Une posture qui rompt avec celle qu’il avait adoptée en Mai dernier, lorsqu’il affirmait que : “la pandémie sera(it) terminée lorsque nous aurons atteint une couverture vaccinale de 70% » de la population mondiale”.
Interrogé au cours d’une conférence de presse sur le fait de savoir si cet objectif valait toujours ou s'il devait être relevé, Hans Kluge a souligné que les nouveaux variants plus contagieux, principalement Delta, avaient changé la donne.
Insistant au passage sur l’urgence “d’anticiper pour adapter nos stratégies de vaccination, notamment sur la question des doses supplémentaires…”.
A l'époque, même si le variant détecté initialement en Inde sévissait déjà, « il n'y avait pas une telle émergence des variants plus transmissibles et plus viraux », a-t-il fait valoir. « Donc je crois que cela nous amène au point où l'objectif essentiel de la vaccination est avant tout d'empêcher les formes graves de la maladie et la mortalité », a-t-il souligné.
L'immunité collective est illusoire seulement avec les vaccins
« Si on considère que le Covid va continuer à muter et rester avec nous, comme la grippe, alors nous devons anticiper comment adapter progressivement notre stratégie de vaccination à la transmission endémique, et acquérir un savoir très précieux sur l'impact des doses supplémentaires », a-t-il ajouté.
Selon des épidémiologistes, il semble désormais illusoire d'atteindre l'immunité collective uniquement grâce aux vaccins, mais ceux-ci restent tout de même cruciaux pour circonscrire la pandémie de Covid-19. Un niveau très élevé de vaccination reste aussi indispensable « pour réduire la pression sur nos systèmes de santé qui ont désespérément besoin de traiter les autres maladies que le Covid », a encore souligné Hans Kluge.
Désormais dominant, le variant Delta est jugé 60% plus transmissible que le Alpha et deux fois plus que le virus historique. Or, plus un virus est contagieux, plus élevé est le seuil nécessaire à l'immunité collective, c'est-à-dire le seuil de personnes immunisées au-delà duquel l'épidémie cesse. Celle-ci peut s'obtenir via les vaccins ou l'infection naturelle.
N.R.M
Du 10 au 25 août dernier, le Cameroun est passé de 82.605 à 83.855 cas de COVID-19 selon la situation épidémiologique officielle. Le pays a également enregistré 15 décès de plus liés à la maladie.
La troisième vague de la pandémie à coronavirus annoncée pour septembre semble déjà avoir déposée ses valises au Cameroun. En l’espace de 15 jours, le nombre de cas positif a augmenté de façon exponentielle. Selon les chiffres officiels, 1250 nouvelles infections ont été enregistrées entre le 10 au 25 août 2021.
Pour ce qui est des décès liés à la maladie, 15 personnes ont perdu la vie sur la même période. Avec ces chiffres actualisés, le Cameroun compte 83.855 cas positifs et 1.356 décès.
Cette augmentation considérable intervient dans un contexte marqué par la circulation de plusieurs mutations de la COVID-19, parmi lesquelles le variant Delta, réputé plus contagieux et dangereux et a quelques jours de la rentrée scolaire, laissant planer les risques d’une contamination accrue si l’on s’en tient à l’affluence certaine dans les établissements scolaires.
Au chapitre de la vaccination qui est selon le gouvernement le moyen le plus sûr pour mieux gérer cette troisième vague de la pandémie, plus de 93.000 doses ont été administrées jusqu’à présent selon les données du ministère de la Santé Publique. La campagne se poursuit à un taux de vaccination qui demeure encore faible. Il est très difficile pour les autorités de faire progresser la vaccination contre le virus au Cameroun, la faute, notamment, au climat de défiance et à la désinformation.
Ariane Foguem
Une interdiction qui fait suite à une note de service du directeur général de cette formation sanitaire, Pr Vincent de Paul Djientcheu, signée le 12 août dernier. Selon le document, cette décision s'inscrit dans le cadre d'un redéploiement interne en prélude à la riposte de la troisième vague de la Covid-19.
Dans la note de service, le Directeur général annonce que le personnel non vacciné contre la Covid-19 et sans poste de travail « ne sera plus admis à l’Hôpital général de Yaoundé (HGY) mais continuera à percevoir son salaire sans les compléments liés au travail (primes de rendement, transport, garde, astreinte et technicité) jusqu’à nouvel avis ».
En outre, le personnel soignant et non soignant non immunisé « ne pourra plus servir dans les endroits où les patients sont précaires (réanimation, hémodialyse, oncologie, urgences…) », peut-on lire dans le document. Cette décision, selon le DG de l’HGY, s’inscrit dans le cadre d’un « redéploiement interne en prélude à la riposte de la troisième vague de la Covid-19 où le variant Delta circule déjà à Douala et Yaoundé ».
Indiquons que Centre Pasteur du Cameroun (CPC) a récemment informé le ministre de la Santé publique (Minsanté) de l’identification de 14 cas positifs au variant Delta (encore appelé variant indien) dans les deux grandes métropoles du pays entre mai et juillet 2021. Et selon des observateurs avertis, cette mesure devrait cependant faire grincer des dents du côté du personnel, alors que le gouvernement a toujours insisté sur le caractère non obligatoire de la vaccination.
Rappelons que le ministre de la Santé publique déclarait déjà lors d'une rencontre avec les responsables des hôpitaux le 14 juillet dernier, « Sous d’autres cieux, vous avez compris qu’il y a une obligation déjà de vaccination du personnel de santé et que celui qui n’est pas vacciné n’aura pas de salaire ». C’est notamment le cas de la France, où la vaccination sera obligatoire pour tout le personnel des établissements de santé à compter du 15 septembre prochain, précisait le Dr. Manaouda Malachie.
« C’est important que nous n’arrivions pas là, mais que, spontanément, nous puissions nous faire vacciner dans notre intérêt personnel et puis dans l’intérêt de ceux que nous recevons à l’hôpital ou dans nos bureaux, parce qu’ils peuvent nous dire que nous avons mis leur vie en danger », avait ajouté le ministre.
Innocent D H
Le Chef du gouvernement et ses collaborateurs ont reçu les vaccins hier à Yaoundé. Un acte courageux dont l’objectif est de lancer un signal à la population comme quoi il est judiciable de se faire vacciner. Il n’y a pas de danger à le faire.
Le Premier Ministre du Cameroun se fait l’évangéliste de la cause du vaccin contre le Covid 19. Joseph Dion NGUTE a décidé ce mercredi se faire vacciner contre cette faucheuse. Les professionnels de la santé sont venus à l’immeuble étoile pour administrer la première dose aux membres du gouvernement. On a remarqué la présence de certains membres du gouvernement, à l’instar de Grégoire Owona, ministre du Travail, Joseph Beti Assomo de la Défense, Joseph LE de la Fonction Publique, Marie Thérèse Abena Ondoa de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il y avait aussi des Représentants-Résidents des organismes du système des Nations Unies. Et d’autres responsables de l’administration publique du Cameroun. Ils veulent montrer l’exemple pour inciter le maximum de camerounais à être prêt à se faire vacciner le moment venu.
Pour Joseph Dion NGUTE, réagissant sur les antennes de la CRTV Radio, « Comme nous constatons, autour de nous, les gens meurent; les gens qui nous sont chers sont en train de tomber à cause de COVID. Il est donc important de prendre des mesures pour arrêter tout cela. Et jusqu’alors, la seule façon véritable d’y arriver, c’est la vaccination. C’est pour cela que je me suis fait vacciner. J’ai pris la dose, je suis bien portant. J’encourage tous les Camerounais à se faire vacciner, parce que si, éventuellement quelqu’un est contaminé par ce virus, si vous êtes vacciné ça passe presque inaperçu; vous n’êtes pas en difficulté comme c’est le cas actuellement ».
Mais est ce que cette stratégie va fonctionner à l’égard des camerounais qui sont très méfiants ? Difficile de croire que ceux qui ne seront pas obligés de quelque moyen que ce soit, de le faire, iront librement se faire injecter ces vaccins qui ont mauvaises presses. De toute façon, il est préférable d’observer la suite des évènements pour savoir comment vont se comporter les populations camerounaises. Ce d’autant plus qu’il y a de très mauvaises nouvelles qui circulent en ce moment au sujet d’une dame qui serait décédée suite à ces vaccinations.
Stéphane NZESSEU
La député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale Nourane Foster salue le fait que le ministre de la Santé et plusieurs cadres du gouvernement se soient fait administrer le vaccin anti Covid-19, en mondovision.
Après avoir vu le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé recevoir en mondovision sa dose de vaccin chinois Sinopharm qui lutte contre le Coronavirus, Nourane Foster député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) annonce qu’elle pourra aussi se le faire administrer dans les jours qui suivent.
«J'ai suivi avec attention et intérêt le processus de vaccination lancé par le Gouvernement. Comme souhaité par la majorité de nos populations, le Ministre de la Santé et plusieurs Cadres du Gouvernement ont été vaccinés prioritairement et en mondovision. De manière solennelle je pourrai me vacciner dans les jours à venir. Stopcovid19», a-t-elle écrit ce 13 avril 2021 sur sa page Facebook.
Rappelons que depuis le mois de février 2021, l’honorable Nourane Foster a porté le plaidoyer d’une vaccination contre le Coronavirus qui doit débuter par les membres du gouvernement. Dans ses publications antérieures toutes faites sur sa page Facebook, elle refusait que les populations soient prises comme les cobayes dans ladite vaccination.
«Vaccin contre la Covid-19 au Cameroun! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les Membres du Gouvernement doivent s'apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D'où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences..etc», avait-elle écrit le 26 février 2021.
Et le 12 mars 2021, elle indiquait à l’opinion qu’elle a eu un échange avec le Pr Louis Richard Njock Secrétaire général du ministère de la Santé publique. Elle avait alors rapporté que l’objet de cet échange avait porté sur le vaccin Astrazeneca. Et elle affirmait avoir réitéré son souhait de voir les membres du Gouvernement recevoir ce vaccin en premier et en mondovision afin de rassurer la population.
Liliane N.
Geert Vanden Bossche Ph.D est virologue indépendant et expert vaccinal, ancien employé chez GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.
A toutes les autorités, scientifiques et experts de la planète, ainsi qu’à la population mondiale.
Je suis tout sauf un anti vaccin. En tant que scientifique je n’utilise habituellement pas de plateformes de ce type pour prendre positions sur un sujet lié aux vaccins. En tant que virologue et expert des vaccins je fais une exception uniquement lorsque les autorités de santé approuvent l’administration de vaccins d’une façon qui menace la santé publique, plus précisément lorsque les données scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, me pousse à diffuser cet appel d’urgence. Etant donné l’ampleur sans précèdent des interventions humaines dans la pandémie de covid 19 qui risquent d’entrainer une catastrophe mondiale sans égal cet appel ne pourra donc pas être assez fort.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques sont complètement inappropriés, et même très dangereux, lorsqu’ils sont utilisés dans des campagnes de vaccination de masse pendant une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme des brevets individuels, mais ne semblent pas s’inquiéter des conséquences désastreuses pour la santé mondiale.
À moins que je ne me trompe scientifiquement, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants circulants de se transformer en monstre sauvage.
Dans une course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible de venir trop tard étant donnée la menace sans cesse croissante de propagation rapide des variants hautement infectieux. C’est pourquoi j’ai décidé de poster un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle sur la base d’informations scientifiquement documentées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « évasion immunitaire virale ». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine j’attache une version plus accessible et compréhensible des faits scientifiques derrière ce phénomène insidieux.
Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai pas eu de retour jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux tout en étant manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des infections et des libertés printanières.
Mes déclarations ne sont basées que sur la science. Elles ne seront contredites que par la science.
Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfèrent garder le silence. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles restent ignorées par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace maintenant l’humanité ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas - ou n’avions pas été avertis.
Dans cette lettre angoissante, j’ai mis en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, du moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat.
Il faut inverser la tendance par tous les moyens !
URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’INTÉRÊT INTERNATIONAL
Pourquoi la vaccination de masse au milieu d’une pandémie crée un monstre irrépressible
La question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble s’inquiéter de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antimicrobiens. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos « antibiotiques antiviraux » self-made. En effet, les anticorps (ANTICORPS) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux auto-fabriqués, qu’ils font partie de notre système immunitaire inné (ANTICORPS dits « naturels ») ou obtenus en réponse à des agents pathogènes spécifiques (entraînant ce qu’on appelle ANTICORPS « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques aux germes alors que les ANTICORPS acquis sont spécifiquement dirigés vers l’agent pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de causer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne se souvient pas des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de soi-disant « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur elle à condition que nous le gardons « formé » assez bien. La formation est obtenue par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») n’est pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène au portail d’entrée (principalement des barrières muqueales comme l’épithélie respiratoire ou intestinale). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit compter sur des molécules effectrices plus spécialisés de notre système immunitaire pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous montons de plus en plus l’immunité spécifique aux pathogènes, y compris les ANTICORPS très spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent très facilement surpasser nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène / virus. C’est précisément ce type d’Anticorps hautement spécifique et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble but de ces Anticorps est de nous protéger contre Covid-19. Alors, pourquoi devrait-il y avoir une préoccupation majeure en utilisant ces vaccins pour lutter contre Covid-19 ?
Eh bien, à l’image des règles applicables aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » auto-fabriqués soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (basé sur les résultats d’un antibiogramme), mais aussi de prendre l’antibiotique assez longtemps (selon la prescription). Le non-respect des exigences risque d’accorder aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut provoquer la reprise de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par l’armée de défense immunitaire (lire : la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus prendra une autre apparence afin qu’il ne puisse plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire hôte. Le virus est maintenant en mesure d’échapper à l’immunité (soi-disant: « évasion immunitaire »). Cependant, le virus ne peut compter sur cette stratégie qu’à condition d’avoir assez de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur les cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétant tant que la probabilité pour ces variantes de trouver rapidement un autre hôte est assez éloignée. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Au cours d’une pandémie, le virus se propage partout dans le monde avec de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité que le virus rencontre des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui ont été infectés mais qui n’ont pas développé de symptômes est élevée. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par ANTICORPS naturels), ils attraperont la maladie covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur les ANTICORPS acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation de S (spike) spécifiques ANTICORPS chez les personnes infectées asymptomatiquement est plutôt limitée et seulement de courte durée. En outre, ces ANTICORPS n’ont pas atteint la pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur fond de maturité et de concentration sous-optimales d’anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car il s’agit de la protéine virale responsable de l’infectiosité virale. Au fur et à mesure que les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de causer des maladies graves chez les sujets infectés. Plus les gens développent une maladie symptomatique, plus le virus peut sécuriser sa propagation et se répliquer (les personnes qui développent une maladie grave va répliquer plus de virus et pour une plus longue période de temps que les sujets infectés mais asymptomatiques).
Malheureusement, l’augmentation de courte durée de ANTICORPS S-specifique ne suffit pas à contourner les gens ayant des anticorps naturels et innés. C’est-à-dire qu’avec un taux croissant d’infection dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une augmentation momentanée des S-ANTICORPS spécifiques augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c.-à-d. limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Au cours d’une pandémie, en particulier les jeunes seront touchés par cette évolution que leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’« acquis ». Les ANTICORPS naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Étant donné que les anticorps naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c.-à-d. non autonomes) (dont seulement certains ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de le maintenir suffisamment exposé aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAINES, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs causant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles sbires (c.-à-d. les variantes les plus infectieuses).
La suppression de l’immunité naturelle, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû à des mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien formé. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de population, il y a une autre force en jeu qui améliorera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes : LA VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge ultérieur sera vacciné et, par conséquent, protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible que s’il s’échappe vers les ANTICORPS spécifiques à S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment asymptomatiquement infectés. Si le virus parvient à le faire, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, causant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. Choisir des mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie à suivre pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats qui sont enclins à obtenir la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.
Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variantes infectieuses affichant un type de protéine de plus en plus différent de l’édition du vaccin (l’édition ultérieure provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variantes deviennent infectieuses (c.-à-d. en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins le vaccin protégera. Déjà aujourd’hui, le manque de protection conduit à l’excrétion virale et à la transmission chez les receveurs de vaccins qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variantes infectieuses.
À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il va devenir plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter quelques autres mutations (peut-être juste une ou deux) à la protéine S de variantes virales (déjà doté de mutations multiples améliorant l’infectiosité) dans une tentative de renforcer encore sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimée à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra maintenant à la nouvelle variante de surpasser les ANTICORPS vaccinaux pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de la liaison des récepteurs viraux pour résister pleinement aux anticorps spécifique Covid-19, que ce soit obtenu par le vaccin ou par une infection naturelle. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie que leurs ANTICORPS spécifiques sont maintenant devenus inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer la suppression à long terme de leur immunité innée (c’est-à-dire, infection naturelle, et surtout la vaccination). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se sont laissées avec suffisamment d’ANTICORPS spécifiques à S en raison de la maladie covid-19 précédente). Ainsi, MISSION ACCOMPLIE pour Covid-19, mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et covid-19 personnes séropositives comme ils ont maintenant perdu à la fois, leur défense immunitaire acquise et innée contre Covid-19 (tandis que les souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fouetté le virus dans la population plus jeune jusqu’à un niveau qu’il faut maintenant peu d’efforts pour Covid-19 pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que l’adaptatif / acquis. L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux receveurs de vaccins sont maintenant exposés à des variantes virales hautement infectieuses tout en n’ayant reçu qu’un seul vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’ANTICORPS qui n’ont pas encore acquis des fonctionnalités optimales. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va juste améliorer encore l’évasion immunitaire. Fondamentalement, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.
De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne pouvait penser qu’à très peu d’autres stratégies pour atteindre le même niveau d’efficacité en transformant un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.
Il est certainement également intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est sujette à la sélection des mutations d’évasion) sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. C’est-à-dire que le risque d’évasion immunitaire médicamenteuse pourrait permettre au virus de passer à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (p. ex., élevages porcins et avicoles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour accueillir plusieurs coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de stockage semblable à la situation du virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus du COVID-19.
En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été complètement perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et rigoureuses, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, mèneront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus « hors de contrôle ».
Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser courir son cours désastreux) est ... la vaccination. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce sens qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé dans la facilitation de l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets asymptomatiquement infectés. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, à l’état d’ANTICORPS naturel, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un large éventail diversifié d’agents pathogènes. Il existe une solide justification scientifique pour supposer qu’il est possible d’« éduquer» les cellules NK de manière à reconnaître et à tuer les coronavirus en général (y compris toutes leurs variantes) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK ont de plus en plus été décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir la mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée dans l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire à base de cellules NK fournit l’immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées va être le seul type d’intervention humaine restante pour arrêter la propagation dangereuse des variantes covid-19 hautement infectieuses.
Si nous, les êtres humains, nous engageons à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variantes virales hautement infectieuses. Cela nécessitera en effet de grandes campagnes de vaccination. Toutefois, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparées (mémoire!) et d’induire l’immunité du corps (ce qui est exactement le contraire de ce que font actuellement les vaccins Covid-19, car ceux qui transforment de plus en plus les receveurs de vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour que les engrenages soient modifiés et pour remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins vitaux.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé encourage la population à profiter de la campagne en cours pour faire vacciner les enfants.
C’est depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, que les réticences des parents au sujet de la vaccination se sont accrues. Les parents hésitent à faire vacciner les enfants, à cause d’une rumeur circulant sur la toile et de bouche à oreille, qui fait état des vaccins tests du Coronavirus qui auraient été envoyés en Afrique. Sur son compte Twitter, le Dr Malachie Manaouda qui affirme avoir permis à sa fille d’avoir une autre vaccination contre la Poliomyélite, encourage les autres parents à faire pareils.
«Comme au 1er tour, je viens de faire vacciner ma fille contre la Poliomyélite. J’invite toute la population à profiter de la campagne en cours pour faire vacciner les enfants âgés de 0 à 5 ans», a écrit le Ministre de la Santé.
Pour le patron de la Santé, il est important que les populations profitent de la campagne en cours, parce que, précise-t-il, même si le pays a vaincu le polio virus sauvage, il reste que d’autres formes de la maladie demeurent présentes. « Le polio virus sauvage est certes vaincu mais d’autres formes continuent de circuler», a écrit le Dr Malachie Manaouda.
Pays polio-free
Il faut rappeler qu’effectivement le Cameroun a été certifié pays Polio-free. C’est-à-dire qu’il a été reconnu que le Poliovirus Sauvage (virus qui cause les cas graves de polio) ne circule plus dans notre pays. Toutefois, le Pr Pr Tetanye Ekoe président de la Commission nationale de certification apporte des précisions sur ce statut du Cameroun.
«Le fait d’être un pas certifié libre du virus polio-sauvage, ne veut pas dire que nous avons atteint absolument dans tous les secteurs de notre pays, tous les critères qu’il fallait », souligne le Pr Tetanye Ekoe. Et de renchérir: «même si un enfant a été vacciné six fois, il faut encore le vacciner. Il faut que les parents comprennent que c’est une chance supplémentaire que de revacciner un enfant qui a déjà été vacciné contre la polio».
Démenti
Et sujet de la rumeur sus rapportée, le Pr Tetanye Ekoe affirme : les rumeurs tendent à faire croire que nous sommes en train de faire des vaccinations anti-covid ou que nous sommes en train de faire de l’expérimentation. Ce qui est absolument faux !», a-t-il démenti, tout en assurant qu’il s’agit de l’ultime campagne de vaccination contre la poliomyélite, visant à éradiquer complètement la maladie. L’un des objectifs étant d’augmenter le taux de couverture vaccinale des enfants et faire en sorte que les virus dérivés du vaccin soient absolument détruits dans l’environnement.
En bref
Il faut savoir que la poliomyélite est une maladie virale. Elle touche plus particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle attaque le système nerveux central. Elle peut provoquer une paralysie définitive. Il faut préciser que la certification de pays polio-free est faite par l'Organisation mondiale de la Santé, à travers la Commission régionale de certification de l’éradication de la polio en Afrique.
Liliane N.
L'esplanade des services du gouverneur de la région du Soleil couchant, a abrité ce jeudi 03 octobre 2019, la cérémonie de lancement régionale de la campagne gratuite de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR).
En effet, le ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales (Minepia) procède depuis le 07 août 2019, a une campagne de vaccination gratuite contre la peste des chèvres et des moutons sur l'ensemble du territoire national.
Dans la région de l'Ouest, le coup d'envoi a été donné ce jeudi en présence de nombreux propriétaires d'animaux sous la présidence de François ETAPA, représentant du gouverneur et par ailleurs SG des services régionaux.
Dans son allocution de circonstance, le Docteur MPOUOK Oswald délégué régional (Minepia) va commencer par situer l'événement dans son contexte : <<L''événement qui nous réunir aujourd'hui s'inscrit en droite ligne d'un ensemble d'activités qui ont démarré depuis très longtemps. Notamment par la phase de sensibilisation et le dénombrement dans toute la région de l'Ouest qui a mobilisé plus de 1600 relais communautaires, qui ont travaillé en collaboration avec les agents Minepia dans 1448 villages et dénombré un peut plus de 210 milles petits ruminants soit un taux de 67,57% des objectifs à atteindre qui nous ont été assigné par notre département ministériel>>.
Pour mener a bien cette opération,la région de l'ouest a reçu 312600 doses de vaccins, du matériel de travail et des équipements nécessaires. Le Minepia Ouest fait également savoir que 136 agents vaccinateurs ont été mobilisés à cet effet.
Selon le Minepia, l’opération vise à vacciner près de 8 millions de chèvres et moutons. La campagne va s’étendre sur trois ans : 2019, 2020 et 2021. Dès 2022, le Cameroun va passer à la phase de la surveillance de la maladie. Il s’agira de s’assurer que le virus n’est plus en circulation au sein du cheptel national. Les noms et les numéros de téléphone des bénéficiaires sont déjà répertoriés au niveau du ministère de l’Élevage. Les agents du Minepia feront des prélèvements avant et après la vaccination. La comparaison des résultats entre les deux phases permettra de déterminer si les animaux sont immunisés ou pas.
À en croire le Minepia, le but à terme est de parvenir à l’éradication de la peste des petits ruminants au Cameroun à l’horizon 2030. Cette peste décime souvent 80% des effectifs des petits ruminants dans le pays. Raison pour laquelle le Cameroun a adhéré à cette campagne de vaccination qui est mondiale. Ceci grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
Marcel Ndi