Ce 31 décembre, comme c’est de tradition, Paul BIYA va s’adresser au peuple camerounais. La crise anglophone, la décentralisation, les échéances électorales à venir seront très certainement au menu du discours annuel de Paul BIYA aux camerounais.
Quelques semaines après la tenue du grand dialogue national qui a proposé d’importantes voies de sorties pour la crise qui mine les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, Paul BIYA doit rassurer. Rassurer dans un premier temps sur le contenu qu’il donnerait au précepte de Région à régime spécial qui devrait être accordé aux régions en crise. Le Chef de l’Etat qui a revu la tonalité de ses propos au fur et à mesure que la crise s’enlise devrait saisir l’occasion de ce discours pour lancer un signal plus que positif, susceptible de conforter l’aile modérée des contestataires anglophones.
Comme pour annoncer les couleurs, le Chef de l’Etat vient de faire acheminer une centaine de camions militaires garnis de dons à caractère humanitaire pour les populations des régions en crise. Ces dons du Président de la République sont arrivés ce lundi dans les capitales régionales que sont Buea et Bamenda. Les distributions que supervise le ministre Paul Atanga Nji se feront dans les prochaines heures. Même s’il faut déplorer le fait que cette action humanitaire se fasse concomitamment avec une action coup de poing dans les bastions des forces armées ambazoniennes.
Après la crise anglophone, Paul BIYA est attendu sur la question du processus de décentralisation en cours de parachèvement. Une question dont l’urgence s’est fait savoir avec la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Mais un processus de décentralisation qui verra sa mise en œuvre à partii des élections municipales et législatives en vues. Comme on peut le constater, toutes ces questions sont liées. Il est simplement question de l’amélioration de la gouvernance et de la démocratie camerounaise. Au lendemain de la session extraordinaire du parlement qui a voté la loi cadre sur la décentralisation, et après les promulgations faites par Paul BIYA, le peuple attend qu’il donne le ton et oblige à la limite les organes centraux de l’Etat à céder les prébendes aux collectivités locales décentralisées. Puisse le chef de l’Etat donner un coup d’accélérateur réel au transfert des compétences en cours depuis près d’une décennie.
Il serait aussi intéressant que le Chef de l’Etat fasse des annonces fortes sur le report des élections, la double nationalité pour ouvrir les portes du pays aux fils de la diaspora.
Stéphane NZESSEU
Après la promulgation de la loi sur le Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) par le Chef de l’Etat rendu public le 24 décembre 2019, Grégoire Owona, le ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale félicite Paul Biya. En outre, il appelle tout le monde à se mettre au travail pour « une implémentation harmonieuse de ce texte de loi ».
Sur son compte twitter, Grégoire Owona salue l’acte posé par le Président de la République Paul Biya à travers la promulgation de la loi sur le Code général des CTD. « Le PR (Président de la République Ndlr) Paul Biya a ce 24 déc (décembre Ndlr) 2019, rendu public le texte qui fixe les bases claires du statut spécial des régions du NW & SW (Nord-Ouest et Sud-Ouest, ndlr). Par cette promulgation, on peut dire que les fruits confirment la promesse des fleurs. BRAVO au Chef de l’Etat ! Tous au travail pour une implémentation harmonieuse », peut-on lire sur le compte du secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Ce tweet fait suite pour le rappeler, à la promulgation mardi dernier de la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Il s’agit d’un projet de loi déposé au Parlement, après la tenue des assises du Grand dialogue national. Les assises dudit dialogue ont fait la part belle aux questions de décentralisation et de résolution de la crise anglophone qui a d’ailleurs été la base de ce Grand dialogue national. De ce dernier, il a été retenu comme l’une des principales recommandations, le statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Précisons pour une fin utile que le Code général des Collectivités territoriales décentralisées a consacré un chapitre à ce statut spécial.
Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation
Innocent D H
A l’issue de l’audience du 20 décembre 2019, Pierre Castel a déclaré qu’il est question pour son groupe, d’approfondir ses activités au Cameroun.
En 45 minutes d’audience, Pierre Castel président Directeur général (Pdg) a présenté à Paul Biya le Président de la République, les ambitions nourries par le groupe éponyme. Le Groupe Castel, a-t-il dit, entend accélérer la production locale de ses matières premières, principalement des produits agricoles, afin de réduire considérablement leurs intrants. Il a indiqué à la presse que le groupe Castel, société française de boissons industrielles et mère des Brasseries du Cameroun, explore les possibilités d'approfondir ses activités au Cameroun. Il est par ailleurs en quête d’une amélioration d’un partenariat gagnant-gagnant, qui existe depuis fort longtemps entre son groupe et le Cameroun.
Pierre Castel ne s’est pas rendu seul au Palais de l’Unité. Il s’est fait accompagner par Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. En s’adressant à son tour à la presse le Diplomate français a indiqué que le groupe Castel veut s’orienter vers la production locale. L’Ambassadeur de la République française a souligné que Castel est un industriel reconnu au niveau mondial. Il emploie 100 000 personnes à travers le monde. Et pour ce qui est du Cameroun, il mène des activités ici depuis une soixantaine d'années. A travers 3 sociétés, Castel offre de façon directe 15000 emplois aux camerounais et de façon indirecte, 35 000.
«C'est donc un acteur très important du développement du Cameroun. M. Castel a voulu venir ici saluer le président Paul Biya, lui témoigner de son amitié et lui expliquer ses programmes d'investissement pour le développement de ce groupe, mais également pour le Cameroun. C'est un programme de plusieurs dizaines de milliards de F. C'est tout naturellement que j'ai été associé à cette visite, puisque parmi mes priorités, figurent également le développement économique et le soutien aux entreprises françaises ici. Le Groupe Castel a un programme d'investissement et ce que je retiens, c'est qu'il entend diminuer la part des importations pour faire tourner ses usines et la production au Cameroun », a-t-il ajouté.
Liliane N.
La cérémonie sera présidée par Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale.
L’information a été rendue publique ce jour sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv). La pose de la première pierre du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale se fera ce jour. Cavaye Yéguié Djibril qui demeure le président de l’Assemblée nationale (Pan) sera présent à cette cérémonie, en qualité de représentant de Paul Biya le Président de la République.
C’est donc une avancée considérable que connaît le chantier de construction du nouvel immeuble siège de l'Assemblée nationale. Ce chantier qui est réalisé avec la Chine pays partenaire du Cameroun, a été retardé. Car il convient de noter que le lancement dudit chantier n’a pas été rapide. On se rappelle que deux mois après la signature de l’accord de mise en œuvre du projet, les travaux n’avaient toujours pas été lancés. Etant le président du Comité de suivi et maitre d’ouvrage délégué du projet, l’Honorable Théodore Datouo avait expliqué que le problème se trouve au niveau des personnes qui devaient libérer les sites sur lesquels seront construits les nouveaux bâtiments.
S’adressant à la presse le 11 juillet 2019, l’Honorable Théodore Datouo avait alors indiqué que des mesures vont être prises pour corriger le retard observé et accélérer le chantier. Surtout qu’en la période où le Député rencontrait la presse, le Cameroun ne disposait plus que d’un mois pour mettre à la disposition de la Chine le site sur lequel la première pierre sera posée aujourd’hui. Les mesures annoncées ont donc été prises. Cela a permis le démarrage des travaux de l’ouvrage.
Un ouvrage qui à titre de rappel, sera bâti sur une superficie de 37 500 m2. Il aura un complexe, dont un hémicycle de 400 places, un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres. Il faut également rappeler que la construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est un «don sans contrepartie» de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût du projet est estimé à 54,5 milliards de F.
Liliane N.
L’annonce de la convocation d’une session extraordinaire de l’assemblée nationale est tombée ce mercredi quelques minutes après le clôture des travaux de la session ordinaire du mois de novembre. Qui dit session extraordinaire dit un seul sujet à l’ordre du jour. Mais quel sujet cela peut bien être ? Et si Paul BIYA voulait simplement reporter les élections à venir ?
Un indice frappant est contenu dans le communiqué que prononce le Président de l’Assemblée Nationale lors de l’annonce de la convocation de cette session extraordinaire. Il s’agit de la demande pressante de la Présidence de la République. Or le sommet de l’Etat, peut bavard ne peut provoquer une telle procédure exceptionnelle que si l’urgence est signalée et si l’importance est capitale. Pourtant sachant dans quel contexte vit le Cameroun en ce moment, il n’y a rien de plus urgent ou exceptionnel que la tenue prochaine des municipales et des législatives sur le territoire camerounais. Et si cette procédure visait juste à faire proroger le mandat des conseillers municipaux et des députés ?
D’un autre côté, on a observé la négligence qui a animé le travail rendu le 09 décembre dernier par Elecam. Qui au lieu de publier la liste des candidats comme l’exige la loi, s’est contenté de rendre public les noms des partis politiques. Ce qui est illégal et attaquable devant le Conseil Constitutionnel. Par ailleurs, comment méprendre le comportement méfiant de certains partis politiques qui envisageant une telle issue ont voulu jouer de la surenchère en conditionnant leur participation aux élections à venir.
Autre élément à inscrire au chapitre des indices, c’est la forte présence des patrons de certaines institutions internationales qui ont plus ou moins fait savoir au Chef de l’Etat qu’il était impossible d’organiser des élections au Cameroun en l’état actuel de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. L’OIF, le COMMONWEALTH et l’Union Africaine étaient catégorique, pas d’élection sans pacification préalable. Ces patrons qui ont tenu à rencontrer tous les principaux acteurs politiques du Cameroun pour leur faire part de leurs décisions. Est-ce qu’il est possible de penser que le Chef de l’Etat à céder face à ces multiples pressions exogènes ? Mais aussi endogènes, avec la crise elle-même qui perdure et paralyse une bonne partie du territoire camerounais. Les prochaines heures sont certainement déterminantes. Just wait and see !
Stéphane NZESSEU
L’information est rapportée par le web activiste Boris Bertolt. Rapportant des conversations entre le Président de la République et son fils, le journaliste précise que le fils aîné du Chef de l’Etat a refusé de faire partie de son gouvernement pour la simple raison qu’il serait un « dictateur ».
Dans ses révélations, Boris Bertolt fait savoir que e Chef de l’Etat est à la recherche d’un successeur, de son remplaçant à la tête de l’Etat. Il affirme que « dans plusieurs cercles Bulu et principalement du Dja et Lobo, on est favorable à une succession de Paul Biya par Frank Biya. D'ailleurs après l’accession d’Ali Bongo au pouvoir, des dignitaires Bulu, parmi lesquels Foumane Akame vont demander à Paul Biya de voir dans quelle mesure il va préparer son fils à le succéder comme l’a fait Omar Bongo ». Des propos difficiles à prouver mais qui semblent vraisemblables quand on apprécie la suite du récit.
Pour lui, le fils aîné de Paul BIYA informé de cette situation et de la volonté de son père aurait décliné l’offre. Les raisons avancées sont de plusieurs ordres. D’abord, il refuse d’entrer en politique et se positionner comme le remplaçant au trône de son père parcequ’il ne serait pas en odeur de sainteté avec la deuxième épouse du « Nkukuma ». Selon le web activiste « les relations ont toujours été très tendues (entre Franck BIYA et Chantal BIYA ndlr). C’est pourquoi il a gardé ses distances avec le Palais pendant longtemps. Chantal Biya elle-même se méfie de son beau-fils dont elle n’est pas certaine qu’il pourrait lui garantir les moyens après le départ de son mari ». A côté de cette guerre froide avec sa belle-mère, Franck BIYA a toujours avoué être passionné par les affaires. « Ce n’est pas pour rien qu’il a été Pendant longtemps l’ami du milliardaire et homme d’affaires Yves Michel Fotso, qui lui a fait acheter les titres de CAMTEL. Ou encore Alamine Ousmane MEY, l’actuel ministre de l’économie de la planification et du développement, ancien ministre des finances, ancien patron d’Afriland First Bank et considéré comme son protégé. Sans oublier ses connexions dans les milieux des affaires au Gabon ou en Côte d’Ivoire et ses comptes bancaires logés dans les paradis fiscaux. »
Sachant tout cela son paternel de Chef d’Etat va insister pour lui proposer ouvertement d’entrer dans son gouvernement. Mais « Frank s’y oppose. Son père insiste et à son fils de lui dire : "je ne peux pas entrer dans ton gouvernement parce que tu es un dictateur et ce ne serait pas bon pour mes affaires". Paul Biya n’en revient pas, mais il écoute et comprend son fils. » seulement, rien n’exclut qu’entre temps le premier fils de Paul BIYA ne change d’avis. Que ce soit au sujet de son père, ou même dans ses orientations de carrière.
Stéphane NZESSEU
La décision du boycott des élections municipales et législatives du 09 février 2020 a laissé dans le désarroi ses valets. Mais le professeur n’avait pas une autre issue de secours que la …fuite, la fuite en avant.
« La fuite est une défense. Lorsque l’on est acculé, quand on a perdu toutes ses ressources y compris sa science, son honneur et sa dignité, quand on a perdu le sens des valeurs, la peur du gendarme, quand on a plus de place chez les Hommes normaux, on fuit pour ne pas affronter le pire. On fuit pour que plus rien de grave n’arrive encore. Il reste que c’est une attitude propre aux lâches, aux inconséquents et à ceux qui ont des choses à se reprocher.
Maurice Kamto a des comptes à rendre à ceux qu’il a bluffés. Ceux à qui il a donné des assurances quant à sa victoire contre Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle lui demandent des comptes, quand on lui demande des comptes, il crie au règlement de comptes. Et pourtant il doit rendre de grands comptes. Toutes ses sommes secrètement rassemblées dans les milieux aussi obscures que leurs objectifs devaient être remboursées par l’octroi de marchés publics à la pelle (fictifs et affectifs), des largesses fiscales et des tolérances douanières. Il leur en avait fait la promesse. Comment peut-il tenir ses engagements face aux pressions que vous exercez sur le président de facebook sur les pages des réseaux sociaux. D’où la fuite. La fuite en avant. Mais il n’ira pas loin, car les compromissions ont été tellement énormes dans ce mensonge qu’il n’est pas exclu que Maurice Kamto fasse l’objet d’un grand procès pour « escroquerie, abus de confiance aggravée, faux et usage du faux ».
On demande tant de choses à Maurice Kamto. Dans l’espoir qu’il aura la bonne science de dire la vérité et toute la vérité au peuple camerounais. Quels sont ses liens avec la « Brigade anti sardinards » ? Les informations circulent faisant état d’une complicité intellectuelle avec ces loubards et ces sans-papiers, pour détruire l’image de Paul Biya à chaque sortie sur le sol européen ou en Amérique. La déliquescence de ce mouvement, qui se disloque de l’intérieur et de l’extérieur, laissant découvrir ses hideux secrets et ces monstrueux commanditaires peut donner l’envie de fuir à ceux qui rôdaient dans les environs de la Bas.
Quels sont ses rapports avec les mouvements sécessionnistes ? Quels pactes ont-ils signé en secret pour mener deux luttes parallèles ? Avant de se retrouver, plus tard, pour le partage du butin. Pendant leurs séjours concomitants à la prison centrale de Kondengui, Maurice Kamto et Sissiku Ayuk Tabe auraient souvent été vus en de longs apartés. Simple bon voisinage entre bagnards ? Je ne le crois pas. Dès son élargissement, Maurice Kamto a exigé la libération des leaders ambazoniens dont et surtout Sissiku Ayuk Tabe. Alors que son propre Vice-président au MRC, Mamadou Motta était en prison (et y est toujours) pour des motifs plus gentils que ceux pour lesquels les leaders sécessionnistes sont emprisonnés.
Quels sont ses liens (secrets et obscures) avec des lobbies ethno fascistes qui veulent fracasser la notion de vivre ensemble » si chère à tous les camerounais ? Le tribalisme ne s’était jamais aussi bien porté au Cameroun. Pourquoi refuser d’en parler et de fuir à toutes jambes quand une loi sur les propos tribaliste est en gestation au parlement ?
La peur d’avoir à dire combien d’argent il a reçu de la « Tontine » était devenu lancinante, intenable et le temps s’approchait déjà. N’est-ce pas en fin d’année que l’on « casse « les tontines ?
Il a menti. Et il en a honte. Il a dit avoir des PV. Il a dit qu’il a gagné. Il a dit qu’il était le président élu. Il a dit qu’il prêtera serment. Il a menti. Il a menti à ceux qui ont rejoint son camp et sa valetaille, et qui sont aujourd’hui malheureux et honteux. Il a menti en disant qu’il n’ira pas aux élections couplées du 09 octobre 2020 par ce que le code électoral était vicié. Pourtant, c’est avec ce même code électoral qu’il a « gagné » l’élection présidentielle d’octobre 2018. Et qui a fait de lui le « président élu » de la Rue publique du Cameroun. En prenant pour prétexte la crise anglophone, il a menti. En octobre 2018, la situation en zones anglophones était à son pire, ou tout au moins la même.
Pourtant, il est allé à l’élection et à été « élu ». Alors même que les têtes des civils et soldats roulaient dans la poussière dans le Ndian, la Mezam, le Ngonk-Etuna, le Lebialem et la Manyu.
Pour avoir menti qu’il n’a jamais négocié quoique ce soit, à titre personnel et intéressé avec le pouvoir de Paul Biya, Maurice Kamto sentait sa fin politique proche. Mais sauf une rupture abusive et malveillante du pacte, les spécialistes des manœuvres souterraines au Rdpc ne dévoileront aucun détail de ce qui se chuchote. D’ailleurs pourquoi en dire plus, puisque l’ennemi a déjà été mis à terre, vaincu et corrompu.
Les meetings et les marches blanches ne font plus recettes. Disons même que personne n’en veut plus. Autant les sous-préfets que les tontinards personne n’achète plus cette marchandise. Maurice Kamto a piteusement fait faillite dans la boutique des marches et des revendications populaires des victoires volées. Il fallait qu’il trouve un autre créneau pour rester sur le marché, même s’il fallait faire un sacrifice. Il a vendu le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pour se relancer dans une autre affaire : le boycott des élections couplées du 09 février 2020.
Et il paraît que cela paie en termes d’enrichissement personnel et d’appauvrissement du parti. Mais pour Maurice Kamto, ce qui compte c’est son gain personnel et non ceux de Penda Ekoka, Sam Severin Ango, Dzongang, Sihm, Ndoki, Lipot, Célestin Djamen, Fogué… On dirait qu’il y a longtemps qu’il admirait le président éternel du Sdf, qui s’est bâtit une fortune personnelle avec un ou deux boycotts d’élections a Cameroun.
Oui, qu’il fuit et s’en aille au loin. Là où il était placé avant de fuir, on verra les signes de quelqu'un qui tremblait. Quelqu'un qui tremblait parce que la constitution des listes et des dossiers allait être une épreuve douloureuse, les élections une tourmente et l’après élections un enfer. Non ! Il ne pouvait pas. Et maintenant, qu’il se taise ! D’ailleurs, point besoin de lui dire de se taire : sans députés, ni sénateurs ni conseillers municipaux, dans quel marché ira-t-il désormais vendre le Mrc.
J’oubliai qu’il serait en train de négocier pour entrer dans le prochain gouvernement, après les élections de février 2020, comme Bouba Bello en 1997 après un boycott. Toujours l’urgence de la fuite. La politique a des exigences d’anticipation, cette anticipation passe par la fuite. « Errare humanum est, perseverare est diabolicum ». Que Paul Biya, le peuple, et Dieu vous le pardonnent. Et ça, ça va se savoir…
N.R.M
Selon le journaliste Martial Owona, Jean Nkuete le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a été convoqué au Palais de l’Unité, à ce sujet.
Le journaliste Martial Owona de Vision 4 sur le plateau de l’émission «Tour d’horizon», édition diffusée ce 25 novembre 2019, a révélé que la manière avec laquelle, les investitures se déroulent au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) déplaît à Paul Biya le président national du parti. Il a ajouté que d’ailleurs le président du Rdpc a convoqué Jean Kuete le Secrétaire général (Sg). A en croire le journaliste de Vision 4, les deux hommes se sont rencontrés hier, dimanche 24 novembre 2019.
Investitures à problème
Alors que nous sommes rendus à quelques heures du délai des dépôts des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales de 2020, au Rdpc, on n’en a pas fini avec les problèmes des investitures. A Monatélé, les militants menacent même d’accorder leurs voix à l'opposition. Ils le feront si les instructions données par le président national de leur parti politique ne sont pas respectées. Ils refusent de ce côté de voir le nom du maire sortant sur les listes de candidat. Il n’y a pas que le cas de Monatélé qui est le plus évocateur des remous créés par les investitures au sein du parti au pouvoir.
Sangmélima
Le quotidien Info Matin dans sa parution de ce lundi 25 novembre 2019, rapporte qu’à Sangmélima, Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du cabinet civil (Dcc) de la Présidence de la République est accusé de ne pas respecter les instructions de Paul Biya. « Le Dcc, dans la foulée, est accusé d’avoir substitué à la liste des candidats aux législatives, transmise par la Commission régionale, les noms de Marie Thérèse Nnama et Mbe Mendomo «par le ténébreux Mathurin Bindoua, l’homme de main (du Dcc) en charge de ses acquisitions immobilières à Sangmélima, et Mme Bisso ». Séverin Mbita Medouane rend responsable son «très Cher aîné Samuel Mvondo Ayolo », de «ce qui pourrait désormais se passer de fâcheux sur le plan politique à Sangmélima ». Une localité où, soutient-il, personne ne l’a jamais vu mouiller le maillot pour le compte du parti au pouvoir», peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
Comme nous l’indiquions dans nos précédentes publications, les sons discordants fusent de partout au sein du Rdpc. D’où l’interrogation que nous nous posions. Le Rdpc ira-t-il affaibli aux élections législatives et municipales de 2020 ?
Liliane N.
Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des Chef d’Etat de la Cemac, a fait ce constat vendredi à Yaoundé.
La Capitale politique du Cameroun a abrité le 22 novembre 2019, une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Cemac. Une session qui se tient au moment où la sous région fait face à plusieurs défis, à la fois économiques et sécuritaires.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Paul Biya a déclaré que la situation économique de la Cemac tend à s’améliorer substantiellement:
“Le taux de croissance sous régional s’est situé à 1,8 % en 2018. L’inflation se trouve en dessous de 3 % ; les déficits budgétaires et extérieurs sont sensiblement réduits ; la dette publique se situe à près de 50 % du Produit Intérieur Brut pour l’ensemble de la Communauté ; les réserves de change de l’espace CEMAC s’établissent à présent à plus de trois mois d’importations, écartant ainsi le risque d’ajustement monétaire”, a déclaré Paul Biya.
Cette tendance à l’amélioration intervient après que des Etats de la sous région aient mis en oeuvre des résolutions prises en 2016 lors d’un sommet similaire à Yaoundé, alors même que la crise s'annonçait. Aujourd’hui, s’il est indéniablement admis que l’orientation de la situation économique et financière de Cemac va dans la bonne direction, il n’en demeure pas moins que des vulnérabilités subsistent.
Pour le président Camerounais, “le contexte macro-économique mondial est incertain. Les tensions géopolitiques et commerciales menacent l’épanouissement des échanges au niveau mondial. Ce contexte a conduit le Fonds Monétaire International à réduire ses
prévisions de croissance mondiale pour cette année. La volatilité des prix des matières premières continue d’affecter nos économies dont la diversification doit plus que jamais s’amplifier. Les défis sécuritaires continuent d’exercer une forte pression sur nos finances publiques”.
Paul Biya a émis le voeu que les assises de Yaoundé donnent à nouveau l’occasion aux Chefs d’Etats de la sous région d’échanger et d’arrêter des mesures complémentaires pouvant consolider le redressement économique de la Cemac. “Ceci en ayant à l’esprit que notre objectif commun demeure l’accélération de la croissance pour répondre aux attentes légitimes de nos populations et particulièrement des jeunes, en matière d’emplois”, a dit le Chef de l’Etat camerounais.
Ce mercredi, 20 novembre 2019, Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la Présidence de la République (SG-PR) a signé une correspondance transmettant les instructions du Chef de l’Etat au Gouvernement pour le recrutement dans la fonction publique camerounaise, des traducteurs et traducteurs-interprètes.
Les explications du SG-PR dans cette correspondance sont sans équivoque, ces instructions du Président Paul Biya au Gouvernement Camerounais pour le recrutement de 500 traducteurs et traducteurs-interprètes entrent en droite ligne de la mise en œuvre des recommandations issues du Grand dialogue national tenu à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019 avec pour objectif principal, trouver des voies et moyens de sortie de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
S’adressant à son homologue des services du Premier ministre, Ferdinand Ngoh Ngoh écrit : « J’ai l’honneur de vous répercuter les très hautes instructions du Chef de l’Etat demandant de procéder à un recrutement spécial de 500 traducteurs et traducteurs-interprètes au cours des cinq prochaines années, à compter de l’exercice 2020 ».
Cet important recrutement va permettre aux administrations publiques camerounaises de disposer de professionnels de la traduction et de l’interprétation bien formés et en nombre suffisant, retient-on également de cette correspondance du SG-PR.
Innocent D H