Dans un communiqué rendu public il y’a quelques jours, René Emmanuel Sadi - ministre la Communication -interpelle vivement les organes de presse et autres médias qui ont “ délibérément choisi de travestir les faits” alors que l’enquête annoncée par le ministère de la Défense est encore en cours.
Pour le porte - parole du Gouvernement, “ l’annonce de cet événement tragique a, à l’évidence, suscité une vive douleur et une profonde émotion au sein de l’opinion publique, que sont venues amplifier, les images choquantes, abondamment relayées par les médias sociaux…”.
Le rôle trouble de certains médias et qui, du point de vue du ministre de la Communication mettent tout en oeuvre afin de susciter des remous sociaux
“Il s’agit donc, d’un sujet d’une gravité notoire et d’une sensibilité avérée, que vient exacerber le contexte sécuritaire qui a cours dans cette région.
Face à une telle situation, on observe malheureusement que certains médias ont délibérément choisi de jeter l’huile sur le feu, en travestissant de manière ostentatoire les faits, dans le but sans doute, de provoquer un soulèvement populaire, voire un chaos social…”.
Une attitude à condamner avec la dernière énergie
“ Le Gouvernement de la République condamne sans réserve cette dérive professionnelle qui transgresse les règles fondamentales de l’exercice du métier de journaliste, au moment même où, le monde entier célèbre la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information…”.
Quelques rappels de règles basiques
René Emmanuel Sadi: “ Le Gouvernement rappelle à cet effet, que le rôle de la presse est d’informer utilement les populations sur les faits de la vie publique. Mais, elle doit le faire en toute considération de la stricte véracité des faits et de la responsabilité sociale qui lui incombe, en matière de sauvegarde de la paix et de la tranquillité publique…
En l’espèce, le ministre de la Communication en appelle à la prudence et à la circonspection des professionnels des médias, dans le traitement de l’information liée à cette regrettable actualité, afin que prévale en fin de compte, la sérénité nécessaire pour la poursuite des investigations engagées dans le cadre des enquêtes en cours…”.
En rappe,
Un malheureux incident est survenu le jeudi 14 octobre 2021 aux environs de 8 heures au lieu - dit Bokova dans la ville de Buea - Région du Sud - ouest. Celui - ci a coûté la vie à une fillette, Caro Louise Ndialle, âgée d’environ cinq ans, ainsi qu’au gendarme Mvogo Rigobert.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le sujet clé évoqué par le chef de Division de la Communication au Mindef cette semaine dans le cadre de son rendez - vous hebdomadaire
Pour le Capitaine de Vaisseau, cette place qu’occupe le Cameroun sur le plan international lui a valu “ Trois décennies à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.
Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif et singulièrement restrictif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un aussi grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix est en soi une prouesse...
Pouvoir au respect des accords et traités internationaux. Ainsi se décline le second volet des missions assignées aux forces de défense Camerounaise. Un impérieux devoir à dominance humanitaire que remplissent nos contingents de militaires de la gendarmerie et des armées, avec une rare conviction et une égale abnégation, ce depuis leur tout premier déploiement en opération de maintien de la paix sous la bannière des Nations - Unies, instance faîtière en la matière. C’était au Cambodge, il y’a de cela 30 ans.
Trois décennies à œuvrer à la protection des civils, à concilier les positions et réconcilier les factions en opposition, pour un retour de la paix dans les pays où cette denrée fait cruellement défaut.
Et la liste de ces pays en détresse de paix de s’allonger chaque jour, plongés qu’ils sont par d’autres entités dans d’interminables conflictualités dites de basse intensité, mais des conflictualités aux interactions tellement inextricables que leur résolution, rebute même aux plus déterminés des bonnes volontés.
Trois décennies aussi, à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.
Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un si grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix, est en soi une prouesse.
Sauf que cette dernière n’est ni le fruit du hasard ni une quelconque faveur de la part de quiconque, mais la résultante de l’engagement, l’activisme et la bonne foi de nos dirigeants politiques. Cette dynamique est avantageusement complétée par les capacités matérielles et les compétences opérationnelles de nos contingents.
Un autre aspect digne d’éloge est la haute tenue morale de nos troupes, de nombreux autres contingents s’étant fait congédier notamment pour des cas d’incontinence pulsionnelle, ternissant par conséquent la réputation et l’estime de leurs pays sur le plan international.
La prestation du septième contingent de nos militaires en mission multidimensionnelle intégrée des Nations - Unies pour la stabilité en centrafrique, est d’autant plus méritoires des félicitations du Président de la République, Chef des forces armées, que son mandat aura couvert la période électorale de Décembre 2020 en RCA, période ayant enregistré une montée vertigineuse des tensions entretenues par des factions armées manifestement hostiles au processus de consolidation de la légalité institutionnelle dans ce pays voisin.
Dans ce contexte potentiellement éruptif, la sécurisation des populations de Bossangoa, Batangafo et Poua entre autres localités confiées aux bons soins de nos hommes, relevait d’un exercice de haute voltige.
Mission pourtant accomplie avec un remarquable brio jusqu’au retour solennel en terre Camerounaise.
Au huitième contingent récemment déployé de poursuivre dans cette voie de la performance opérationnelle et de la vertu humaine, pour que continuent de s’épanouir les fleurs de la paix en RCA, en Afrique et partout dans le monde en droite ligne des engagements internationaux du Cameroun promoteur de paix.
N.R.M
Sur sa page facebook, l’influenceur écrit: “ Je prie les marchands du verbe maudit , qui surfent sur les drames qui frappent notre pays pour en faire des sujets de récupération politique ,de faire preuve pour une fois de pudeur . Qu'ils évitent d'ajouter l'abjection à l'horreur” !
Des propos qui résument assez bien les commentaires scabreux qui pullulent sur les réseaux sociaux, depuis la survenue de ce drame. Le chroniqueur panafricaniste relève en outre que Cara Louise Ndialle et Mvogo Achille Rigobert sont “Tous les deux victimes d'une guerre que ni l'un, ni l'autre n'a été ni à l'origine ni dans ses phases d'escalade…”.
Des familles douloureusement éprouvées qui ont les les leurs s’en aller de manière très violente
“ Cette nuit ,j'ai reçu les images de la famille du Gendarme, meurtrie devant la vidéo assassine de leur fils qui se faisait lapider à mort, par une population en furie...l'un des parents a dû s'écrouler à la vue de ces images d'une rare violence... (je refuse de diffuser ces images).
Que dire alors de cette autre image bouleversante et particulièrement choquante de cette fillette ,couchée sur le siège arrière du véhicule, la tête explosée, laissant du sang dégouliner…
Ou de sa maman,levant les mains au ciel,interrogeant certainement le Créateur sur cette sentence injuste qui venait de s'abattre sur sa petite fille?...!! On ne peut s'empêcher de retenir ses larmes…”.
Face à la violente réaction des populations ce Mercredi, il y’a toutefois lieu de s’interroger
Sans qu’il n’ait eu besoin d’un quelconque encouragement ou mot d’ordre, tous se sont rués sur ce Jeune soldat, le lapidant afin de “ venger” le bébé qui venait à peine de perdre la vie;
Une attitude qui n’a pas été observée lorsque Florence Ayafor a été écartelée, vioée et assassinée; Une réaction que l’on n’a pas vu lorsque les enfants ont été décapités dans une école, en plein jour par des individus sans foi ni loi;
Un comportement qu’on n’a vu à aucun moment, alors que hommes, femmes et enfants meurent quasi quotidiennement par les mains des terroristes ambazoniens.
Pourquoi ce deux poids, deux mesures?
Comment comprendre que dans une zone en proie à la crise sécuritaire, une voiture, sans plaque d’immatriculation et avec des vitres fumées roule à vive allure sur une route fréquentée, alors qu’il y’a des écoles aux alentours mais surtout, que le ou la conducteur ( trice) refuse d’obtempérer devant un contrôle mixte de ceux qui, jours et nuits, s’investissent corps et âme afin que leurs concitoyens dorment en toute quiétude ?
Que s’est -il réellement passé ce mercredi matin à Buea?
Vivement que les résultats de l’enquête ouverte viennent répondre à ces questions et en attendant, “ Puisse Dieu consoler les deux familles terriblement éprouvées et accueillir les âmes de nos deux compatriotes dans sa Félicité Éternelle”!
N.R.M
Telle est la position de Pierre Mila Assoute - président du “Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun” qui exige au passage que les ambazoniens déposent les armes sinon “l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens…”
Son point de vue
“Émeute de Moliko à Buea Sud-ouest, après la mort par balle de la petite écoliere de 4 ans et le lynchage du gendarme auteur du tir mortel.
Je vais commencer par dire ma peine profonde pour ces situations regrettables de violence extrême au Noso et présenter mes condoléances sincères et ma compassion aux familles éplorées par la mort de ces deux Camerounais dramatiquement tués à Moliko.
Je vais cependant être clair et exprimer ma position sans nuances.
1- les milices doivent déposer les armes au Noso si l' on veut arrêter avec la spectre de la mort de guerre. Sinon l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens.
2- Lorsque l'on vit dans une zone de guerre et que l'on est bon citoyen, il est clair que la violation d' un checkpoint est interdite. Elle peut entraîner des risques de vie. (nous convenons en le disant que certains de ces check points sont devenus des postes de harcèlement citoyen , d'extorsions de fonds et de rackets inacceptables commis par des mauvais agents de forces de défense) il faut changer ces déviances.
3- Ce qui est malheureusement arrivé à Moliko et causant la mort violente aussi bien à une fillette de 4ans et un gendarme assurant la défense de la nation est un corollaire de la prise des armes par des “séparatistes” et des gangs dans les régions visées.
Cette enfant est tuée précocement et innocemment du fait de deux irresponsabilités des adultes chargés de sa protection.
B- le gendarme: pour le fait que ce véhicule pouvait être suivi ou signalé au checkpoint suivant pour interpellation au lieu d'essuyer en pleine agglomération un tir à risques à balles réelles.
La mort de cette gamine bien que très douloureuse pour notre nation, parce que tuée par une balle de gendarme qui ne la visait sûrement pas, rappellent 3 faits mémoriels graves qu' il ne faut pas oublier, parmi les plus emblématiques. Je vais les rappeler pour fixer notre mémoire sur le rôle et la présence militaire.
La promptitude avec laquelle l'émeute vengeresse contre ceux qui donnent leurs vies en sacrifice pour la nation serait attendue des populations contre ceux qui ont ôté les vies ci-dessus référencées devant elles.
Aucun pays au monde ne peut exister sans une armée ni une force de maintien de l'ordre public. Chacun de nous doit le comprendre et l'intégrer. Les défiances aux militaires en zones de guerre partout au monde peuvent causer la mort subite.
Les médias ou des journalistes tiennent des propos graves allant jusqu'à discriminer les catégories des enfants envoyés en guerre dans l'armée sont irresponsables et devraient être suspendus ou en cas de récidive fermé boutique.
Pas de radio mille collines au Cameroun.
Il faut respecter l'armée du Cameroun en toutes circonstances.
Si les soldats français et autres fils du Tchad partent mourir pour la sécurité des autres au sahel, nos propres fils qui optent de s'engager sous le drapeau tricolore doivent se battre pour notre nation avec honneur et fidélité. Et sacrifice suprême.
Paix et aux âmes des disparus”.
N.R.M
Dans un communiqué rendu public ce jeudi et signé par Atonfack Guemo Cyrille Serge - Chef de Division de la Communication fait savoir que le double décès de ce 14 Octobre 2021 a été causé par le “ refus d'obtempérer d’un individu devant un poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale”
Le Communiqué de presse
“ Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, aux environs de 08 heures, un malheureux incident a causé la mort d’une fillette, au lieu - dit Bokova, à quelques encablures du Marché Central de Buea, Département du Fako, Région du Sud - Ouest.
En effet, le poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale installé à Bokova a interpellé le véhicule de marque Toyota, modèle Picnic, sous immatriculation de châssis CH 068122.
Refusant d'obtempérer, le conducteur a poursuivi sur sa lancée en accélérant pour s’échapper en direction du Stade Omnisports de Molyko, où il sera rattrapé par le binôme de Gendarmes lancé à sa suite.
Après les procédures d’identification d’usage, le ton est inexplicablement monté entre les deux Gendarmes et le conducteur, fermement opposé à la fouille de son véhicule au point d’engager une nouvelle manœuvre de fuite.
Dans une réaction inappropriée, inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au comportement irrévérencieux du conducteur, l’un des Gendarmes a, au mépris du sacro - saint principe de précaution, procédé à des tirs de sommation dans le but d’immobiliser le véhicule.
C’est alors que la nommée Cara Louise Ndialle, jeune élève âgée d’environ 05 ans et se trouvant à bord du véhicule en question, sera mortellement atteinte par balle à la tête.
Dans une violente furie, la foule s’est ruée sur le Gendarme auteur du coup de feu, et lui a ôté la vie…”.
Les regrets et condoléances du Gouvernement
“ Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense regrette profondément ce malheureux incident et adresse ses condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée.
L’enquête immédiatement ouverte par les Autorités administratives locales et les Forces de Défense et de Sécurité permettra de préciser les contours et les responsabilités de cet incident doublement mortel./.
N.R.M
Le feu s’est déclaré dans le bâtiment de 13 étages aux petites heures du jour, selon les autorités. Il a ravagé plusieurs étages du bâtiment, transformé en un immense brasier, avant que les pompiers ne parviennent à le maîtriser.
C’est l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde. À Kaohsiung, dans le sud de Taïwan, quarante-six personnes ont perdu la vie et 41 autres ont été blessées dans un incendie qui s’est déclaré jeudi dans un immeuble de la ville.
Des photos publiées par l’agence de presse officielle taïwanaise Central News Agency montraient de la fumée s’échappant des fenêtres du bâtiment, tandis que les pompiers tentaient désespérément d’éteindre les flammes.
Une fois le jour levé, l’étendue du sinistre est apparue dans toute son ampleur, avec la façade de l’immeuble noircie sur toute sa hauteur et la plupart des vitres brisées. La plupart des victimes se trouvaient entre le septième et le onzième étage, qui abritaient des appartements, selon les pompiers.
Les cinq premiers étages, destinés à un usage commercial, étaient inoccupés. Les pompiers de la ville ont dépêché plus de 70 camions pour lutter contre l’incendie, qu’ils ont mis quatre heures à éteindre.
Des habitants ont déclaré avoir entendu des bruits forts aux étages inférieurs où le feu a commencé: « J’ai entendu de nombreuses détonations fortes, "bang, bang, bang", au rez-de-chaussée et je suis descendu pour voir ce qu’il se passait », a déclaré à Formosa TV un habitant de l’immeuble dont le nom n’a pas été précisé.
« C’est alors que je me suis rendu compte qu’il y avait un incendie et que j’ai appelé la police », a-t-il ajouté. Une autre survivante a décrit sa fuite éprouvante : « Quand j’ai ouvert la porte pour sortir, le couloir était rempli de fumée noire », a-t-elle raconté.
Cet incendie est l’un des plus meurtriers à Taïwan depuis plusieurs décennies. Le dernier avec un bilan d’une ampleur similaire remonte à 1995, quand 64 personnes ont péri dans un club de karaoké bondé. Il s’agit aussi de l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde.
Fréquemment frappée par des tremblements de terre et des typhons, Taïwan a des codes de construction stricts, mais il y a souvent un écart entre ces normes de sécurité et la façon dont elles sont appliquées, en particulier dans les bâtiments anciens.
Certains des bilans les plus lourds des récents tremblements de terre ont été enregistrés lors de l’effondrement de bâtiments anciens, dont la conception n’était pas conforme aux normes.
Au début de l’année, 49 personnes ont été tuées lorsqu’un train a percuté un camion qui avait glissé sur les voies, dans la pire catastrophe ferroviaire de l’île depuis des décennies.
Des enquêtes ultérieures ont révélé que les agences gouvernementales avaient ignoré des avertissements concernant la possibilité d’un tel accident sur ce tronçon particulier à flanc de montagne.
N.R.M
Cela rentre dans le cadre d'un programme qui a pour fil conducteur: “Bien vieillir avec le VIH, au Cameroun et au Sénégal avec l’intégration de la prise en charge des comorbidités et du vieillissement entre la clinique et la communauté”.
A ce jour, il existe environ quatre (4) millions de malades, soit 15,7% de Personnes vivant avec le VIH (PVVIH ) en Afrique subsaharienne. Ce chiffre a été révélé ce 14 octobre par le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique et Représentant du ministre, lors de la cérémonie de lancement officiel du projet "VIHeillir”;
Une cérémonie organisée dans la salle des conférences du ministère de la Santé Publique, qui a connu la présence de nombreux invités, à l’instar du Professeur Coume, venu du Sénégal ou encore du représentant de l'ambassadeur de France au Cameroun.
“Projet VIHeillir”
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Mis sur pied le 1er octobre 2020 pour une durée de 36 mois, le “projet VIHeillir” entend principalement oeuvrer pour la réduction de la mortalité des vieilles personnes atteintes et vivant avec le Vih, mais aussi améliorer la qualité de vie de tous ces malades qui, âgés de 50 ans et plus, vivent au Cameroun ou au Sénégal.
Le contexte et justification
Du point de vue des spécialistes conviés à la réunion de ce Jeudi, le “Projet VIHeillir” naît à la suite du compte rendu fait par les équipes de l'Agence Nationale de Recherches Sida, après une expérience qui a révélé que la disposition en continue des thérapies antirétrovirales, couplée à une amélioration de l'observance au traitement, augmente l'espérance de vie des personnes âgées vivant avec le virus.
Toutefois, ce vieillissement s'accompagne d'un risque plus accru d'autres maladies chroniques chez les personnes atteintes, à l'instar de l'hypertension artérielle, du diabète et des cancers.
Il s'associe en outre à un cortège de nouvelles entités pathologiques, appelées syndromes gériatriques, dont la prévalence augmente avec l'âge. La conséquence majeure de cet état de choses est non seulement la complexification du parcours des soins des PVVIH, mais aussi la détérioration de leur qualité de vie.
Les solutions
Pour parvenir aux objectifs qu’ils se sont fixés, le ministère de la Santé Publique et les responsables du “Projet VIHeillir” comptent mettre à la disposition des structures publiques, vingt quatre (24) médicaments essentiels, pour le traitement de certaines maladies chroniques, telles que l'hypertension artérielle et le diabète, pour la modique somme de 1000 F Cfa ;
Dépister, diagnostiquer et traiter les hépatites B et C, les lésions cancéreuses du col de l'utérus chez les femmes, l'hypertension artérielle et le diabète, standardiser et simplifier les protocoles avec l'utilisation des procédures innovantes à moindre coût; élaborer des "kits" de renforcement de compétences et mettre en place un plan de formation pour le personnel soignant et les acteurs communautaires; mettre en place les activités communautaires pour assurer un suivi à long terme et garantir l'observance au traitement et la prévention des maladies métaboliques...
En clôturant les assises de ce jour, le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique a affirmé qu’il s’agit d’un “Projet qui vise davantage la prise en charge gratuite des co-morbidités chez les patients âgés et déjà sous traitement antirétroviral”.
Nicole Ricci Minyem
Dans le cadre de son éditorial hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo a axé sa réflexion autour de cette thématique, marquant un point d’honneur à rappeler qu’en plus de la défense et de la protection du territoire national, chacun des actes posés par les soldats Camerounais convergent à la préservation des richesses dont le pays est doté
Une préservation qui ne saurait prospérer que si leurs concitoyens sont éduqués et en bonne santé morale, physique et mentale, argue le Chef de Division Communication au ministère de la Défense
Le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo
“Par petites touches, au gré de fulgurances avancées rendant les nuisibles plus véloces et les sous - marins plus endurants et moins facilement détectables, à la faveur de positionnements et de pivotements géostratégiques aussi avantageux qu’imprévisibles, les ingrédients d’une future conflagration mondiale sont réunis.
Sous les commentaires naïfs d’une certaine opinion tiers - mondistes admirative de la reconfiguration scénarisée des lignes d’influence, l’on assiste plutôt à une opposition de plus en plus farouche entre des hégémonies anciennement établies, et de nouveaux appétits non moins spoliateurs.
Or, c’est justement vers ce monde sans puissance que convergent les convoitises en compétition. L’Afrique en particulier ressent durement la morsure des appétences de ces convives.
Entre prédations sur les matières premières, révolutions populaires, insurrections mercenaires et maintenant le fléau sanitaire, notre continent est mis en coupe réglée, en prévision du prochain démantèlement de ses structures socio - étatiques.
Car, tout porte à croire qu’ à l’instar de celles qui l’ont précédée, la guerre mondiale en gestation visera la préemption sur les richesses naturellement placées au centre de la mappemonde. Des richesses inestimables qui cependant appartiennent à des peuplades encore incultes, et qui n’auraient ni l’intention, ni les moyens de les mettre en valeur, selon une certaine opinion étrangère au continent africain.
Mais, sans qu’il advienne de manière brutale ou progressive, l’épilogue aux actuelles joutes entre Etats - puissances n’en sera pas moins létal que les autres avant lui.
Au milieu de morts par armes à feu d’aujourd’hui, il faudra en effet ajouter toutes ces autres disparitions d’hommes, de femmes et d’enfants victimes d’effets connexes à l'accaparement des ressources.
Toutefois, l’érection de l’action humanitaire au rang d’enjeu de politique internationale est un déni du droit à la vie pour les plus démunis que l’on veut condamner à l’extinction.
C’est contre ces dangers bien réels, c’est contre ces préjugés avilissants que nous nous battons, nous soldats du Cameroun, ardents défenseurs de la Pa trie.
La craie que nous tenons dans la salle de classe située en zone rurale, trace pour nos frères et sœurs de la campagne les chemins de la connaissance édificatrice.
La pelle que nous manions avec force et dextérité devant la nature indomptée ouvre pour notre peuple les horizons de la prospérité.
A l’aide de la seringue et du bistouri, nous combattons la maladie et consolidons le potentiel vital de notre pays.
Au gré de nos affectations, les unions que nous contractons contribuent à la cohésion de la diversité sociologique du Cameroun.
Le fusil à la main, nous combattons les agents précurseurs de l’aliénation de notre pays.
Nous, soldats de la République, nous préservons l’intégrité du territoire national, sur le modèle de nos glorieux anciens.
Nous, soldats de la Nation, combattons pied à pied la haine et l’ignorance, source de misère et d’escalvage.
Ce faisant, nous portons la vision émancipative de nos héros nationaux”./-
N.R.M
C’est ce mardi que la fédération européenne de football a lancé le processus de candidature pour accueillir l’Euro 2028 de football, dont l’instance européenne désignera le ou les pays hôtes en septembre 2023, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Les fédérations intéressées ont « jusqu’à mars 2022 pour déclarer leur intérêt », a précisé l’UEFA, alors que l’Euro 2024 est d’ores et déjà attribué à l’Allemagne, après l’édition de cet été, répartie entre onze villes à travers tout le continent, de Londres à Bakou.
Si elle ne fait pas allusion à la refonte en cours du calendrier international après 2024, l’instance européenne part donc du principe que l’été 2028 ne sera pas occupé par la Coupe du Monde, alors que la Fifa envisage de faire passer son Mondial à un rythme biennal à cette échéance.
Dans le détail, l’UEFA autorise une nouvelle fois les candidatures communes, pourvu que les pays concernés « soient géographiquement compacts ».
Elle prévient néanmoins qu’elle ne pourra « garantir » la qualification automatique des équipes des pays hôtes s’ils sont plus de deux à s’associer.
Par ailleurs, pour accueillir les 51 rencontres départageant les 24 équipes engagées, les candidats devront disposer de dix stades, dont au moins un doté de 60.000 places assises, un de 50.000 places, au moins quatre de 40.000 places et au moins trois de 30.000 places.
Autres informations
Après l'Euro 2020, où douze (12) villes de pays différents avaient accueilli la compétition, et celui de 2024 qui sera organisé en Allemagne, le championnat d'Europe 2028 a connu, comme le révèle “l'Equipe", “les candidatures des pays comme la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce et la Serbie”.
Tous les quatre avaient une candidature commune pour organiser l'Euro 2028”: «Nous entamons une action commune avec optimisme, un sourire, du sérieux, une prise de conscience de la réalité et en fait pour des jours meilleurs dans cette région qui inquiète habituellement le monde avec des informations négatives», avait déclaré il y’a quelques mois, le vice-ministre grec des sports, Giorgos Vasiliadis.
La même source indique que “les quatre pays d'Europe de l'Est ne visent pas seulement l'Euro 2028, puisqu'ils souhaiteraient organiser la Coupe du monde 2030 en cas d'échec d'obtention de l'Euro 2028, où l’Espagne pourrait poser sa candidature”.
Pour le Mondial 2030, les Européens devront notamment faire face au quatuor Argentine-Chili-Paraguay-Uruguay, qui souhaite accueillir le Mondial, cent ans après la première Coupe du Monde en Uruguay.
N.R.M
Telle est la quintessence du message qui ressort à l’issue de la conférence de presse donnée ce 12 Octobre 2021 par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique à l’occasion de la commémoration de la Journée Africaine de Lutte contre les faux médicaments
Dès sa première prise de parole, le membre du Gouvernement a présenté l’ampleur du phénomène, précisant que les faux médicaments constituent un fléau; Et de fait l’un des défis majeurs de la génération actuelle car, ils contribuent à l’explosion des cas des maladies mal soignées en raison, souligne -t-il : ” de l’utilisation des médicaments sous dosés, sans principe actif ou contenant de faux principes actifs“.
Le patron de la Santé Publique va par la suite s’attarder sur les multiples visages que revêtent la contrefaçon et le trafic des produits pharmaceutiques au Cameroun, indiquant qu’il s’agit “des médicaments distribués en gros ou au détail, par des personnes (physiques ou morales) non habilitées, vendus dans la rue, importées de manière frauduleuse...
Des médicaments fabriqués dans des unités de production non autorisées, reconditionnés avec de fausses étiquettes, recyclés, mais aussi des médicaments dont les dates de péremption sont falsifiées…Des médicaments de qualité inférieure et falsifiés”.
Cette énumération des caractéristiques des faux médicaments fait corps avec la définition déclinée par l’OMS, le 29 mai 2017, lors des travaux de la 72ème Assemblée mondiale de la santé.
En dépit de la manifestation tentaculaire de ce que Manaouda Malachie qualifie de : Réseau de criminalité pharmaceutique”, il a rappelé devant les Hommes des médias que le Gouvernement ne cesse de multiplier des actions, à l’effet de lutter contre l’expansion de l'industrie du faux médicament; Ceci dans l’optique de garantir un meilleur accès de tous aux produits pharmaceutiques de qualité.
C’est ainsi qu’un Plan National Multisectoriel de lutte contre le faux médicament et le trafic illicite des produits pharmaceutiques, réunissant tous les acteurs interpellés par la question, est mis en œuvre avec l’accompagnement d’Interpol et des partenaires au développement.
Par ailleurs, en plus du renforcement du système d’approvisionnement en médicaments, il est préconisé la promotion de Médicament Essentiel Générique, aux coûts plus accessibles, jusqu’à la gratuité de certains médicaments- La sensibilisation des populations sur les méfaits de la consommation des médicaments d’origine et de qualité non contrôlées - Le renforcement de l’arsenal juridique réprimant la détention et la vente illicite des médicaments contrefaits ou falsifiés, entre autres.
Cependant, la lutte contre ce fléau, ajoute le Minsanté, “doit s’inscrire dans une coopération internationale proactive sur les plans de l’information, du renseignement, de l’expertise, de la formation, de l’investissement et de la sincérité”.
Au cours de la phase d’échanges qui a ponctué cette rencontre à laquelle prenait part le Pr Félix Zogo - Secrétariat Général du Ministère de la Communication- le Dr Phanuel Habimana - Représentant Résident de l’OMS, les préoccupations soulevées ont permis de renseigner que la phase répressive est bel et bien effective.
Pour preuve, il ne se passe pas une semaine sans que des conteneurs de produits contrefaits ne soient saisis et détruits. De plus, des missions de contrôle sont déployées sur le terrain pour traquer les faux médicaments.
En réaffirmant l’option de la “Tolérance Zéro” prise par le Gouvernement vis-à-vis du médicament de la rue, le Dr. Manaouda Malachie a saisi cette occasion afin d’inviter, une fois encore les professionnels de la santé publique et ceux du domaine pharmaceutique, en particulier, au respect de l’éthique.
Il a en outre appelé les populations à s’impliquer activement dans cette lutte, en dénonçant les réseaux mafieux et les sites de fabrication de ces médicaments.
Un numéro vert (le 1506) est d’ailleurs mis à leur disposition et sert également à dénoncer tous les types d'écarts rencontrés dans les formations sanitaires.
En guise de conclusion, le ministre de la Santé Publique a exhorté les uns et les autres à arrêter la consommation des médicaments de la rue, à prendre l’engagement de se procurer désormais des médicaments dans les pharmacies des hôpitaux et dans les officines de pharmacie où les circuits d’approvisionnement sont connus et la fiabilité des produits régulièrement testée.
Nicole Ricci Minyem