C’est l’un des sujets phares évoqué au cours de cet entretien que nous a accordé Bernard Répéré – Délégué départemental de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable dans la Kadéi.
Il a en outre formulé le vœu de voir la mise en place d’un comité interministériel afin de limiter les risques environnementaux causés par l’extraction des mines.
L’exploitation minière a commencé en 2014. Au début, il ne s’agissait que de petits exploitants mais, au fil des ans, les choses ont sensiblement évoluées et dix ans plus tard, elle a pris de l’ampleur, avec des nationaux mais aussi des étrangers.
Par rapport au respect des normes environnementales, il y’a le code minier de 1996et la Loi – cadre sur l’environnement de 1976 qui prescrivent la remise en l’état du site après l’exploitation ; Seulement le respect de cette exigence est partiel, il y’a des sites qui sont refermés et d’autres ne le sont pas.
Les délégations régionale et départementale de l’environnement effectuent des descentes sur le terrain pour la sensibilisation et pour les inspections. Nous infligeons aussi des amendes de trois à cinq millions de francs Cfa à ceux qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.
Nous devons nous en tenir à la Loi qui a été établie lorsque l’activité n’était pas si intense. Nous remarquons toutefois qu’ils ne se plient pas tous, notamment les exploitants étrangers qui sont des chinois. Les coréens qui étaient là en 2014 sont tous partis.
Que pensez – vous de ces morts dont il est tout le temps question sur les sites miniers ?
Il y’a des gens qui décèdent suite à la noyade dans les puits restés béants ; il y’a d’autres qui meurent après des éboulements, parce que les populations riveraines installent des canaux dès que les chinois quittent les lieux parce qu’elles sont elles aussi à la quête de l’or.
Le véritable problème avec les études d’impact est que les copies des Titres délivrés aux exploitants miniers ne sont pas remises au ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ; Souvent, nous découvrons l’activité sur le terrain.
Pour rattraper les questions d’impact environnemental, nous avons commencé à adresser des notices environnementales et, c’est la Mairie qui le fait ;
Cependant, seuls deux sites ont jusqu’à date reçu des notices. Nous souhaitons qu’il y’ait un comité interministériel qui regroupe toutes les administrations impliquées dans l’activité minière.
Trois types de problèmes affectent les cours d’eau à cause de l’activité minière ; Il y’a leur fermeture, leur déviation et leur pollution. Pour ce qui est du mercure, aucune étude n’a été rendue publique attestant qu’il est présent sur les sites miniers. Des prélèvements avaient été réalisés mais les résultats n’ont toujours pas été rendus publics.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
Un point sur lequel Cavaye Yeguié Djibril a insisté en parlant de l’organisation dans très peu de temps de la Can Total 2021, sans toutefois évoquer le manque criard de patriotisme dont font montre tous ceux qui s’attèlent à détourner égoïstement d’énormes sommes d’argent, sans penser une seule seconde au Vert-Rouge-Jaune National
Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale : « cette compétition que le pays accueille du 9 janvier au 6 février 2022 appartient à tous les Camerounais. Sa tenue doit flatter l’orgueil de tous et chacun doit jouer sa partition pour que la fête soit belle… ».
Les Camerounais doivent plus que jamais restés unis notamment ceux de la grande famille du football
Et pour atteindre cet objectif, les Députés demandent « Que se taisent les querelles intestines et égoïstes qui agitent les milieux du sport en général, celui du football en particulier ;
Que se taisent les réseaux sociaux et les autres professionnels de la désinformation ainsi que de l’intoxication ;
Que seuls parlent en nous, notre patriotisme et notre fierté ;
Que seul parle en nous, notre chauvinisme pour supporter le 11 national, les Lions Indomptables du Cameroun… ».
Covid 19 : Cavaye Yéguié Djibril insiste sur l’importance de la vaccination
C’est sur cet autre point que s’est appesanti le président de l’Assemblée Nationale : « Si la riposte gouvernementale a fait preuve jusque-là de quelque efficacité, la campagne de vaccination quant à elle tarde à décoller… Le Cameroun s’est doté de milliers de doses de vaccins.
Depuis le 12 avril 2021, date de lancement du plan national de vaccination contre le Covid 19 et malgré la multiplication des points de vaccination à travers le pays, des compatriotes hésitent et demeurent réfractaires à l’opération ; Pire, ils se laissent séduire par la propagande anti-vaccin que diffusent à profusion les réseaux sociaux… ».
Pourquoi est-il nécessaire de se faire vacciner ?
Quatre raisons ont été données par le Député : Se protéger soi-même ; Protéger votre entourage ; Limiter la propagation du virus ; Mettre le Cameroun à l’abri d’une nouvelle vague de la pandémie.
Autre bilan
La deuxième Session Ordinaire qui s’achève ce Mercredi a connu l’Examen et l’Adoption de sept projets de Loi. En outre, l’hémicycle a accueilli une série de séances plénières spéciales portant sur des thématiques spécifiques et relatives à des questions d’intérêt national ;
A l’instar du débat d’orientation budgétaire qui a réuni les élus de la Nation et les responsables du ministère des Finances. Sur ce point précis, Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale a relevé qu’ «En vigueur depuis 2019, cet exercice permet désormais aux Députés de faire des propositions dans le cadre de l’élaboration du Budget de l’Etat… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans cet entretien à cœur ouvert, le Maire de la Commune de Batouri est entre autres revenu sur le travail des enfants dans les mines, la destruction de l’environnement et les relations qui existent entre les différentes communautés
Elle se porte à merveille ; les populations vaquent à leurs occupations. L’activité économique se déroule bien ; Le climat séculaire également…
C’est avec tristesse et désolation que nous avons appris ces nouvelles. Les populations se disent abandonnées à elles – mêmes face à ces mastodontes ; elles ont quelque part raison. Mais, c’est juste une impression. Nous avons les services compétents qui suivent ces activités ; les délégations des Mines et de l’Environnement, des organisations non-gouvernementales et chacun à son niveau essaie de faire ce qu’il peut.
L’exploitation minière artisanale se fait. De temps en temps, il y a des engins. C’est normal que les communautés qui n’étaient pas habituées au vrombissement des engins se plaignent. Elles ont certainement l’impression d’être écrasées.
Les responsabilités sont partagées ; il se dit que certains se sont introduits par effraction dans les mines. Suite à un incident survenu il y’a quelques années, nous nous étions accordés sur le fait qu’il est important de limiter le nombre de personnes ayant accès à la mine.
La mairie a bien d’autres tâches qu’elle ne va pas abandonner pour contrôler les activités dans les sites miniers mais, nous avons toujours pris le temps de sensibiliser afin de contenir les meutes. Je n’ai de cesse d’inviter les populations proches de ces sites à prendre toutes les dispositions sécuritaires lors du « Nguéré » ou « Sassayé ».
C’est un gros problème. Nous procédons à la sensibilisation. Nous sommes conscients que ce n’est certainement pas assez et que cela prendra beaucoup de temps mais, nous allons continuer.
Pour les substances toxiques utilisées sur les sites miniers, étant donné que les sociétés sont partout, il nous faut des moyens humains, matériels et logistiques pour nous assurer que les substances dangereuses ne sont pas utilisées dans les trous miniers.
Pour la prise en charge des cas, des services judiciaires compétents s’en sont saisis. Une fois de plus, je vais parler de sensibilisation. Il faut sensibiliser les frères.
La cohabitation entre les différents groupes ethniques est bonne. Il y’a certes de petits frottements par exemple la prise en otage d’un conseiller municipal parce que certains avaient besoin des renseignements ; Mais, tous se passe bien dans l’ensemble.
Au sein de la mairie, nous avons créé un service de l’Environnement avec un chef de service qui a des collaborateurs. Il revient aux chinois de restaurer l’environnement.
Vous savez, nous les convoquons régulièrement après des missions de contrôle et ils payent des amendes. Ce sont des gens qui ont de gros moyens. Je tiens à rappeler qu’à l’époque de nos parents, l’exploitation artisanale de l’or ne détruisait pas l’environnement malheureusement, nous vivons à une autre époque.
Nous sommes entrain de faire un suivi au niveau de la Commune mais, je dois dire qu’il y’a beaucoup de réticence à cause des enjeux. Pour remédier à la situation, le processus va prendre beaucoup de temps…
Nicole Ricci Minyem
Consciente que leur divorce ne rencontre pas l’assentiment du peuple ivoirien, au regard des commentaires qui affluent de toutes parts depuis que le communiqué a été rendu public, l’ex première dame, dans une lettre ouverte a insisté sur le fait que : « La profonde espérance que cette vision a su lever en nous, perdure encore et ne veut, ni ne peut s’éteindre… »
Le contenu de la lettre
« Après 10 ans loin des siens et de son peuple, le Président Laurent Gbagbo nous est revenu le jeudi 17 juin 2021, avec une victoire magnifique sur toute l’adversité et un procès international.
Je bénis le nom de l’Eternel qui, jour après jour, a su le couvrir de son assistance et l’a délivré de ses ennemis qui étaient plus forts que lui. Par Sa main forte et puissante, Dieu nous l’a ramené vivant. Il mérite que nous fassions monter vers Lui, nos actions de grâce.
Chers frères et chères sœurs, le Président Laurent Gbagbo est enfin parmi nous. Tout comme moi, vous avez été nombreux à lui réserver un accueil très chaleureux. Je vous en remercie et vous en suis très reconnaissante.
Notre vision commune d’une nation forte et souveraine, d’une nation réconciliée, moderne, prospère et ouverte, d’une nation remplie de justice et d’équité, le Président Laurent Gbagbo l’a porté avec un brio inégalé encore aujourd’hui.
Ce retour, a aussi été le fruit de l’accord du Chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara, de voir le Président Laurent Gbagbo, rentrer dans son pays. Je lui dis infiniment merci pour cela.
Et je viens encore une fois, plaider pour qu’il continue à poser ces actes forts d’apaisement et de réconciliation que tout le peuple de Côte d’Ivoire attend. Notamment :
- Faire revenir au pays, Charles Blé Goudé et tous les nombreux fils et filles de la Côte d’Ivoire, encore en exil ;
- Libérer les prisonniers civils et militaires de la crise post électorale qui continuent de purger leurs lourdes peines ;
- Libérer les nombreux prisonniers de la dernière crise politique dite " du troisième mandat".
Au-delà de l’affection, de l’amitié, de l’amour et même, de l’attachement que tous nous portons à la personne du Président Laurent Gbagbo, nous ne devons jamais oublier que la grande aspiration du peuple, est de voir notre pays la Côte d’Ivoire, sortir définitivement de ses contradictions internes, de ses difficultés et de ses limitations. Ce peuple rêve d’une nation véritablement réconciliée, développée, modernisée.
La profonde espérance que cette vision a su lever en nous, perdure encore et ne veut, ni ne peut s’éteindre.
Frères et sœurs, aujourd’hui, le temps est favorable pour la manifestation de l’Amour avec grand A envers tous les concitoyens, peu importe leur ethnie, leur religion ou obédience politique. Le temps n’est plus aux imprécations ! Ne donnons donc aucune place à l’amertume, à la rancune, à la douleur, à la déception et à la colère.
Levons-nous plutôt et avançons nos yeux fixés sur la vision.
Dieu veille, Il dirige tout, Il conduit tout. Ne quittons pas notre place, restons calme et gardons notre sang froid. L’essentiel est encore à venir.
Je voudrais enfin, saisir l’opportunité de cette adresse pour vous exprimer toute ma joie, ma gratitude et ma reconnaissance pour l’attachement que vous avez manifesté à ma personne à l’occasion de la célébration de mon dernier anniversaire.
J’ai été célébrée en Côte d’Ivoire, dans plusieurs pays africains, en France, en Angleterre, au Canada, pour ne citer que ces places. Des plateaux télés m’ont même été consacrés. Plusieurs vœux m’ont été transmis par des internautes sur les réseaux sociaux.
Pour toutes vos marques d’attention et d’affection, je vous dis merci du fond du cœur. Je voudrais terminer mes propos en vous invitant à garder le cap, les yeux fixés sur la vision. Tout va bien.
Que Dieu vous bénisse tous, et qu’Il bénisse la Côte d’Ivoire » !
N.R.M
La question foncière était au centre des débats ce lundi au sein de l’hémicycle du Palais des Congrès. Les députés ont durci le ton devant les membres du gouvernement, en relevant avec exemples que cette problématique est une véritable source de conflits, tant au niveau familial que public.
Au cours des différentes prises de parole, les élus du Peuple ont axé leurs dénonciations et leurs plaidoyers autour de l’aspect social et, pour l’honorable Rolande Ngo Issi, député Pcrn du Nyong et Kelle, « C’est ce volet qui conditionne l'encadrement de tous les autres domaines visés au cours de cette plénière… » ; Car, de son point de vue, « Tout l'habillage juridique, économique et financier n'aura de pertinence que si tout cela profite à l'Humain ».
Et pourtant, il est avéré que les terres au Cameroun sont à peine immatriculées mais, pour avoir le « précieux sésame », la procédure est longue étant donné que tous ceux qui interviennent dans la chaîne font preuve de « machiavélisme », vis-à-vis notamment des couches les plus vulnérables de la Société.
Il ne se passe pas un jour, une semaine, un mois sans qu’on entende parler d’expropriation abusive d’une famille, d’une communauté aux sordides motifs que « La terre est une propriété de l’Etat ».
La corruption, l’avilissement des « sans voix », les outrages de toutes sortes se vivent en permanence surtout au sein des Communautés riveraines qui se voient spoliées de leurs héritages, au profit des grandes industries qui possèdent un passe droit qui se résume en ces quelques mots : « Nous avons tout payé à Yaoundé, allez vous plaindre là bas ».
« La prédation des terres par les riches »
Un groupe de mots lâché ce 5Juillet devant le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières et de ses collègues membres du Gouvernement car, du point de vue de l’honorable Rolande Ngo Issi « La plupart des camerounais vivent sur les terres qui en réalité ressortissent du bon vouloir de l'État du fait de l'incapacité financière et relationnelle d'obtenir une immatriculation… C'est à dire qu'un matin, vous pouvez voir quelqu'un vous demander de libérer les lieux parce qu'étant devenu propriétaire après les démarches entreprises auprès des pouvoirs publics… » ;
Allant plus loin, la Députée, comme tous les autres élus avant elle, a transmis les questions des Populations Camerounaises :
« Quelles sont les mesures sociales prises pour que ces personnes qui sont nées à ces endroits, qui n'ont là que pour seul biotope de leur vie, ne soient plus chassées comme des vulgaires malpropres?
L'État prévoit-il qu'en cas de sollicitation d'immatriculation par un tiers d'une surface, que ceux qui l'occupent de fait soient informés à l'avance avec la possibilité par exemple, aux coûts différents, d'obtenir la priorité ?
Ne peut-on pas scinder la procédure d'immatriculation en deux c'est-à-dire, plus accessible et réservée à ceux qui occupent de fait l'espace et l'autre, plus complexe car réservée généralement à ceux qui ont un peu de moyens financiers?
Que pensez-vous de la possibilité de fixer les quotas d'immatriculation ?
Ne doit on pas procéder avant toute reforme, à une sorte d'États généraux du foncier camerounais ?
Et même aux audits ou alors si le mot est fort, au recensement des terres avec noms de propriétaires ?
Quelles sont les dispositions juridiques qui peuvent être prises afin de limiter la gloutonnerie foncière de certains individus qui n’hésitent pas à acquérir tout seul, un village tout entier ?
Mise en place d’une Loi qui punit durement les corrupteurs
Car, au - delà des discours et des résolutions qui à peine prises, sont gardées dans les placards, il est plus que temps de mettre en place, des mécanismes juridiques qui déterminent les sanctions qui peuvent être prises contre les responsables de l’Administration pris en situation de flagrance de surenchères dans la procédure, parce que rien ne justifie le vol de l’argent dont ils se rendent coupables auprès des Populations ;
Il est tout aussi important que s’arrêtent les trafics d’influence, matérialisés par les descentes au-delà des heures de service, dans les villages et autres communautés avec des escouades de policiers et gendarmes ;
L’Etat a l’obligation de faire respecter les clauses contenus dans les cahiers de charge que signent les responsables des grosses sociétés industrielles qui s’implantent au petit bonheur la chance sur l’ensemble du triangle national, arrachant allégrement l’héritage des pauvres populations, avec la complicité des fonctionnaires corrompues…
Des solutions concrètes qui vont participer et construire la cohésion sociale.
Nicole Ricci Minyem
Le fait que ses militants et sympathisants lui attribuent en permanence le titre de président élu, légal et légitime au Cameroun ? Les discours de haine et de division qu’ils tiennent en permanence lorsqu’ils organisent ce genre d’évènements ? Ou alors la barbarie dont ils ont fait montre en agressant violemment et sauvagement une dame qui portait le drapeau du Cameroun ?
Autant de questions qui taraudent les esprits, surtout lorsqu’on se souvient que quelques heures avant le début de cette marche, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un texte dans lequel il se désengageait de toutes les exactions qui pourraient se produire devant les représentations diplomatiques du Cameroun en France et dans d’autres pays.
Juste devant les ambassades
Un détail que ceux qui se sont empressés de féliciter la tête de proue du Mrc n’ont pas voulu ou pu voir ; La preuve, les adeptes de cette formation politique ont tôt fait de leur rappeler qui ils sont réellement car, au-delà de tout ce qui a été entendu et qui n’est en fait qu’un « already heard », l’image qui est la matérialisation concrète du comportement de ces gens depuis 2018 est celle de la bousculade brutale de cette dame blanche.
Prise à partie par une demi-douzaine de colosses, arborant des polos estampillés « kamto », ils n’ont à aucun moment tenu compte du fait qu’ils avaient en face d’eux un être fragile et qu’on aurait pu congédier de manière plus subtile, plus courtoise et avec élégance.
Quelques unes des personnes ayant condamné cet acte, ont expliqué qu’ : « Au Sujet de la femme blanche donc tu fais allusion, il se trouve d’après les renseignements à notre disposition que cette femme (Sdf connue sur la place de la République à Paris comme étant toxicomane notoire a été payée pour faire la marche comme tant ‘autres personnes africaines où européennes ; Mais seulement, elle voulait avoir la moitié de la somme, c'est-à-dire 15 €, et c’est la même somme qui devait revenir à son copain ; Sauf que kamoua la panthère n’a pas voulu leur donner le moindre franc avant les marches. Voilà donc où sont parties les hostilités… ». Est-ce cela que félicite Maurice Kamto ?
Par ailleurs, comment analyser la présence des ambazoniens et de leur drapeau à côté de ceux qui portaient le Vert – Rouge – Jaune national, au cours d’une marche où des individus traitent le Président de la République d’assassin ?
Nicole Ricci Minyem
Le crime, selon l’avocat d’Onyinyechi Ugwu Emmanuella, la victime, est attribué aux ambazoniens qui « Ont ouvert le feu sur des véhicules de transport le vendredi 02 juillet 2021 à Manyemen une localité de la subdivision de Nguti dans la région agitée du Sud-Ouest du Cameroun... ».
Un point de vue partagé par l’un des chauffeurs dont l’identité n’a pas été révélée, pour des besoins de sécurité
« La dame a quitté Douala dans la matinée en compagnie de ses deux enfants et se dirigeait vers le Nigeria pour des vacances. Au moment où elle a été tuée, elle était à bord d'un véhicule de transport public Toyota Carina avec des verres teintés…
En faisant marche arrière pour éviter les balles perdues, j’ai remarqué que mon véhicule avait été touché par quatre balles dont une fracassant le pare-brise à l'arrière. C'est à ce moment-là que j’ai réalisé que la femme avait été tuée… ». Un garçon qui était l'un des trois passagers adultes du véhicule a été blessé, ajoute le rapport.
Après avoir eu vent de cette attaque, les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide, (BIR), en détachement de ce côté, se sont précipités sur les lieux pour éviter toute autre victime mais aussi initié des enquêtes afin de mettre la main sur ces individus sans foi, ni loi.
Le corps de Onyinyechi Ugwu Emmanuella l'hôpital du district de Kumba tandis que le passager blessé a été transporté vers l'unité d'urgence du même établissement de santé.
Des voies se sont levées pour condamner cet autre acte terroriste
Dont celle d’Ackpo Maximillian Efanyi - président de l'Union nigériane à Kumba qui a exprimé son regret pour ce « malheureux incident ».
Les autorités administratives et traditionnelles ont-elles également fait part de leur colère, leur désarroi au regard de ce crime perpétré contre une dame qui n’est en aucune manière concernée par les prétendues « revendications » des ambazoniens afin de justifier ces crimes permanents ; Cette nigériane, pas plus que leurs nombreuses autres victimes d’ailleurs.
Un assassinat qui remet en mémoire, celui qui a été commis par les mêmes individus il y’a un peu plus d’un an, (31 mai 2020). Lourdement armés, ces terroristes ont ouvert le feu sur une voiture privée à Ikiliwindi, le long de la route Kumba-Mamfe, tuant un ancien de l'église presbytérienne au Cameroun, Akwo Gabriel Makia qui se préparait à célébrer son mariage traditionnel à Batibo.
Nicole Ricci Minyem
L’information a été rendue publique grâce à un communiqué publié ce Vendredi sur les réseaux sociaux ; Communiqué dans lequel le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun revient sur les dérives langagières qui ont cours depuis des semaines entre Camerounais
La quintessence dudit message
« Sur les dérives langagières dans les échanges entre Camerounais, notamment dans les réseaux sociaux.
Mon attention a été attirée sur la persistance des dérives langagières de certains de nos compatriotes, notamment dans les réseaux sociaux, en dépit de ma condamnation réitérée et sans ambages des propos haineux, tribalistes, méprisants ou dégradants et mes exhortations à l’expression des désaccords dans la civilité.
Je réitère que toute dénonciation doit se faire sans outrage, et que la contradiction par les faits et/ou une argumentation raisonnée doivent être l’arme privilégiée pour exprimer les désaccords ou pour subjuguer l’adversaire. Tout en comprenant certaines colères, sentiments de frustrations, voire de trahison, je crois qu’on peut exprimer fermement son opinion sans insultes.
Tout auteur des propos injurieux, calomnieux ou, pire encore, à caractère tribaliste envers un compatriote, qu’il soit membre ou non du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, est indigne de la Résistance nationale, est ici fermement désavoué et ne saurait en aucune manière parler en mon nom… ».
Ce message va t –il enfin produire les résultats escomptés ?
La question se pose avec acuité étant donné que les fois précédentes, des individus qui se réclament de cette formation politique n’ont eu de cesse de s’en prendre violemment à tous ceux qui ne sont pas d’accord ou alors osent porter critique à tout ce que le professeur Kamto Maurice dit. Leur agressivité semble plus accentuée, lorsqu’il s’agit de leurs anciens camarades.
Toutefois, sont –ils les seuls à proférer des insultes et inciter les autres au repli identitaire ?
Certainement que non. Ces tares, ces fléaux semblent désormais être le sport favori de quelques individus qui pensent ainsi trouver un exutoire à leur mal être. Ils s’en donnent à cœur joie dans ces pratiques qui frisent la sorcellerie, mettant à mal la cohésion sociale, bravant et défiant les autorités qui tentent tant bien que mal de mettre un terme à tout cela.
Hélas, les réseaux sociaux offrent un espace d’expression et il n’est pas toujours évident de contrôler tous ceux qui viennent s’y épancher, malheureusement pas toujours de la meilleure des manières.
Nicole Ricci Minyem
Dans un entretien accordé à nos confrères de « Voa Africa », la Spécialiste en Santé Publique dans le Maryland tentait ainsi d’expliquer les raisons pour lesquelles les Africains sont sceptiques quant à l’existence de cette infection mais plus encore quant à l’utilité de se faire vacciner…
Docteur Marie Mbaga : L’analyse est claire, elle découle de ce que nous décrions depuis l’année dernière, c'est-à-dire une infection asymétrique, mais surtout la perception des populations, de l’impact de la maladie, au niveau de l’Afrique ;
Je veux juste rappeler que l’Afrique n’a pas eu une démonstration forte autant que l’Europe ou l’Amérique, ce qui a donné la perception aux populations locales que soit, l’infection n’existait pas, soit qu’elle n’affectait pas les Africains.
Il faut aussi ajouter que nonobstant le manque des mesures barrières au niveau de ces populations, c'est-à-dire le port des masques et la distanciation sociale, les Africains ont vu qui a continué (normalement) sans incidence de la maladie ;
Ce qui fait que la maladie n’a pas été perçue comme un problème sur place, ce qui fait que la vaccination aujourd’hui ne pourra pas être perçue comme telle et c’est difficile de faire vacciner une population qui ne croit pas à l’existence d’une maladie.
C’est pour cette raison que l’analyse selon laquelle c’est l’accès au vaccin qui est un problème en Afrique me semble quand même facile ; Il s’agit aussi un problème de mentalité que nous décrions, nous les professionnels de la Santé Publique qui nous intéressons à l’Afrique.
Soient les Africains ne sont pas assez conscients de l’impact que la maladie peut avoir et de notre point de vue, c’est la conséquence logique de ce manque d’intérêt ou alors de penser que la maladie c’est chez les autres et pas en Afrique et, on le voit avec la vaccination.
Je pense que les conséquences ne sont pas drastiques ni fatales ; L’Europe est entrain de faire une évaluation au niveau de l’Inde et telles que les choses sont parties, ils vont homologuer ce vaccin.
Je pense que ce qui est intéressant à dire ici c’est que le « Covid child » est issu de l’initiative Covax de l’Oms ; cet organisme qui est sensé être le coordonateur de la santé mondiale et ce vaccin est homologué à ce niveau depuis Février 2021 ;
On voit aujourd’hui, les européens qui veulent l’homologuer. Ca veut dire qu’il y’a un peu de désordre et qu’il existe une coordination de la santé mondiale à double vitesse.
Ca fait que les contributeurs comme l’Union européenne payent les fonctionnaires de l’Oms pour faire un travail et ils payent encore des fonctionnaires au niveau de l’Union européenne pour refaire le même travail.
Ce désordre nait dut fait que et je le décrie, la place de l’Oms en tant que organisation qui coordonne la Santé mondiale ne lui est pas donnée. Ce que les spécialistes à ce niveau font, est confronté à ce que font en parallèle, les pays comme la Chine, les Etats Unis et bien d’autres. Ils suivent leurs propres règles et ne sont pas tenus de respecter celles inscrites par l’Oms.
Cet organisme a donc l’obligation de tout mettre en œuvre afin de réparer ces couacs, qui font croire qu’il n’est là que pour les pays pauvres et d’ailleurs que ces derniers n’ont droit qu’à des sous produits.
Docteur Marie Mbaga : L’hésitation au vaccin peut toujours se vaincre et je dirais d’ailleurs que cette troisième vague, probablement démonstrative par rapport aux autres, pourra être cet élément qui montre aux Africains que l’infection à Covid 19 est réelle ; Et que c’est une infection qui n’atteint pas que les autres, qu’il faut la prévenir.
De deux, il y’a quelque chose qui est très important que les autorités Africaines doivent absolument faire, c'est-à-dire lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux.
Cette campagne de désinformation sur le vaccin et la maladie est une épidémie en elle-même et, des informations fausses sur le virus, la vaccination circulent de manière libre et incontrôlée en longueur de journée dans les pays d’Afrique.
Il faudrait que les autorités Africaines de communication trouvent le moyen de filtrer ces informations et sélectionner celles qui doivent être livrées au grand public.
Il faut en fait une politique d’information bien huilée, qui va permettre de lutter de manière énergétique contre les fake news. Ce sont en fait ces derniers qui affectent énormément la capacité des Africains à accepter la maladie et la vaccination.
N.R.M
Lisette Sabine Akono, jeune dame de 23 ans va devoir passer le reste de sa vie amputée d’une jambe, à cause d’un coup de machette donné par son compagnon ;
Une histoire rocambolesque qui fait fureur sur la toile car, dit – on le crime à été commis à cause d’un plat de Spaghetti au niveau de « Mvog – Nnomo », petit village situé à quelques encablures de Mfou.
Aujourd’hui hospitalisée au niveau de l’hôpital de District du Chef – Lieu du Département de la Mefou et Afamba pour un suivi médical, cette maman relate les faits qui font désormais d’elle, une estropiée à vie.
Lisette Sabine Akono – victime : « Ma fille et moi avons mangé les restes du plat de spaghetti que j’avais préparé la veille. J’ai réchauffé et nous avons mangé. Lorsqu’il est rentré et qu’il a constaté qu’il n’y’avait plus rien, il s’est mis à me menacer, me disant (Ne fais pas en sorte que je te gatte aujourd’hui) ;
Surprise par son attitude, je cherche à comprendre ce qui ne va pas et je lui pose la question. Il réitère son message. C’est ainsi que dans ma pensée, je me dis que cela doit certainement avoir un lien avec le plat de spaghetti que nous avons mangé ;
Je le connais et ce n’est pas la première fois. Quand un membre de sa famille arrive à la maison et que je serre à manger, il n’a jamais manqué de me dire que j’ai donné la part qui devait me revenir et que je n’ai plus droit à rien… ».
Ce comportement, dévoilé par sa compagne à sa belle - sœur semble plus cristalliser la colère du bourreau
« Répondant aux questions de sa sœur qui se sentait très mal à l’aise au regard de l’attitude affichée par son frère, je lui ai fais savoir que le problème vient assurément du plat de spaghetti ;
Et pendant que j’échangeais avec elle, il a repris sa machette et est reparti là où il abattait ses troncs. Et en partant, il n’avait de cesse de menacer, répétant inlassablement la même chose : je vais te gâter si tu as le malheur de descendre ici à la cuisine ».
Des menaces prises au sérieux par Lisette Sabine Akono qui a donc pris la résolution de rentrer dans sa famille. C’est pendant qu’elle prenait ses affaires personnelles que le pire s’est produit car son amant et bourreau n’a pas manqué de lui faire comprendre que toutes les fois où elle a pris la décision de s’en aller, il n’est jamais revenu la chercher.
Lisette Sabine Akono – victime : « Pendant que je rangeais mes affaires, il m’a une fois de plus dit que tout ce que je cherche, je vais écoper, parce qu’il n’est jamais revenu me chercher. Je veux aussi dire que chaque fois que nous avons eu des disputes et que je suis rentrée dans ma famille, il est resté tout vendre dans la maison. Cette fois, je ne voulais plus rien laisser derrière mois. Concentrée, j’ai juste senti comment la machette a pris mon pied ».
Après avoir commis son forfait, le quidam, appelé Jean Paulain Guindom, âgé de 32 ans a pris la fuite et s’est ensuite rendu à la police. Aux dernières nouvelles, il serait écroué à la prison de Mfou.
Quelques curiosités
Au-delà des commentaires de quelques inconnus sur les réseaux sociaux, aucun groupe de féministes, aucune Ong dont les objectifs sont prétendument portés vers la cause de la femme n’ont été entendus. Pas un seul collectif d’avocats ne s’est formé, afin de défendre la cause d’une véritable victime ;
Aucune manifestation avec pancartes pour décrier ce crime n’a été vue à quelque niveau que ce soit. Silence total de la part des bien – pensants, des juges des supposées causes qui ont envahi les réseaux sociaux alors qu’il ne leur a pas été possible de donner la moindre preuve qui incrimine ceux dont ils veulent absolument la tête.
Au-delà de cet acte d’une barbarie indescriptible, l’on ne compte pas le nombre de féminicides au Cameroun depuis le début de l’année en cours ;
il n’est pas possible d’avoir avec exactitude le nombre de viols perpétrés contre de jeunes enfants, filles comme garçons au sein des familles, avec la complicité de ces dernières, sous le fallacieux prétexte qu’ « il faut préserver l’honneur d’un tel ou d’un tel autre, pour d’obscures raisons ».
L’acte posé par Jean Paulain Guindom comme de nombreux autres crimes va t –il passé sous silence ? A quel moment va t –on assister à l’envie d’en découdre avec cet homme qui a ôté sa jambe à une jeune dame de 23 ans pour que de telles actions ne se répètent plus jamais ? Pour que les sanctions prises à son encontre soient un exemple ?
Beaucoup de courage à Lisette Sabine Akono.
Nicole Ricci Minyem