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Devant ses compatriotes, il est devenu le président de la période de transition politique censée ramener les civils au pouvoir, après deux coups d’Etat condamnés par les principaux partenaires, dont la France, de ce pays clé pour la stabilité du Sahel.  

 

« Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain (…) de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national », a ainsi prononcé le colonel Goïta au Centre international de conférence de Bamako (CICB).

Un gouvernement de transition qui doit céder la place aux civils

Cette transition est surveillée de près par les partenaires du Mali, qui ont exigé des militaires les garanties qu’ils céderont la place aux civils à l’issue d’élections qui doivent avoir lieu début 2022. L’investiture d’Assimi Goïta « sera le moment pour lui de rassurer et de solennellement prendre des engagements clairs sur le déroulement des huit mois restants de la transition », avait ainsi estimé, sous couvert d’anonymat, un diplomate en poste à Bamako auprès de l’AFP.

Si la nomination d’un nouveau Premier ministre semble imminente, le colonel Goïta pourrait se contenter de dire que les élections auront lieu "dans le courant" de l’année prochaine. Une annonce qui risquerait de mécontenter la communauté internationale, selon des observateurs.

Coup de force

Le Mali, foyer central du djihadisme au Sahel, a été le théâtre de deux coups de force en neuf mois de la part d’Assimi Goïta et de son groupe de colonels. Lors du premier, les officiers ont renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, affaibli par la contestation menée depuis des mois par le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5/RFP), un collectif d’opposants, de religieux et de membres de la société civile.

La junte s’était alors engagée, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à 18 mois et conduite par des civils. Le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort, avait néanmoins foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le président et le Premier ministre de transition, deux civils. Il s’est depuis fait déclarer président de la transition par la Cour constitutionnelle.

La France suspend ses opérations communes avec le Mali

Echaudée par le nouveau coup d’Etat, la France a annoncé la suspension de ses opérations communes avec l’armée malienne, après huit ans de coopération étroite contre les djihadistes.

Jusqu’à nouvel ordre, sa force Barkhane, qui intervient dans plusieurs pays du Sahel, ne sortira plus de ses bases pour des opérations sur le terrain au Mali, même si elle continuera à frapper, si l’occasion s’en présente, les chefs djihadistes.

 

N.R.M

 

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 Après avoir prêté serment au Palais de verres de Ngoa-Ekéle, le Président de la République a reçu ses attributs au Palais de l’Unité.

C’est en sa qualité de Chancelier des Ordres Nationaux, que Peter Mafany Musonge a remis au Chef de l’Etat ses attributs de Grand Maitre des Ordres Nationaux. Il convient de préciser que cette distinction est la plus élevée. Ce moment est donc venu rehausser la cérémonie qui a suivi la prestation de serment ayant eu lieu quelques heures plus tôt à l’Assemblée nationale. Les deux cérémonies ont été courues et suivies par de nombreuses personnalités.

Symbolique des attributs

L’Ordre se rapporte à l’idée de la distinction d’une personnalité qui remonte au XVe siècle. Mais l’idée prend corps avec la création des ordres honorifiques du XIXe siècle.  Au Cameroun, l’on distingue quatre Ordres Nationaux qui sont les Ordres de la Valeur, du Mérite Camerounais, du Mérite Agricole et du Mérite Sportif. A ceux-ci, s’ajoutent la Croix de la Valeur Militaire du Cameroun crée par la loi N° 2010/007 du 29 juillet 2010.

En effet, l’Ordre national de la valeur «est destiné à récompenser par une décoration officielle les services éminents rendus à l’État du Cameroun». Ainsi, il comprend plusieurs grades qui sont: grand cordon, grand officier, commandeur, officier et chevalier.

Au Cameroun, les Ordres Nationaux sont régis par l’ordonnance N° 72/24 du 30 novembre 1972. Et, l’article 4 de cette ordonnance  stipule que «le président de la République du Cameroun est le Grand Maître de tous les ordres». Tout en énonçant qu’en cette qualité, «il statue en dernier ressort. Sur toutes les questions concernant les ordres et les médailles». Donc, il s’agit des Ordres prestigieux.

A titre de rappel, le Président de la République Paul Biya a été réélu à la tête de l’Etat pour un nouveau mandat de sept années. Le 22 octobre 2018, jour de proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre dernier, le Conseil constitutionnel a rendu public le classement et les pourcentages enregistrés par chaque candidat ayant pris part à ce processus électoral. Paul Biya porté par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est sorti vainqueur avec 71,28% de suffrages exprimés. Après avoir prêté serment, dans son discours-programme, prononcé ce 6 novembre 2018, le Chef de l’Etat a parlé de sécurité.

«Au plan de la sécurité, nous avons d’abord été confrontés aux attaques répétées du groupe terroriste Boko Haram, qui a semé la terreur et la désolation dans l’extrême-nord de notre pays. Nous avons fait face, de concert avec nos voisins et avec l’aide de nos partenaires traditionnels. Nos forces de défense et de sécurité, auxquelles je tiens ici à rendre, à  nouveau, hommage, ont repoussé l’ennemi hors de nos frontières. Aujourd’hui, la situation est stabilisée mais nous restons vigilants et déterminés», a déclaré Paul Biya.

Le Chef de l’Etat a également parlé de développement agricole, de réformes des institutions, de l’économie camerounaise.

Liliane N.

Published in Politique

 Pour ces membres du gouvernement trois mots clés à savoir sécurité, travail et réforme sont revenus lors de la prise de parole du Chef de l’Etat.

C’est un même son de cloche pour l’ensemble des Ministres qui composent l’actuel gouvernement du Cameroun. Réagissant après la cérémonie de prestation de serment du Président Paul Biya, qui a eu lieu le 6 novembre 2018 à l’hémicycle du Palais de verre de Ngoa-Ekele, les membres du gouvernement à l’instar de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT), trouvent que le Président de la République a tout simplement été majestueux. Le discours qu’il a prononcé montre qu’il est ouvert au changement.

«Il a été clair qu’il peut y avoir des réformes dans le cadre des institutions républicaines. Rien ne se fera en marge de la loi. Le Président Paul Biya était tout simplement majestueux. Il vient de prêter serment pour un nouveau départ et c’est un septennat des grandes opportunités. Il a dit que beaucoup de problèmes ont été réglés et que davantage il va régler des problèmes mais il va assurer la sécurité de tout le monde parce que s’il n’y a pas de sécurité, on ne peut pas promouvoir le développement. L’immense majorité des ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest veut vivre en paix, mais ils sont perturber par des bandits de grand chemin qui veulent perturber la quiétude des populations», a déclaré le MINAT.   

Pour Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de la Communication (MINCOM) Paul Biya a démontré qu’il est soucieux de la stabilité du pays. «La sécurité fait partie des priorités du Chef de l’Etat. Il a attiré l’attention d’abord sur le fait que nous vivons dans un monde qui a plutôt tendance à opérer le protectionnisme. Economiquement, cela a son pesant d’or. Nous devons donc nous préparer à nous remettre en cause pour livrer cette bataille économique que nous devons gagner parfaitement, conscient de ce que nous vivons dans un monde qui est en train de changer. Le Chef de l’Etat a surtout insisté sur le problème du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il est décidé à prendre toutes les mesures pour que ce problème soit réglé de manière significative, mais il a surtout attiré l’attention sur les sécessionnistes. Si d’aventure ils ne déposaient pas les armes, ils auront donc toute la rigueur de nos forces de défense conformément à la loi», a indiqué le MINCOM.

Ce qui aura marqué Joseph Le, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA) dans le discours-programme du Chef de l’Etat, est cet appel au travail lancé en direction de tous les camerounais et en rapport avec les grandes opportunités évoquées par Paul Biya. «Il nous appartient de les saisir maintenant. Vous avez entendu le Chef de l’Etat a engagé chacun des camerounais pour que nous nous mettions au travail. C’est la seule magie, c’est le seul miracle: le travail», a-t-il déclaré hier sur les antennes de nos confrères de la Cameroon radio and television, la CRTV.

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01