C’est dans cette optique que le ministère de la Santé Publique, en partenariat avec l’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne ont remis des équipements de protection au personnel de santé et de prise en charge des cas sévères ce mardi
Le package était constitué de 924 000 masques chirurgicaux d’une valeur de plus de 165 millions remis par la République Fédérale d’Allemagne. 50 concentrateurs d’oxygène, 50 000 masques chirurgicaux, 03 ventilateurs avec accessoires, 03 moniteurs avec accessoires, 3 040 lunettes de protection, 3 120 visières qui représentent le don de l’Union Européenne. Des matériels destinés aux Régions du Centre, de l’Ouest et de l’Est.
Le Représentant-Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, dans son propos, va relever qu’à côté de ces équipements, il faut ajouter 40 laryngoscopes adultes, 45 laryngoscopes pédiatriques, 03 défibrillateurs semi-automatiques.
Profitant de la tribune qui lui est offerte, il va apprécier à sa juste valeur l’accompagnement de l’Union Européenne auparavant, a permis la construction de zones de traitement de déchets, au sein de 18 formations sanitaires dans cinq régions, en plus de la mise en service d’un forage d’une capacité de 40 000 litres à Limbé, et l’octroi de 150 Smartphones pour la surveillance épidémiologique.
Dans le régistre des discours, Phanuel Habimana - porte parole de l’Union Européenne va pour sa part, ajouter que le montant débloqué par l’Union Européenne pour cet appui de solidarité a coûté un peu plus de 179 millions de FCFA.
En prenant la parole, Philippe Van Damne - Chef de la mission Européenne au Cameroun va faire remarquer que : “Si en apparence, certains pays sont plus touchés que d’autres, aucun pays n’est cependant épargné…Il est donc primordial pour les uns et les autres pour se protéger, de recourir à la vaccination”.
C’est dans la même logique que s’est inscrite Corine Fricke - ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, qui va affirmer que “ Ce geste est le signe de la solidarité mondiale contre la pandémie car c’est ensemble que nous vaincrons cette pandémie ou alors nous ne la vaincrons pas ».
En recevant ces équipements médicaux, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a tout d’abord exprimé sa gratitude aux donateurs accompagné de ce proverbe qui souligne que : « c’est pendant les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis »;
Il a par la suite indiqué que ce don arrive au moment où “Le Cameroun enregistre une poussée des cas de contamination, mais aussi au lendemain de la formation des personnels de santé pour la prise en charge des cas sévères…
Et parce que cette maladie affecte tous les pays du monde entier avec des incidences considérables, le Président de la République n’a cessé d’insister pour que le personnel de santé, en première ligne de cette lutte dans notre pays, soit prioritairement protégé…”.
Pour finir, le patron de la Santé Publique au Cameroun a repris à son compte les appels des populations à la vaccination pour une protection supplémentaire, renseignant au passage qu’une 3ème campagne intensive de vaccination est en gestation”.
“Les Camerounais ont le droit, la liberté de ne pas se faire vacciner, contrairement à ce qui est brandi par certains médias ou autres car, l’objectif final visé à travers les différentes actions convergent est d’encourager les populations à se protéger”.
Nicole Ricci Minyem
Samedi dernier, le gouverneur de la région l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary était en visite dans l’arrondissement du Logone-Birni pour la résolution du conflit opposant deux communautés à savoir les Arabes Choa et les pêcheurs Mousgoum. De sources crédibles, l'autorité administrative a obtenu des parties en conflits, des engagements forts pour rétablir la paix durable, apprend-on.
Le gouverneur a tenu une réunion de concertation avec les chefs traditionnels de toutes les localités de l’arrondissement. Il a remis aux victimes des dons en nature et en matériel de secours en guise de réconfort du chef de l’État. Soit la somme de 500 000 FCFA pour chaque famille endeuillée et à l’hôpital, 100 000F pour chaque blessé. Un geste présidentiel qui vise à apaiser des cœurs meurtris par ce conflit interethnique. Bonne nouvelle, les communautés s’engagent par le biais de leurs chefs à renoncer à la violence.
En rappel, le 10 août 2021, des affrontements intercommunautaires ont fait une quinzaine de morts dans le Logone-Birni. Et d’après les autorités locales dans l'Extrême-Nord, ces violences ont opposé la communauté Arabe Choa à celle de Mousgoum, deux groupes ethniques du département du Logon-et-Chari.
Et selon les informations relayées par la presse locale, des combats se sont déroulés dans le canton d’El Birké et les protagonistes se sont affrontés à coup de flèches et des machettes. Depuis le 13 aout 2021, un arrêté signé du préfet du Logon-et-Chari, Jean Lazare Ndongo Ndongo, interdit la circulation des motocyclettes sur l’ensemble du territoire entre 18H00 et 06H00. Plus de 10 000 réfugiés camerounais ont été accueillis à Oundouma au bord du fleuve Logone au Tchad suite à ces affrontements intercommunautaires.
Innocent D H
Il s’agit d’un don de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, composé de : deux cent deux (202) lampes torches de 1068 sifflets ; deux cent (200) gilets, quatre (4) détecteurs de métaux, et de vingt (20) téléphones portables.
Antre de bandits de grands chemins
Ces dons ont été remis à tous les chefs traditionnels de 3ème degré de l’arrondissement de Vélé. Au-delà des propos de reconnaissance prononcés à l’endroit de leur bienfaiteur, sa majesté Marcus Hinamara, chef traditionnel de troisième degré de Guémé a raconté le vécu qui est le leur, avec des mots assez effrayants :
« Dans l’arrondissement de Vélé, le vol est devenu le sport favori des populations. Partout dans le Mayo-Danay, quand on vole un bien, c’est ici qu’on vient le retrouver ;
Pourtant, ces voleurs qui ternissent notre image ne sont pas nécessairement originaires d’ici. Depuis près de 20 ans que nous sollicitons l’implantation d’un camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans notre arrondissement notre vois n’est toujours pas encore écoutée… ».
Localité exposée au banditisme transfrontalier
En effet, si on se réfère aux propos de l’autorité traditionnelle, il est important de rappeler que cette unité administrative partage une longue frontière avec le Tchad, zone envahie par des groupes terroristes qui multiplient des raids dans les villages qu’ils ciblent.
Malheureusement, malgré leur volonté manifeste, les membres des comités de vigilance ne parviennent pas toujours à faire face aux agressions à cause de la vétusté des moyens dont ils disposent, grâce aux apports personnels des populations locales.
Rôle phare des membres des comités de vigilance dans le cadre de la lutte contre les bandes armées
Il faut rappeler que l’inscription des comités de vigilance dans l’ordre du jour sécuritaire comme acteurs de la stratégie d’action s’opère en effet au travers de pratiques matérielles et immatérielles qui les placent au centre du dispositif et font de leur efficacité fonctionnelle (ou de leur mise sur pied là où ils n’existent pas encore), un enjeu majeur de politique intérieure, ce qui a pour effet de donner à des facteurs sociaux locaux, une dimension politique nationale dont la puissance publique ne saurait se désintéresser.
Reconnaissance sur le plan international
Le 03 mars 2017 par exemple, les émissaires des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont effectué une tournée dans les pays affectés par Boko Haram, notamment dans l'Extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, pour faire le point de la situation sur le terrain.
L’objectif était précisément d’aborder des questions relatives à la place dans cette crise des comités de vigilance. Ces miliciens mobilisés dans plusieurs régions affectées par ces groupes terroristes ont ainsi acquis une reconnaissance internationale et le statut symbolique d’acteurs légitimes dans le déroulement de la guerre.
Cette légitimation de leur rôle se traduit concrètement de deux façons : Les comités de vigilance sont d’une part entraînés par l’armée, et impliqués dans certaines de ses opérations ;
Par ailleurs, ils reçoivent des pouvoirs publics, armes et outils de travail. Leur intégration dans l’effort de guerre se signale d’abord par le rôle qu’on leur fait jouer à l’avant comme sentinelles chargées de donner l’alerte, et le cas échéant traquer et neutraliser l’ennemi.
De la sorte, ils encourent des risques graves qui très vite soulignent l’inconvénient tragique de leur manque d’équipement et d’entraînement adéquats face à des terroristes armés ou des kamikazes.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’un don d’une valeur de 120 millions de Francs CFA, constitué entre autres du matériel de formation contre les engins explosifs improvisés
Ce dernier a été remis au Centre Spécialisé d’Instruction, d’Application, et de Perfectionnement du Génie (CSIAP-GEN) par Matthew J. Miller, chargé d’Affaires par intérim à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Cameroun.
Pour Saïd Kamsouloum, secrétaire général du ministère de la Défense et représentant personnel du ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense les responsables du ministère de la Défense, « ce don vient s’ajouter au dispositif local de lutte contre les explosifs improvisés que les ennemis placent comme des pièges sur les différents champs de bataille… ».
Dans le packaging, il y avait également des équipements de protection médicale contre le Corona Virus et de stockage frigorifique réceptionnés par les responsables affectés au Centre de Recherche en Santé des Armées (CRESAR).
Heureux par cette autre manifestation de solidarité, Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense a réagi à travers une note dans laquelle on peut lire :
« Les équipements de protection médicale contre le Covid-19 et les équipements de lutte contre les engins explosifs improvisés vont permettre aux Camerounais d'être plus en sécurité, soutenant ainsi nos objectifs mutuels d'amélioration de la santé et de la sécurité» a indiqué pour sa part, le donateur… ».
Cameroun : Pays attaqué de toutes parts
Quelque soit l’endroit où l’on tourne ses regards, l’on constate que les ennemis de cette Afrique en miniature se font de plus en plus nombreux, bien qu’il soit impossible de dire avec exactitude les raisons qui poussent les éléments de la secte terroriste de boko haram de multiplier des raids dans l’Extrême Nord, les criminels qui perpétuent des exactions dans les Régions du Nord et du Sud Ouest ; sans compter les bandits de grands chemins qui hantent les rues et autres artères de part et d’autres du triangle national.
Une armée qui veille au grain
Accusées par les pourfendeurs du Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité n’hésitent pas à prendre des risques parfois inimaginables afin de préserver l’intégrité national ; Les Soldats sont tenus de se tenir permanemment en éveil, afin d’éviter les nombreux pièges tendus par ces criminels parmi lesquels les engins explosifs.
Formés à une meilleure appropriation de la manipulation desdits engins, les éléments de l’Armée Camerounaise promettent de faire bon usage de ces dons.
Nicole Ricci Minyem
L’engagement de la Première dame du Cameroun, Madame Chantal Biya à sortir les populations camerounaises de la pauvreté, réitéré à Touboro dans le Mayo-Rey. Les femmes rurales de ce département ont reçu des dons constitués des matériels agricoles offerts par la Présidente fondatrice du Cercle des Amis du Cameroun (Cerac). Dans le même temps, le Cerac a mis à la disposition des établissements scolaires du matériel didactique pour booster performances scolaires.
Ces cadeaux remis par le Cerac aux établissements scolaires du Mayo-Rey plus en détail constitués entre autres des ordinateurs de bureau, des rames de papiers, des stylos à bille. Du matériel didactique apprécié à sa juste valeur par les bénéficiaires. Doris Ognama, directrice d’une école exprime sa satisfaction, « Avec les dons que maman Chantal Biya nous a offerts en tant directrice d’une école, le niveau d’étude va maintenant évoluer parce qu’on avait des manques dans nos institutions. Le travail va s’améliorer car nous avons tout ce dont nous avons besoin ».
Dans son élan de générosité, la Président fondatrice du Cerac n’a pas oublié les femmes rurales. Elle a mis à leur disposition des intrants agricoles, des machines à extraire l’huile d’arachide et des triangles et bien d’autres matériels. Des femmes rurales qui manquent de mots pour remercier l’Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, Madame Chantal Biya. « Désormais, les femmes pourront mieux exercer leurs travaux agricoles. Par rapport aux engrais reçus, elles auront une bonne production. La superficie des champs cultivables va augmenter parce que, au lieu de cultiver un quart de terrain, on sera poussé à faire plus ».
Des dons du Cerac qui vont permettre au département du Mayo-Rey de relever avec brio les défis de la production agricole, mais aussi de l’excellence scolaire. Des jeunes de cette partie du pays.
Innocent D H