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13 février 1933 – 13 février 2020, le Chef de l’Etat du Cameroun a 87 ans aujourd'hui. Dans un environnement comme le nôtre, c’est une grâce et un privilège.

 

Trêve de politique. C’est l’occasion en ce jour d’anniversaire de poser un autre regard sur l’homme qui dirige la nation depuis le 06 novembre 1982. Paul BIYA, le père de famille, le frère, le patriarche, l’homme en somme.

Joyeux anniversaire Mr le Président ! Qu’on soit homme politique adversaire du président du RDPC, ou acteurs de la société civile et pourfendeur des politiques de management des affaires publiques mises en œuvre par Paul BIYA et son équipe, un jour comme celui-ci devrait nous obliger à ranger nos armes. Ne serait-ce que l’instant d’une journée, comme cette journée anniversaire.

Il faut se souvenir que l’homme qui incarne la nation camerounaise est avant tout un homme, un être humain avec toutes les sensibilités et les susceptibilités qui peuvent s’en dégager. Pour cette journée, il serait bienséant de dire « Joyeux anniversaire Mr Paul BIYA ». Puisqu’il s’agit d’un compatriote, d’un frère, d’un ami, d’un contribuable et d’un justiciable.

C’est l’occasion de sa rappeler que le terrain politique ne devrait pas nous rendre inhumain au point de ne pas souhaiter un simple, mais convivial « Joyeux anniversaire » à un homme qui est des nôtres depuis près de 87 ans. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Paul BIYA est un patriarche. Et les considérations de nos sociétés camerounaises et africaines voudraient qu’on sache faire la distinction entre le patriarche et l’homme politique. Le premier est irremplaçable et est dévolue par le droit naturel, tandis que le second peut être démis par les populations qui lui ont conférer ce pouvoir. Dans sa posture de patriarche, il mérite donc qu’on lui reconnaisse l’autorité de l’âge qui est après tout une grâce de Dieu.

Ce jour anniversaire est aussi l’occasion de se souvenir de ce que la même année 1933, alors qu’on enregistrait la naissance du jeune Paul Barthelemy BIYA BI MVONDO, le 30 Janvier, le maréchal Hindenburg nomme Adolf Hitler chancelier du Reich en remplacement du général von Schleicher. Une année qui marquera un tournant majeur dans l’histoire politique de l’Europe et du monde. 1933, c’est aussi l’année de naissance du célèbre Quincy Jones, (trompettiste, arrangeur, compositeur et producteur américain). C’est également l’année de naissance (14 juin) d’HENRI D’ORLEANS, Duc de France. Mais aussi de très grand noms qui auront marqués le monde.

Joyeux anniversaire Mr le Président !

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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L’ancien journaliste de la CRTV est catégorique. Le programme politique proposé par Maurice Kamto à la veille de la présidentielle est un bon projet. Il est susceptible d’apporter une meilleure vie aux citoyens camerounais.

 

Eric Chindje a bravé des interdictions à lui adressées par des hauts commis de l’Etat pour prendre part au meeting de Kamto à Washington. « Je suis venu parce que des gens ont osé m’appeler pour me dire, j’espère que tu n’iras pas au meeting de Kamto. Et des Hauts responsables » dixit Eric Chindje. Une situation qui l’a même davantage encouragé à y prendre part parce que selon lui « nous sommes tous des camerounais. C’est aussi une occasion de dire à ceux-là pour quel Cameroun on se bat ». Vraiment rocambolesque, ces attitudes rétrogrades et anti démocratiques qui consistent encore aujourd’hui à intimider des camerounais au sujet des opinions politiques des uns et des autres.

« Je ne suis pas un homme politique, je suis un camerounais de cœur. » Rappelle Eric Chindje. Comme pour dire que c’est sans langue de bois qu’il tient ses positions. C’est dans l’intérêt du Cameroun qu’il fait ses propositions. Et l’une de ses décisions fortes est celle qui a consisté à proposer au Chef de l’Etat actuel de laisser Maurice Kamto mettre en œuvre son projet pour le Cameroun.

« J’ai vu ce programme. C’est un bon programme pour le Cameroun. Si ce programme était mis en œuvre, il y a beaucoup de camerounais qui ne souffriraient plus. » Le journaliste va plus loin dans ses propositions. Il va jusqu’à laisser croire qu’il est possible que les deux adversaires politiques que sont Paul BIYA et Maurice Kamto se mettent ensemble pour la croissance du Cameroun. « J’ai même suggéré qu’après son mandat que Paul BIYA et Maurice Kamto, les deux, se mettent ensemble et essayent de travailler ensemble pour le Cameroun ». Est-ce vraiment possible ?

Toutefois, il faut saluer la logique que prône Eric Chindje. Sa vision du Cameroun est celle d’un pays où tous ses fils et filles conjuguent leurs efforts pour élever la Nation parmi les meilleures nations du monde. Dans sa pensée, « Paul Biya gagnerait à laisser Maurice Kamto appliquer son programme pour le bien des camerounais ». en attendant que cela soit possible, il en appelle au retour de la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans son traditionnel discours radio-télévisé s’adressant à la jeunesse de son pays ce 10 février, Paul Biya fait instruit que les dérives en milieu scolaire ne doivent plus se reproduire. Il invite la société en générale et la jeune génération en particulier à plus de responsabilité pour un Cameroun nouveau. 

 

Il y a quelques semaines l’actualité sociale au Cameroun a été dominée par la monté de la violence en milieu scolaire. Sur la question, on avait alors qu’eu droit au silence du président. Saisissant la tribune de son adresse à la jeunesse ce lundi soir, le Chef de l’Etat a décidé de rompre ce silence condamnant au passage la violence en milieu scolaire. 

Pour conclure son discours, le Chef de l’Etat évoque fort opportunément : « un évènement récent qui bouleverse nos consciences, le meurtre à Yaoundé d’un jeune professeur de mathématique par un de ses élèves. Cet acte à peine croyable en dit long sur les dérives de nos sociétés modernes »

Face à cette situation, le président appelle les parents, hommes de religion et enseignants afin que désormais à travers l’éducation qu’ils dispensent, des faits de cette nature ne puissent plus se reproduire. 

« Je vous demande également de réfléchir à ce qui s’est passé d’en mesurer la gravité et de prendre l’engagement de ne jamais commettre de tels actes », instruit Paul Biya. Saisissant la même tribune, le Chef de l’Etat renouvelle ses très sincères condoléances aux malheureux parents concerné par le drame. 

Et pour que la jeunesse puisse jouer son rôle en toute convenance, le président de la République mise beaucoup sur la lutte contre la consommation de la drogue et des stupéfiants par les jeunes. 

« Il n’y a pas si longtemps lors d’un conseil ministériel, j’avais demandé au Gouvernement d’envisager la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre contre la consommation des drogues et de l’alcool. Celle-ci avait alors atteint la côte d’alerte au sein de la jeunesse camerounaise. J’invite encore aujourd’hui le Gouvernement à se mobiliser davantage pour lutter contre ce fléau », souligne-t-il en outre. 

Paul Biya a alors certainement compris que la prise de la drogue et des stupéfiants par les élèves serait l’une des causes immédiates des comportements d’indiscipline et de violences développés par ceux-ci en milieu scolaire. 

 

Innocent D H

 

Published in Education
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Dans une interview accordée au correspondant de la télévision Equinoxe à Washington, l’ancien journaliste de la Crtv fait des révélations sur la crise anglophone et les conflits d’intérêts au sommet de l’Etat.

 

C’est avec un ton grave dans une éloquence dont lui seul a le secret que le journaliste et communicant Eric Chinje a dit sa désolation quant à la situation de crise qui perdure dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’une de ces révélations chocs, c’est la position réelle du Chef de l’Etat sur la présence de l’armée en région anglophone. Il dit tenir ses informations de hauts commis de l’Etat très proche du Président de la République. Informations selon quoi « Paul BIYA lui-même ne veut pas que l’armée soit en train de tuer d’autres camerounais dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. »

Comment comprendre donc que l’armée y soit toujours ? Pour l’éminent journaliste, le Chef de l’Etat serait tenu par un système dont même lui n’a plus la maîtrise. « Ce système a dépassé tout le monde » affirme Eric Chinje. Paul BIYA serait devenu prisonnier du monstre qu’il a créé.

Dans la foulée, le spécialiste en communication rappelle combien il est difficile aujourd’hui de vivre dans les régions en crise. Il s’offusque de ce qu’on ait pu décider de tenir des élections dans ces contrées malgré le niveau d’insécurité lié au conflit qui y prévaut. Il fait savoir dans l’entretien qu’il est lui-même originaire de Santa et qu’il est devenu impossible de s’y rendre. Mais au même moment il a pu faire d’autres villes du Cameroun. C’est dire le niveau d’insécurité qu’il y a.

 

De plus, il met au défi quelque ministre qui soit de lui prouver qu’il est possible de voter sereinement dans ces régions. Citant, ses amis et camarades de classes (Grégoire Owona, Joshua Osih et autres) exerçant au sein du pouvoir, il les interpelle à penser au Cameroun et aux camerounais en faisant ce qui est de leur pouvoir pour ramener la paix dans ces parties de notre pays. Il faut sortir de la guerre civile dans le NOSO. « Ce qui se passe là-bas ne nous arrange pas. Ça n’arrange personne ». « il faut mettre fin à cette guerre et retirer l’armée. S’ils ne le font pas, c’est la communauté internationale qui le fera ».

Malgré les tensions les élections se sont tenues tant bien que mal. L’heure est à l’attente des résultats. Ces résultats qui seront à l’avantage de Paul BIYA.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre
mardi, 11 février 2020 09:51

Olivier Bibou Nissack répond à Paul BIYA

Quelques minutes après la sortie de Paul BIYA, à l’entrée du bureau de vote de l’Ecole Publique de Bastos, le porte-parole de Maurice Kamto a tenu à répondre aux propos du Chef de l’Etat.

 

 

Olivier Bibou Nissack note de prime à bord l’intérêt du Chef de l’Etat pour le MRC. Pour le porte-parole du président Maurice Kamto, en s’arrêtant sur la question du boycott, ça prouve s’il était besoin que c’est une réelle préoccupation pour le premier camerounais. Seulement, Paul BIYA laisse poindre une once de condescendance à l’égard des militants et des dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Une attitude que Bibou Nissack qualifie de « mépris ».

Il déclare d’ailleurs que « le mépris est la marque des "petits" esprits car les grands recourent au dédain. En outre, on ne parle pas de ce qui est négligeable... Si jamais on le fait c'est que cette quantité n'est pas aussi négligeable qu'on le laisse à croire, bien au contraire ! Cependant merci pour la pub ».

 

Evidemment, Olivier Bibou Nissack a raison sur un certain nombre de points. Le fait pour le Président de la République de parler furtivement du MRC et de son action de boycott démontre que c’est une question qui intéresse Paul BIYA. Ce d’autant plus qu’il a évoqué le sujet sans que la question sur le boycott ne lui soit posé.

Mais que le Chef de l’Etat s’en intéresse, il ne peut en être autrement. Puisqu’il est garant de la marche de la Nation, il est forcément informé de tout ce qui se trame dans le pays.

Plus encore, Maurice Kamto et le MRC sont ceux qui ont donné le plus de sueurs froides à l’administration publique ces dernières années. Comment s’étonner qu’il soit préoccupé par la question du boycott des élections lancées par le parti de la renaissance.

 

D’un autre côté, on est en droit de se demander si Paul BIYA parlait en tant que Chef de l’Etat ou alors en tant que président d’un parti politique qui fait une accroche verbale à son concurrent.

En réalité, le Président de la République est garant des institutions. Il doit les valoriser, les protéger et leur donner de contribuer efficacement à l’action publique. Or les partis politiques sont institutionnalisés et participent à la vie et au développement de la Nation.  De ce fait, il est difficile à comprendre que celui qui doit valoriser les institutions parle d’une d’entre elles en des termes peu élogieux.

Mais difficile de savoir si c’est le Président de la République ou le président du RDPC qui s’est ainsi exprimé.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Le Président de la République précise que la démocratie est en marche au Cameroun. 

 

Paul Biya accompagné de son épouse Chantal Biya est allé voter ce matin de 9 février 2020, à l'école primaire publique bilingue de Bastos. Le Président de la République s’est réjoui d’avoir accompli son devoir civique. Il a par la même occasion demandé à ses compatriotes de se rendre dans les urnes. Le Chef de l’Etat a indiqué que la démocratie est sur la bonne voie au Cameroun.  

 

« C’est d’abord un sentiment de joie, un sentiment de satisfaction. J’ai accompli mon devoir de citoyen et j’en suis heureux. Et je saisis cette occasion pour demander à tous mes compatriotes de faire leur devoir en allant au vote. Contrairement aux appels au vote de certains petits partis politiques. En tout cas la démocratie marche au Cameroun. Elle avance à grands pas. Et j’en félicite les camerounais », a déclaré le Président de la République. 

 

Interviewé par la Cameroon radio and television (Crtv), le Président de la République s’est exprimé sur l’importance du double scrutin. Un scrutin qui survient après la tenue du Grand dialogue national et le statut spécial accordé aux deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest. «Ce que je disais c’est que la démocratie fait des pas de géant au Cameroun. Il y a eu le grand dialogue. Il y a les lois sur la décentralisation, le statut spécial, la loi sur le bilinguisme. Et bientôt nous aurons aussi quand les élections municipales auront pris fin, on aura à élire des conseillers régionaux. C’est de grand pas vers une démocratie plus développée. Je n’en suis que satisfait et je remercie les Camerounais d’apporter leur dynamisme, leur concours à la marche de cette grande démocratie», a déclaré le Chef de l’Etat. 

 

Liliane N. 


 
Published in Institutionnel

Au soir du 10 février prochain, les jeunes pourront avoir un aperçu des prévisions que le Président de la République a pour eux.

 

C’est l’un des moments solennels de la célébration de la fête de la jeunesse, qui se déroule au Cameroun, tous les 11 février. Le discours du Président de la République du 10 février porté à l’attention des jeunes est tout aussi attendu comme celui du 31 décembre. Le message de Paul Biya sera radiodiffusé et télévisé. 

Toutefois il convient d’indiquer que le discours du Président de la République de cette année sera prononcé dans un contexte électoral. Il va survenir au lendemain du jour du vote des élections législatives et municipales. Les jeunes comme le reste de la population auront déjà choisi leurs Députés et leurs Maires. Paul Biya s’adressera cette année à la jeunesse de son pays, dans un climat quelque peu délétère, du fait des crises naissant de part et d’autre. Il y a une recrudescence de la violence dans les milieux scolaires. Le Cameroun vient juste de mettre sous terre un enseignant de mathématiques poignardé par son élève de la classe de 4ème. 

Paul Biya va s’adresser aux jeunes après la convocation et la tenue du Grand dialogue national. L’évènement s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il visait à mettre sur pied des recommandations visant à résoudre la crise sociopolitique qui sévit dans les deux régions anglophones. Une crise qui met en mal l’avenir des jeunes de ces parties du pays. Ne pouvant pas suivre les cours comme les autres des régions sans conflit, à cause des séparatistes, leurs parents sont contraints de les conduire hors de leur zone d’habitation ou de les garder dans les maisons. 

En tenant compte du thème choisi pour cette 54e fête de la jeunesse, Paul Biya pourra évoquer également dans son discours, la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Le thème de la célébration de cette année est «Jeunesse, Paix, Décentralisation et participation à la gouvernance locale pour un Cameroun nouveau».

 

Liliane N.

 

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Lors d’une récente visite de travail à Douala, Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) faisait l’annonce selon laquelle le Président de la République Paul Biya, vient de débloquer 5 milliards de FCFA. Les fonds concernés sont destinés à financer les travaux d’urgence de la voirie de Douala sur 20 voies pour un linéaire de 19 km. 

 

La visite de travail du Minhdu dans la capitale économique du Cameroun lui a permis de préciser : « je suis descendue pour faire le point du lancement effectif des chantiers d’amélioration de la mobilité urbaine des populations de Douala, et donc de l’amélioration de leurs conditions de vie. Le Chef de l’Etat à titre exceptionnel a accordé près de 4 milliards de FCFA pour aménager près d’une vingtaine de voies où il y avait des problèmes de mobilité urbaine, d’embouteillages, de nids de poule ».  

Célestine Ketcha Courtès a rappelé aux entreprises adjudicataires le respect des engagements contractuels, notamment la livraison des travaux au 15 février 2020. Cette dotation présidentielle intervient à un moment crucial, le Cameroun se prépare à accueillir deux grandes compétitions sportives d’envergure. Il s’agit du Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) en avril 2020 et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier et février 2021. La cité capitale de la région du Littoral qui bénéficie ainsi de l’attention du Chef de l’Etat pour l’Aménagement de sa voirie est citée parmi les villes du pays qui vont accueillir les matchs de ces grands messes sportives.  

Un milliard du fonds servira à la stabilisation du sol de Logbessou. Et ce sont donc au total 20 voies et carrefours qui sont à réhabiliter, de Nyalla à Ndogbong en passant par Makepe, Bonamoussadi, à Logbessou et Logpom.

 

Innocent D H

 

Published in Finances
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Baptisée, promotion « Général de division Kodji Jacob », ces désormais officiers des forces armées camerounaises viennent de connaître leur jour de gloire à la cour d’honneur du quartier général à Yaoundé. Ils ont triomphé ce vendredi, 24 janvier 2020 au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Chef de l’Etat Paul Biya, chef des armées. 

 

Le Président de la République Paul Biya en présidant cette cérémonie de triomphe de la 37ème promotion des Elèves officiers de l’Ecole militaire Interarmées (EMIA) a placé sa prise de parole après la remise des épaulettes aux major et vice-major, sur les préoccupations sécuritaires de l’heure au Cameroun. Le Chef de l’Etat connaît bien les cibles principales, il s’agit de Boko Haram dans l’Extrême-Nord à travers ses actes sporadiques, les bandits de grand chemin dans la région de l’Est, les sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui continuent de poser des menaces à l’intégrité du territoire national. Pour ce qui est du dernier cas, Paul Biya considère qu’il s’agit d’un combat déjà gagné en grande partie par les forces de défense en repoussant tous les assauts de l’ennemi, un exploit qui mérite les encouragements de la Nation toute entière. 

Occasion toute trouvée pour le Chef de l’Etat d’inviter les nouveaux officiers de l’armée à triompher sur le terrain grâce à la discipline militaire qui gouverne le métier des armes. « Protéger le Cameroun contre des attaques extérieurs et de s’opposer à toute menace à l’intégrité nationale », recommande le Président de la République. 

Paul Biya a également appelé les officiers de la 37ème promotion de l’EMIA à s’inspirer de son parrain, le défunt Général de division Kodji Jacob tombé les armes à la main dans un accident d’hélicoptère, en mission dans l’Extrême-Nord. 

La Promotion 

Cette promotion qui a pour nom de baptême « Général de division Kodji Jacob » comme ses devancières ont bravé les vicissitudes de trois années de formation comme l’explique le Colonel ONANA MBARGA Oscar, commandant de l’EMIA : « fidèle à sa tradition et conformément aux instructions du Haut Commandement, l’EMIA s’est attelée à adapter les contenus de formation dispensées à l’évolution stratégique, géopolitique et polémologique du monde en général, de l’Afrique et du Cameroun en particulier ». 

« Les officiers que nous célébrons jouissent des compétences dans le domaine de l’art opératif et de connaissances générales avérées, acquises aux contacts d’instructeurs militaires aguerris et d’universitaires chevronnés qui, sous la houlette du Centre de Recherche d’Etudes politiques et Stratégiques (CREPS) de l’Université de Yaoundé II, se sont dévoués à la tâche qui leur incombait », ajoute le Colonel ONANA MBARGA Oscar. 

Le major de la promotion

La cérémonie empreinte de solennité a permis aux 182 nouveaux officiers camerounais et étrangers ressortissant de cinq pays africains (le Congo, la République centrafricaine, le Gabon, la Guinée Conakry et la Côte d’Ivoire de recevoir leurs épaulettes. Le major de la promotion qui porte bien son nom est Ahmed Méfiré qui a reçu ses attributs des mains du Président de la République, ainsi que son vice. Ce nouveau sous-lieutenant né le 11 janvier 1995 à Yaoundé est originaire de Foumban dans la région de l’Ouest. Pour le jeune officier, il s’agit d’un rêve nourri depuis la prime enfance. « J’ai toujours aimé la tenue. Je n’ai jamais eu de recul envers les hommes en tenue. J’ai compris que le métier des armes est un métier où l’on exerce jusqu'au sacrifice suprême pour sa Nation », nous confie le major. 

Cette cérémonie qui s’est déroulée dans la pure tradition militaire a connu la présence de nombreuses autorités politiques et administratives de la république, sans oublier les hauts responsables des forces de défenses camerounaises. 

 

Innocent D H

 

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Selon des sources crédibles, le Président Paul Biya va présider la cérémonie de triomphe des officiers de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de la promotion du Général Jacob Kodji, ancien pensionnaire de cette institution qui a marqué les esprits par sa bravoure. La cour d’honneur de la Brigade du quartier général à Yaoundé va servir de cadre à cet instant solennel. 

 

Pour nombre d’observateurs, il s’agit d’une reprise d’activité du Chef de l’Etat dans la capitale camerounaise à travers cet évènement devenu une tradition. Ainsi, le 24 janvier 2020, Paul Biya est attendu à la Cour d’honneur de la Brigade du quartier général pour la cérémonie solennelle de triomphe de la 37ème promotion des élèves de l’EMIA, promotion baptisée au nom du général Jacob Kodji.  

Il convient de préciser que, cette promotion de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé était composée de 257 élèves au départ en 2018. L’on apprend que c’est le Président de la République qui aurait choisi le nom de la promotion comme dans le cadre des promotions précédentes et comme le prescrit les règles de l’art. 

Par cette logique, se laisse voir clairement l’étendue de l’hommage rendu au défunt général Jacob Kodji. L’on se rappelle d’ailleurs que celui-ci est passé de vie à trépas le 22 janvier 2017 dans un accident d’hélicoptère, alors qu’il était au front de la lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. 

La sortie annoncée de cette 37ème promotion de l’EMIA viendra à coup sûr renforcer l’effectif des forces de défense camerounaises sur le terrain. Ceci est d’autant plus attendu que le pays fait face depuis quelques années aux assauts terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, et plus récent encore dans les deux régions anglophones avec la persistance des attaques perpétrées par des combattants séparatistes ambazoniens, malgré les efforts du Gouvernement de résoudre la crise dans cette partie du pays. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01