Suite à la sortie faite sur les réseaux sociaux par la « fiancée du peuple » et de l’annonce qui s’en est suivie, le premier vice président du mouvement pour la renaissance du Cameroun n’a pas pu rester indifférent
Même s’il n’a pas nommément cité Michèle Ndocki, l’appel qu’il lance à l’endroit de ses camarades donne l’impression que cet autre départ pourra laisser des séquelles.
Le ton de la publication faite sur sa page facebook, bien qu’ironique, vise certainement à booster le moral des militants et sympathisants du Mrc afin qu’ils ne se sentent pas fragilisés par la sortie et la prise de conscience de la dame qui fur un haut cadre en leur sein ; une prise de conscience qui pourrait être un adieu :
« Ne regarde jamais en arrière mais fonces simplement vers l’objectif. Foncez ! Foncez ! Foncez ! Certains regardent la hauteur des vagues et désistent, d’autres ont confiance au capitaine et foncent avec lui. Notre objectif commun est d’arriver de l’autre côté de la rive. La rive de la démocratie, d’un bien – être commun et partagé, d’une justice équitable et d’une distribution de richesse… ».
Mamadou Mota sous entend que la pression à l’endroit du pouvoir de Yaoundé doit être entretenue car, de son point de vue « La victoire est au bout du chemin… ».
« Nous allons vaincre cette dictature … Il nous faut avancer alors arriverons et plaignons nous après la traversée…Le prix est de vaincre la peur de la vague, le mal de mer, le désespoir et l’abandon…
Les dictatures comme la mer impressionnent par leur bruit, leur capacité de nuisance et leur froideur mais l’humanité sans une extraordinaire inventivité a vaincu la mer et l’humain se trouve sur tous les continents. Nous allons vaincre cette dictature avec notre courage et notre détermination quel que soit le temps que cela prendra… ».
Des invectives, encore et toujours
Michèle Ndocki n’a pourtant pas mis un terme à son partenariat avec le mouvement pour la renaissance du Cameroun mais, depuis sa sortie, elle est prise à partie par ses camarades de parti ;
Ceux – ci ne manquent même pas de lui rappeler que « les balles reçues à l’occasion d’une marche interdite à Douala ne lui donnent pas le droit de penser d’une autre manière ; De mettre en doute les décisions prises par Kamto Maurice… ».
Nicole Ricci Minyem