C’est le thème développé par le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo samedi dernier. Le soldat soutient entre autres que: “ La vie serait aisée, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si certains individus n’entendaient exercer leur droit de vivre qu’au détriment de la Communauté...
“L’homme en tant qu’être social, jouit d’autant de droits qu’il est tenu à des devoirs. Pour certains cependant, l’exercice des droits semble plus gratifiant que l’accomplissement des devoirs, même les plus élémentaires.
Depuis la nuit des temps, l’homme s’attache de manière viscérale à ses droits, au point de les revendiquer avec véhémence s’ils venaient à lui manquer, de même qu’il condamne avec la plus grande énergie toute entreprise susceptible de les contrarier.
Au fil de l’histoire, des révolutions sont ainsi survenues, des guerres se sont déclenchées, et des remous ont éclaté, avec pour commun dénominateur, la revendication des droits individuels et collectifs.
Selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, appuyée en cela par d’autres instruments juridiques internationaux, les fondamentaux de l’homme se résument en la liberté et l’égalité de tous en dignité et en droits.
Aux côtés des droits fondamentaux, d’autres droits que nous appelons conjoncturels seront venus se greffer. Il s’agit pour l’essentiel, des droits économiques et sociaux, des droits de la femme, de ceux de l’enfant, etc.
En élargissant de la sorte la panoplie de ses droits, l’homme semble s’être fixé pour objectif de jouir de la liberté totale et globale, liberté entendue ici comme le pouvoir d’agir en toute indépendance vis - à - vis non pas seulement de contraintes extérieures mais aussi de toute détermination intérieure.
Mais, en dépit de son désir d’une entière émancipation, l’homme a conscience de ne pouvoir ni affirmer, ni jouir sereinement de ses droits qu’au sein d’une collectivité, qu’il a le devoir de faire vivre en retour.
Il se trouve en effet que les droits sont si intimement liés aux devoirs, que la jouissance des uns passe péremptoirement par l’accomplissement des autres.
Dans ces conditions, la vie serait aisée, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si certains individus n’entendaient exercer leur droit de vivre qu’au détriment de la Communauté.
D’où par exemple la criminalité, l’incivisme fiscal, les dérives morales, la délinquance routière. De tels actes ne prennent les proportions dramatiques qu’on leur connaît à ce jour, qu’avec la bénédiction de ceux des nôtres qui abritent, arment et encouragent les adeptes du non devoir.
Il est même d’auto - proclamés philanthropes, qui prennent fait et cause pour ces actes nocifs, qui accusent la collectivité de susciter des marginaux, comme pour exonérer ces individus malfaisants d’avoir à honorer leurs devoirs envers la communauté.
D’avoir un peu de dignité. Pour ceux - là, quelconque revendication confère le droit de décapiter une personne, fut -elle un écolier, un enseignant, un commerçant, un administratif, ou tout simplement un soldat.
Pour ceux-là toujours, quelconque revendication confère le droit de violer allègrement les lois et règlements de la République. Impunément...me diriez - vous.
La situation perdure jusqu’au jour où fatalement, instigateurs et avocats de l’absurde et du sordide en viennent à subir l’effet boomerang de leurs occultes prétentions. Alors seulement, les opinions changent. Un peu, un peu tardivement, malheureusement.
Dans tous les cas, et quoiqu’il en soit des responsabilités, chaque citoyen a le devoir d’assumer ses droits. Chaque citoyen doit assumer ses devoirs, avant d’exiger des autres le respect de ses droits.
N’est ce pas que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres??? Et la sagesse de nous apprendre qu’être libre, ce n’est jamais faire ce que l’on veut, sous peine de se heurter à la liberté des autres, qui serait alors niée ou bafouée”.
N.R.M
Une réplique assez caustique, le président national du MPSC a invité le leader du Mrc a parlé de justice, de Loi lorsque ses proches et militants sont “ convoqués par la police” dans le cadre des affaires qui les interpellent, lorsqu’il s’agit notamment de la diffamation. Lisons
“Monsieur le Président du Mrc,
J'ai lu avec intérêt votre compassion à l'endroit de notre fille notre jeune
compatriote Christelle Mirabelle Lingom.
Dans vos oraisons
Vous avez cité “l'ambiance exécrable'', la ''haine qui pollue l'espace public'' et enfin la ''campagne haineuse''.
Je conviens avec vous que les mots ne sont pas assez durs pour qualifier ce qui est arrivé à cette jeune innocente.
Vous avez conclu en disant je cite: “Que vous espérez que les services publics,compétents, notamment ceux de la police/gendarmerie et de la justice s'activeront, sans délai, pour identifier et poursuivre en justice tous ceux qui ont anéanti la dignité et la vie de Christelle Mirabelle Lingom”. Voilà qui est dit.
Monsieur Kamto,
Ça serait une lapalissade d'attirer votre attention sur la justice. Mais c'est un devoir, mon devoir,votre devoir de rendre public tout écart ou manquement constaté sur cette dernière.
J'ai toujours affirmé que sans justice je ne vois pas par quelle alchimie des peuples d'origines et confessions diverses peuvent vivre en harmonie dans un territoire donné que nous appelons pays.Seul la justice nous unit.
Mais alors,Monsieur le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun,
Y'a t'il deux justices dans notre pays ? Faut -il attendre tout le temps la mort d'une victime pour réclamer justice? Pourquoi chaque fois que dame justice est mise en mouvement, certains justiciables surtout de votre bord crient t'ils haro? Y'a t'il diffamation et diffamation ? Mensonge et mensonge ? Calomnie et calomnie ? Dignité et dignité ?
Monsieur Kamto,
En date du 16 mai 2021, votre conseiller le plus proche, j'ai nommé Albert Dzongang, sur une télévision privée de la place a proliféré des mensonges diffamatoires à mon encontre.
S'en ait suivi une cabale orchestrée par une meute assoiffée de sang qui n'a lésiné sur aucuns moyens pour assouvir ses sales besognes. Jean bonheur résistant, de son vrai nom Tchouafa Nouka, Mathieu youbi, Darling nguevo, Kand Owalski, Boris bertolt tous très proches de vous pour certains cadres du directoire de votre parti le Mrc ne sont pas passés par le dos de la cuillère pour se défouler sur ma personne ainsi que celle de mon épouse que vous avez très bien connue.
Républicain et surtout épris de justice, j'ai esté en justice pour que les déclarations des uns et des autres soient confrontées.
Alors que je m'attendais à ce que force de la Loi me soit opposée, c'est plutôt la loi de la force que vos sbires ont tous opposé à l'huissier de justice qui n'était que dans l'exercice de ses fonctions.
Tous à l'unanimité ont décidé de faire fi de la justice alors que vous savez mieux que moi que sauf elle libère et sauf elle délibère.
Monsieur le Président du Mrc,
Votre sortie sur l'affaire Christelle Mirabelle Lingom est comme une porte ouverte pour moi qui suis plus ou moins dans la même situation que cette pauvre défunte. S
uite à vos propos,j'espère désormais que vos membres, justiciables comme tout autre Camerounais obtempéreront aux convocations de la police pour une justice saine.
Monsieur le Président du Mrc,
Savez vous que la discrimination est mortelle pour un leader politique ?
Vous et moi aspirons à gouverner notre cher et mosaïque pays le Cameroun ; pour ce faire,on se doit d'être des exemples parfait. Démagogie mise à part, assumons et faisons assumer nos proches. C'est à partir de là que nos compatriotes nous jugeront.
Un dicton dit je cite: ''qu'une heure de justice vaut soixante-dix ans de prières''. J'ai besoin de la justice de mon vivant et non des poèmes sur mes funèbres.
N.R.M
L’honorable Cabral Libii répond par l’affirmative, après la circulaire signée ce lundi par le Président de la République et dans laquelle il instruit à certains membres du Gouvernement de “veiller à la présentation, pour toutes les dépenses inscrites dans le projet de Loi de Finances, d’un plan prévisionnel d’engagement sur lequel sera basée la confection du plan de trésorerie de l’Etat…
Telles sont les grandes orientations qui doivent guider l’élaboration du projet de Loi de Finances pour l’exercice 2022, en vue de permettre à notre pays d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement inclusif et durable…
Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le ministre des Finances et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire doivent veiller, chacun en ce qui le concerne, à l’application rigoureuse de ces directives auxquelles j’attache le plus grand prix”.
Des dispositions qui n’ont pas été du goût du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale car, de son point de vue,
“Paul Biya crée lui-même les conditions de la violation en 2022, de la Loi (article 25) portant code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Pourtant c'est une des issues à la crise anglophone et un levier déterminant du développement par le bas...
Concernant la Dotation Générale de la Décentralisation (DGD), nous esperions que la violation des dispositions y relatives qui a eu lieu en 2021, allait prendre fin.
A titre de rappel, la loi (article 25) prévoit que chaque année la loi de finances fixe une fraction des recettes de l'Etat affectées à la DGD et surtout que cette fraction ne peut être inférieure à 15% desdites recettes.
En lisant la circulaire relative à la préparation du budget, notamment le point 61 relatif à la décentralisation qui figure sous le titre IV qui fixe les dispositions pratiques, on est stupéfait par le caractère vague et timoré de la disposition pratique: " un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD"... C'est comme si c'était une faveur.
Non, non et non !
Ou la loi est appliquée ou elle est révisée. Il ne s'agit plus de faire un effort. Il s'agit d'appliquer la loi. Les populations attendent. Les partenaires financiers du Cameroun attendent. Cet article 25 est une des portes de sortie de la crise anglophone…”.
“S’agissant de la décentralisation, un effort devra être fait pour accroître le niveau des ressources mobilisées au profit des CTD, conformément aux dispositions de la loi portant Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées et des textes d’application y afférents.
Aussi, les mesures d’accompagnement des CTD à l’exercice des nouvelles compétences à elles transférées, à la maîtrise du mode de budgétisation des ressources transférées, à l’arrimage de leur calendrier budgétaire à celui de l’Etat et au passage au budget programme, devront être poursuivies.
Les notifications des enveloppes aux administrations devront préciser la dotation globale relative aux ressources transférées. Le montant des ressources devra tenir compte du niveau des compétences à exercer par les Communes et les Régions.
Relativement aux projets d’investissement à financements conjoints, afin de garantir leur bonne exécution, les administrations concernées, en collaboration avec le Minepat et le Minfi, devront veiller à la prise en compte suffisante des fonds de contrepartie desdits projets...
Nicole Ricci Minyem