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Morceau choisi de la déclaration du Ministre camerounais de la Communication (Mincom), Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la célébration ce lundi, 03 mai 2021 de la Journée mondiale de la liberté de la Presse. Le membre du Gouvernement a saisi le prétexte étayer la lanterne du public sur la situation de la Presse au Cameroun qu’il présente comme un véritable marqueur de l’évolution démocratique grâce à la volonté du Président Paul Biya.

 

Dans sa déclaration, le Ministre René Emmanuel Sadi commence par faire écho d’un constat selon lequel, la célébration ce 03 mai 2021 par le Cameroun de concert avec le reste de la planète, de la Journée consacrée à la liberté de la Presse, est l’expression d’une aspiration collective à la liberté, mais davantage l’expression d’une volonté politique, celle du Président de la République, Paul Biya.  Si l’on se réfère aux propos du Mincom, le Chef de l’Etat, « dans sa clairvoyance reconnue, a décidé de rompre avec un passé monolithique, peu propice à l’éclosion et à la manifestation des libertés publiques ».

Vu cette volonté inébranlable de l’homme lion de faciliter la mise en place d’une Presse libre dans son pays, le Porte-Parole du Gouvernement qui jette un regard sur la situation des hommes et femmes de médias dans le pays, est d’accord sur une chose, c’est que la liberté de la presse est une réalité palpable au Cameroun. « Oui, le Cameroun est aujourd’hui un pays démocratique où s’exerce la liberté de la Presse. C’est au Président que nous le devons. Et c’est le lieu une fois encore, de lui rendre l’hommage qu’il mérite », souligne le Mincom.

Lire aussi : Parfait Siki : « La presse Camerounaise est sous assistance respiratoire » 

Cartographie de la liberté de la Presse

Le Patron des médias, note que trois décennies après la déclaration de Windhoek le 03 mai 1991 par l’Unesco que la cartographie de la liberté de la presse dans le monde demeure bien contrastée.

« Si dans de nombreux pays, des efforts considérables ont été accomplis pour améliorer les conditions d’accès à une information libre et crédible, dans bien d’autres, la situation demeure préoccupante.

En effet, dans plusieurs pays, des journalistes et professionnels de médias font encore l’objet de sérieuses entraves, voire des sévices de toutes sortes, dans le cadre de l’exercice de leur profession.

Cet état d’insécurité qui hante le quotidien des hommes et femmes de médias préoccupe à plus d’un titre, tous les Etats démocratiques dont le Cameroun qui se veut respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.

C’est dire que notre que notre pays, n’aura pas attendu Windhoek et le 03 mai 1991 pour affirmer son option en faveur de la liberté de la Presse et du droit des citoyens à l’information. C’est en effet, à la faveur de la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de Communication sociale, que le Cameroun a amorcé son immersion dans le champ des libertés spécifiques aux médias », indique René Emmanuel Sadi.   

Lire aussi : Liberté de la presse: des journalistes de Canal 2 International tabassés par des agents de la mairie de Yaoundé 5

L’on apprend ainsi officiellement du Ministre que le Cameroun compte aujourd’hui plus de 600 titres qui paraissent régulièrement pour ce qui est de la Presse écrite, près d’une centaine de stations de radios diffusion, environ une trentaine de chaînes de télévision et une presse cybernétique dont le foisonnement est fort impressionnant.  

« Au plan éditorial, on observe à l’évidence une liberté de ton particulièrement marquée, sans aucune autre restriction que celle prescrite par les règles éthiques et déontologiques ou par la loi. Il n’y a donc aucun doute à cela : l’ensemble des acteurs médiatiques dignes de ce nom, exerçant sur le territoire camerounais, le font en toute liberté et en toute indépendance », remarque le Patron des médias au Cameroun.

« A tout ceci s’ajoute hélas, l’instrumentalisation dont les médias et journalistes font de plus en plus l’objet de la part de lobbies et autres acteurs tapis dans l’ombre. Une pratique particulièrement nocive qui a fait naitre une presse à gage dont l’action se montre particulièrement nuisible à l’image de la profession et partant, à celle du Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur. Certes, il convient de reconnaitre que, la Presse camerounaise évolue dans un environnement particulièrement difficile en termes de viabilité économique de ses structures et de valorisation de ses ressources humaines. Le Gouvernement est parfaitement conscient », remarque-t-il en outre.

Lire aussi : Election présidentielle de 2025: ces appels à la candidature de Franck Biya qui divisent

Thème de cette édition

Le Ministre de la Communication a également saisi cette tribune pour partager avec les journalistes et autres professionnels de médias, une réflexion sur le thème de cette édition de la Journée mondiale de la liberté de la Presse retenu par l’Unesco à savoir, « l’information comme bien public ».

« Pour le Gouvernement, garant de tous les biens publics, cet intitulé met en lumière le fait que l’information est une denrée précieuse qui doit être défendue par tous. En tant que bien public, l’information est ainsi la source qui permet aux citoyens d’être renseignés sur les grands sujets de la vie publique.

Bien plus, ce faisant, elle doit mettre chacune et chacun en sécurité. Pour sa part, le Gouvernement, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République S.E Paul Biya, s’emploie au quotidien à fournir à nos citoyens une information crédible et transparente sur la vie de la nation, au travers de nos médias qui sont des partenaires indéniables voire incontournables, dans l’atteinte de cet objectif.

Pour ce faire, le Ministère de la Communication continuera de tout mettre en œuvre, pour l’émergence d’une véritable Liberté de la Presse et d’une Presse de qualité au Cameroun. A cet égard et de manière générale, la mise en application des résolutions des Etats généraux de la communication de 2012, demeure une de nos priorités. Ces recommandations constituent sans aucun doute, une base qui nous permettra d’assainir durablement l’environnement de la presse », déclare René Emmanuel Sadi.  

Lire aussi : Etat de la liberté de la presse au Cameroun: les patrons de presse en discorde

 

Innocent D H

 

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René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication parle d’une augmentation de 9 976 nouveaux cas de coronavirus en l’espace de deux mois et deux jours.

La situation épidémiologique du Cameroun est telle que les autorités ont décidé de s’activer davantage dans la communication autour de la pandémie. En conférence de presse donnée hier 1er mars 2021, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication par ailleurs porte-parole du gouvernement a indiqué d’après les données du Ministère de la Santé, qu’il y a une recrudescence des cas de contamination au Coronavirus sur toute l’étendue de notre pays. Il y a aussi de plus en plus de morts dues à cette pandémie.

«…A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement : 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19; 32 mille 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. A l’analyse le Cameroun est passé de 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué en son temps, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait un total de quatre cent quarante-six décès, contre cinq cent cinquante et un décès, enregistrés lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit cent cinq cas de décès déplorés dans notre pays, au cours de la même période, c’est-à-dire ces deux derniers mois», a déclaré le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.

A ces données, le Ministre René Emmanuel Sadi ajoute qu’il y a également une augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale du nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé. Rapportant les observations des experts et des analystes, le membre du gouvernement indique que la recrudescence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est due au relâchement des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aussi, il rappelle que le port du masque dans les espaces publics restera obligatoire jusqu’à nouvel ordre. Et chaque camerounais doit faire preuve de responsabilité et apporter sa contribution au combat contre la propagation de ce virus.

Liliane N.  

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De ce fait, le gouvernement à travers un communiqué signé par René Emmanuel Sadi son porte-parole, met en garde la communauté contre le relâchement des mesures barrières.

Dans le communiqué rendu public ce lundi 2 novembre 2020, le gouvernement appelle les populations à ne pas relâcher avec le respect des mesures barrières édictées pour lutter contre le Coronavirus. La raison étant, évoque-t-il dans ledit communiqué signé par René Emmanuel Sadi Ministre de la Communication par ailleurs son porte-parole, que le Cameroun n’a pas encore ni vaincu ni éradiqué la pandémie. En précisant que tous les acteurs engagés dans la lutte contre la Covid-19 restent mobilisés, le Mincom rappelle les mesures à respectées qui sont:

  • Le port obligatoire et systématique du masque dans les lieux publics,
  • Le respect de la distanciation sociale
  • Le lavage régulier des mains avec de l’eau propre coulante ou avec du gel hydro-alcoolique.

En indiquant qu’il y a eu ces dernières semaines de nombreux cas de contamination au Cameroun et une propagation de plus en plus croissante dans certaines régions du monde, le gouvernement demande aux populations d’être responsables.

Sur son compte Twitter le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a demandé aux populations de renforcer le respect des mesures barrières. Les chiffres qu’il a publié ce jour font état de: 22 103 cas confirmés, 429 Cas décès, 21 151 rémissions,  523 Cas actifs, 45 dont 04 sous oxygène cas en Upec. Le taux de guérison est de 96 %, le taux de létalité est à 1,9 %, celui de sévérité à 0,7  % et le taux d’occupation de lits à 1,4 %.

Liliane N.

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Dans une mise au point, le gouvernement par le biais de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication affirme qu’il n’a commis aucun mensonge dans son communiqué du 24 octobre 2020, en rapport avec l’assassinat des élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.

Le Gouvernement affirme qu’il n’a pas menti lorsqu’il dit que l’école Mother Francisca International Bilingual Academy dans laquelle les élèves ont été tués samedi dernier, a débuté ses activités à la rentrée scolaire 2020-2021. Le Gouvernement ajoute qu’il n’est pas en train de mentir lorsqu’il déclare que ladite école fonctionnait à l’insu des autorités. En plus de ces deux précisions qui ont été à l’origine de la polémique sur la toile, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication ajoute que cette école a été en contradiction avec la mesure des cours qui ne doivent pas avoir lieu les samedis.

Retrouvez ci-dessous la mise au point du Ministre Sadi intitulée «Sous le choc et profondément indigné, le gouvernement n'a commis aucun mensonge»

Les indications données par le ministre de la Communication à ce sujet sont conformes à la réalité. D'une part, l'ouverture du cycle secondaire dans cet établissement n'a jamais été officiellement autorisée, et ce n'est qu'en ce début d'année 2020/2021, que les enseignements ont effectivement démarrés au niveau du secondaire. D'autre part, le lancement de la rentrée scolaire 2020/2021 dans le complexe scolaire privé "Mother Francisca International Bilingual Academy'', n'a pas été signalé aux autorités compétentes, c'est-à-dire, à la fois, aux autorités administratives et scolaires. Enfin, les cours ont eu lieu un samedi, alors que les Ministres des Enseignements Secondaires et de l'Education de Base avaient formellement interdit la tenue des cours le samedi.

Liliane N.

 

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René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication affirme qu’un parti politique peut bien poser les conditions de sa participation à une élection.

Ce qui est permis à un parti politique de faire en ce qui concerne une élection, est qu’il peut conditionner sa participation à ce processus électoral. Cependant, le parti en question ne peut pas poser des conditions à l’organisation d’une élection, comme l’a fait le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), avec les toutes premières régionales que le pays va organiser le 6 décembre 2020. René Emmanuel Sadi le dit dans la réponse du gouvernement au communiqué de presse des experts du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur la situation du Mrc et ses partisans, qu’il a rendue publique hier 14 octobre 2020.

Rappel

Il faut rappeler que Maurice Kamto le leader du Mrc a demandé aux autorités, de résoudre la crise anglophone et de réformer de façon consensuelle le Code électoral avant la convocation de tout corps électoral. Kamto avait indiqué que si les choses ne se passent pas ainsi, il appellerait au départ du Président de la République et lancerait un nouveau Plan de résistance nationale.

«Organiser des élections régionales ou toute autre élection politique dans ces conditions ne serait rien moins qu’un mépris supplémentaire des préoccupations constantes des Camerounais et des suggestions réitérées des partenaires internationaux de notre pays. Aussi, j’annonce que toute convocation du corps électoral par le gouvernement illégal et illégitime de Yaoundé, avant la prise en compte et une mise en application effective des deux exigences rappelées ci-dessus, emportera AUTOMATIQUEMENT lancement d’une gigantesque campagne nationale d’APPEL AU DÉPART PUR ET SIMPLE DE M. PAUL BIYA DU POUVOIR, sans qu’il y ait besoin d’attendre une nouvelle communication à cet égard», avait-il déclaré le 24 août 2020 en conférence de presse.

Emmanuel Sadi

Dans la réponse faite suite au communiqué de presse des experts de l’Onu, René Emmanuel Sadi note que le Mrc a déjà eu à participer à des élections organisées dans ce pays avec le même Code électoral. Et pour ce qui est de la crise anglophone, le porte-parole du gouvernement indique qu’il y a des avancées.

«S’agissant  principalement  des  motifs  invoqués  pour justifier  les  marches  du  MRC,  il  convient  de  relever  d’une part,  que  le  Code  Electoral  en  vigueur  aura  permis l’organisation  de  plusieurs  scrutins  antérieurs  auxquels tous  les  partis politiques  ont  pris  part,  y  compris  le  MRC, et que, d’autre part, la situation dans les régions du Nord-Ouest  et  du  Sud-Ouest  connait  une  évolution  positive réelle et que tout est mis en oeuvre par le Gouvernement, sous  la  Très  Haute Impulsion  de  MONSIEUR  LE PRESIDENT  DE  LA  REPUBLIQUE,  SON  EXCELLENCE  PAUL BIYA, pour parvenir à  un retour définitif à la paix  et  à   une vie normale dans ces deux régions», peut-on lire dans la réponse du gouvernement.

Liliane N.

 

 

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Des précisions sur l’évolution de la maladie, les diverses actions entreprises par les pouvoirs publics, de même que les résultats atteints depuis Mars 2020, ont été déroulés ce Mercredi, au cours d’une conférence de presse qui avait pour cadre la salle Auditorium du ministère de la Communication

 

A l’entame de son propos, René Emmanuel Sadi, accompagné pour la circonstance du Délégué Général à la Sûreté Nationale, du représentant du ministre de la Santé Publique ainsi que de celui de la   Décentralisation et du Développement Local, a précisé que « Le Covid – 19 continue de faire des victimes dans le monde et demeure une préoccupation majeure car, il est toujours présent au Cameroun… ».

Il a toutefois trouvé quelques motifs de satisfaction à l’instar de la Riposte Sanitaire

Sur ce point, le membre du Gouvernement a laissé entendre que :

« Le contrôle de l’épidémie s’est traduit par une stabilisation des données relatives au nombre de patients sous traitement et au taux de contamination…

Globalement, il s’agit de résultats particulièrement encourageants, se traduisant par un taux de guérison de 94,12% et un taux de létalité de 2,08%...

De même, l’expérimentation des tests massifs au corona virus dans les principaux foyers épidémiques, par une approche consistant à traquer, tester et traiter, et la création dans toutes les Régions du pays, des centres de dépistage et de prise en charge dédiés, ainsi que le dépistage de proximité à travers des opérations mobiles, sont autant d’actions pratiques réalisées dans ce package… ».

Ou encore des Données enregistrées au soir du 10 Septembre 2020

Vingt Mille Neuf (20 009) cas de Covid -19 confirmés au Cameroun -Dix Huit Mille Huit Cent Trente Sept (18837) personnes guéries, avec malheureusement-Quatre Cent Quinze (415) décès enregistrés…

Malheureusement,

Les mesures d’assouplissement que commandait une nécessaire prise en compte de l’impact de la pandémie sur le tissu socio-économique national, bien que salué par la quasi majorité des Camerounais, a  malheureusement donné lieu à des interprétations de nature à en détourner ou travestir le sens, d’où le relâchement constaté et déploré dans le respect des mesures barrières et qui a nécessité un rappel à l’ordre.

Pour le Mincom, « La mise en œuvre de la stratégie nationale de riposte anti-Covid -19 a permis une réelle maitrise de la situation, qui semble éloigner le Cameroun de l’apocalypse que nombre de spécialistes de renom, pour ne pas dire d’afro-pessimistes prédisaient à l’aurore de la pandémie… ».

Nonobstant ces résultats, le respect des mesures barrières reste d’actualité

A l’instar du port obligatoire et systématique du masque dans les lieux publics; le respect de la distanciation sociale; le lavage régulier des mains avec de l’eau propre coulante ou avec du gel hydro-alcoolique.

Il s’agit d’un ensemble de comportements qui supposent l’implication individuelle et collective de tous et chacun doit faire preuve de responsabilité, de sérieux et surtout de civisme ;

Ce d’autant plus que les pronostics des spécialistes en la matière disent que la pandémie du coronavirus est peut-être appelée à s’inscrire dans la durée.

Une éventualité qui de plus en plus prégnante, selon le ministre de la Communication « Invite par conséquent toutes la Nations à se préparer à une cohabitation dont personne, à ce stade, ne saurait guère évaluer ou estimer la durée… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi l’a dit et répété ce Mardi, au cours du point de presse organisé dans l’enceinte du département ministériel dont il a la charge : « Il n’y a jamais eu aucune volonté de travestir les faits ».

L’intégralité de sa déclaration

 

« En exécution des Très Hautes Instructions du Président de la République, Son Excellence Paul Biya, le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République a, par un Communiqué en date du 21 Avril 2020, rendu public le Rapport de la Commission d’Enquête Mixte mise sur pied le 17 février 2020, par le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense, d’Ordre du Chef de l’Etat, Chef des Armées, avec pour missions de faire la lumière sur les événements tragiques survenus dans la localité de Ngarbuh, dans la nuit du 13 au 14 Février 2020, et d’établir les responsabilités des différents acteurs.

A peine les principales conclusions de l’Enquête prescrite par le Président de la République consécutivement à ces événements malheureux ont-elles été rendues publiques, que des voix se sont élevées ici et là, par médias et réseaux sociaux interposés, pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme des mensonges proférés naguère par le Gouvernement au sujet desdits événements.

Pour ces pourfendeurs d’obédiences diverses et qui sont toujours les mêmes, les résultats de cette enquête viennent confondre le Gouvernement, dans une sorte de déni de vérité, eu-égard aux faits, tels qu’ils s’étaient déroulés.

Face à un tel amalgame voulu par ceux-là mêmes qui pensent en tirer un quelconque bénéfice, le Gouvernement de la République entend apporter les précisions et les éclairages suivants.

 

Au préalable, si nous convenons tous que dans toutes les démocraties, le devoir d’informer correspond au droit des peuples à l’information, il convient de souligner qu’à chaque fois que survient un événement d’importance et de portée nationale et qui retient l’attention de tous les Camerounais, c’est au Gouvernement qu’il incombe, en premier, et le plus promptement possible, la responsabilité de s’adresser à l’opinion nationale et internationale, pour lui donner l’essentiel des informations qu’elle est en droit d’attendre.

Autrement dit, il s’agit d’une obligation régalienne à laquelle aucun Gouvernement de saurait se soustraire sans faillir à ses engagements vis-à-vis du peuple souverain.

Pour ce faire, au Cameroun comme ailleurs sans doute, les informations sont recueillies auprès de sources qui bénéficient de la meilleure présomption de fiabilité, elles sont ensuite recoupées, avant d’être rendues publiques, afin de limiter autant que possible les marges d’erreurs susceptibles de les altérer. Ceci explique d’ailleurs pourquoi il peut s’écouler un certain temps entre la survenance de l’événement et la réaction du Gouvernement.

Ce fut le cas, s’agissant des événements de Ngarbuh. Les faits, comme vous le savez, se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 février 2020. La réaction du Gouvernement est intervenue quatre jours après, le temps nécessaire à la conduite des investigations que commandait la gravité des faits.

C’est dire, Mesdames, Messieurs, que lorsque le Gouvernement s’exprime sur des sujets brulants d’actualité, il le fait toujours de bonne foi, jamais dans le but de désinformer ou de travestir les faits, mais, bien au contraire, dans le souci de livrer au public, et en toute transparence, la bonne information.

 

Quant au fond du sujet, s’agissant des incidents de Ngarbuh, le Gouvernement a d’entrée de jeu tenu à rappeler le contexte dans lequel l’opération militaire avait été engagée.

Sur ce point, au demeurant, comme vous avez pu le constater, les vues du Gouvernement et celles de la Commission d’Enquête Mixte sont convergentes, en ce sens que le village de Ngarbuh était devenu un repère, une véritable base logistique de ravitaillement en armes, en munitions et en combustibles, des bandes armées sécessionnistes.

L’enquête révèle de surcroît que ces terroristes s’y livraient à de nombreuses exactions dirigées contre les populations civiles, telles que des vols de bétail, des viols et autres agressions, ce que le Gouvernement a également dit en son temps.

 

Par ailleurs, il convient de rappeler que c’est en réponse à l’appel des populations de la localité de Ngarbuh, alors littéralement prises en otage par les bandes armées, que les Forces de Défense ont entrepris d’effectuer une descente sur le terrain, au cours de laquelle des combats ont eu lieu, engendrant des morts dont celle de cinq terroristes sécessionnistes.

Là encore, la Commission d’Enquête Mixte ne dit pas le contraire de ce qu’affirmait le Gouvernement le 18 février 2020, à savoir, pour l’essentiel, que «les bandes armées qui sévissaient dans cette zone semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.

De même, et à aucun moment, le Gouvernement n’a occulté le fait qu’il y ait eu des morts parmi les civils. Situation grave, affligeante et déplorable pour laquelle le Gouvernement, par ma voix, a transmis aux familles endeuillées les condoléances du Président de la République, Son Excellence Paul Biya.

Seuls leur nombre exact et la responsabilité des auteurs de ces pertes en vies humaines ont été dissimulés à dessein par les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité engagés dans l’opération, pris de panique.

 

Une autre vérité qui n’a pas été démentie par la Commission d’Enquête Mixte et qui doit aussi être dite, c’est celle selon laquelle le détachement des militaires et des gendarmes dépêchés à Ngarbuh, n’avait pas pour objet d’exterminer des civils ou d’incendier des habitations. En d’autres termes, il ne s’agissait point d’une opération de combat, mais bien d’une mission de reconnaissance dont l’essence hélas a été faussée.

Le rappel de tout ce que je viens de dire indique à suffisance qu’il n’a jamais été dans l’intention du Gouvernement de travestir les faits, en même temps qu’il en atteste la bonne foi : le Communiqué du Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République est d’ailleurs sans équivoque à ce sujet, lorsqu’il affirme que, Revenu à Ntumbaw, le Sergent Baba Guida, qui a conduit l’opération, a adressé à sa hiérarchie, un compte rendu volontairement biaisé. Compte rendu sur lequel le Gouvernement a initialement fondé sa Communication.

La bonne foi du Gouvernement, un Gouvernement qui est et demeure, il faut le dire, une seule et même entité, est d’autant plus incontestable que, nonobstant les premières informations rendues publiques sur l’incident de Ngarbuh, le CHEF DE L’ETAT a prescrit une enquête approfondie, dont à priori les résultats étaient susceptibles d’infirmer ou de confirmer les faits en notre possession.

Et par-delà les différences ou convergences que peut révéler l’analyse des diverses communications, l’important est sans doute que les conclusions de l’Enquête établissent plus clairement la responsabilité de certains éléments de l’armée dans l’incident de Ngarbuh et précisent les circonstances dans lesquelles cet incident s’est produit.

Qui plus est, par-dessus tout, le plus important est incontestablement la décision du Président de la République d’ajouter foi aux conclusions de l’enquête indépendante qu’il a prescrite, d’en prendre acte et d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent.

 

Nous sommes donc tout à fait fondés à nous féliciter de ce que la communauté internationale et la communauté nationale à l’unanimité, aient salué chaleureusement cet acte éminemment louable qui honore le Président de la République, ignorant au passage les petits commentaires tendancieux, incongrus et inopportuns de certains concitoyens, qui n’ont à l’évidence qu’une connaissance très limitée du fonctionnement de nos institutions, et qui, d’ores et déjà, sans scrupule et sans vergogne, exultent, jubilent à l’idée de voir plusieurs têtes tomber.

Oui, le plus important disons-nous, c’est de louer, d’exalter, de magnifier l’acte du Président de la République, qui est sans conteste, un exemple de courage politique, celui d’un Président de la République conséquent, fidèle à ses principes et à ses engagements, soucieux de construire et de préserver l’image d’une Armée camerounaise forte, responsable et exemplaire.

L’acte présidentiel, administre également, une fois de plus, la preuve que le Cameroun est un Etat de droit, où tous les citoyens sont égaux devant la loi. A cet égard, les personnes mises en cause seront traduites devant les juridictions compétentes.

De même, elles bénéficient de la présomption d’innocence comme c’est le cas pour tout justiciable jusqu’à la preuve de leurs culpabilités respectives.

 

Quant à nos Forces de Défense et de Sécurité, elles méritent les encouragements de la Nation tout entière, pour la mission de retour à la vie normale qu’elles mènent, dans des conditions particulièrement difficiles, face aux bandes armées terroristes et sécessionnistes, dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le peuple camerounais doit demeurer conscient de la délicatesse de cette mission, qui vise à préserver l’intégrité territoriale de notre pays et à permettre à nos populations de vivre en toute sécurité, de vaquer sereinement à leurs occupations et de jouir pleinement de leurs biens.

C’est du reste le lieu de redire que l’Armée camerounaise n’est ni celle d’une Région, d’une tribu ou d’un parti politique.

Elle a vocation à assurer la défense de la Nation tout entière et de tous les Camerounais respectueux des institutions, sans discrimination.

 

Aussi, les bavures que peuvent commettre, par moments et selon les circonstances, quelques éléments de cette Armée, ne sauraient en aucun cas déteindre sur l’image de nos Forces de Défense et de Sécurité, qui ont su se distinguer tant au Cameroun qu’en Afrique et dans le monde, par leur professionnalisme, leur discipline et leur attachement constant aux valeurs et institutions républicaines.

C’est pourquoi le Gouvernement ne cessera de dénoncer l’acharnement et la stigmatisation dont font montre certains, notamment des ONG, contre les Forces Armées Camerounaises dont la qualité le sérieux et le sens de l’honneur sont reconnus et exaltés sur nombre de théâtres d’opérations à travers le monde.

Ce qu’il est en fait difficile de comprendre et d’accepter, c’est cette condamnation sélective des exactions perpétrées sur les différentes zones de conflits, en ce sens que celles attribuées aux Forces Nationales sont dramatisées et amplifiées, cependant que celles commises par les bandes armées terroristes et sécessionnistes sont minorées voire occultées purement et simplement, dans un mutisme étonnant des organisations dites des droits de l’Homme.

Une telle attitude est à tout le moins porteuse de suspicion.

 

Les ONG, de notre point de vue, peuvent ambitionner d’être une force morale, mais elles n’ont pas, pour cela, vocation à jeter de l’huile sur le feu.

Aussi, le Gouvernement camerounais exhorte-t-il les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que les ONG en particulier, à se garder de toute instrumentalisation par la propagande trompeuse des véritables promoteurs de la violence au Cameroun qui, tapis à l’étranger, œuvrent pernicieusement et obstinément à la déstabilisation de notre pays.

En tout état de cause, le Gouvernement s’attachera à continuer d’informer l’opinion nationale et internationale sur les faits majeurs d’actualité, avec la même constance et la même exigence de rigueur et de transparence chaque fois que cela s’avèrera nécessaire.

Quant à la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dont le Chef de l’Etat vient de lancer le programme de reconstruction, le Gouvernement par ma voix, exhorte les populations de ces deux Régions, à continuer d’apporter leur soutien aux autorités locales, ainsi qu’à nos Forces de Défense et de Sécurité, dans le combat qu’elles mènent pour le retour à la paix dans cette partie de notre pays ».

 

N.R.M

 

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Elle a été faite ce mercredi par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.

 

« Le Gouvernement de la République a pris connaissance d’un texte en circulation dans les réseaux sociaux, indexant de façon outrancière, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Son Excellence Christophe Guilhou, à la suite de l’audience que lui a accordée le Président de la République, son Excellence Paul Biya, en date du 16 avril 2020, au Palais de l’Unité.

Ce texte est adressé au Président de la République française par quelques groupuscules de la diaspora camerounaise, lesquels lui demandent de relever de ses fonctions l’Ambassadeur de France, sous le prétexte fallacieux d’une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.

Déniant la réalité de l’audience présidentielle, ces individus prétendent en effet et en substance, que l’Ambassadeur de France s’est prêté à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale, que le Cameroun est plutôt bien gouverné avec des institutions républicaines qui fonctionnent normalement et sous le remarquable leadership du Président de la République, son Excellence Paul Biya.

Le Gouvernement est pour le moins outré de ces comportements irresponsables et irrévérencieux de concitoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un Ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions, et qui, de ce fait, doit bénéficier de tous les égards dus à sa qualité de représentant légal et légitime.

Faut-il encore dire à ces concitoyens que leurs agissements irréfléchis ne les honorent nullement, et que, s’agissant de l’audience mise en cause, l’Ambassadeur de France au Cameroun a bel et bien été reçu en le 16 avril 2020 au Palais de l’Unité, tant et si bien que l’idée d’une soi-disant mise en scène ne peut relever que de l’affabulation et du fantasme.

A la sortie de cette audience, l’Ambassadeur de France a souligné l’excellence des relations entre la France et le Cameroun et réitéré
l’engagement de la France à soutenir notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Riposte contre la pandémie du COVID-19.

Le Gouvernement de la République réfute donc catégoriquement les allégations ubuesques de groupuscules dévoyés et dénonce sans réserve les nombreuses menaces proférées sans aucune raison, via les réseaux sociaux, contre l’Ambassadeur de France.

De même, il met en garde ces groupuscules, du reste récidivistes, contre tout acte susceptible de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect, ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun.

Au demeurant, le Gouvernement entend prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour préserver la sécurité des membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun, et ce, dans le strict respect des conventions internationales auxquelles le Cameroun est partie ». /.

 

N.R.M

 

 
 
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Lors d’un point de presse donné ce Lundi, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication a tenu à donner quelques précisions par rapport à cette attaque qui a entraîné le décès de plusieurs personnes

 

« Le Gouvernement de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que depuis le 29 février 2020, les commanditaires des actes d’horreur et d’abomination perpétrés par des bandes armées sécessionnistes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, animent, comme à l’accoutumée, une propagande mensongère à travers les médias en ligne, accusant les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité d’avoir tué quinze personnes, dont cinq femmes et quatre enfants, au quartier « Yoruba », dans la localité de « Small Babanki », Arrondissement de Tubah, Département de la Mezam, Région du Nord-Ouest.

Le Gouvernement dément formellement ces allégations totalement infondées et contraires à la réalité des faits, à savoir que, dans la matinée du mardi, 25 février 2020, des individus lourdement armés ont attaqué le chantier de construction du Poste de Commandement de la 5ème Région Militaire Interarmées, au quartier Mendankwe à Bamenda.

- Ces hordes de hors la loi, en embuscade autour du site, ont ouvert le feu sur le véhicule de marque Toyota Hilux Double Cabine, transportant les ouvriers ainsi qu’une unité d’élite de nos Forces armées, chargée de la protection du chantier en construction.

 

Le bilan de cette autre attaque contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité est de :

02 morts, à savoir, le Soldat de 2ème Classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, et un Technicien civil du chantier, M. Ntchinda Nickson

03 blessés enregistrés dans les rangs de nos Forces de Défense et de Sécurité

05 otages civils (enlevés par les sécessionnistes), parmi lesquels, le Chef de Chantier

01 véhicule militaire Pick Up incendié ;

01 fusil d’assaut M 21 S emporté avec 03 boites chargeurs garnies 

01 gilet pare - balles et 01 casque lourd emportés.

Lutte contre le terrorisme : A Mendakwen les Forces de Défense et de Sécurité neutralisent des terroristes 

 

Le Gouvernement camerounais précise à cet égard, qu’une opération de ratissage menée conjointement par plusieurs composantes appartenant à la 5ème Région Militaire Inter - Armées, a effectivement été conduite dans la nuit du 28 au 29 février 2020, au quartier « Yoruba » à « Small Babanki».

Ladite opération a permis de découvrir un retranchement fortifié des bandes armées sécessionnistes, situé dans l’enceinte de l’Ecole Publique de NKAR, non loin de la Chefferie Traditionnelle de Mendankwe.

Il s’en est suivi un affrontement entre les éléments des Forces Armées Camerounaises et un nombre considérable de sécessionnistes armés.

A l’issue de ces échanges de tirs, dix terroristes sécessionnistes ont été neutralisés, dont trois femmes.

Le leader de cette mouvance séparatiste, le nommé Richard Nformumbang Ndango, alias « Général Fire Man », fait partie des terroristes neutralisés au cours de cette opération.

 

Il convient de relever que lors des fouilles effectuées sur le lieu des opérations, un arsenal de guerre a été récupéré, entre autres :

05 bonbonnes d’engins explosifs improvisés, déjà amorcés avec des batteries de motocyclettes

01 grenade défensive

01 bande de munitions de calibre 7.62

02 Boîtes chargeurs de fusils d’assaut M 21

01 casque lourd et un gilet pare-balles appartenant au Soldat de 2ème Classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, assassiné par les terroristes sécessionnistes

02 Véhicules saisis

01 otage libéré, M. Mungu Joseph, né vers 1968 à Mendankwe.

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Le Gouvernement camerounais condamne sans réserve ces actes de terreur commis par des individus déshumanisés qui sèment au quotidien l’effroi et la désolation dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Par ailleurs, le Gouvernement présente aux familles des victimes, les sincères condoléances du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, en même temps que le réconfort de la Nation tout entière.

Face à ces attaques répétées des hordes de barbares sécessionnistes, le Gouvernement réaffirme aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, le soutien renouvelé du peuple camerounais, ainsi que la Très Haute Confiance du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées ».

 

N.R.M

 

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Le gouvernement affirme rester ouvert aux propositions de paix de ses partenaires.

 

Dans sa réaction qui était très attendue, après la large diffusion de l’échange entre l’activiste camerounais Calibri Calibro et le Président de la République de France Emmanuel Macron, le gouvernement du Cameroun invite ses partenaires à faire preuve de vigilance. Il demande à ceux-ci de ne pas croire à ce que les activistes racontent sur notre pays. Restant sur l’envie de pacifier l’ensemble de son territoire, le gouvernement dit garder la porte ouverte à toute proposition de paix venant de ces pays amis et partenaires. 

«...Le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté. De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix», a écrit René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Pour mieux comprendre la demande du gouvernement à ses partenaires qui est celle de ne pas donner du crédit à leurs déclarations, il convient de rappeler que Calibri Calibro dans son échange avec Emmanuel Macron, a affirmé qu’un génocide se passe au Cameroun. En parlant des violences qu’on enregistre dans les régions anglophones, il a avancé des chiffres de personnes tuées dans les régions anglophones, que le gouvernement n’a pas manqué de contester dans sa récente sortie.

«...le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts. L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement», a écrit le Ministre de la Communication.

Lire aussi : Humiliation de la Nation Camerounaise : La sortie du gouvernement n’efface pas la mortification ressentie par le peuple

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01