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Displaying items by tag: Marches du 22 septembre 2020

Ces 32 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sont poursuivis pour «tentatives d’insurrection en coaction; défaut de carte nationale d’identité; conspiration d’insurrection et tentative de manifestation publique non autorisée; réunion et manifestation publiques non autorisées; outrage au Président de la République».

Ce lundi 4 janvier 2021, va débuter au Tribunal militaire de Bafoussam, le procès de 32 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés dans le cadre des marches du 22 septembre 2020. Le Collectif d’avocats du MRC commis pour la défense de ces militants du parti politique de Maurice Kamto a produit un communiqué dans lequel, il dénonce le fait que des civils soient jugés dans un Tribunal militaire et pour des charges passibles pour certaines, de la peine de mort.

«Leur répression est organisée en cinq (5) procédures criminelles selon la ville où ont eu lieu les manifestations et les arrestations : Bafang, Bafoussam, Dschang, Baham et bandjoun. Au-delà de l’incompétence ratione personae contestée de cette juridiction, saisie, en contrariété avec ses missions ordinaires, dans le but de brimer le libre exercice des droits fondamentaux constitutionnels de ces personnes», a écrit Me Hyppolite Meli le Coordonnateur du Collectifs d’avocats Sylvain Souop.

Ce Collectif affirme dénoncer aussi le recours aux fouilles policières, baptisées dans les actes d’enquête et d’information judiciaire militaire «exploitation» des téléphones des militants du MRC mis en cause.

A titre de rappel, les marches du 22 septembre 2020 avaient été initiées par Maurice Kamto. Il avait indiqué qu’il appellerait aux manifestations dans tout le pays si le Président de la République convoquait le corps électoral pour l’organisation d’une quelconque élection avant la résolution de la crise anglophone et la réforme consensuelle du Code électoral. Une fois les collèges électoraux convoqués pour les toutes premières élections régionales, Maurice Kamto avait mis sa menace en exécution.

Liliane N.

Published in Parti politiques

Edith Kah Walla affirme n’avoir parlé à Maurice Kamto après qu’il ait initié les marches du 22 septembre 2020.

Edith Kah Walla s’est exprimée sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala au sujet d’un accord que son mouvement Stand Up For Cameroon aurait conclu avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour les marches qui se sont déroulées le 22  septembre 2020. La présidente de Cameroon people’s party (CPP) réhabilitée dans ses fonctions, s’est voulue claire sur ce qui s’est passée entre elle et Maurice Kamto à cette époque-là. Elle a précisé qu’elle n’a jamais conclu d’accord avec celui-ci pour ces marches  qui se sont soldées par l’arrestation de certains militants du MRC dont une partie a été remise en liberté.

«Sur la toile, il y avait déjà la marche du 22 qui était lancée, les gens ont vu une photo, ils n’ont pas voulu se poser des questions, ils se sont dit voilà, il y a déjà une coalition, ni le Mrc, ni nous-même, n’avions parlé de coalition…Le MRC a lancé la date du 22 et c’est après avoir lancé la date du 22 qu’il a contacté les autres formations politiques. Si vous regardez bien le calendrier, le jour où on s’est rencontré avec le président du MRC et sa suite, c’était le 13 septembre 2020. Alors, penser que Stand-Up for Cameroon peut mobiliser son réseau en 9 jours pour une marche qui avait lieu le 22, c’est fantaisiste. La discussion que nous avions eue était, comment nous continuons après la marche du 22 », a déclaré la présidente du CPP.

Stand Up For Cameroon n’ayant pas pris part aux marches du 22 septembre dernier, Edith Kah Walla a indiqué que cela avait déjà été arrêté. Même si certains ont cru que le mouvement allait être de la partie et l’ont même annoncé. Il n’a pas voulu apporter de démenti pour ne pas casser la dynamique du MRC et de ses alliés.

Toutefois, Edith Kah Walla a précisé que ses échanges avec le MRC se poursuivent. Ils ont pris un coup du fait de la mise en assignation de Maurice Kamto.

«On a continué les discussions. On a eu une autre discussion le 19 novembre. On était dans cette logique. Cela a été un peu caser par les arrestations et la mise en résidence surveillée de Maurice Kamto. On espère qu’on reprendra les discussions, mais il faut savoir que pour le moment, les deux mouvements subissent encore beaucoup de répression », a déclaré la présidente du CPP.

Liliane N.

Published in Parti politiques

René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication affirme qu’un parti politique peut bien poser les conditions de sa participation à une élection.

Ce qui est permis à un parti politique de faire en ce qui concerne une élection, est qu’il peut conditionner sa participation à ce processus électoral. Cependant, le parti en question ne peut pas poser des conditions à l’organisation d’une élection, comme l’a fait le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), avec les toutes premières régionales que le pays va organiser le 6 décembre 2020. René Emmanuel Sadi le dit dans la réponse du gouvernement au communiqué de presse des experts du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur la situation du Mrc et ses partisans, qu’il a rendue publique hier 14 octobre 2020.

Rappel

Il faut rappeler que Maurice Kamto le leader du Mrc a demandé aux autorités, de résoudre la crise anglophone et de réformer de façon consensuelle le Code électoral avant la convocation de tout corps électoral. Kamto avait indiqué que si les choses ne se passent pas ainsi, il appellerait au départ du Président de la République et lancerait un nouveau Plan de résistance nationale.

«Organiser des élections régionales ou toute autre élection politique dans ces conditions ne serait rien moins qu’un mépris supplémentaire des préoccupations constantes des Camerounais et des suggestions réitérées des partenaires internationaux de notre pays. Aussi, j’annonce que toute convocation du corps électoral par le gouvernement illégal et illégitime de Yaoundé, avant la prise en compte et une mise en application effective des deux exigences rappelées ci-dessus, emportera AUTOMATIQUEMENT lancement d’une gigantesque campagne nationale d’APPEL AU DÉPART PUR ET SIMPLE DE M. PAUL BIYA DU POUVOIR, sans qu’il y ait besoin d’attendre une nouvelle communication à cet égard», avait-il déclaré le 24 août 2020 en conférence de presse.

Emmanuel Sadi

Dans la réponse faite suite au communiqué de presse des experts de l’Onu, René Emmanuel Sadi note que le Mrc a déjà eu à participer à des élections organisées dans ce pays avec le même Code électoral. Et pour ce qui est de la crise anglophone, le porte-parole du gouvernement indique qu’il y a des avancées.

«S’agissant  principalement  des  motifs  invoqués  pour justifier  les  marches  du  MRC,  il  convient  de  relever  d’une part,  que  le  Code  Electoral  en  vigueur  aura  permis l’organisation  de  plusieurs  scrutins  antérieurs  auxquels tous  les  partis politiques  ont  pris  part,  y  compris  le  MRC, et que, d’autre part, la situation dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest  connait  une  évolution  positive réelle et que tout est mis en oeuvre par le Gouvernement, sous  la  Très  Haute Impulsion  de  MONSIEUR  LE PRESIDENT  DE  LA  REPUBLIQUE,  SON  EXCELLENCE  PAUL BIYA, pour parvenir à  un retour définitif à la paix  et  à   une vie normale dans ces deux régions», peut-on lire dans la réponse du gouvernement.

Liliane N.

 

 

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Le Collectif d’avocats Sylvain Souop affirme que le Ministre Atanga Nji, le Délégué général à la Sûreté nationale Martin Mbarga Nguele et Landry Galax Etoga le Sécrétaire d’Etat à la Défense sont appelées à la discussion contradictoire et publique.

Ce jeudi 15 octobre 2020, le procès de Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) va s’ouvrir au Tribunal de Première Instance de Yaoundé centre administratif. Le leader du Mrc assigné à résidence depuis le 20 septembre 2020, a décidé d’engager une procédure judiciaire contre l’Etat du Cameroun représenté par les autorités en charge du maintien de l’ordre à savoir le Ministre de l’Administration territoriale, la Délégation général à la sûreté nationale et le Secrétariat d’Etat à la Défense. Dans le communiqué que le Collectif d’avocats Sylvain Souop a rendu public, il est dit que la demande de procès de Maurice Kamto est fondée sur le grief de «voies de fait administratives», qu’il subit depuis le 21 septembre 2020.

Le procès de ce jour s’ouvre dans un contexte où l’assignation à résidence de Maurice Kamto fait débat. A titre de rappel le 13 octobre 2020, les experts des Droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (Onu) ont demandé aux autorités de libérer Maurice Kamto et tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre des manifestations du 22 septembre 2020. Ils ont par ailleurs demandé une «enquête impartiale» sur les témoignages de disparitions forcées, détention arbitraire et mauvais traitements infligés aux manifestants.

En réponse à cela, le 14 octobre 2020 hier, René Emmanuel Sadi parlant au nom du gouvernement a rappelé que les manifestations publiques au Cameroun sont régies par la loi. Il a indiqué entre autres, que personne n’est au-dessus de la loi. Et il a trouvé que le rapport des experts des Droits de l’homme de l’Onu n’est pas impartial.

Liliane N.

 

 

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Le Conseil des Camerounais de la Diaspora n’accepte pas les positions de Célestin Djamen sur les derniers évènements organisés par l’opposition notamment les marches du 22 septembre 2020.

Au lendemain des marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a déclaré qu’elles se sont soldées par un échec cuisant. Pour c’était un flop qui allait impacter négativement l’image de l’opposition camerounaise. L’ancien militant du Social democratic front (Sdf) a laissé entendre qu’il n’avait pas été écouté.

« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a-t-il déclaré sur les antennes d’Afrique media.

Allant même un peu plus loin, Célestin Djamen a indiqué que des fake vidéos ont été utilisées pour faire croire ce qui ne s’est pas passé.

«Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fake vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçues par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son adjiornamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a ajouté Célestin Djamen.

Ces déclarations n’ont pas pu plu au Conseil des Camerounais de la Diaspora qui a décidé de l’éjecter de ses rangs.

Retrouvez ci-dessous la sortie du Conseil des Camerounais de la Diaspora

Le CCD et la Diaspora Révolutionnaire ont été une fois de plus choqués par la dernière sortie médiatique de Monsieur Célestin Djamen, le mercredi 23 septembre 2020. Selon toute vraisemblance, cette prise de position ne visait qu'un but: faire échec au réveil historique du peuple camerounais et briser ses velléités de libération, après tant d'années de paupérisation.

Le CCD dont Monsieur Célestin Djamen était jusque-là membre d'honneur, s'offusque de ses multiples postures dont on se demande si elles ne visent pas une déstabilisation pure et simple des forces combattantes.

Le Conseil des Camerounais de la Diaspora, organisation dont Monsieur Célestin Djamen est l'un des membres fondateurs en 2005 et au sein de laquelle il a été vice-président de 2009 à 2010, avant de décider courageusement d'aller sur le terrain encourager le peuple à se mobiliser pour arracher sa liberté face à la tyrannie de Paul Biya, peine à comprendre les multiples revirements spectaculaires de ce compatriote manifestement à la croisée des chemins politiques. Eu égard aux égarements à répétition de Monsieur Célestin Djamen devenu la principale risée sur la scène socio-politique camerounaise, le CDD, par souci de préserver sa fierté, décide de se désolidariser de Monsieur Célestin Djamen et de le déchoir de sa qualité de membre d'honneur.

Le CCD ne saurait être caution de toutes sorties médiatiques de Monsieur Célestin Djamen dont les prises de position semblent clairement laisser transparaître une volonté de nuire à la résistance et un réel décalage avec les aspirations du peuple avide du vrai changement; un changement pour lequel il s'était aussi pourtant battu bec et ongles jusqu'à une époque très récente. Nous invitons le peuple camerounais désabusé à ne pas céder à cette campagne de sabotage orchestré par Monsieur Célestin Djamen qui s'illustre par une attitude qu'aucune raison politique ne saurait justifier aujourd'hui.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01