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Les Etats-Unis saluent aussi l’action du gouvernement centrafricain.

 

Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est dit que les américains adressent leurs félicitations aux parties engagées, dans la gestion du retour de la première vague des réfugiés centrafricains dans leur pays. Parmi donc les parties félicitées par les américains, se trouve le Cameroun qui a accueilli ces réfugiés qui ont décidé de repartir dans leur pays. Le pays de Paul Biya, le gouvernement centrafricain et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) sont salués par l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun pour leur coopération et bonne volonté. Et parlant spécifiquement de notre pays, les américains reconnaissent l’hospitalité non seulement du gouvernement mais aussi du peuple.

« Nous encourageons l’adhérence continuelle aux normes humanitaires, en particulier le retour volontaire des réfugiés dans la sécurité et la dignité, et selon les principes de l'Accord Tripartite du 29 Juin 2019 », a écrit l’Ambassade américaine. Celle-ci dans son communiqué, précise la raison pour laquelle elle fait cette sortie, en rapport avec le retour volontaire de la première vague des réfugiés centrafricains.  

« Les États-Unis sont le principal contributeur d’aide humanitaire au Cameroun, ayant contribué depuis 2018 plus de 87 millions de dollars aux acteurs humanitaires pour leur fournir de la nourriture, de l’eau, des abris d’urgence et d’autres services en faveur des réfugiés et autres populations vulnérables. Nous encourageons les autres pays à contribuer davantage aux besoins urgents des réfugiés et populations vulnérables au Cameroun afin de soutenir les efforts en matière de stabilité, de bonne gouvernance et d’autosuffisance », a écrit l’Ambassade américaine.

Lire aussi : Une nouvelle vague des réfugiés centrafricains regagne la RCA

Le Cameroun continue d’accueillir plus de 400,000 réfugiés des pays voisins. Le mercredi 23 octobre 2019, 228 réfugiés centrafricains à bord de trois bus ont regagné leur pays d’origine. Le retour chez eux, s’est fait sous les yeux de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Augustin Yangana Yahoté Ministre centrafricain de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et d’autres autorités.

 

Liliane N.

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Arrivé en terre camerounaise hier mercredi 23 octobre pour un séjour de deux jours, Jean Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a été reçu par le chef de l’Etat Paul Biya, qui l’a élevé au rang de  Grand Officier de l’Ordre de la Valeur.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, a rencontré mercredi 23 octobre le président Paul Biya. Les deux hommes ont fait le tour de l'actualité socio-politique du pays, marquée par les troubles en zone anglophone et des contestations de certains leaders de l'opposition depuis l'élection présidentielle du 7 octobre 2018. Ils ont aussi passé en revue le « grand dialogue national » récemment organisé dans le pays en vue de résoudre principalement la crise anglophone.

Pour clore l’audience avec le président, Jean Yves Le Drian a reçu une distinction des mains de Paul Biya. Il a été élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre de la Valeur. Le chef de la diplomatie française a par la suite rencontré les représentants des partis politiques qui siègent au Parlement (MRC, RDPC, UPC ...). Avec ces derniers, les discussions ont plus ou moins tourné autour des mêmes problématiques.

Quelques minutes plus tard, Jean Nkuete du RDPC, parti au pouvoir, a brièvement résumé le contenu des échanges avec l’hôte français. « Nous avons parlé de la manière dont le dialogue s’est déroulé et avons souhaité que la France nous apporte tout son soutien à la mise en place des recommandations qui ont été faites. La France étant un partenaire important, incontournable du Cameroun », a-t-il déclaré à la presse.

Lire aussi : Jean-Yves Le Drian en visite au Cameroun du 23 au 25 octobre 

Selon le député Bapooh Lipot de l'UPC, les échanges ont essentiellement porté sur le contexte sécuritaire que traverse le Cameroun. Avec pour ce parti, une préoccupation particulière : le jeu des puissances étrangères dans la crise anglophone. « Dans le cadre de ces échanges que nous avons eus avec le ministre, nous avons réitéré notre volonté de voir le Cameroun resté un et indivisible et également notre indignation par rapport à certaines puissances qui trouvent nécessaire de s’impliquer de manière négative dans la gestion de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. » A-indique le député de l’UPC.

Notons que, Jean Yves Le Drian est toujours en terre camerounaise. Ce jeudi 24 octobre, Il va procéder à l’inauguration du 2ème pont sur le Wouri. Une infrastructure qui a vue le jour grâce à un financement de l’AFD.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian effectue une visite de deux jours au Cameroun. Il sera reçu ce mercredi 23 octobre par le président de la République, Paul Biya.

 

La visite du ministre français des Affaires étrangères au Cameroun intervient après le tête-à-tête du 10 octobre dernier entre le chef de l'État camerounais et son homologue français Emmanuel Macron, à Lyon, en marge de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida.

Selon certaines sources, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères s’entretiendra avec le président camerounais, Paul Biya, qu’il devrait « féliciter et encourager », au nom de la France, pour les évolutions positives dans la recherche d’une sortie de crise en zone anglophone. Pour rappel, en mai dernier, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie française n’avait pas caché son inquiétude face à la dégradation de la situation dans les deux régions anglophones. Par ailleurs, il va également formuler les attentes de la France relatives à la mise en œuvre rapide des recommandations du Grand dialogue national, tenu du 30 septembre au 4 octobre.

Toujours selon les mêmes sources, le 24 octobre, Jean-Yves Le Drian se rendra à Douala, pour l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri. Il prévoit donc une entrevue avec le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). « Cette rencontre, qui se déroulera en marge de l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri, sera l’occasion d’échanges francs sur : les perspectives économiques de notre pays ; le rôle que le secteur privé peut jouer ; l’appui que la France peut apporter dans ce cadre », renseigne le Gicam.

Notons que, le deuxième pont sur le Wouri a été construit par l’entreprise française Sogea Satom et sur financement de l’Agence française de développement (AFD).

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L'empereur Naruhito sera intronisé demain 22 octobre 2019 au Palais impérial de Tokyo avec le Premier ministre représentant le chef de l'Etat lors de la cérémonie.

 

Le prince couronné Naruhito du Japon a été intronisé ce 22 octobre 2019 en tant que 126ème empereur du pays et le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute s'est rendu au Japon et pour représenter le chef de l'État, Paul Biya, lors de la cérémonie d'intronisation.

Naruhito est devenu l'empereur du Japon le 1er mai 2019 suite à la démission de l'empereur Akihito du Japon le 30 avril 2019. L'empereur Akihito, âgé de 84 ans, a fait part de son désir de prendre sa retraite dans un message vidéo en août 2016, faisant part de ses inquiétudes quant à son âge avancé et à son état de santé qui pourraient l'empêcher de remplir ses fonctions, faisant de lui le premier empereur japonais à le faire depuis plus de deux cents ans.

La présence du Premier ministre à la cérémonie se traduit par les relations positives qui existent entre le Cameroun et le Japon. Des émissaires de 195 pays assisteront à la cérémonie de couronnement au Palais impérial aux côtés d'environ 2 500 dignitaires nationaux et étrangers.

Le jour de l'intronisation est devenu une fête nationale au Japon. Selon les rapports officiels, en raison de la dévastation causée par le typhon Hagibis qui a frappé le pays récemment, un défilé pour célébrer l'intronisation de l'empereur Naruhito initialement prévu pour le mardi 22 octobre a été reporté au dimanche 10 novembre 2019.

Le Cameroun et le Japon jouissent d'une coopération bilatérale sans contrainte, les deux parties se soutenant mutuellement sur des sujets d'intérêt mutuel. Le Japon a félicité le Président Paul Biya d'avoir convoqué le grand dialogue national et a apporté son expertise et son assistance au Cameroun dans les domaines de la sécurité, de l'aide humanitaire et autres aspects sociaux. 

 

Otric N.

 

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Après le GDN, certains émettent des doutes sur la mise en applications des résolutions sorties de ces assises. Ce sujet et bien d’autres ont été abordés au cours des échanges entre Jacques Fame Ndongo, ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et secrétaire adjoint à la communication du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais et  Carine Frenk sur Radio France Internationale (RFI).  

 

 

-          « Ceux qui saluent un geste d’apaisement n’étaient pas en prison pendant neuf mois », déclare Maurice Kamto. Quelle est votre réaction ?

Je crois que sa réaction est tout à fait classique. Il a été en prison, on ne peut pas dire ce fut le paradis terrestre pour lui. Mais je crois qu’objectivement, le geste du président Paul Biya est un geste de magnanimité, de mansuétude et d’apaisement.

-         Est-ce aussi le résultat de la pression de la communauté internationale ?

Pression ou pas, il a usé de son droit constitutionnel. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, pour soit pardonner, soit gracier, soit amnistier !

-         Cinq jours après la libération de l’opposant, le président Biya est reçu par son homologue français, est-ce juste une coïncidence ?

Je crois que c’est une coïncidence. Vous savez, la France c’est une amie de longue date du Cameroun. Je crois savoir que c’est une visite qui était prévue depuis belle lurette. À mon avis, cette concomitance est une coïncidence.

-         Mais pouvait-on imaginer cette entrevue sans la libération préalable de Maurice Kamto ?

Mais bien sûr ! Le Cameroun est un État souverain. À mon humble avis, la France n’a pas eu à exercer une pression coercitive. Le président a agi en tant que chef de l’État du Cameroun.

-         Alors, à propos du dialogue, Maurice Kamto affirme que le vrai dialogue n’a pas encore eu lieu. Plusieurs personnalités ont parlé d’un grand monologue en raison de la su-représentativité de votre parti le RDPC à ces assises…

Ce ne fut pas un grand monologue. Ce fut une belle polyphonie. Comment dire que Fru Ndi est un représentant du RDPC ? Comment dire que Cabral arrivé troisième à l’élection présidentielle est un représentant du RDPC ? Il y a le clergé, il y a eu la société civile. Alors, que veut-on d’autre !

-         Vous trouvez que Maurice Kamto aurait dû envoyer ses représentants ?

Il est libre de ne pas envoyer ses représentants. Et nous aussi, nous sommes libres d’inviter son parti. Il a refusé, nous n’en faisons pas un casus belli !

-         Le dialogue s’est prononcé pour la décentralisation avec un statut spécial pour les deux régions anglophones. Est-ce que ces recommandations seront mises en œuvre ?

Le président s’est engagé. Je vous dis, juste après la clôture, ça n’a pas mis une heure ! Il a immédiatement tweeté, en disant qu’il allait examiner les recommandations avec le maximum de diligence et d’attention. La diligence, la rapidité, la célérité, je crois que ça dit tout. C’est clair, c’est net : ces recommandations ne seront pas rangées dans un tiroir, ne seront pas jetées aux oubliettes. Pas du tout…

-         Mais le président Biya a aussi évoqué la question de faisabilité et des capacités du pays. Est-ce une façon d’appeler à la patiente ?

C’est ça la bonne foi du président Paul Biya. Parce que les moyens de l’État ne sont pas extensibles à l’infini. Pour reconstruire les équipements, les infrastructures qui ont été détruits par les sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, il faut 3000 milliards, 500 millions de Francs CFA. Bien sûr, il a pris un engagement, il tiendra parole.

-         C’est-à-dire dès le mois de novembre, la prochaine loi des finances ?

Naturellement je ne saurais donner une précision en matière de temps. Puisque c’est le chef de l’État qui est le maitre de cette grande opération. C’est lui qui décide, qui l’oriente, qui voit. Il avisera.

-         Les séparatistes anglophones rejettent les conclusions du dialogue. Les personnalités comme Maurice Kamto estiment que le Cameroun ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue direct entre belligérants. Est-ce que c’est envisageable selon vous ?

Là on est dans un paradoxe. Ils ont été invités, ces figures de la diaspora. Elles auraient dû venir ! Personne n’a été arrêté ; personne n’a été menotté, en venant au dialogue. Alors, pourquoi ceux-là ne sont-ils pas venus ? Ils ont préféré rester. Mais, ils ne peuvent pas vouloir une chose et son contraire. Ou bien on veut le dialogue et on vient, ou bien on ne veut pas le dialogue, et on ne vient pas !

-         Ces leaders séparatistes c’est vrai, on rejeté le grand dialogue de Yaoundé, ils ont manifesté leur préférence pour le processus de Genève. Aujourd’hui ils sont réunis autour d’une plateforme commune. Quel est l’avenir de ce cadre de discussion selon vous ?

Nous ici à Yaoundé d’où je vous parle, n’en savons pas grand-chose. C’est une initiative parallèle. Nous, nous savons que la président Paul Biya a convoqué un Grand Dialogue National qui s’est tenu de fort belle manière. La problématique maintenant, c’est mettre en œuvre ces recommandations. Et surtout préparer les élections législatives, municipales et peut-être régionales qui arrivent. Voilà notre problématique, voilà notre préoccupation à l’heure actuelle.

-         Est-ce que les élections pourront avoir lieu dans ces deux régions là ?

Bien sûr, les élections auront lieu dans ces régions là ! Ce sont des régions qui sont sécurisées.

-         Comment fau-il comprendre les propositions du sultan Bamoum Ibrahim Mbombo Njoya, qui propose l’introduction de la limitation des mandats au Cameroun, et une présidentielle à deux tours ? Il est membre du bureau politique de votre parti le RDPC ; est-ce qu’il engage le RDPC justement ?

Lui le sultan Mbombo Njoya que nous respectons beaucoup, il est libre d’exprimer son opinion, d’exprimer sa tendance. Mais ce n’est pas la position officielle du RDPC.

-         Sur RFI, Maurice Kamto a déclaré : « La résistance continue ». Que lui répondez-vous ?

Bien sûr ! Si cela se fait dans la paix, dans la non-violence, dans le respect des lois et règlements de la République, on n’a aucun problème ! C’est une stratégie de conquête du pouvoir. C’est tout à fait normal, puisqu’il est de l’opposition. Nous, notre stratégie c’est de conserver le pouvoir de manière démocratique, et dans la paix !

Carine Frenk (RFI)

 

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C’est une information sur laquelle est revenu cette semaine le journal L’Anecdote. En effet, après avoir salué l’initiative de la tenue du grand dialogue national à Yaoundé, on assiste à un changement de posture des Américains, exigeant à Paul Biya l’organisation d’un nouveau dialogue. 

 

Il s’agit d’un communiqué de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun qui fait mention de ce sujet. Cette sortie du diplomate étasunien est questionnable, selon le bihebdomadaire L’Anecdote. Ce journal souligne, « la complaisance qui entoure l’attitude de ce pays face aux exactions terroristes perpétrées en zones anglophones. Ceci par des individus circulant librement sur son sol ». 

On peut d’ailleurs lire clairement dans le journal, ce passage : « le gouvernement provisoire dirigé par Ayuk Tabe est remplacé par un gouvernement intérimaire quand ce dernier est arrêté au Nigéria. Puis extradé vers le Cameroun en janvier 2018. Ce gouvernement, a le soutien des Etats-Unis ». Ce qui fait penser au journal de Amougou Belinga que le pays de Donald Trump s’offre à un double jeu.

Lire aussi : Libération de 333 prisonniers anglophones : Pour les américains, c'est un pas encourageant vers le dialogue

« Comment comprendre que ce pays n’ait pas emboîté le pas au gouvernement britannique en juin dernier ? Il a mis hors d’état de nuire un membre de la nébuleuse séparatiste qui sème la mort et la désolation dans les régions anglophones sur son sol. Ceci pour apologie du terrorisme et incitation au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger », se questionne le bi-hebdomadaire pour conclure. Pour le journal, la situation montre sans équivoque que les américains ont des intérêts cachés. 

 

Innocent D H

 

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Le président camerounais Paul Biya, âgé de 86 ans, a félicité le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed pour avoir remporté le prix Nobel de la paix 2019.

 

Dans une dépêche datée du mercredi 16 octobre 2019, le président Biya déclare que ce prix prestigieux honore les peuples de la République fédérale démocratique d'Ethiopie et d'Afrique.

« Le Comité du Prix Nobel Alfred a récompensé votre travail remarquable pour la réconciliation, l'harmonie et la paix en Ethiopie, ainsi que votre implication personnelle dans la résolution de certains conflits armés qui déstabilisent notre continent », indique le télégramme officiel du Président Biya au Premier ministre Abiy.

Le télégramme du Président Paul Biya au dirigeant éthiopien intervient au moment où le Cameroun est aux prises avec une crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays depuis 2016. Les revendications corporatistes formulées par les enseignants anglophones et les avocats de common law en octobre et novembre 2016 se sont depuis transformées en conflit armé lorsque les manifestants ont rencontré le bras lourd de l'État.

Depuis, les soldats ont mené des batailles avec des hommes armés qui cherchent à faire des deux régions en conflit un État indépendant qu'ils appellent Ambazonie. Le Président Paul Biya s'est adressé à la nation le 10 septembre dernier et a ensuite convoqué un grand dialogue national de cinq jours qui s'est terminé le 4 octobre à Yaoundé. La nation retient maintenant son souffle sur ce que l'avenir lui réserve.

Paul Biya est le cinquième plus âgé des chefs d'État actuellement en fonction - 86 ans, 243 jours. Il dirige la nation camerounaise depuis le 6 novembre 1982.

Abiy Ahmed d'Ethiopie est devenu le premier dirigeant noir africain en exercice à remporter le prix Nobel de la paix le vendredi 11 octobre 2019. Un prix qui va stimuler l'un des rares véritables réformateurs du continent contre ses puissants ennemis nationaux.

Passant au-dessus de Greta Thunberg, l'écologiste adolescente qui avait été la favorite par excellence pour obtenir le prix, le Comité Nobel a plutôt choisi de décerner sa plus haute distinction à un pacificateur d'un moule plus traditionnel.

Le plus jeune dirigeant africain a été nommé lauréat de cette année en reconnaissance de « son initiative décisive pour résoudre le conflit frontalier avec l'Érythrée voisine », a déclaré Berit Reiss-Andersen, qui préside le Comité Nobel.

Quelques mois après être devenu Premier ministre en avril de l'année dernière, M. Abiy, âgé de 43 ans, a abandonné une revendication éthiopienne de longue date de territoire frontalier contesté et s'est rendu en territoire ennemi pour faire d'Isaias Afwerki, le dirigeant fort de l'Érythrée, une offre inconditionnelle de paix permanente.

Le traité de paix qui a suivi a mis fin à un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts dans des guerres de tranchées brutales pendant la phase active des hostilités de 1998 à 2000, a pris de l'ampleur périodiquement par la suite et a propagé l'instabilité dans la Corne de l'Afrique.

L'accord a suscité la jubilation dans les deux pays, les familles longtemps séparées ayant été réunies après la réouverture de la frontière, le rétablissement des liaisons téléphoniques et aériennes et le rétablissement des relations diplomatiques.

Le Comité Nobel a méprisé le président Isaias, refusant de lui offrir une part du butin.  Contrairement à M. Abiy, qui a libéré des milliers de prisonniers politiques et levé l'interdiction des partis d'opposition, le président érythréen reste l'un des dirigeants africains les plus autocratiques.

Nelson Mandela est le seul autre dirigeant noir africain à avoir reçu le prix Nobel de la paix, mais il l'a obtenu un an avant d'entrer en fonction en 1994. Il l'a partagé avec F.W. de Klerk, le président blanc de l'Afrique du Sud à l'époque.

 

Otric N. 

 

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L’objectif recherché par ces artistes du hip-hop, est celui d’apporter leur part contributive pour la stabilité du Cameroun. Ils sont réunis à travers l’initiative « We stand for peace » dont Georges Williams Betoka en est le Président.

 

La crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest fragilise le Cameroun depuis plusieurs années déjà. En dépit des initiatives visant à permettre la résolution pacifique du problème, malheureusement la situation reste préoccupante. Du 30 septembre au 04 octobre pourtant, un Grand Dialogue National (GDN) a eu lieu sur convocation du chef de l’Etat Paul Biya. Il était question principalement de trouver des voies et moyens pour un retour rapide à la stabilité dans les deux régions anglophones du Cameroun. Aujourd’hui, quelques semaines après la tenue du dialogue la crise fait de la résistance. Ce qui fait penser à Georges Williams Betoka : « c’est maintenant que le travail commence ».

Selon lui, « il y a des gens dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui portent les séquelles de cette crise dans leurs âmes. Imaginez-vous les soldats qui ont été tués ou encore qui ont vu leurs classes mourir, imaginez-vous des enfants qui ont vu leurs parents égorgés, des enfants qui ont passé près de trois ans sans se rendre à l’école, des gens qui ont tout perdu, etc, ils ont besoin de chacun de nous ».

La caravane annoncée

Le 09 octobre 2019, le Syndicat national des acteurs des musiques urbaines du Cameroun (Sy-namurca), a fait l’annonce de la tenue d’une caravane pour la paix dans les dix régions du Cameroun en mois de février 2020. Ainsi, les artistes urbains souhaitent marquer leur solidarité envers les frères des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et accompagner les initiatives de paix du gouvernement. La finalité de la caravane en vue est de « sensibiliser les populations sur l’importance de l’unité dans la diversité et du vivre ensemble. L’importance de la paix pour la prospérité d’un pays ». « Nous irons dans chaque région, à la rencontre des artistes exerçant dans tous les métiers créatifs et culturels (la musique, la poésie, la peinture, la sculpture, la bibliographie, etc.) afin de mieux organiser l’événement », ajoute le Président de l’initiative « We stand for peace ».

Pour s’assurer que le projet se déroule dans la légalité et aussi pour assurer la sécurité de tous, les musiciens urbains entendent se rapprocher du gouvernement, afin de solliciter un accompagnement. La troupe va se séjourner dans les capitales régionales et ce, pour une durée de deux jours.

 

Innocent D H

 

Published in Société

Le patron du collectif des avocats de la défense du MRC, après la libération des responsables du directoire du parti, monte au créneau pour revendiquer la libération des autres militants encore incarcérés ainsi que de Mamadou Mota.

 

Le président de la République a décidé au soir du 04 octobre dernier, de l’arrêt des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire des militants du MRC. Seulement, ce ne sont pas tous les militants du MRC incarcérés du fait de leur participation aux marches blanches qui sont sortis de prison. Pour Me Sylvain Souop la décision de libération des militants du MRC intervient avec beaucoup de retard. D’après lui, il n’aurait même pas été nécessaire d’arrêter ses clients. Puisque le communiqué du Secrétaire Général de la Présidence de la République fait savoir que ces camerounais ont été arrêtés pour des faits liés à la contestation de l’élection présidentielle. Ce qui paraît complètement différent des chefs d’accusations retenus pour les conduire devant le tribunal militaire de Yaoundé. Plus encore, il faut remarquer que pour les mêmes faits certains militants sont poursuivis devant les tribunaux civils tandis que d’autres comparaissaient devant le tribunal militaire. Et ce sont précisément ces membres du MRC poursuivis au civil qui ont été oubliés par la décision du Chef de l’Etat.

L’arrêt des poursuites devrait aussi prendre en compte ces autres militants arrêtés pour les mêmes raisons que ceux qui viennent d’être relaxé par le Chef de l’Etat. Ceux qui sont encore en prison sont au nombre de 120.

Lire aussi : Grand Pardon National : Paul BIYA ordonne la libération des militants du MRC 

Sur le cas Mamadou Mota, Maître Sylvain Souop estime qu’il devrait lui aussi pouvoir retrouver la liberté. « La loi dit que l’arrêt des poursuites peut être ordonné en tout état de la procédure. C’est-à-dire que, même si on est devant la cour de cassation, les poursuites doivent être arrêtées. Mamadou Mota étant traduit devant le tribunal militaire, ayant été condamné parcequ’il était en prison dans le cadre d’une poursuite devant le tribunal militaire, Mamadou Mota ayant fait appel, la décision n’est donc pas définitive. De notre point de vue, Monsieur Mamadou Mota, est concerné par la procédure d’arrêt de poursuites. » Répondait Me Sylvain Souop à camerouninfo.net.

La défense du MRC ne compte pas s’arrêter tant que le dernier de ses militants n’aura pas recouvré la liberté. Ils sont environ 92 qui ont bénéficié de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire, en plus de Mota qui devrait être concerné ils sont en tout 93 responsables.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Mardi 08 octobre, trois enseignants ont été enlevés à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ont confirmé mercredi les autorités locales.

 

Trois enseignants ont été enlevés mardi à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, dévastée par la crise anglophone depuis plus de deux ans. Selon certaines sources sécuritaires et locales, les trois enseignants appartiennent à l'école primaire catholique Saint-Joseph de Bamenda et Les ravisseurs appartiennent à un groupe séparatiste. Pour le moment, aucune rançon n'a encore été demandée.

Notons que, cet enlèvement intervient moins d'une semaine après le « grand dialogue national » initié par le chef de l’État Paul Biya. Un dialogue qui avait pour but de dénouer le conflit meurtrier qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays où depuis plus de deux ans des séparatistes anglophones et l'armée se livrent une guerre sans merci, prenant en tenaille la population et faisant plus de 3.000 morts, selon des ONG.

En effet, fin 2016, un mouvement séparatiste dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest initie une vague de violences terroristes touchant militaires, policiers, chefs d’entreprises et ouvriers. Les miliciens séparatistes tentent notamment d'empêcher les enfants de retourner en cours. Entre 2016 et 2019, les terroristes auraient mis à sac, détruit ou incendié plus de 174 écoles.

D'après les résolutions du dialogue, un statut spécial devrait être accordé aux deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il y a peu, Le Cameroun a demandé l’aide de la communauté internationale pour reconstruire les régions anglophones.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01