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Ce mardi 02 juillet 2019, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, et le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), en charge du développement régional, Khaled Sherif, signent, l’accord d’établissement du siège du bureau régional pour l’Afrique centrale de la BAD à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.

 

Le choix du Cameroun s'explique par le fait que ce pays se distingue par « la plus grande croissance économique dans la sous-région », a indiqué hier lundi, Khaled Sherif, vice-président de la BAD à la presse après avoir été reçu par le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à Yaoundé.

 

« Le Cameroun sert d'un exemple pour les pays de la sous-région, notamment en matière d'industrialisation et d'électrification, et partage avec la BAD la même vision d'améliorer les conditions de vie du peuple africain, » a poursuivi M. Sherif. L'accord de siège sera donc signé ce jour avec le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella.

 

« Ce nouveau bureau régional contribuera à améliorer l’efficacité des opérations de la banque et à approfondir le dialogue entre la Banque et tous les pays d’Afrique centrale », indique l’institution financière panafricaine. « Le nouveau bureau régional de développement, d’intégration et de prestation de services pour l’Afrique centrale, à l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, a pour objectif de rapprocher davantage la Banque de ses États membres », ajoute-t-elle.

 

Notons que la signature de cet accord de siège intervient près de deux mois après la validation, par le Conseil d’administration de la BAD, du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR), approuvant les opérations de la banque dans cette région sur la période 2019-2025. Le portefeuille de la BAD en Afrique centrale compte plus de 44 projets régionaux actifs d'un montant de près de 1,1 milliard de dollars, selon le site officiel de la banque.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures

 

 

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a entériné, lundi 15 avril 2019, le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025, approuvant ainsi les opérations multinationales de la Banque dans cette région sur la période indiquée.

Le DSIR 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures. Il énumère également les projets de la Banque destinés à accélérer les échanges commerciaux intra-régionaux, la croissance économique inclusive et la mutation structurelle de la région de l’Afrique centrale. Il orientera les opérations régionales de la Banque dans sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo (RDC) et République centrafricaine –, qui regroupent une population totale de quelque 130 millions de personnes.

Les objectifs de coopération, d’intégration et de développement économique de la stratégie régionale 2019-2025 pour l’Afrique centrale seront atteints sur la base de deux éléments essentiels : le premier renforce les infrastructures régionales (car axé sur les réseaux d’électricité, les transports et les TIC), tandis que le second permet d’apporter un soutien aux réformes du développement des échanges commerciaux intra-régionaux et des investissements transfrontaliers ; il contribue également au renforcement des capacités institutionnelles des organisations régionales, en particulier celles de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Sur le plan géographique, l’Afrique centrale représente le point de connexion du continent, car elle partage ses frontières avec toutes les autres régions. La paix civile et les progrès économiques, sociaux et politiques de la région reposent sur les promesses plus larges d’une coopération continentale et d’une intégration économique. 

En 2018, le taux de croissance du PIB en Afrique centrale a doublé, passant de 1,1 % à 2,2 % par rapport à 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %. La croissance de la région a été principalement tirée par les cours internationaux des matières premières, notamment le pétrole. D'autres pays de la région de la CEEAC ont continué d’être confrontés au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, à la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et au déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC.

« L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. L’application de la stratégie d’intégration pour l’Afrique centrale encouragera les autorités régionales et nationales à veiller à ce que les programmes et les initiatives transfrontaliers soient intégrés à la planification et à l’administration des ressources publiques », a déclaré Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale de la Banque.

La mise en œuvre du DSIR pour l’Afrique centrale nécessitera des investissements d’un montant de 4,421 milliards de dollars américains, ce qui correspond à 30 opérations régionales menées sur une période de sept ans. Environ 88 % des fonds prévus devraient être consacrés au renforcement des infrastructures régionales. Les éléments du plan relatifs au développement des infrastructures et des capacités institutionnelles contribueront également au renforcement de la résilience des pays de la région. Des opérations spécifiques renforceront également la résilience à l’insécurité alimentaire, permettront la réintégration socio-économique des groupes vulnérables et préserveront les écosystèmes du bassin du Congo.

« L’appui permanent de la Banque africaine de développement à l’Afrique centrale est indispensable à la réussite de l’intégration économique des pays de la région. Le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale poursuit cette tradition d’opérations de soutien dans des secteurs économiques essentiels. À terme, il donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra-régionaux et au processus de mutation structurelle qui est indispensable à l’environnement politique et économique », a affirmé Moono Mupotola, directeur du Développement régional et de l’intégration régionale à la Banque.

Le DSIR est conforme au nouveau Cadre stratégique pour l’intégration régionale (CSIR) de la Banque, approuvé en mars 2018, et à sa Stratégie décennale d 2013-2022. Il s’aligne également sur les priorités régionales de la CEEAC et de la CEMAC et sur les cinq grandes priorités de la Banque, ses High 5.

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Sunday, 05 June 2022 11:01