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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun souhaite un prompt rétablissement à Me Alice Nkom, qu’il décrit comme une héroïne du changement.

C’est dans la nuit du lundi 2 novembre 2020, que Maurice Kamto a adressé son message de soutien à Me Alice Nkom, qui a été testée positive au Coronavirus.

«J’apprends le test positif de Me Alice Nkom à la Covid-19. Je présente mes vœux de prompt rétablissement à cette patriote au grand cœur, héroïne du changement au #Cameroun. A très bientôt en résistance », a écrit le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Il convient de rappeler que c’est Me Alice Nkom qui a personnellement rendu public son état de santé. En rassurant tous ses enfants qui la soutiennent, l’avocate défenseure des Droits de l’homme a encouragé ceux-ci à se protéger.

«Merci, les enfants pour vos témoignages et encouragements, actuellement sous traitement personne n’est à l’abri du Covid-19. Protégez-vous les enfants c’est essentiel pour vous ainsi que pour vos proches. Me concernant pas d’inquiétude, je vous tiendrai informé régulièrement. Mom Love You », avait-elle publié le vendredi 30 octobre 2020.

Il faut dire que pour parler de la situation épidémiologique du pays, le gouvernement dans un communiqué publié hier, indiquait que la pandémie n’a pas encore été ni vaincue ni éradiquée dans notre pays. Aussi, il recommande un respect scrupuleux des mesures barrières à savoir : le port obligatoire et systématique du masque dans les lieux publics, le respect de la distanciation sociale et le lavage régulier des mains avec de l’eau propre coulante ou avec du gel hydro-alcoolique.

Liliane N.

Published in Corona Virus

Dans cette lettre ouverte, l’homme qui s’est défait de sa casquette de membre du Gouvernement s’adresse à l’homme politique avec qui il a autrefois mené le même combat. Il reproche, entre autres au président du mrc sa propension à faire intervenir des puissances étrangères afin que ces derniers l’installent au pouvoir

 

« Monsieur le président et cher collègue, nous avons par le passé, en tant que leaders de nos formations politiques d’opposition respectives, essayé de fédérer nos forces pour conquérir le pouvoir, une fois en tête-à-tête dans cet hôtel à Douala Bonanjo et l’autre fois à Yaoundé, en présence de Monsieur Hameni Mbielleu et du professeur Alain Fogue.

C’est donc le souci de l’intérêt commun bien compris pour notre pays qui m’oblige à vous adresser cette lettre ouverte, au regard des positions violentes de vos discours politiques depuis la dernière élection présidentielle. Mais surtout au regard de votre propension à inviter le loup dans la bergerie de notre jardin d’Eden.

Certes, c’est votre droit de prendre tel avocat de votre choix à telle occasion, mais nous savons que vos récents choix procèdent d’une volonté de faire du lobbying en vue de trouver le secours d’une puissance étrangère pour vous installer au pouvoir au Cameroun, par la voie, non pas de la révolution populaire que vous avez vainement essayé, mais par le déclenchement d’une invasion militaire étrangère au prétexte humanitaire contre notre pays, comme cela s’est passé en Libye.

Vous n’avez pas de force propre Monsieur Kamto. Vous n’avez pas non plus le soutien du peuple camerounais dans son ensemble. Certes un groupuscule d’anarchistes qui s’illustrent par une violence inouïe depuis 1960, vous soutient. Ils sont cependant résiduels et géographiquement localisable au regard de la composante sociologique de notre pays.

 

La présente lettre est ouverte parce que vous êtes resté sourd à ma dernière invitation à débattre, entre leaders politiques responsables, des thématiques préoccupantes qui soulignent notre divergence d’approche pour la construction bien heureuse de notre pays, à savoir votre revendication pour la modification “consensuelle” du code électoral et celle relative à la résolution préalable de la crise dans le Nord-Ouest et dans le Sud-ouest avant toute élection future.

Nous eussions fait ce débat public auquel je vous conviais que j’eusse rappelé, en ce qui concerne la modification du code électoral, que vous êtes précisément parmi les acteurs qui l’avaient présenté au public, pour avoir été au cœur de sa rédaction et de son adoption par l’assemblée nationale, es qualité de Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

En effet, les archives de cette époque pas si lointaine montrent votre implication en tant qu’expert des questions de droit public et l’on peut vous voir sur une photo avec le Ministre des Relations Extérieures d'alors M. Henri Eyebe Ayissi et de M. Jean Pierre Biyiti Bi Essam alors Ministre de la Communication du gouvernement du Premier Ministre Inoni Ephraim, ceci à l'occasion de la présentation d'Elecam et dudit code électoral ( qui a subi depuis lors plusieurs modifications pertinentes) à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, vantant ainsi notre avancée en matière de la démocratie représentative.

 

Pour mémoire, il faut rappeler que l’actuel Premier Ministre, Chief Doctor Dion Ngute, était alors Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth, et à ce titre patron de votre épouse en service dans ce département ministériel et elle-même Ministre Plénipotentiaire.

Votre épouse et vous même avaient ainsi le privilège inédit de siéger ensemble au gouvernement, pour ainsi dire. Je crois savoir qu’elle n’a pas démissionné comme vous de cette position avantageuse qui vous profite aussi en termes de privilèges dont bénéficient les personnalités de la haute société.

Votre revendication d’aujourd’hui apparaît donc comme les complaintes d’une personne qui a construit une prison pour les autres et qui se plaint d’avoir été le premier à y être enfermé! Autrement dit le Code électoral élaboré par vos soins ne saurait être attaqué par vous même en vertu de la règle Nemo Auditur propriam turpitudinem allegans (nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude).

Ceci dit, je crois à mon humble avis que vous faites un mauvais procès à ce code électoral. La vérité secrète et tactique de votre cœur est que vous poursuivez un objectif stratégique de mobilisation des électeurs. Ce me semble trivial. Nous avons été ensemble dans cette opposition radicale et je connais bien cette technique pour mobiliser les foules distraites, inattentives et politiquement inexpertes.

Pour s’en convaincre, il suffit de relever que ce code a permis, aussi bien à votre Entreprise politique (Mrc), qu’à la mienne (Paddec), de remporter les élections dans les compétitions électorales organisées en 2013!

C’est le même code qui a permis en 2020 aux partis politiques des autres Entrepreneurs politiques comme l’Honorable Député Cabral Libii et le Maire Paul Eric Kingue, d’occuper leurs fonctions politiques actuelles avec leurs élus locaux. La perfection n’est pas de ce monde et il n’y a pas de pouvoir qu’à la présidence de la République Monsieur Kamto.

 

A ce stade, je crois qu’il est dangereux pour la cohésion sociale de faire de la politique spectacle de mauvaise foi pour conduire le peuple dans la confusion par des mensonges qui déforment la réalité politique et sociale de notre pays. On n’est pas opposant pour s’opposer à tout cher collègue Président du Mrc Renaissance.

S’agissant de la résolution de la crise dans le Nord-ouest et dans le Sud-ouest, j’ai compilé ci-dessous un certain nombre, non exhaustif, des réalisations palpables du gouvernement pour résoudre cette crise et conduire avec assurance notre pays dans la paix.

Tout camerounais de bonne foi, soucieux du devenir de notre nation et du bonheur de notre peuple devrait, à défaut d’encourager ces efforts ou de les applaudir, au minimum se taire et éviter d’exciter les populations à la révolte ou à la révolution comme il semble l’être dans vos projets.

Je suis persuadé qu’aucun membre de la communauté internationale, de bonne foi, ne peut se laisser surprendre par vos véritables revendications cachées et qui craignent la lumière du jour, à savoir vous inscrire par effraction dans les livres d’histoire comme celui qui aura entraîné le Cameroun dans une guerre civile désastreuse et susceptible d’aboutir in fine à la libyalisation de notre pays, à défaut, de sa rwandardisation.

Les préparatifs dangereux de la révolution auxquels vous vous livrez risquent de compromettre les efforts faits par notre gouvernement, avec le concours généreux de la coopération bilatérale et multilatérale des pays amis du Cameroun et autres Organisations internationales, pour construire les Régions dévastées par la crise, du fait de certains compatriotes irresponsables qui ont cassé les ponts, détruits les infrastructures publiques, incendiés les écoles et les maisons des particuliers, tués les populations civiles et les membres de nos forces de l’ordre venues au secours de ces populations.

Critiquer ces efforts ou alors les ignorer complètement, comme vous le faites, est une insulte insupportable à tous ces pays donateurs qui nous permettent de reconstruire ce que nos enfants égarés ont détruit dans ces régions.

La faiblesse de notre budget ne nous permet pas de construire ce pays sans l’aide de nos partenaires et votre comportement ainsi que les mensonges que vos amis occidentaux visés supra leur racontent dans la campagne de lobbying dans les salons feutrés, où ils n’ont pas la contradiction de laquelle jaillit la vérité, ont tendance à décourager leur générosité.

 

Voici quelques mesures prises par le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, afin de répondre aux différentes revendications liées à la crise dans les régions anglophones de notre pays : Jugez-en vous mêmes de leur pertinence.

- création le 23 janvier 2017 de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme. L’institution est chargée entre autres d’assurer le suivi et la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles imposant l’usage des deux langues officielles dans tous les services publiques et parapubliques, ainsi que dans tout organisme recevant les subventions de l’Etat.

La Commission reçoit et traite également toutes les requêtes dénonçant les discriminations fondées sur le non-respect des dispositions relatives au bilinguisme.

- création par décret présidentiel n°2018/719 du 30 novembre 2018, du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration – CNDDR – destiné à permettre à ceux de nos compatriotes impliqués dans les violences armées contre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations civiles de ces deux régions, à retrouver le droit chemin, de manière à se réinsérer dans l’ordre normal de notre société.

La décision par le chef de l’Etat en date du 14 décembre 2018, de l’arrêt des poursuites contre 289 personnes poursuivies devant les tribunaux militaires et détenues de ce fait pour des délits commis dans le cadre de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

-L’ouverture d’un dialogue avec les différentes parties prenantes aux revendications, à savoir, des syndicats d’Enseignants et un groupe d’Avocats au Barreau du Cameroun. Deux comités ont été mises en place en ce qui concerne les problèmes soulevés par les Enseignants, et un autre comité a été créé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour ce qui est des questions soulevées par les Avocats.

 

Au terme des pourparlers menés avec les syndicats des enseignants, le Président de la République a depuis lors apporté les réponses suivantes aux revendications exprimées :

Recrutement spécial pour les matières scientifiques de 1000 jeunes enseignants bilingues

- La Mise en place d’un fonds spécial d’un montant de deux milliards de francs CFA, pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignements privés laïcs et confessionnels ;

- Création du comité ad hoc dédié spécifiquement aux problèmes des syndicats d’expression anglaise ;

- Redéploiement des enseignants des deux sous-systèmes éducatifs selon leurs compétences linguistiques ;

 

- Création et organisation de l’école normale supérieure polytechnique au sein de l’Université de Bamenda;

- Création de nouveaux établissements dans les Universités d’État, notamment les départements de English Law à Maroua, Ngaoundéré, Douala, Dschang et des départements de French Private Law au sein des Universités de Buea, Bamenda, ainsi qu’un département de lettres modernes françaises à l’École normale supérieure de l’Université de Bamenda ;

- Réorganisation de l’ENAM par décret présidentiel pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme.

 

S’agissant des revendications portées par les Avocats, le Chef de l’État a ordonné les mesures suivantes :

- La publication de la version anglaise du traité de l’OHADA et des autres textes de l’OHADA ; Il faut souligner que ces textes avaient déjà été publiés en français et en anglais dans le journal officiel de 1996 au moment de la manifestation des avocats d’expression anglaise.

- Le renforcement des effectifs des magistrats et d’Enseignants d’expression anglaise ;

- Le redéploiement du personnel judiciaire en fonction des particularités entre le Civil Law et le Common Law ;

- La création d’une Division spéciale du Common Law au sein de la Cour Suprême, pour connaître des recours provenant des juridictions implantées dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;

- La création d’une Division du Common Law à l’ENAM;

 

- La création d’une Faculté des sciences juridiques et politiques à l’Université de Buea ;

- Le recrutement d’un plus grand nombre d’Enseignants d’expression anglaise à la division de la magistrature et des greffes de l’ENAM.

À côté de ces mesures destinées à apporter des réponses aux revendications spécifiques des Enseignants et des Avocats, le Président de la République a pris d’autres initiatives plus globales, allant dans le sens du dialogue et du retour au calme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest :

- La création de la Commission Nationale de Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), et de la nomination des membres de la CNPBM ;

 

De l’arrêt des poursuites alors pendantes devant le tribunal militaire de Yaoundé, contre les nommés Nkongo Félix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba, Paul Ayah Abine et d’autres personnes interpellées dans le cadre des violences survenues dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;

Le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de plus de 12 milliards 716 millions 500 FCFA destiné à rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, d’apporter une assistance humanitaire d’urgence aux populations en détresse, d’assurer la réinsertion socio-économique des personnes et des communautés victimes des violences et forcées au déplacement, de réhabiliter des infrastructures détruites du fait de ces violences, et d’une manière générale de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble ;

La mise en place du centre de coordination de l’assistance humanitaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;

Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mené des actions civilo-militaires au bénéfice des populations affectées à travers notamment la construction des points d’eau, l’administration des soins de santé de base, la fourniture des matériels scolaires et la distribution de denrées alimentaires.

Le Président de la République à la faveur du réaménagement du Gouvernement du 2 mars 2018, a créé un département ministériel sous la dénomination de Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.

La loi n°2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des finances du Cameroun pour l’exercice 2019 est venue donner corps à cette dynamique, en allouant un budget de plus de 45 milliards de francs CFA à ce département ministériel ;

L’objectif impérieux étant d’accroître les compétences des collectivités territoriales décentralisées, d’élargir le spectre de leurs moyens financiers et de résoudre les problèmes des populations à la base, en particulier dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

L’organisation par le chef de l’Etat et la conduite des travaux par le premier Ministre chef du gouvernement du Grand Dialogue National du 30 septembre au 4 octobre 2019.

A ce stade, il est aisé de conclure pertinemment que ceux qui ne sont pas satisfaits par ces efforts du gouvernement ont un agenda caché et dissimulé en embuscade des mots qui cachent les maux dont cet agenda est porteur ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
Fâché de n’avoir pu rencontrer les délégations composées des membres du directoire de son parti politique, des femmes et des jeunes, l’homme maintenu en résidence surveillée depuis un mois a renvoyé les provisions apportées par ses camarades. 

 

Film des évènements de ce 22 Octobre 2020

Après avoir eu vent de la présence de ses avocats devant son portail, Kamto Maurice est sorti pour aller à leur rencontre ; franchissant ainsi le seuil de l’entrée de son domicile.

Entouré presqu’immédiatement par les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre qui l’ont enjoint l’ordre de regagner l’intérieur. Ne voulant rien entendre, il a exigé qu’on laisse ses visiteurs arrivés jusqu’à lui, car il avait le droit de recevoir des visites ; il a profité de cette occasion pour demander qu’on lui présente le document sur lequel il est indiqué qu’il a été condamné en résidence surveillée, lui ainsi que les membres de sa famille.

Avec calme et professionnalisme, les officiers supérieurs de la Police et de la Gendarmerie lui ont fait savoir qu’ils respectaient les ordres ; réponse qui n’a pas été du goût du leader du Mrc qui, voyant qu’il n’obtiendra pas satisfaction, a demandé qu’on fasse sortir de son domicile, les provisions apportées pour lui et pour les membres de sa famille.

Avec un ton méprisant, il a demandé aux éléments des Forces de Maintien de l’Ordre d’ « aller nourrir leurs familles avec cette nourriture, car il n’en manque pas » ; ajoutant au passage qu’il s’agit du respect strict de ses droits.

Militantisme ou folie ?

Refoulés, les jeunes et quelques femmes ont entonné des hymnes à la gloire de Kamto Maurice, sous l’œil indifférent des policiers et gendarmes postés par ci, par là.

Une attitude qui n’a pas eu l’heur de plaire aux chantres du président du Mrc ; l’exemple d’une femme qui s’est mise en tenue d’Eve, braillant à qui mieux mieux « Libérez le président, libérez notre Maurice Kamto… ».

A un moment, comme le laisse entrevoir une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, elle s’est mise à courir, criant les mêmes propos, ce qui a amené les uns et les autres à s’interroger sur sa santé mentale ; et, poussant plus loin la réflexion, d’aucuns se sont demandés si cette femme est épouse et mère. Si ce sont des Oui aux deux questions, comment pourra-t-elle justifier une telle attitude ?

S’agit-il toujours d’une forme de militantisme ? S’agit-il des conditions données quelque part pour lui permettre d’acquérir facilement des richesses et, l’occasion faisant le larron, elle a voulu profiter de cette visite avortée ?

Réaction de Tiriane Noah – Cadre du Mrc

« La visite n’avait pas un caractère officiel ; il était simplement question pour nous de rencontrer notre président, qui est séquestré depuis un mois déjà.

Ayant travaillé avec les avocats, nous avons eu comme information que toutes visites devaient recevoir l’aval du Dgsn et du Sed et conduites par les avocats, c’est ce que nous avons fait.

Nous avons pensé que n’ayant pas mobilisé la population, tout serait facile, parce que le but n’était pas de venir affronter les forces de l’Ordre, nous voulions simplement rencontrer le notre président national et les membres de sa famille, et leur apporter des vivres.

Malgré les dispositions prises au préalable, nous n’avons finalement pas pu rencontrer le président Maurice Kamto parce que les Forces de l’Ordre nous l’ont interdits.

Il y avait une délégation du directoire national, conduite par Tiriane Noah ; une délégation du mouvement des femmes du Mrc, en plus de quelques jeunes ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Parti politiques
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Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop indique que le procès a été reporté pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.

Comme prévu, l’affaire Maurice Kamto contre l’Etat du Cameroun a été appelée hier 15 octobre 2020 au Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé Centre Administratif. C’est M. TIMBA Georges Théophile, le président de cette juridiction qui a dirigé l’audience. Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop dans un compte rendu publié sur la toile, fait savoir que l’audience a été reportée au 29 octobre 2020, pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.

Me Hippolyte Meli fait savoir que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’était pas présent à l’audience. Or les administrations contre qui sa plainte est portée à savoir le Ministère de l’Administration territoriale, la Délégation générale à la sûreté nationale et le secrétariat d’Etat à la Défense étaient bien représentées.

«Le Pr Maurice KAMTO, bien qu’étant demandeur dans la cause, n’a pas pu se rendre à l’audience pour défendre lui-même ses droits, en raison du maintien de la mesure d’ « assignation à résidence de facto » qu’il conteste et demande la levée immédiate sur le fondement juridique de la «voie de fait administrative ». La demande de transport immédiat du Tribunal à Santa Barbara, lieu de son domicile et site du théâtre des actes matériels d’ « assignation à résidence » objets du litige, pour y constater  ce que les experts de l’ONU ont  déjà constaté, et indiqué dans leur communiqué du 12 Octobre 2020, versé aux débats contradictoires, a été repoussée à plus tard, après le dépôt des écritures de l’État du Cameroun, a indiqué le Président du Tribunal», peut-on lire dans le compte rendu de Me Hippolyte Meli.

Liliane N.

 

 

 

Published in Politique

René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication affirme qu’un parti politique peut bien poser les conditions de sa participation à une élection.

Ce qui est permis à un parti politique de faire en ce qui concerne une élection, est qu’il peut conditionner sa participation à ce processus électoral. Cependant, le parti en question ne peut pas poser des conditions à l’organisation d’une élection, comme l’a fait le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), avec les toutes premières régionales que le pays va organiser le 6 décembre 2020. René Emmanuel Sadi le dit dans la réponse du gouvernement au communiqué de presse des experts du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur la situation du Mrc et ses partisans, qu’il a rendue publique hier 14 octobre 2020.

Rappel

Il faut rappeler que Maurice Kamto le leader du Mrc a demandé aux autorités, de résoudre la crise anglophone et de réformer de façon consensuelle le Code électoral avant la convocation de tout corps électoral. Kamto avait indiqué que si les choses ne se passent pas ainsi, il appellerait au départ du Président de la République et lancerait un nouveau Plan de résistance nationale.

«Organiser des élections régionales ou toute autre élection politique dans ces conditions ne serait rien moins qu’un mépris supplémentaire des préoccupations constantes des Camerounais et des suggestions réitérées des partenaires internationaux de notre pays. Aussi, j’annonce que toute convocation du corps électoral par le gouvernement illégal et illégitime de Yaoundé, avant la prise en compte et une mise en application effective des deux exigences rappelées ci-dessus, emportera AUTOMATIQUEMENT lancement d’une gigantesque campagne nationale d’APPEL AU DÉPART PUR ET SIMPLE DE M. PAUL BIYA DU POUVOIR, sans qu’il y ait besoin d’attendre une nouvelle communication à cet égard», avait-il déclaré le 24 août 2020 en conférence de presse.

Emmanuel Sadi

Dans la réponse faite suite au communiqué de presse des experts de l’Onu, René Emmanuel Sadi note que le Mrc a déjà eu à participer à des élections organisées dans ce pays avec le même Code électoral. Et pour ce qui est de la crise anglophone, le porte-parole du gouvernement indique qu’il y a des avancées.

«S’agissant  principalement  des  motifs  invoqués  pour justifier  les  marches  du  MRC,  il  convient  de  relever  d’une part,  que  le  Code  Electoral  en  vigueur  aura  permis l’organisation  de  plusieurs  scrutins  antérieurs  auxquels tous  les  partis politiques  ont  pris  part,  y  compris  le  MRC, et que, d’autre part, la situation dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest  connait  une  évolution  positive réelle et que tout est mis en oeuvre par le Gouvernement, sous  la  Très  Haute Impulsion  de  MONSIEUR  LE PRESIDENT  DE  LA  REPUBLIQUE,  SON  EXCELLENCE  PAUL BIYA, pour parvenir à  un retour définitif à la paix  et  à   une vie normale dans ces deux régions», peut-on lire dans la réponse du gouvernement.

Liliane N.

 

 

Published in Politique

Le Collectif d’avocats Sylvain Souop affirme que le Ministre Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et Landry Galax Etoga le Sécrétaire d’Etat à la Défense sont appelées à la discussion contradictoire et publique.

Ce jeudi 15 octobre 2020, le procès de Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) va s’ouvrir au Tribunal de Première Instance de Yaoundé centre administratif. Le leader du Mrc assigné à résidence depuis le 20 septembre 2020, a décidé d’engager une procédure judiciaire contre l’Etat du Cameroun représenté par les autorités en charge du maintien de l’ordre à savoir le Ministre de l’Administration territoriale, la Délégation général à la sûreté nationale et le Secrétariat d’Etat à la Défense. Dans le communiqué que le Collectif d’avocats Sylvain Souop a rendu public, il est dit que la demande de procès de Maurice Kamto est fondée sur le grief de «voies de fait administratives», qu’il subit depuis le 21 septembre 2020.

Le procès de ce jour s’ouvre dans un contexte où l’assignation à résidence de Maurice Kamto fait débat. A titre de rappel le 13 octobre 2020, les experts des Droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (Onu) ont demandé aux autorités de libérer Maurice Kamto et tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre des manifestations du 22 septembre 2020. Ils ont par ailleurs demandé une «enquête impartiale» sur les témoignages de disparitions forcées, détention arbitraire et mauvais traitements infligés aux manifestants.

En réponse à cela, le 14 octobre 2020 hier, René Emmanuel Sadi parlant au nom du gouvernement a rappelé que les manifestations publiques au Cameroun sont régies par la loi. Il a indiqué entre autres, que personne n’est au-dessus de la loi. Et il a trouvé que le rapport des experts des Droits de l’homme de l’Onu n’est pas impartial.

Liliane N.

 

 

Published in Judiciaire

Ledit procès s’ouvre le 15 octobre prochain devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé Centre administratif. En effet, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) porte plainte contre l’Etat du Cameroun représenté par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et le Secrétaire d’Etat à la Défense (SED) chargé de la Gendarmerie nationale.

 

Dans sa plainte, Maurice Kamto accuse les autorités sus évoquées en charge du maintien de l’ordre « des voies de fait administratives ». Pour le collectif des avocats en charge de la défense de la cause du Président du MRC à travers ce « procès civil, en référé ordinaire », l’opposant camerounais assigné à résidence depuis trois semaines à sa résidence sise au quartier Santa Barbara, espèrent retrouver « la liberté d’aller et de venir ».    

Indiquons que le Pr. Maurice Kamto, instigateur des marches de protestation du 22 septembre dernier pour appeler au départ du Président, Paul Biya est accusé par les autorités, d’être à l’origine d’un projet insurrectionnel au Cameroun.

L’opposant camerounais, deuxième à la dernière élection présidentielle de 2018 avec 14% de voix, conteste la légalité de cette « assignation de fait », dit-il dans la mesure qu’il n’aurait pas été notifié ni entendu par les autorités judiciaires.

En rappel, le Tribunal de première instance de Yaoundé a rejeté la semaine dernière, la requête introduite par les avocats de Maurice Kamto, sollicitant la levée de cette assignation à résidence. Le Ministre de la Communication, par ailleurs, Porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi a indiqué pour sa part le 25 septembre 2020 que, la situation du MRC et de son leader fait l’objet d’un « examen approfondi » respectivement par le Minat, tutelle des partis politiques et le ministère de la Justice.

Innocent D H

Published in Judiciaire

Dans l‘hommage qu’il a rendu à Me Charles Tchakoute Patie, Maurice Kamto a émis le souhait de voir les chantiers initiés par le défunt être réalisés.

Ce n’est pas parce que Me charles Tchakoute Patie s’est éteint, que toutes ses actions doivent s’arrêter. C’est ce que le Pr Maurice Kamto pense. Aussi dans l’hommage qu’il a rendu au désormais défunt président de l’Ordre des avocats du Cameroun, il souhaité que ses chantiers puissent voir le jour.

«Nous saluons la mémoire du Bâtonnier Tchakoute Patie Charles, arraché à la vie en cette période charnière. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille éprouvée, ainsi qu’au barreau du Cameroun pour la douleur et le vide que son départ crée. Nous émettons le vœu que les chantiers qu’il a pu consolider ou initier pendant son mandat puissent être réalisés en sa mémoire et pour le bénéfice de l’importante profession d’avocat et dans l’intérêt de la justice dont le Cameroun a tant besoin», a écrit le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

Maurice Kamto dans son hommage, indique que le décès de Me Charles Tchakoute Patie comme de tout autre camerounais est une grosse perte pour le pays. Il pense que c’est au-delà de tout un coup dur pour le grand corps des avocats du Cameroun.

« Le décès de tout citoyen est une perte pour le pays. Cette perte est d’autant plus grande quand la mort frappe une institution aussi essentielle que le bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, à un moment où la violence d’Etat tente de réduire avec une barbarie sans précédent le peu d’espace de liberté conquis jusque-là par le peuple », a écrit le professeur de droit.

A titre de rappel, Me Charles Tchakoute Patie est décédé le 4 octobre 2020 des suites de maladie. Il s’est éteint à l’âge de 57 ans.

Liliane N.

Published in Société

Le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique rappelle au Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie de l‘élection telle que prévue par la loi.

Le Pr Jacques Fame Ndongo n’a pas fini de faire des rappels au Pr Maurice Kamto. Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a publié une nouvelle déclaration qu’il a intitulé «qui a peur des urnes et du débat d’idées ?». Dans cette déclaration, le Pr Jacques Fame Ndongo évoque six éléments à savoir : la Constitution est claire, l’équation à résoudre, Non à l’anarchie, Multipartisme intégral, Concurrence républicaine et le Rdpc quadrille le terrain.

La Constitution

Dans le premier point centré sur la Constitution du Cameroun, le Pr Jacques Fame Ndongo rappelle qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie des urnes.

«La Constitution dispose en son article 3, que «les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. La loi fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême. La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi», peut-on lire dans la déclaration du Secrétaire à la communication du Comité central du Rdpc.

L’équation de Fame Ndongo

Parlant de l’équation, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que si quelqu’un peut marcher pour conquérir la charge suprême de l’Etat, son voisin aussi peut annuler cet acte par une marche. Et cela pourra se faire jusqu’à l’infini.

«Avec ce raisonnement à l’absurde, le chaos permanent s’installe, car aucune loi (droit positif), différent du «droit imaginaire» ou du «droit fantasmagorique») n’a prévu le cas de figure suivant : marche + illégalité=accession à la magistrature suprême. La seule équation légale et légitime est la suivante : élection présidentielle + majorité (relative ou absolue)=accession à la magistrature suprême», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.

Pour lui, tout acte qui vise à appeler au départ du Président de la République relève de l’anarchie.

Liliane N.

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Le mot d’ordre a été lancé il y a quelques jours par les partis politiques réunis au sein de la Coalition des forces pour le changement la paix et la démocratie.

 

Il s’agit notamment du Mrc, du Pap, le modecna, du Frd, Agir/act, de  la Coacic et du Fsn. Tous ont co signé un communiqué dans lequel ils invitent les populations à descendre dans la rue « tous les Mardi, à compter du 06 Octobre  prochain… ».

Une démarche qui doit se dérouler sur l’ensemble du triangle national, peut – on lire dans le document, jusqu’au « retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, à travers un cessez-le-feu Immédiat, suivi d’un dialogue inclusif portant, entre autres sur la réforme des institutions, y compris la forme de l’État; La réforme consensuelle du système électoral avant toute nouvelle élection dans notre pays… ».

Autres objectifs à atteindre, pour les membres de cette coalition, c’est « le départ du Président de la république ainsi que le report des élections régionales… ».

Dans la même logique, ils précisent que « des manifestations pacifiques périodiques appelant au départ de M. Paul BIYA et de son régime du pouvoir seraient organisées jusqu’à leur départ effectif, suivi de la mise en place d’une transition politique ».

Aucune tentative de déstabilisation des institutions de la République ne sera permise

Des assertions faites par Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale et René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication au cours des rencontres avec les Hommes des médias avant et après les marches du 22 Septembre dernier.

L’on se souvient qu’à chacune de ces sorties, les deux membres du Gouvernement, tout en regrettant les « manœuvres récurrentes de provocation et de déstabilisation ourdies par des politiciens qui n’ont eu de cesse d’œuvrer au développement d’une culture de haine et de conflits permanents, à la mise en péril de l’ordre et de la paix, en s’obstinant dans des revendications absurdes et des intransigeances injustifiées et contre productives… », avaient pris la résolution de faire durement appliquer la loi.

A qui s’adressent ces « hommes politiques » ?

Peut être aux membres plus ou moins proches de leurs familles respectives qui font figure de militants. Parce qu’au-delà des annonces farfelues faites par Kamto Maurice sur la prétendue « supra mobilisation du 22 Septembre dernier », tous les Camerounais savent que ce fut un fiasco total.

Un flop qui a amené le leader du mrc et ses partisans à utiliser de vieilles photos, espérant ainsi entretenir l’illusion d’un pouvoir qui n’existe que dans sa tête.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01