Le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique rappelle au Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie de l‘élection telle que prévue par la loi.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’a pas fini de faire des rappels au Pr Maurice Kamto. Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a publié une nouvelle déclaration qu’il a intitulé «qui a peur des urnes et du débat d’idées ?». Dans cette déclaration, le Pr Jacques Fame Ndongo évoque six éléments à savoir : la Constitution est claire, l’équation à résoudre, Non à l’anarchie, Multipartisme intégral, Concurrence républicaine et le Rdpc quadrille le terrain.
La Constitution
Dans le premier point centré sur la Constitution du Cameroun, le Pr Jacques Fame Ndongo rappelle qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie des urnes.
«La Constitution dispose en son article 3, que «les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. La loi fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême. La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi», peut-on lire dans la déclaration du Secrétaire à la communication du Comité central du Rdpc.
L’équation de Fame Ndongo
Parlant de l’équation, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que si quelqu’un peut marcher pour conquérir la charge suprême de l’Etat, son voisin aussi peut annuler cet acte par une marche. Et cela pourra se faire jusqu’à l’infini.
«Avec ce raisonnement à l’absurde, le chaos permanent s’installe, car aucune loi (droit positif), différent du «droit imaginaire» ou du «droit fantasmagorique») n’a prévu le cas de figure suivant : marche + illégalité=accession à la magistrature suprême. La seule équation légale et légitime est la suivante : élection présidentielle + majorité (relative ou absolue)=accession à la magistrature suprême», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Pour lui, tout acte qui vise à appeler au départ du Président de la République relève de l’anarchie.
Liliane N.