Telle est la posture officielle de l’Armée Camerounaise donnée par Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
Dans sa chronique hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau semble assurer que malgré les assassinats violents et autres barbaries pratiquées sur les corps des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, leurs camarades qui tombent sur le champ de bataille alors qu’ils ne défendent que l’intégrité territoriale, aucune vengeance n’est à l’ordre du jour.
le Capitaine de Vaisseau Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
“Ce sont-là les éléments caractéristiques de l’attitude des autorités gouvernantes camerounaises depuis les tragiques soubresauts récemment notés dans la situation sécuritaire de la région administrative du Nord-Ouest.
C’est en vain que l’on se sera attendu à de tonitruantes déclarations promettant les flammes de l’enfer aux éventreurs de nos vaillants soldats. C’est vainement que l’on aura pronostiqué le branlebas de combat dans les zones rongées par la vermine du terrorisme prétendument séparatiste.
C’est en pure perte qu’une certaine radio mondiale aura vanté la stratégie payante des terroristes, comme pour entériner les collusions antérieurement subodorées.
Mais, ni la énième provocation de nos ennemis, ni la jactance médiatique, ne seront parvenus à faire basculer notre gouvernement dans le piège de la représaille aveugle qui lui est manifestement tendu.
Il faut dire que le tact de nos autorités, et la maestria de nos forces de défense et de sécurité déconcertent sérieusement les entrepreneurs du chaos qui ne jurent que par la gouvernance du bain de sang.
Car contrairement à ce qui se produit sous d’autres cieux en des circonstances similaires, l’incitation à l’escalade initiée par les groupes armés terroristes à travers l’usage d’armes lourdes contre des forces en mission de maintien de l’ordre, n’aura reçu pour réponse qu’un rappel des consignes, pour plus de vigilance sur l’environnement opérationnel et plus de proportionnalité et de discrimination dans l’application d’éventuels feux.
Avant longtemps d’ailleurs, la nouvelle trouvaille des séditieux ne sera plus qu’une lointaine et triste souvenance, d’autres groupes de la même engeance, s’y étant déjà par le passé essayé, sans grand succès.
Avec le perceptible épuisement de la panoplie de leur modes opératoires, il reste plutôt à craindre que les impénitents de la violence anarchiste ne recourent à leur tour aux bombes humaines. Dans tout les cas, la nature de leur collusion les rapproche à grand pas de l’idéologie du Hara-Kiri, c'est-à-dire du suicide.
En attendant, il n’est surtout pas question de faire un amalgame dangereux et contre-productif entre les paisibles populations et les prédateurs, il n’est surtout pas question de tirer vengeance de la mort des frères d’armes, quand bien même ils auraient été lâchement ôtés à l’existence, quand bien même leurs corps inertes auraient été affreusement mutilés.
Au reste, l’offre de paix du Président de la République Chef des Forces Armées à l’endroit de nos concitoyens égarés demeure d’actualité.
Son objectif reste de parvenir à la cessation des violences tant dans l’Extrême-Nord que dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un état final qui ne requiert nullement le peuplement des cimetières, mais celui des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants résipiscents” ./-
N.R.M
Dans le cadre de l’implantation du Projet intitulé « Second Chance Education (SCE) », la priorité a été donnée à la gente féminine vivant dans les Régions du Nord et Sud Ouest.
Ledit projet est une plate forme de plaidoyer visant particulièrement cette couche de la société, notamment celles qui vivent dans les zones dans lesquelles les crises sécuritaires continuent de causer des dégâts indescriptibles, surtout dans le domaine de l’éducation.
Les organismes et autres Ong qui sont établies au Cameroun n’ont d’ailleurs eu de cesse de faire un constat : Les crises prolongées exacerbent la vulnérabilité sur les femmes et les filles ; Elles augmentent en outre les taux d'abandon scolaire chez les femmes et les filles.
L’Organisation des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes a, dans sa dynamique d’implantation, déposer ses valises dans les zones dites anglophones, afin d’atteindre plus de femmes et de filles et améliorer leur bien-être, de même que leur résilience grâce au projet Seconde Chance pour l’Education (SCE).
Pour les responsables d’Onu Femmes, « Le projet SCE vise à briser les tendances actuelles et fournir des solutions globales pour les femmes marginalisées et les jeunes femmes qui ont manqué sur l'éducation et qui risquent d'être laissés pour compte… ».
Partenariat multiforme
Dans le document d’informations mis à la disposition des médias, on peut entre autres lire que : « Le programme SCE tire parti des partenariats, des approches holistiques et des technologies innovantes pour briser les tendances actuelles et fournir une solution globale pour les femmes et les filles marginalisées…
C’est dans cette logique qu’ONU Femmes a réuni les Organisations de la Société Civile et a invité les uns et les autres à devenir l'une des parties prenantes qui participe au plaidoyer en faveur de l'éducation des femmes et des filles… ».
Parallèlement à la création de la plate-forme SCE, les dames impliquées dans cette dynamique ont fourni des services de qualité, des contributions, en se basant sur les résultats observés pendant l'évaluation. Ceux –ci sont issus des enquêtes menées dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Elles ont mis en évidence les activités qu’elles sont aptes à réaliser avec l’apport de divers partenaires car, elles ne veulent plus être en marge de la société. La crise sécuritaire dont elles sont les plus grandes victimes a sérieusement entravé leur avenir ainsi que celui de leurs enfants.
Nicole Ricci Minyem