait que les personnes reconnues coupables d’homosexualité risquaient 6 mois de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA. C’est donc cette disposition qui saute du dispositif pénal de la République du Gabon.
Un retournement de situation en l’espace d’un weekend qui est difficile à comprendre si ce n’est à l’aune de pression qui ait été fait sur les sénateurs gabonais. Car comment comprendre que des personnes qui n’étaient pas d’accord pour cette modification le vendredi, le soient subitement et dans un nombre aussi important deux jours après ?
Le 23 juin, les députés avaient déjà voté pour la dépénalisation de l’homosexualité. Lors du vote à l’Assemblée nationale, 48 députés ont voté pour, 25 se sont abstenus et 24 ont voté contre. Les deux chambres du parlement ayant adopté le texte, il restera au chef de l’Etat de promulguer le texte.
Le texte peut encore être, cependant, attaqué auprès de la Cour constitutionnelle, par des citoyens ou des partis politiques s’ils estiment que celui-ci est contraire à la constitution. Comme quoi rien n’est encore perdu pour les acteurs de la scène politique gabonaise qui ne sont pas prêts à vivre dans un pays où une telle pratique est légalisée. Depuis l’annonce de cette modification par le Sénat, les grognes se sont faits plus fortes au sein de la population.
Stéphane NZESSEU
Alors que les Africains, dont les Camerounais ne parviennent pas encore à assimiler l’adoption officielle par le Gabon de la pratique de l’homosexualité, les adversaires politiques du Pcrn imputent au président de cette formation politique, l’introduction à l’Assemblée Nationale d’un projet de loi allant dans le même sens.
Le démenti formel de l’honorable Cabral Libii
« J’apporte un démenti formel de ce tweet qui est, sur la forme et le fond, très éloigné de mon style, de mes convictions et de la ligne politique défendue par le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale…
Restons concentrés sur ce qui préoccupe véritablement les Camerounais ».
Les propos qui lui sont attribués
« Ainsi par ma voix, le Pcrn s’engage à porter à l’Assemblée nationale les désirs du peuple entre autre la dépénalisation de l’homosexualité… Le peuple gabonais vient aujourd’hui d’écrire une ligne très importante de son histoire entre cette sacralisation de l’homosexualité. L’homosexualité est normale et légitime et je me suis toujours prononcé pour son adoption au Cameroun, qui reste, avec ce régime homophobe… ».
Le leader du Pcrn reste constant
L’on se souvient de la réplique qu’il avait donnée à Saskia Ditisheim, présidente d'Avocats sans frontière Suisse, défenseure de la cause homosexuelle alors qu’ils étaient tous deux invités dans le cadre de l’émission Recto – Verso du 31 Août 2014 dans les studios de Vox Africa.
« La constitution du Cameroun ne promeut pas l’homosexualité. Et le Droit positif Camerounais n’est dans aucun de ses textes contraire à aucun texte international. Il y a des homosexuels par nature et, il y’a des gens qui ont choisi d’être homosexuel… Cependant, la Loi ailleurs comme ici, est l’expression de la volonté générale. Et la volonté générale camerounaise n’est pas acquise aujourd’hui à la pratique de l’homosexualité… Jusqu’ici, nous ne sommes pas acquis à la cause homosexuelle. Je ne scrute pas les orifices même si je préfère nettement celui qui est proche de celui que vous venez de citer…
Ne forcez pas la main aux gens pour des causes auxquelles ils ne sont pas acquis. Les pédés sont les brigands sexuels au Cameroun. Dans un procès pénal concernant l’homosexualité, la première victime c’est la Société Camerounaise. Et la société Camerounaise est victime de cette déviance. Et au Cameroun, l’Etat s’est aménagé le droit de poursuivre les brigands sexuels ».
Permanente volonté de nuire aux adversaires politiques
Le champ politique Camerounais, depuis 2018 a franchi le seuil de l’intolérable. Certains en ont fait un programme et se permettent tous les coups, même les plus vils. Et malheureusement, la disponibilité des Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication leur sert de « terreau » pour la propagation des fake news. Et nul n’échappe à leur campagne de dénigrement, même pas les institutions du pays : le Chef de l’Etat Camerounais et les membres de la famille présidentielle - Ni John Fru Ndi – Cabral Libii – Elections Cameroon sont les victimes permanentes de ces agents œuvrant au sein des officines obscures.
Nicole Ricci Minyem
C’est un véritable coup de tonnerre. La chambre basse est revenue ce 23 juin sur la loi qui pénalise la pratique de l’homosexualité au Gabon et fait sauter le verrou de la punition de cette pratique. En vertu du principe selon lequel ce qui n’est pas interdit est permis, il va de soi que l’homosexualité devient réglementaire au Gabon.
Les députés de la chambre basse du parlement gabonais ont choisi de marqué l’histoire. Ce 23 juin 2020, au cours des travaux au parlement, ils ont fait passé au vote la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Ils sont quarante-huit députés à avoir voté pour la dépénalisation, vingt-quatre ont voté contre et vingt-cinq se sont abstenus. Avec cette décision, le Gabon s’inscrit dans le club serré des pays subsaharien qui légalise cette « chose » pour parler comme le Chef de l’Etat camerounais. Un pas qui va mener très bientôt à l’autorisation du mariage entre personnes du même sexe, ce qui reste pour le moment interdit.
Une décision très mal perçue au sein de l’opinion gabonaise
La dépénalisation a rencontré une opposition parmi les députés et une partie de la population, soit 24. Or si les 25 qui s’étaient abstenus se prononçaient ouvertement pour le non, cette loi neserait jamais passée. "Gays et lesbiennes sont donc désormais libres de s'afficher sans en être inquiétés, quand bien-même le mariage homosexuel, quant à lui, n'est toujours pas autorisé", fait savoir le site d’information Gabon Review.
Mais à côté, des députés comme Blaise Louembé et bien d’autres fustigent cet état de chose : « mes convictions religieuses, mon attachement à la Constitution et à nos valeurs ancestrales ne me commandent pas d’autoriser ou d’encourager de telles pratiques », « Quarante-huit députés ébranlent toute une Nation et ses us et coutumes ».
On n’apas vu venir le Gabon dans cette affaire dans laquelle l'Afrique du Sud fait figure de pionnière. Depuis la fin du régime de l'apartheid dans ce pays en 1994, elle dispose d'un des cadres juridiques les plus libéraux au monde. Sa Constitution interdit toute discrimination fondée sur l'orientation sexuelle, et le mariage homosexuel a été légalisé en 2006, une première encore inédite en Afrique. Les actes de violence homophobe y sont pourtant fréquents.
A l'inverse, le Cameroun, le Tchad, le Nigeria et le Burundi ont durci leur législation ((ou devraient davantage le faire) parce que refusant catégoriquement de voir officialiser sur leur territoire une pratique qui va à l’encontre de leur valeur culturelle et cultuelle.
Plus de la moitié des pays d'Afrique subsaharienne (28 sur 49) disposent de législations interdisant et réprimant l'homosexualité, parfois de la peine de mort. Ces dernières années, le Bostwana, l'Angola, le Mozambique et les Seychelles ont légalisé les relations entre personnes de même sexe, rejoignant le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Mali, la République démocratique du Congo et le Lesotho. Un phénomène qui va grandissant.
Stéphane NZESSEU
Albert Nabonibo, chanteur gospel connu et apprécié au Rwanda, son pays natal vient de perdre son aura ainsi que l’amour de ses fans. Tout est allé de travers il y a quelques semaines, lorsqu’il a décidé de faire son coming out, révélant son homosexualité à ses proches et au Rwanda entier. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe et qui l‘éloigne aujourd’hui de certains de ses proches.
Dans un pays encore puritain, ce message ne pouvait pas passer inaperçu. Dans une interview accordée à une chaîne YouTube, le chantre gospel a fait le pari risqué de révéler son orientation sexuelle : « J‘étais fatigué de vivre dans le déni. Je voulais avoir une vie normale… ».
Une attitude qui surprend ceux qui hier encore, l’admiraient lorsqu’il distillait de belles mélodies mais qui aujourd’hui, le rejettent, à l’instar de Nabonibo au cours d’un entretien avec l’Associated Press : « C’est fou. Je ne comprends pas pourquoi il pense que cela est normal… ».
Un autre « ami », qui fréquente la même église que Nabonibo, a déclaré qu’il était dans un état d’angoisse car le reste de sa famille savait qu’il le fréquentait. Pour faire table rase de cette amitié, il a bloqué Nabonibo de tout contact téléphonique, affirmant qu’il souhaitait « rester en sécurité ».
A 35 ans, le chanteur gospel est également un comptable qualifié. Et l’accueil dans son entreprise n’en est pas plus chaleureux. Une attitude que déplore l’homosexuel : « Mais il n’y a pas de retour en arrière, car je dois vivre ma vraie vie », confie le chanteur. C’est tellement triste de voir des gens que vous connaissez vous maltraiter ».
Soutenu par un membre du gouvernement
Dans ce pays d’Afrique de l’Est, les relations entre personnes de même sexe ne sont pas réprimandées par la loi. Par contre, le mariage homosexuel est lui formellement interdit par les textes. Par ailleurs, la société reste conservatrice, critiquant sévèrement les relations « contre-nature ». Sur les réseaux sociaux d’ailleurs, des internautes n’arrivent pas à se faire à l’idée qu’un chanteur gospel puisse être gay.
Dans ce tribunal de la morale, Albert Nabonibo peut toujours compter sur certaines autorités de son pays, notamment le ministre des Affaires étrangères. Sur son compte Twitter, Olivier Nduhungirehe a assuré que « tous les Rwandais sont nés et restent égaux en droits et en libertés ».
Assez pour garantir au chanteur une vie paisible au Rwanda ? Rien n’est moins sûr : « L’important est que j’ai fait mon choix », se rassure pour sa part Nabonibo.
Bien de pays africains restent fortement opposés à la pratique homosexuelle, considérée comme aux antipodes des mœurs et valeurs africaines. Ainsi, plusieurs pays ont sauvegardé des lois héritées de la période coloniale, ou mis à jour des lois criminalisant les relations et/ou mariage entre personnes de même sexe.
Nicole Ricci Minyem
L’homosexualité est un sujet qui créé de nombreuses polémiques et divise profondément la société éthiopienne. Ce Dimanche encore, après les offices, un groupe religieux est monté au créneau et a condamné le silence du gouvernement
Dereje Negash, un groupe religieux affilié à l‘Église orthodoxe d’Ethiopie s’inquiète de l’expansion de l’homosexualité dans le pays. Dimanche, en conférence de presse dans la capitale Addis-Abeba, ses responsables ont affirmé que l’indifférence du gouvernement contribuait à renforcer la présence du mouvement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT) dans ce pays d’Afrique de l’Est : « Nous voyons des éléments étrangers qui tentent de propager l’homosexualité en Éthiopie, en utilisant l’aide la politique et la technologie. À cette fin, ils dépensent des millions de dollars. Des personnes de même sexe se marient en secret ici en Éthiopie. Cela devrait s’arrêter, et s’arrêter maintenant », a martelé les responsables du groupe.
Pour eux, il devient primordial que l’Etat adopte des lois plus strictes en matière de répression des personnes homosexuelles. À ce jour, la législation éthiopienne prévoit des peines allant jusqu‘à 15 ans de prison pour tout acte homosexuel. Une peine que les responsables religieux jugent insuffisantes : « Nous avons des cultures qui ne laissent pas place à ce type de pratique. Nous avons des valeurs qui perdent de plus en plus leur importance, à cause de la prolifération de ces pratiques… ».
L’Ethiopie est une société profondément religieuse, partagée entre le christianisme et l’islam. Les chefs religieux, influents dans le pays, n’ont jamais caché leur hostilité à la pratique homosexuelle. En juin dernier, des guides religieux de différentes obédiences s‘étaient fermement opposés à une agence de voyage américaine – qui se présente comme la seule agence de voyage gay au monde – de visiter des sites historiques en Ethiopie : « Le gouvernement éthiopien devrait prêter toute son attention à cette question, et jouer son rôle en protégeant la jeune génération de pratiques immorales, contraires aux valeurs éthiopiennes et à la religion », s‘était insurgé le collège de chefs religieux.
Depuis son arrivée au pouvoir, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed prône une politique d’ouverture autant politique qu‘économique. Toutefois, il ne s’est pas encore ouvertement exprimé sur l’homosexualité, dont une position radicale pourrait lui valoir des réprimandes de ses partenaires internationaux. Plus de la moitié des pays africains ont des lois pénalisant les relations homosexuelles, aux dépens des ONG des droits de l’homme qui plaident pour un ramollissement de la législation.
Nicole Ricci Minyem