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Dans un communiqué rendu public ce Jeudi, Samuel Billong - président de cette formation politique déclare entre autres que: “Si des concitoyens continuent de s’entretuer parce qu’ils se disputent des points d’eau, il faut croire que rien de sérieux n’a été fait…”. 

 

Le Communiqué 

 

“Après une semaine d’affrontements meurtriers au mois d’août dernier, les responsables politiques du parti au pouvoir et les autorités administratives avaient annoncé le retour de la paix dans le Logone Birni notamment avec l’engagement à une cohabitation pacifique des communautés Mousgoums et Arabes Choa  en conflit.

 

Un communiqué conjoint rédigé par l’élite politique des deux communautés annonçant que rien ne sera ménagé pour “un retour définitif de la paix entre les deux communautés qui se côtoient”et l’organisation d’une descente du gouverneur de l’Extrême-Nord, pour assister les victimes de ces événements sanglants et appeler au dialogue, réactions du reste répétitives au rythme des épisodes des affrontements entre ces deux communautés qui se disputent le peu de ressources en eau dans cette parties du pays, ont pu laisser penser que le Gouvernement allait prendre des mesures efficientes pour enrayer définitivement la violence communautaires dans le Logone-et-Chari.

 

Aucune mesure n’a suivi comme toujours ces belles paroles et aujourd’hui encore, une fois de trop, la violence communautaire a mis tout le Logone-et-Chari dans l’horreur depuis au moins  quatre jours. 

 

La ville de Kousseri, chef-lieu du département a été mise à feu et à sang, dans une impuissance gouvernementale coupable du drame populaire qui se vit dans l’Extrême-Nord. 

 

Au regard des images qui nous parviennent de cette scène d’horreur, il ne fait aucun doute qu'à l'heure du bilan, il sera dénombré plusieurs dizaines de morts et de très nombreux blessés, des dégâts matériels énormes et des milliers de concitoyens fuyant les massacres réfugiés dans les pays voisins ou déplacés internes.

 

En 2011, le Président Biya avait promis 3000 forages pour les trois régions du septentrion et le pays a reçu des aides des pays amis à l’instar des dizaines de milliards de francs CFA de dons mobilisés par le Japon pour le programme d'hydraulique rurale au Cameroun. Si des concitoyens continuent de s’entretuer parce qu’ils se disputent des points d’eau, il faut croire que rien de sérieux n’a été fait.

 

Le Mouvement Réformateur remercie les autorités du pays frère du Tchad pour l’accueil des réfugiés et appelle à l’assistance internationale pour venir en aide à nos concitoyens réfugiés au Tchad notamment.

 

Le Mouvement Réformateur présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et appelle les autorités à prendre les mesures idoines pour un prompt rétablissement des blessés;

 

Face à ces événements, prenons collectivement l’engagement de bannir la barbarie vécue dans le Logone-et-Chari de la vie de nos populations. Il faut pour cela tourner la page de la gouvernance actuelle”.

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Du point de vue de Samuel Billong - président de cette formation politique, les Camerounais “ doivent œuvrer collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…”.

 

Samuel Billong - président national du Mouvement Réformateur 

 

“C’est avec beaucoup de tristesse et de regret que nous avons appris l’assassinat, le mercredi 24 novembre 2021, au Lycée bilingue d’Ekondo Titi de de trois élèves et d’une enseignante. 

 

Un drame de plus en milieu scolaire qui rallonge la longue liste des horreurs dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest en proie à une guerre absurde qui oppose des groupes armés à l’armée nationale.

 

Le Mouvement Réformateur condamne fermement une telle barbarie et appelle une fois de plus à la fin de cette guerre inutile qui continue de faire des victimes aujourd’hui estimées à plusieurs milliers ; de nombreux déplacés qui vivent dans le désarroi et la douleur permanente depuis plus de quatre ans.

 

Le Mouvement Réformateur, en réitérant son appel à l’unité pour mettre un terme à la guerre dans les régions anglophones, relève pour le déplorer la grande indifférence dont fait preuve une partie de la société nationale, en particulier certains acteurs politiques qui s’illustrent par des actes de politique politicienne, au lieu de focaliser les efforts pour la résolution d’une crise qui déchire chaque jour un peu plus la Nation.

 

Querelles politiciennes au demeurant contre productives, dont la seule conséquence tangible est d’entretenir des tensions inutiles au sein de la Nation et d’accentuer la conflictualisation de la scène politique.

 

Le Mouvement Réformateur invite par conséquent les uns et les autres à un sursaut patriotique, pour mettre le Cameroun d’abord au centre des préoccupations, en œuvrant collectivement pour la fin de la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

La Nation dans son ensemble rendrait hommage aux élèves Emmanuel Orume, Joyceline Ikem, Emmanuel Kum et à l’enseignante Celestina Song en s’engageant véritablement pour la paix et la fin de la guerre dans les régions anglophones du pays. Puissent-ils reposer en paix.

 

Le Mouvement Réformateur présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, ainsi qu’à la grande famille de l’Education nationale et souhaite prompte guérison aux nombreux blessés du drame d’Ekondo Titi”.

 

N.R.M

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Les activités ont été relancées de ce côté avec l’installation il y’a quelques jours des membres du Comité départemental provisoire du Mbam-et-Inoubou avec comme mot d’ordre “ la Construction d’une nouvelle gouvernance participative et réformatrice au Cameroun pour gagner la lutte contre la misère et les idées de division de nos populations pour des raisons politiciennes.

 

Un point sur lequel Samuel BILLONG - Président National du Mouvement Réformateur, s’est longuement appesanti, après un bref retour sur les activités que ses camarades et lui ont mené depuis son retour de l’Afrique de l’Ouest.

 

Pour Samuel Billong, le Mbam-et-Inoubou est un “carrefour où se rencontrent forcément les peuples venus de tous les coins du pays. A Bafia et dans tout le Mbam-et-Inoubou, il y a plusieurs communautés, notamment les Bafia, les Yambassa, les Yambetta, les Banen, les Nyokon. Ainsi que les Anglophones, les Tikar Haoussas, les Etons, les Foulbés, les Bétis, les Bamilékés, les Bassas et les Sawas. 

 

C’est un rappel de nos ambitions à la fois d’unité, de liberté et de modernité. Le Cameroun que nous voulons bâtir est un Cameroun uni avec une citoyenneté qui transcende les clivages régionaux, ethno-linguistiques, socio-professionnels, religieux et générationnels tel qu’énoncé dans le préambule de notre charte. 

 

Une république dans laquelle chaque citoyen, maître de son destin est libre d’aller, de venir et de s’installer partout sur le territoire national…”.  

 

Le message de Bafia et du Mbam-et-Inoubou, au-delà des réformateurs, s'adresse à toute la Nation. 

 

C’est important pour le président du Mouvement Réformateur particulièrement au moment où, dit - il, “Les idées extrémistes, les idées d’extrême-droite gagnent du terrain dans notre pays. Au moment où les uns flirtent avec des idées d’épuration ethnique et les autres organisent des assises communautaristes en république en se partageant bien les rôles…”.

 

Les questions foncières 

 

“Au Mouvement Réformateur, nous entendons aussi les cris des enfants qui font face aux conflits fonciers partout dans le pays, dans nos villes et villages et parfois entre les unités administratives comme le cas de superposition de titres fonciers entre le Nkam et le Wouri autour du PK 27…

 

mais ces cris sont ceux des enfants abandonnés par une gouvernance qui ne se soucie pas du bien-être des enfants de ce pays, qui ne construit pas les logements, qui a abandonné plus de 75% des de nos concitoyens dans le chômage ou l’extrême précarité, qui favorise le développement anarchique de nos villes et qui a déserté les villages… 

 

Nous disons au Mouvement Réformateur que c’est inapproprié et inconséquent d’aborder les problèmes d’aménagements urbains ou territoriaux, des problèmes qui relèvent de la mauvaise gouvernance ou des comportements répréhensibles de certains agents de l’Etat sous le prisme du tribalisme ou du communautarisme…”. 

 

Il faut aussi rappeler que 

 

Lors des causeries participatives organisées à ces occasions, les militants et sympathisants du Mouvement Réformateur échangent à propos des moyens de communication mis en place afin de mieux vendre leur offre politique. Il s’agit entre autre du site internet www.mr-cameroun.org et autres plateformes cybernétiques, de la brochure intitulée « Connaître le Mouvement Réformateur », du livre sorti en 2009 sous le titre « Mouvement Réformateur, Discours pour un sursaut démocratique », du bulletin d’information le Réformateur et plus récemment de leur Manifeste.  

 

N.R.M

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Le Mouvement Réformateur fait huit propositions pour atteindre cet objectif. Ces propositions sont contenues dans un Manifeste dont nous proposons le condensé.

 

Redéfinir l’Unité Nationale

Le Mouvement Réformateur rejette l’unité artificielle, incapable de résister à la moindre épreuve et propose l’Unité à la fois fruit d’un consensus républicain et de la justice sociale.

Les Réformateurs s’engagent à créer les conditions d’un véritable dialogue républicain entre les politiques pour un accord sur la forme et le fonctionnement des institutions républicaines.

Ils s’engagent à œuvrer pour que l’action politique vise en priorité le bien être individuel de chaque camerounais sur l’ensemble du territoire national.

Redimensionner le bilinguisme

Le Mouvement Réformateur propose la transmutation du bilinguisme régional en un bilinguisme national véritable outil du rayonnement du Cameroun sur le plan international. Les Réformateurs s’engagent à faire du bilinguisme un élément essentiel et inéluctable de la citoyenneté camerounaise.

Recréer la citoyenneté

L’action politique aujourd’hui a une forte dimension tribale et régionaliste. Le facteur ethno-tribal détermine la représentation politique et conditionne l’accession aux fonctions politiques...

Les Réformateurs s’engagent à œuvrer pour le développement du sens de l’esprit critique des citoyens, garant des choix judicieux pour l’avenir de la Nation.

Ils s’engagent à faire des citoyens camerounais, des hommes et des femmes libres et responsables de leur destin commun. Les Réformateurs s’engagent à faire de la participation politique un élément fondamental de la citoyenneté nationale.

Restaurer les valeurs

La société camerounaise contemporaine est traversée par une profonde crise des valeurs. L’irresponsabilité des politiques prend corps et fait des émules dans l’ensemble de la communauté. La corruption, la tricherie, la gabegie, l’injustice, l’absence de l’intérêt général dans la conduite des affaires de la république produisent des contre-valeurs au plus profond de la société. Le tribalisme, la facilité, l’individualisme, la justice populaire, le repli sur soi, l’antipatriotisme, la cupidité gangrènent la société camerounaise.

Pour y remédier, l’idéologie Réformatrice projette une société qui répond à la fois aux aspirations fondamentales de la personne humaine et aux besoins de la communauté nationale dans son ensemble.

Les Réformateurs s’engagent à édifier une société sur un socle commun des valeurs. Ils s’engagent à faire du service civique l’élément essentiel dans la diffusion des valeurs républicaines.

Rétablir la solidarité nationale

La paupérisation de la société camerounaise est sans conteste sa caractéristique la plus marquante. Le désespoir des hommes et des femmes est d’autant plus profond que les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies ont déserté les chantiers sociaux. Les crises : sanitaire, alimentaire, de l’enseignement, de l’emploi, du logement et de l’urbanisation ne sont pas seulement des marques d’un déficit de solidarité nationale mais hypothèquent gravement la construction nationale...

La solidarité nationale au sens de l’idéologie réformatrice vise l’établissement d’une société qui proclame la primauté de la personne humaine et sa dignité.

Les Réformateurs s’engagent à faire du fonctionnement normal de la famille l’élément central de la solidarité nationale.

Ils s’engagent à garantir aux citoyens camerounais et en particulier aux jeunes, le libre accès à l’enseignement et à l’acquisition des connaissances comme élément incontournable du progrès social…

Gouverner autrement

La gouvernance actuelle inapte à sortir les camerounais de la misère, les entraîne au repli sur soi et compromet l’avenir de la Nation.

Les Réformateurs s’engagent à lever toutes les conditionnalités tribales et régionalistes à l’accès aux postes ministériels.

Ils s’engagent à orienter exclusivement l’action gouvernementale dans le sens de l’intérêt général de la nation et du rayonnement du Cameroun sur la scène internationale.

Ils s’engagent pour une gouvernance à l’écoute des camerounais et qui encourage la participation citoyenne par le dialogue social.

Sauver la Démocratie

Les camerounaises et camerounais se désolent à juste titre des résultats et de l’état de la démocratie dans notre pays... L’anti-démocratie camerounaise amenuise la participation des citoyens au processus démocratie.

Le Mouvement Réformateur, parti progressiste et démocratique combat pour les libertés et l’égalité, conditions essentielles à l’émergence d’une société démocratique.

Il projette de construire la Nation camerounaise dans le cadre d’un état de droit adoptant le suffrage universel et le pluralisme. Les Réformateurs s’engagent à moderniser et à renforcer l’indépendance du parlement et de la justice.

Ils s’engagent à la consultation populaire sur les choix d’avenir importants et à l’instauration d’un référendum d’initiative populaire comme éléments essentiels de la participation citoyenne.

Aller à la conquête de la modernité

Malgré les grandes potentialités du Cameroun et les lourds sacrifices jusque-là consentis par le peuple, tous les pans du pays restent plongés dans l’archaïsme. Une agriculture d’un autre âge, une économie informelle, une industrialisation en panne, des infrastructures sociales inexistantes, un monde rural à l’abandon, une urbanisation anarchique...

Réformer pour moderniser tous les secteurs de notre société. C’est le principe fondamental de l’engagement Réformateur.

Le Mouvement Réformateur ouvert aux attentes, aux aspirations et aux espoirs des populations camerounaises, lance un appel à l’union de tous les réformateurs, pour inventer des nouvelles stratégies et bâtir une société nouvelle, pour que demain soit moderne. 

 

N.R.M

 

Published in Parti politiques

A travers celui - ci, l'objectif est bien défini: “ Sortir de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud-Ouest et fonder un état démocratique”.  

 

De manière plus précise, Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur et ses camarades invitent les Camerounais à “s’unir pour ramener le pays sur la voie de la paix et du développement…”.

 

Ils invitent par la même occasion le Chef de l’Etat “ à mettre sur pied un Gouvernement d’union nationale pour que prenne fin la guerre civile; Qu’il relance l’économie nationale et garantisse une transition politique démocratique et paisible au sommet de l'État, au terme de son mandat en cours…”. 

 

Devant les hommes et les femmes des médias réunis dans la capitale économique du Cameroun, l’homme politique n’a pas manqué de revenir sur les tristes évènements de Buea, arguant que: 

 

“ Le nord-ouest et le sud-ouest sont en guerre. La guerre civile qui se vit dans ces régions favorise hélas ce type de drames et chaque jour qui passe dans ce contexte, rallonge la longue liste des martyrs de cette guerre absurde que nous devons tout faire pour arrêter…”.

 

Dans le même ordre d’idées, Samuel Billong réitère “ L’appel  à la Nation dans son ensemble, pour qu’elle s’engage pour la fin de la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. 

 

La situation dans ces régions a depuis fort longtemps échappé au contrôle des autorités tel que le démontre la justice populaire dont a été victime le gendarme dans l’impuissance manifeste des autorités de la région”. 

 

Devant les journalistes , le président du Mouvement Réformateur a fait le bilan des actions que cette formation politique a mené depuis sa reprise des activités en mai 2020. C’est ainsi que le maillage territorial s’est effectué, au delà des objectifs qu’il s’était fixé: 

 

Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur: “Dans le département de la Bénoué région du Nord, nous avons des sections d’arrondissements déjà installées à Dembo, Gachiga Pitoa, Garoua I, Garoua II et Garoua III…

 

Dans le département de la Mvila région du Sud, nous sommes présents dans les arrondissements de la communauté urbaine d’Ebolowa, à Biwong-Bané, Biwong-Bulu… 

 

C’est à quelque chose près, le même ancrage territorial au niveau des arrondissements dans les 17 autres départements du pays qui ont déjà les comités départementaux installés”.

 

Les ambitions

 

“ Nous sommes dans une dynamique gagnante avec l’ambition d’achever notre maillage territorial en fin 2022 au niveau des départements et courant 2023 aux niveaux des arrondissements ou des communes”.

 

Nicole Ricci Minyem

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Présent dans cette Région le Week end dernier, Samuel Billong a su utiliser les mots qui touchent les cœurs de certains ressortissants de cette partie du Cameroun car ils aiment qu’on les considère comme des éternelles victimes d’un Etat qui les exclut.

 

Le président du Mouvement Réformateur en a usé à volonté, alors qu’il procédait à l’installation des Comités départementaux de la Région de l’Ouest  au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part des délégations venues de huit circonscriptions administratives :    

« Certes notre projet réformateur se fera avec toutes les régions de notre pays et c’est en cela que nous parcourons les villages et les villes partout dans le pays mais, la région de l’Ouest est sans conteste, du fait de la stigmatisation dont elle a été victime de la part du colon et de ceux encore en responsabilité, celle par laquelle les réformateurs devront apporter la preuve de leur volonté d’intégration nationale au-delà des clivages souvent artificiels…

L’unité, la liberté et la modernité du pays se feront forcement avec l’Ouest…

C’est donc par amour, d’un amour qui nous met au-dessus des clivages fabriqués de toutes pièces, pour cette région et les populations de cette région que nous avons multiplié les tournées à l’Ouest depuis la reprise des activités publiques du Mouvement Réformateur ».

« Le pouvoir en place a abandonné le projet d’intégration nationale »

Une autre affirmation faite par le président du Mouvement Réformateur, devant ses militants et sympathisants. Allant plus loin, il laisse entendre que cette attitude permet aux dirigeants de :

« Faire la promotion de la stigmatisation et de la division des camerounais jusqu’au niveau constitutionnel avec la classification des camerounais en allogènes et autochtones…

Ceux qui sont encore en responsabilité, parce qu’ils se sont avérés incapables de développer le pays, de créer la richesse et de la distribuer équitablement aux populations, dans leur volonté de durer le plus longtemps possible au pourvoir n’ont trouvé mieux que de stigmatiser et de diviser les camerounais, de monter les camerounais les uns contre les autres » ;

 

Plus encore, « La loi portant code général des collectivités territoriales, s’appuyant sur cette disposition inique de notre constitution interdit aux camerounais de postuler à la Mairie d’une ville au motif qu’ils ne sont pas autochtones de la région correspondante…

Cette batterie législative de mauvais goût est la preuve que le pouvoir en place s’oppose à la démocratie et à l’unité des camerounais ».

Dans son ambition de convaincre les Populations de la Région de l’Ouest que le Mouvement Réformateur est le meilleur risque pour elles, Samuel Billong a pris de nombreux autres exemples visant à démontrer que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, au-delà de la « stigmatisation communautariste ou encore de la violation des droits fondamentaux des citoyens camerounais », a démontré son incapacité à garantir l’intégration harmonieuse de tous.

Un tel discours est-il opportun ?

Des propos comme ceux là doivent –ils être utilisés par un leader politique qui réclame une position de « Réformateur », lorsqu’on sait que toutes les Régions du Cameroun ont eu, à un moment ou à un autre, leurs fils et leurs filles à de très hautes fonctions de l’Etat ?

Vu sous ce prisme, peut-on véritablement présenté la Région de l’Ouest comme « l’enfant mal aimé du Cameroun » ? Ceux qui occupent des postes de Sénateurs, Députés, Maires, Ministres, Directeurs Généraux et autres ne sont –ils pas les enfants de ce terroir ? Qu’est ce qui les empêche de faire de cette Région, l’une de celle qui pourrait être le miroir de l’Afrique en miniature ?

La problématique posée par le dossier Neo Industry peut-elle à elle seule illustrer les tares de cette élite gloutonne, avide, insatiable qui est malheureusement  disséminée à travers le triangle national ?

Une « élite » qui n’a pas toujours grand-chose à voir avec une quelconque dénomination politique, une localité, une région ou une ethnie, mais qui est plutôt la représentativité du comportement humain ?

Par ailleurs, au-delà des discours de dénonciation, le temps n’est –il pas à l’action ? Ne serait ce pas la meilleure preuve de l’amour qu’on dit porter à ses compatriotes qui, il faut le relever en ont assez bavé des discours.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Les nouveaux représentants ont été installés le week-end dernier, au cours d’une cérémonie présidée par Samuel Billong, président national de cette formation politique.

 

A la poursuite du maillage territorial

Car, après avoir été dans la Région du Soleil Levant, pour les mêmes objectifs, en passant par la Vina, la Benoué et le Diamaré, les responsables du Mouvement Réformateur ont tenu à faire un retour aux sources et, il y a tout lieu de s’en réjouir, comme l’a relevé Samuel Billong dans son discours de circonstance

« Au premier trimestre 2021, nous sommes très largement au-delà de nos prévisions autant sur l’implantation territoriale que sur le recrutement des militants. A cette allure, nous allons de loin dépasser nos prévisions annuelles sur ces deux aspects notamment… ».

Impulser le changement souhaité par tous les Camerounais

Un point de vue soutenu par le président du Mouvement Réformateur qui n’a eu de cesse de le rappeler dans son discours ; il n’a en outre pas manqué l’occasion de porter critique au Gouvernement, quant à la gestion de la pandémie Corona Virus :  

« Les camerounais ont assez de ceux qui sont encore en responsabilité et qui ne pensent qu’à eux, à leurs intérêts privés laissant les populations dans une misère inqualifiable…

Lorsque vous les voyez s’agiter dans tous les sens comme avec la gestion du Covid 19, n’allez pas chercher loin. La presse rapporte que sur 180 milliards des fonds du FMI destinés à la riposte anti-Covid 19, ils se sont partagé 150 milliards et ils ont donné aux populations quelques seaux et des morceaux de savons…

Aujourd’hui, tout le monde parle de la « Task force » pour la reprise de la gestion des marchés de la riposte anti-Covid 19 face au scandale de la gestion des fonds anti-Covid 19 du FMI ».

Une gestion « calamiteuse » des fonds publics qui s’étend dans d’autres domaines

« Qui a oublié le gigantesque scandale des détournements de fonds publics de près de 1000 milliards FCFA, rapporté par la presse, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2019 avec des marchés de gré à gré, les camions de sable à 700 mille FCFA sous une autre « Task force » ?

Le Pouvoir RDPC endette le pays non pas pour le développer, encore moins pour l’intérêt général mais pour que certains continuent à s’enrichir, pendant que nos concitoyens croulent dans la pauvreté. Des citoyens qui font pourtant d’énormes sacrifices pour que le pays tienne debout…

Pourquoi aller se mettre à genoux au FMI pour 180 milliards qu’on va par ailleurs dilapider alors que les populations, à travers le versement de 10 % des recettes des établissements médicaux depuis des années, ont alimenté un fonds de solidarité pour la santé qui aujourd’hui pourrait être évalué à 300 milliards environ » ?

Mettre urgemment fin à la mauvaise gouvernance et aux détournements de fonds publics

C’est la prétention affichée par le  Mouvement Réformateur qui croit savoir que les Populations Camerounaises les soutiennent afin qu’ils « impulsent les changements institutionnels et sociaux porteurs du bien-être de tous, porteurs de la modernisation de toutes nos régions… ».

Ils ont dès lors l’obligation de : « Construire une nouvelle gouvernance démocratique, anti-communautariste et réformatrice au Cameroun,  sans  laquelle le pays va poursuivre sa descente aux enfers », conclut Samuel Billong.

 

Nicole Ricci Minyem

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Pour le Mouvement réformateur, la mesure relative à la restriction de vente, d’achat et de possession d’armes blanches au Nord-Ouest et au Sud-Ouest tend à criminaliser l’ensemble des populations des deux régions anglophones.

 

Le Mouvement réformateur (MR) dont Samuel Billong est le président, n’approuve pas les mesures conservatoires prises par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), à la suite de cas multipliés d’assassinats horribles de civils aux armes blanches, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso). Réuni en session extraordinaire le jeudi 20 août 2020 dans la capitale Yaoundé, le bureau politique du MR s’est appesanti sur cette décision du Minat.

En dénonçant aussi les horribles meurtres qui ont été commis sur les civils au Noso, le Mp s’est dit toutefois offusqué par ces mesures conservatoires de Paul Atanga Nji. La raison avancée est qu’elles tendent à criminaliser l’ensemble des populations de ces régions anglophones. Pour le MR, elles démontrent également que le gouvernement manque de sérénité face à tout ce qui se passe en zone anglophone. Et elles sont au finish «absurdes».

Chef de l’Etat

Le MR reconnaît que les violences qui ont cours au Noso demeurent une préoccupation majeure. Il note que le gouvernement qui a tenté de résoudre la crise qui met en mal les régions anglophones n’a connu que des échecs. Aussi, il appelle Paul Biya le Président de la République à «peser de tout son poids pour l’arrêt des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», si tant est qu’il se considère toujours comme le mendiant de la paix.

Séparatistes

Le MR qui revendique un attachement à l’unité nationale, et au renforcement de l’intégration de la sous-région Afrique Centrale demande aux «populations de l’ancien Southern Cameroon en l’occurrence de se prononcer librement et sereinement sur leur avenir dans un cadre démocratique». Il les exhorte à privilégier la voie pacifique pour la résolution de la crise.

   Meurtres des civils : Paul Atanga Nji restreint la vente des armes blanches dans les régions anglophones 

 

Liliane N.

 

 

 

 

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Les nouveaux jalons ont été jetés Samedi dernier au cours d’une réunion organisée par les membres du Bureau Politique de ce parti en son siège  sis à Emombo – Yaoundé

 

Dès l’entame de la rencontre, le Secrétaire Général après un état de lieu, a évoqué la mise en place d’une stratégie de communication avec l’organisation dans les tous prochains jours, d’un séminaire.

Juste après, les responsables vont travailler à l’implémentation des fédérations du parti dans les 58 départements, de même qu’au niveau de la diaspora d’ici la fin de l’année en cours.  

Prenant la parole à son tour, Samuel Bilong – président du Mouvement Réformateur a fait un constat amer de la situation socio économique – sanitaire et sécuritaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble du triangle national.

Il a entre autres déploré la situation difficile que traverse le pays, caractérisé par « l’extrême pauvreté des populations, les menaces graves au projet de construction national causées par les détournements de fonds publics, la bureaucratie du système gouvernant et l’exacerbation des ambitions égoïstes des élites… ».  

Samuel Bilong a regretté « la conflictualisation des processus électoraux par le refus obstiné du régime RDPC de procéder à une réforme consensuelle du code électoral, l’instrumentalisation de la justice, l’atteinte aux libertés individuelles et collectives avec des emprisonnements injustifiées des personnalités politiques et médiatiques ».

La guerre civile dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, la difficulté pour les ménages d’assurer les besoins de base du fait de la cherté de la vie, la grande pauvreté que subissent les populations de la région de l’Extrême Nord sous la menace des incursions quasi – quotidienne de boko haram sans oublier la gestion chaotique de la pandémie du coronavirus faute d’un leadership assumé ont précédé les discussions entre les participants à cette réunion.

 

Ces dernières ont permis à tous de se prononcer sur certains points jugés essentiels, à l’instar de :

La pandémie du Covid 19 et la riposte gouvernementale

Les résultats obtenus selon eux, jusqu’à ce jour sont la conséquence d’une stratégie gouvernementale qui a laissé passer le pays à la phase de la contamination communautaire, en faisant preuve de laxisme à plus d’un niveau. Ce dernier, estime les responsables du Mouvement Réformateur est par ailleurs perceptible sur « la levée des mesures de riposte au Covid 19 ». Ces derniers regrettent le « refus du Gouvernement à prendre des mesures efficaces de soutien aux ménages et aux entreprises face aux conséquences du Covid 19.

La polémique relative à l’absence du Chef de l’Etat de la scène publique…

 

La guerre civile dans les régions du Nord et du Sud ouest 

Sur ce point en particulier, le Mouvement Réformateur propose un plan de paix basé sur un référendum local d’autodétermination des populations de ces deux régions…   

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01