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Edith Kah Walla affirme n’avoir parlé à Maurice Kamto après qu’il ait initié les marches du 22 septembre 2020.

Edith Kah Walla s’est exprimée sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala au sujet d’un accord que son mouvement Stand Up For Cameroon aurait conclu avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour les marches qui se sont déroulées le 22  septembre 2020. La présidente de Cameroon people’s party (CPP) réhabilitée dans ses fonctions, s’est voulue claire sur ce qui s’est passée entre elle et Maurice Kamto à cette époque-là. Elle a précisé qu’elle n’a jamais conclu d’accord avec celui-ci pour ces marches  qui se sont soldées par l’arrestation de certains militants du MRC dont une partie a été remise en liberté.

«Sur la toile, il y avait déjà la marche du 22 qui était lancée, les gens ont vu une photo, ils n’ont pas voulu se poser des questions, ils se sont dit voilà, il y a déjà une coalition, ni le Mrc, ni nous-même, n’avions parlé de coalition…Le MRC a lancé la date du 22 et c’est après avoir lancé la date du 22 qu’il a contacté les autres formations politiques. Si vous regardez bien le calendrier, le jour où on s’est rencontré avec le président du MRC et sa suite, c’était le 13 septembre 2020. Alors, penser que Stand-Up for Cameroon peut mobiliser son réseau en 9 jours pour une marche qui avait lieu le 22, c’est fantaisiste. La discussion que nous avions eue était, comment nous continuons après la marche du 22 », a déclaré la présidente du CPP.

Stand Up For Cameroon n’ayant pas pris part aux marches du 22 septembre dernier, Edith Kah Walla a indiqué que cela avait déjà été arrêté. Même si certains ont cru que le mouvement allait être de la partie et l’ont même annoncé. Il n’a pas voulu apporter de démenti pour ne pas casser la dynamique du MRC et de ses alliés.

Toutefois, Edith Kah Walla a précisé que ses échanges avec le MRC se poursuivent. Ils ont pris un coup du fait de la mise en assignation de Maurice Kamto.

«On a continué les discussions. On a eu une autre discussion le 19 novembre. On était dans cette logique. Cela a été un peu caser par les arrestations et la mise en résidence surveillée de Maurice Kamto. On espère qu’on reprendra les discussions, mais il faut savoir que pour le moment, les deux mouvements subissent encore beaucoup de répression », a déclaré la présidente du CPP.

Liliane N.

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Pour Célestin Djamen démissionnaire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, si Maurice Kamto a été aux affaires durant 7 années, il peut lui aussi servir son pays.

Alors que depuis l’annonce de sa démission du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), une rumeur fait état de ce que Célestin Djamen pourrait se retrouver dans le prochain gouvernement, le concerné lui-même vient encore d’attiser les commentaires dans de sens. Intervenant sur les ondes de Radio Balafon le jeudi 17 décembre 2020, l’ancien cadre du MRC a indiqué qu’il est disposé à servir le Cameroun. Il accepterait bien d’être au service du Cameroun cependant pas au service d’un individu.

«Monsieur Kamto a beaucoup inspiré les gens. Monsieur Kamto, disait-on à l’époque, allait pour servir la République, le gouvernement. Je crois si j’ai bonne mémoire qu’il a fait sept ans au gouvernement et on a trouvé ça tout à fait normal. Je pense que Célestin Djamen peut aussi considérer qu’il est en mesure de servir la République. Je rappelle que monsieur Kamto était ministre de Paul Biya. Il est aujourd’hui président d’un parti d’opposition», a déclaré Célestin Djamen.

Au cours de son passage sur Radio Balafon, Célestin Djamen a ouvert une comparaison avec le leader du MRC. Il a évoqué le fait que celui-ci a servi le Cameroun dans le cadre de l’affaire Bakassi âprement disputée. En conclusion, si Maurice Kamto avec qui il a été emprisonné pour avoir marché après l’élection présidentielle de 2018 a été aux affaires, pourquoi pas lui.

«Je suis prêt à servir mon pays dans tous les domaines. Je ne rends pas service à un individu. Je rends service à mon pays. De la même manière que monsieur Kamto à l’époque a été sollicité pour venir remplacer l’équipe foireuse qui conduisait l’affaire de Bakassi, il a accepté au nom de la République… Et mieux encore, il est allé au gouvernement pour servir la République me semble-t-il. La même logique m’anime et je crois que c’est fondé parce qu’en vérité, quand on fait appel à vous parce que les choses ne marchent pas très bien parce qu’on pense que vous avez les qualités pour apporter une espèce de contribution à l’édification d’un pays encore plus prospère, je ne vois pas de raisons pour lesquelles je dirais «non» quand mon pays m’appelle», a-t-il ajouté.

Liliane N.

 

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lundi, 14 décembre 2020 14:09

Maurice Kamto fait le procès de la presse

Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’apprécie pas le traitement que fait la presse de son pays sur les cas de détention des militants de son parti politique.

Sur les antennes d’Afrik inform média en ligne d’information, Maurice Kamto a indiqué son désaccord sur le traitement des arrestations des militants de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Au cours de son interview accordée à l’organe de presse qui diffuse en ligne, il a été demandé à Maurice Kamto ce que son parti politique comptait faire après la fin de son assignation à résidence, la libération des militants du MRC, des mesures qui paraissent comme une «main tendue» du gouvernement.

«Je suis étonné par les raccourcis que vous prenez. Et le milieu de la presse camerounaise est assez coutumier de cela. La main tendue du gouvernement, c’est en direction de qui ? Qu’est-ce qui justifiait les arrestations de départ ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, et c’est ce qui me frappe dans la manière dont les milieux de la communication traitent des évènements au Cameroun…On arrête des gens parce qu’ils ont marché pacifiquement, après en avoir fait une déclaration dans les services de la préfectorale. Et vous trouvez que le fait de les libérer, c’est une main tendue. Ce qui veut dire qu’implicitement vous dites que le gouvernement aurait pu continuer à les garder et ça aurait été normal… mais soyons sérieux ! Je ne sais pas si vous le faites exprès ou si c’est de la provocation», a déclaré Maurice Kamto qui trouve que les journalistes «vivent dans une autre planète».

Cette sortie du leader du MRC a suscité la réaction du journaliste Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).

«Entre la presse camerounaise et Maurice Kamto, qui est plus coutumier des raccourcis que qui? J'attends la réaction de Afrik Inform», a tweeté le président du SNJC.

Liliane N.

 

 

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Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 pense que le président de son parti Cabral Libii et Maurice Kamto sont les deux leaders capables de donner l’alternance aux camerounais.

Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 n’est visiblement pas intimider. Alors que la semaine dernière, il a été convoqué au Conseil de discipline du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), il a fait hier dimanche 13 décembre 2020 de nouvelles déclarations qui risquent ne pas arranger ses rapports avec les responsables de sa formation politique. Interviewé par le média en ligne d’information Afrik Inform, il a souhaité un rapprochement entre Cabral Libii le président du PCRN et Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

«J’invite le Pr Kamto à aller retrouver son petit frère Cabral Libii et j’invite Cabral Libii à aller retrouver son père le Pr Kamto pour qu’ensemble, eux qui sont actuellement les leaders de l’opposition au Cameroun, ils donnent aux Camerounais l’alternance et la démocratie», a déclaré l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5.

Joseph Espoir Biyong qui dit avoir perdu son enthousiasme d’avant les élections régionales, affirme qu’il est aujourd’hui en colère. «Je me rends compte que jusqu’à date, les camerounais ne sont pas conscients qu’il est indispensable que nous nous libérions de ce système colonial qu’on a hérité de nos ancêtres, que les partis impérialistes qui n’ont pu que se mettre l’occident, finissent par déguerpir, pour que les partis patriotes qui n’ont pour seul maître le peuple, commencent à diriger le Cameroun», a-t-il déclaré.

La situation risque d’être encore plus tendue entre Joseph Espoir Biyong et son parti politique. Parce que déjà au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales, il a affirmé avoir des regrets par rapport à ce scrutin. Et ces regrets sont en rapport avec la mise en garde de Maurice Kamto.

«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», avait déclaré Joseph Espoir Biyong.

Liliane N.    

 

 

 

 

 

 

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Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pense que ce sera une belle manière, de rendre hommage à l’écrivaine Djaili Amadou Amal, qui porte haut la littérature camerounaise.

Depuis l’annonce des résultats du prix Goncourt des Lycéens édition 2020, remporté par notre compatriote Djaili Amadou Amal, cette dernière ne cesse de recevoir des félicitations venant de tous les côtés. Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s’est joint aux multiples camerounais qui saluent la victoire de Djaïli Amadou Amal. Pour l’homme politique, l’écrivaine est certainement un modèle pour la femme et la jeunesse de notre pays.

«J’adresse à Djaïli Amadou Amal mes chaleureuses félicitations pour cette double reconnaissance historique qui fait honneur au Cameroun et plus largement à l’Afrique. Je me réjouis de cette distinction éclatante qui met en orbite une écrivaine talentueuse. Par l’exemplarité de son parcours riche en défis et nourri de sa détermination à se forger un destin, je crois pouvoir dire que Madame Djaïli Amadou Amal est un modèle pour la femme et la jeunesse camerounaises et celles de notre continent», a-t-il écrit.

Au-delà des encouragements, Maurice Kamto pense que la meilleure manière de rendre hommage à Djaïli Amadou Amal, serait d’introduire dans les programmes scolaires du pays, l’ouvrage qui l’a porté sur l’estrade du podium du prix Goncourt des Lycéens, «Les impatientes».

«Je souhaite la belle carrière littéraire qu’elle mérite à Madame Djaïli Amadou Amal. Vivement que « Les impatientes » fasse son entrée dans nos programmes éducatifs officiels. Ce ne serait pas un hommage immérité», a écrit Maurice Kamto.

Liliane N.

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Le juge d’instruction du Tribunal militaire a décidé d’une mise en liberté d’office pour la présidente des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pourtant condamnée à 6 mois de prison.

Awasum Mispa la présidente des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été libérée depuis le vendredi 27 novembre 2020. Me Hyppolite Meli Tiakouang du Collectif d’avocats Sylvain Souop qui se charge de la défense des militants du MRC détenus, rapporte que sa consoeur Awasum Mispa a été relâchée après une mise en liberté d’office du juge d’instruction militaire.

Toutefois l’avocat Hyppolite Meli Tiakouang indique que la libération de la présidente des femmes du MRC ne signifie pas l’abandon des charges, parce que « les investigations vont se poursuivre jusqu’à une ordonnance de clôture de l’information judiciaire militaire ».

Il convient de noter que Awasum Mispa a été inculpée par Antoine Fackwi le juge d’instruction du Tribunal Militaire de Yaoundé, pour «complicité de révolution et rébellion». Elle a été arrêtée pour avoir conduit de nombreuses militantes du MRC qui réclamaient en petite tenue, le samedi 21 novembre 2020 à Yaoundé, la fin de l’assignation à résidence de Maurice Kamto le président national du MRC. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 est gardé chez lui par des hommes en tenue depuis le 22 septembre 2020, pour les marches de protestation d’organisation des élections régionales et d’appel au départ du Président de la République qu’il a initiées.

Awasum Mispa avait écopé dans un premier temps de 6 mois de détention provisoire. Il convient de noter que toutes les femmes qui ont marché avec elle le 21 novembre dernier, ont été libérées. Après sa libération, elle a remercié ses avocats et posté le message qui suit sur sa page Facebook : «Un plaisir d’être libérée ce soir».

Liliane N.

 

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Le militant engagé du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Messanga Nyamding dit être solidaire des chefs traditionnels de la région de l’Ouest qui viennent de faire une déclaration en rapport avec les sujets brulants du pays.

 

Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding s’est exprimé ce matin de vendredi 27 novembre 2020 sur Radio Balafon. Il a parlé de la récente déclaration des chefs traditionnels de l’Ouest. De son passage dans cette radio privée, on retient que, les autorités traditionnelles de l’Ouest ont demandé au Pr Maurice Kamto de reconnaître Paul Biya comme le Président de la République du Cameroun.

«Les chefs de l’Ouest ont demandé à Maurice Kamto de reconnaitre Paul Biya, comme Président de la République du Cameroun. Paul Biya, c’est le chef. Je vous rappelle que lorsqu’il arrive au pouvoir on l’avait proclamé partout chef des chefs. Les gens doivent aussi regarder Paul Biya sur le plan traditionnel. Je ne sais pas si nous aurons encore un président avec tous les pouvoirs comme Paul Biya», a déclaré le Pr Messanga Nyamding.

Sur l’objet de la déclaration des chefs traditionnels qui dans leur document de 6 pages, indiquaient que l’option militaire à montrer ses limites dans la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun, le Pr Messanga Nymading se montre solidaire.

«Les chefs sont la dimension sacrée du pouvoir. Les chefs sont dans leur rôle. Je suis le chef du centre administratif de Yabassi village. Ma chefferie est la chefferie la plus peuplée du département du Nkam. A ce titre, je ne peux qu’être solidaire aux chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun, à qui je rends souvent visite. Ils ont les mêmes soucis que nous, à savoir, la paix. Nous sommes d’abord ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. A ce titre, les chefs de l’Ouest sont dans leur rôle», a affirmé Messanga Nyamding.

Il faut noter que les chefs traditionnels de la région de l’Ouest ont demandé au parlement d’introduire le dossier du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’ordre du jour.

 

Liliane N.

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Divergence d’opinion, incompréhension, mauvaise lecture de la situation, l’homme politique a tenu, il y a quelques instants à apporter des clarifications au camarade politique de Maurice Kamto.

 

Sa réponse

« Parce que ce jeune paraissait se tromper sincèrement, je vais prendre une minute pour restituer les faits :

Voici la vérité

1- Le 08 septembre 2020, j'ai rencontré Kamto à Yaoundé et non à Douala

2- Pendant notre rencontre, nous avons parlé de la construction d'une large coalition des partis et associations

3- Kamto ne m'a jamais parlé du projet de marches du 22 septembre

4- Le Mrc n’a jamais invité ni le Mdi, ni le C3 à participer aux marches.

5- J'ai appris dans les médias que ce parti avait des marches prévues mais je n'ai pas l'habitude d'aller assister à un événement sans y être formellement invité.

6- Si j'avais été invité à participer, j'aurais rappelé à Kamto qu'au cours de notre discussion du 8 Septembre, nous avions discuté des causes de l'échec des marches antérieures.

7- J'avais dit et il avait approuvé qu'une marche qui a une centaine de manifestants est une question de trouble à l'ordre public. Une manifestation qui a des dizaines de milliers de participants est un acte politique

8- Aucune organisation au Cameroun ne peut aujourd'hui organiser toute seule une manifestation non autorisée ayant des dizaines de milliers de personnes.

Le seul moyen d'atteindre cet objectif est de Mutualiser les énergies au sein d'une large Coalition qui appellera le peuple à sortir autour de thèmes unificateurs et non partisans

9- Or une coalition se construit méticuleusement, avec sérieux et humilité. Ça prend du temps et plusieurs réunions car les décisions doivent toujours être consensuelles.

10- L'organisation d’une manifestation qui ne sera pas autorisée par le régime nécessite aussi une démarche méticuleuse et appropriée. Étant donné les risques inhérents pour les manifestants chaque étape doit être préparée avec le plus grand soin. Il n'y a pas de place pour l'amateurisme.

11- Il est donc clair qu’entre le 8 et le 22 septembre, il n'y avait pas le temps de construire la coalition d'une part et de lancer une manifestation sérieuse au nom de cette coalition

12- Ceci dit cela reste le droit inaliénable de chaque organisation de lancer des petites marches de temps en temps. Mais le résultat est connu d'avance. Beaucoup de buzz mais très peu de manifestants qui seront traités invariablement comme des voyous qui troublent l'ordre public.

13- Je répète, la police peut taper et arrêter 100 manifestants mais jamais elle ne peut affronter 100 000 manifestants encore moins les arrêter tous. Donc, si on veut du succès politique avec nos marchés, nous savons quoi faire: on construit la coalition et la coalition appelle à une marche.

14- Comme on pouvait s'y attendre, le pouvoir a profité du petit nombre des manifestants du 22 septembre pour refuser de considérer le caractère politique de la manifestation. Ceux qui ont été arrêté on été traduits devant les tribunaux.

15- Le Mdi par ma voix a condamné cette violation des droits civiques et politiques et demandé la libération des manifestants pacifiques.

Nous sommes aussi en contact permanent avec Me Simh qui dirige l'équipe des avocats qui œuvrent pour la libération des prévenus.

16- En attendant, nous continuons à œuvrer discrètement pour la construction d'une large coalition car sans elle, on ne pourra jamais faire bouger les lignes ».

 

N.R.M

 

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Le Pr Mathias Eric Owona Nguini pense que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun veut attaquer le Rassemblement démocratique du peuple camerounais dans son recevoir politique du Grand Nord.

Les déclarations que le Pr Mathias Eric Owona Nguini a faites dimanche dernier sur le plateau du programme dominical «Info presse», diffusé sur Info Tv ont étonné certains camerounais. Le Vice-recteur en charge de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Yaoundé 1 a accusé le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parti politique de Maurice Kamto, de manipuler le Mouvement 10 Millions de Nordistes, qui vient d’être interdit par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat).

«Je comprends que le MRC ayant clairement perçu que sa stratégie première qui était de prendre le pouvoir en s’appuyant à tort ou à raison sur le foyer communautaire grassfields-Bamiléké, d’abord dans son terroir géographique puis dans ses prolongements dans un certains nombres de régions du Cameroun est un échec, a décidé d’attaquer le RDPC dans son recevoir politique du Grand Nord », a déclaré le Pr Mathias Eric Owona Nguini.

Poursuivant dans son argumentaire, le politologue a indiqué que le MRC arrive à manipuler en surfant sur «les problèmes structurels, parce qu’il sait que ces problèmes créent de la frustration chez une grande parti de la population notamment chez les jeunes, pour créer les tensions…Ces tensions-là vont se convertir en tension identitaire et on va aller sur un terrain du même type que celui du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Toutefois, depuis la mise sur pied du Mouvement 10 Millions de Nordistes jusqu’à son interdiction, on n’a pas vu une sorte de lien ou d’accointance avec le parti politique de Maurice Kamto. En rappel, le Minat a interdit toute activité, publication et manifestation organisée ou soutenue par le Mouvement suscité qui avait pour coordonnateur, le journaliste Guibaï Gatama.

Liliane N.

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Le Pr Jacques Fame Ndongo affirme que Maurice Kamto ment lorsqu’il traite le Cameroun de dictature.

Le Pr Jacques Fame Ndongo a réagi au communiqué que Maurice Kamto a publié le 22 novembre 2020. Dans sa déclaration intitulée «la liberté n’est pas le libertinage», le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), affirme une fois de plus, que le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a sorti aux camerounais un gros mensonge. Le Pr Jacques Fame Ndongo n’accepte pas que le Pr Kamto qualifie le régime de Paul Biya, d’un régime dictatorial.

«Il (Maurice Kamto Ndlr) se délecte de ses chimères en estimant (il n’est pas interdit de vivre dans un monde onirique) que le Cameroun est une dictature. Ou bien, il ne connait pas le sens du lexème «dictature» ou bien, il vit dans la lune. Le Cameroun est bel et bien un Etat de droit et des libertés : les lois sont votées par une Assemblée nationale exclusivement RDPC et promulguées par le Président de la République, S.E Paul Biya, le 19 décembre 1990 ont résolument optimisé l’arrimage du Cameroun à l‘ère du pluralisme d’opinions et de la démocratie avancée. Toutefois un Etat de droit n’est pas un Etat de non droit (une abbaye de Thélème où la devise était : «fay ce que vouldras») et la liberté n’est pas le libertinage. Tout contrevenant aux lois et règlements de la République s’expose aux sanctions subséquentes», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

Maurice Kamto

En parlant de son assignation à résidence, de la mise en détention de certains cadres de son parti comme Me Mispa AWASUM, Présidente nationale des Femmes MRC survenue le samedi 21 novembre, Me Richard TAMFU, Maurice kamto a affirmé que le «régime dictatorial en place a décidé de décapiter le MRC et d’anéantir sa capacité à déployer ses activités politiques pour le réduire au silence». Kamto dans son communiqué rendu public hier, a demandé à comprendre comment «expliquer qu’un régime qui revendique brillamment d’être l’artisan d’une « démocratie avancée » dans notre pays se donne pour activité la traque de ses opposants politiques ?».

Pr Fame Ndongo

Le Pr Fame Ndongo qui a indiqué qu’être un Etat de droit ne signifie pas être un Etat de non droit, réaffirme que ne pas se soumettre aux lois du pays, c’est s’exposer aux sanctions subséquentes.

«Dans tous les pays du monde, cette règle est dirimante. Et nul n’est censé ignorer la loi, nous apprennent les juristes. Nous attendons avec une savoureuse impatience le prochain gros mensonge de M. Kamto, désormais volontairement confiné dans la rédaction de son manuel de politique-fiction», a écrit le Secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC.

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01