Ecobank Transnational Incorporated (ETI) maison mère du Groupe Ecobank basée à Lomé, vient de lever 450 millions de dollars dans le cadre de sa première euro-obligation, qui a été sursouscrite.
Cette émission mondiale porte sur un billet non garanti à 5 ans (144A/RegS) coté sur le marché principal de la Bourse de Londres. L’obligation arrivera à échéance en avril 2024 et a été émise avec un coupon de 9,5%, les intérêts étant versés semestriellement à terme échu.
Le produit servira aux besoins généraux d’ETI et au refinancement des obligations existantes de la holding.
L’émission a suscité l’intérêt des investisseurs du monde entier, notamment du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique.
À l’occasion de cette première émission d’euro-obligation, M. Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe, ETI, a déclaré : « Il s’agit à nouveau d’une première pour Ecobank et je suis très optimiste quant aux perspectives du Groupe à un moment où nous poursuivons la deuxième phase de notre stratégie quinquennale baptisée « Feuille de route pour le leadership ». Nos efforts d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et financière portent leurs fruits, et cette émission témoigne des mesures que nous prenons pour renforcer notre établissement et créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes. »
M. Greg Davis, Directeur Financier du Groupe, a également commenté l’opération : « Le succès de cette euro-obligation reflète l’appétit des investisseurs institutionnels de premier ordre sur ressources propres à l’échelle mondiale et la confiance dont bénéficient toujours notre établissement et les marchés auxquels nous avons choisi de prendre part. »
Selon des sources crédibles proches des activistes, les seuils de pollution annuels dangereux ont été atteints depuis la fin du mois de janvier 2019. Une raison de plus selon eux de se mobiliser pour opposer un non catégorique au réchauffement climatique qui va sans cesse grandissant. Ce mercredi, les habitants de la ville de Londres sont privés de métro et de bus. Ces activistes sont réunis au sein du groupe dénommé "Extinction rebellion". La vision de ce groupe étant celui d'attirer l'attention des Britanniques non seulement sur le réchauffement climatique, mais aussi "l'effondrement écologique".
Ce qui est perceptible au " Plateau du Larzac "
Dans ce lieu, ou encore aux collines écossaises sont perceptibles des tentes, des barrières et des guitares pour l'amplification de la manifestation. A l'unanimité les manifestants plaident en faveur du blocage des voies d'accès dans le centre ville de Londres. L'un des sites qui n'échappe pas à la curiosité de tout venant, c'est la station du métro Waterloo qui est restée bloqué. Même scène au Marble Arch à Oxford Circus et à la place du Parlement.
"On ne veut pas causer des problèmes aux gens, mais c'est tellement difficile d'attirer l'attention si on ne bloque rien. Et puis, on a quand même beaucoup de soutien avec des gens des immeubles à côté qui nous apportent du café", explique un manifestant.
Une situation préoccupante auxquelles devront donc se pencher les autorités britanniques et la communauté internationale dans son ensemble pour y trouver des solutions, car les problèmes climatiques au-delà de toute considération revêt un caractère universel qui mérite des mobilisations tous azimuts.
Innocent D.H