Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a décidé de reprendre Maurice Kamto après sa menace d’appel au départ du Président de la République, si le régime organise les élections régionales.
En conférence de presse hier 24 août 2020, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a indiqué, qu’il appellerait non seulement à un nouveau plan de résistance nationale mais aussi au départ de Paul Biya le Chef de l’Etat, si les élections régionales étaient organisées.
C’est une déclaration que Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) par ailleurs du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) a décidé de ne pas laisser passer. Il a réagi en précisant qu’aucune entreprise de bouleversement de la quiétude politique du Cameroun ne prospèrera. Et encore le Sga du Comité central du Rdpc souligne qu’il n’y a pas que par les urnes, que le pouvoir peut être pris au Cameroun.
« L’action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. Notre Constitution étant la boussole commune. Toute autre approche visant à déstabiliser les institutions ne passera pas. Le Pouvoir parcimonieusement construit ne se prend pas dans la rue mais par les urnes. Le peuple camerounais, fier de sa maturité et de sa culture démocratique patiemment construite sous l'impulsion de S.E Paul Biya, ne cédera pas aux sirènes du chaos de quelques entrepreneurs politiques en quête de reconnaissance », a écrit le Mintss.
Grégoire Owona affirme que le plus important à l’heure actuelle se trouve dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sociopolitique et l’Extrême-Nord mais aussi dans le développement du Cameroun.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme qu’en plus d’appeler au départ du Chef de l’Etat, il va de nouveau organiser une campagne de résistance nationale.
Maurice kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a donné une conférence de presse ce lundi 24 août 2020. Au cours de ladite conférence de presse, il s’est exprimé sur les élections régionales qui ont été annoncées par Paul Biya le Président de la République en février 2020. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) menace d’appeler au départ du Chef de l’Etat et d’organiser un nouveau plan de résistance national.
« Si jamais le régime en place s’aventure à organiser les régionales, j’appellerai à nouveau, à une campagne de résistance nationale et au départ de l’actuel président de la république, Paul Biya », a déclaré l’ancien Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, aujourd’hui devenu farouche opposant du régime qu’il a servi par le passé.
Appelant à une prise de conscience collective, Maurice Kamto a indiqué que son combat de résistance nationale est rendu à une étape très critique. « Nul ne devra manquer à cet appel. Nous devons sortir de la dictature féroce. La violence qui surviendra ne pourrait donc être que le fait du régime Biya. Si l’heure est arrivée, alors l’heure est arrivée. Je ne vous trahirai point », a-t-il déclaré.
Selon certaines sources, les élections régionales pourraient bien se dérouler dans un futur proche. Surtout que le 21 juillet 2020, Paul Atanga Nji a écrit aux dix gouverneurs des régions du Cameroun, en vue de la mise en place des Conseils régionaux. Le ministre de l’Administration Territoriale (Minat) a demandé à ses collaborateurs de lui faire parvenir la liste des chefs traditionnels du Cameroun.
Le Minat a précisé dans le message fax envoyé aux gouverneurs, de lui signaler les cas de vacances et de contestations dans les chefferies de 2ème et 3ème degré. Et s’adressant aux préfets, il leur a demandé de procéder au plus vite au règlement des litiges relatifs aux contestations soulevées lors du choix (désignation ou élection) des autorités traditionnelles, pour qu’enfin les vides soient comblés.
Liliane N.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que son représentant au Gabon a été arrêté à la demande de l'Ambassadeur du Cameroun au Gabon.
Si le dénommé Sihonou Serge respire un air frais, c’est grâce à Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). C’est en tout cas une affirmation contenue dans le communiqué du parti politique adressé à l’opinion. Il faut savoir que Serge Sihonou est le Secrétaire Départemental du Mrc au Gabon.
Il a été arrêté la semaine dernière et placé dans une prison de haute sécurité du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si sur la toile des indiscrétions ont laissé entendre qu’il serait plongé dans une affaire de faux et usage de faux, le Mrc apporte un démenti formel et va plus loin en indexant Ondoua Ateba née Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle Ambassadeur du Cameroun au Gabon comme la responsable de l’arrestation de son militant.
« Le Président National du MRC est heureux d’annoncer à l’opinion nationale et internationale que, quelques heures après sa correspondance adressée à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Gabon au Cameroun ce vendredi 21 août 2020 à 15heures, le Secrétaire Départemental du MRC au Gabon, M. SIHONOU Serge, arbitrairement arrêté, détenu et torturé depuis plusieurs jours dans les locaux du contre-espionnage gabonais à Libreville à la demande de Madame ONDOUA ATEBA, née NGAETO ZAM Edith Félicie Noëlle, militante du RDPC et ambassadeur du Cameroun au Gabon, a été libéré ce même vendredi 21 août aux alentours de 21 heures », peut-on lire dans le communiqué.
Le Mrc affirme par la suite que Serge Sihonou représentant du Mrc au Gabon a été victime de sévices corporels. Il invite donc de ce fait, l’Ambassade du Cameroun au Gabon et le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba de s’assurer que son militant soit en parfaite santé.
« Après toutes les tortures morales et physiques que le représentant local du MRC a endurées, il est ressorti des services gabonais dans un très mauvais état psychologique et physique. Le Président National du MRC invite le Gouvernement Gabonais et madame l’ambassadeur du Cameroun au Gabon à prendre toutes les dispositions nécessaires pour veiller à sa santé mais également à sa sécurité », peut-on lire dans le communiqué du Mrc.
En fin de compte, le parti politique de Maurice Kamto dit considérer l’arrestation de son représentant comme la preuve de ce que le régime actuel veut se maintenir au pouvoir en usant la terreur.
Liliane N.
Là où la nature reprend ses droits, là où l’incivisme de certains entraîne de lourdes conséquences, le président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, dans un communiqué publié ce Vendredi, pointe une fois de plus un doigt accusateur contre l’équipe dirigeante
« La ville de Douala subit depuis la nuit de jeudi 20 août une pluie diluvienne, à l’origine d’inondations aux conséquences humaines et matérielles innombrables.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun constate que bien que la ville de Douala soit la victime récurrente d’inondations dévastatrices, cette situation n’a pas reçu des autorités politiques et administratives supposées compétentes l’attention nécessaire pour limiter les dégâts multiformes à ce débordement climatique.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun regrette que les différents projets annoncés pour adresser ce problème d’inondation soient demeurés de simples déclarations et que les projets supposément réalisés apparaissent au mieux
comme des aménagements cosmétiques qui se révèlent, on le constate, largement inadaptés à l’ampleur des besoins.
Manifestement, une fois de plus, la catastrophe que subit Douala, étale au grand jour les insuffisances du gouvernement, des autorités administratives et politiques de la ville en matière de planification urbaine.
Ces énièmes inondations relancent le débat sur la destination réelle des fonds supposément alloués, dans le cadre du Contrat Désendettement et Développement (C2D), à l’amélioration de la voirie de la ville de Douala et des ouvrages connexes.
Tout ceci démontre, s’il en était encore besoin, que ce régime et ses démembrements sont en panne de solutions pour améliorer le cadre de vie des Camerounais.
Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, je tiens à dire aux populations sinistrées de la ville de Douala, toute ma compassion et la solidarité de tous nos militants ».
Une lecture qui vient conforter des antagonismes
Sur la toile, l’affrontement entre pro Kamto et ceux qui trouvent, à l’instar de Doungou Henri que le leader du Mrc est un « échec politique » fait feux de tous bois depuis la publication de ce communiqué.
Avec passion et parfois un soupçon de mauvaise foi, chaque partie veut prouver que la raison est sienne et des exemples hors contextes sont pris pour corroborer des analyses qui ne sont pertinentes que pour ceux qui les développent.
On a l’impression d’assister à une récupération politique malsaine de ce qui, au quotidien apparaît comme les prémices d’une catastrophe si rien n’est fait dans les plus brefs délais.
Les seules et uniques victimes, malheureusement sont ces populations qui pour certaines se considèrent comme de futurs martyrs alors que d’autres affichent un soutien indéfectible à ceux qui tiennent les reines du pouvoir, croyant encore à un avenir radieux.
Nicole Ricci Minyem
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que quels que soient les auteurs du meurtre de la femme de Muyuka, c’est le gouvernement qui en porte la responsabilité.
La sortie de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication (Mincom) portant sur les horribles meurtres qui sont commis ces derniers jours dans les régions anglophones, visiblement n’a pas convaincue Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Si le gouvernement par la voix de son porte-parole le Mincom a appelé ses partenaires à se ranger à ses côtés pour mettre hors d’état de nuire les auteurs des crimes aujourd’hui condamnés, le leader du Mrc invite plutôt les dirigeants à ne pas se défaire de leur responsabilité. Pour lui, le gouvernement est coupable. Et ce, quel qu’en soit l’auteur de l’assassinat de la dame de Muyuka, c’est le gouvernement qui se doit de répondre.
«Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans», peut-on lire dans le communiqué de Maurice Kamto.
Crise pas finie !
Le président national du Mrc qui a présenté ses condoléances à la famille de la victime, affirme que le meurtre de la dame de Muyuka rappelle celui de Florence Ayafor. Il fait remarquer que ce nouvel assassinat démontre que la crise qui sévit dans les régions anglophones, est loin d’être finie.
«Ce nouvel assassinat vient rappeler dans la douleur, à la conscience nationale, que la tragédie du NOSO (Nord-Ouest/Sud-Ouest Ndlr) est loin d’être derrière nous. Je formule, une fois de plus, le vœu que la responsabilité citoyenne, l’attachement aux valeurs humaines, et le sens élevé du devoir au service de la Patrie amènent toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se fédérer autour de l'impératif d'un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a écrit Maurice Kamto.
Anne Féconde Noah
Il convient de souligner qu’Anne Féconde Noah la porte-parole du député Cabral Libii dans une sortie relative à ce meurtre, a demandé à ce qu’on dise la vérité aux séparatistes. Elle a demandé que l’affaire ne soit pas politisée et qu’on arrête de tenir le gouvernement pour responsable lorsque les séparatistes commettent des exactions.
«C'est injuste et de mauvais aloi de continuer de tenir le gouvernement pour seul responsable de la crise dans le NOSO, et de responsable immédiat des atrocités perpétrées par les combattants sécessionnistes. On ne peut pas se permettre de faire des nuances politiques lors que l'inimaginable se déroule impunément sous nos yeux. Les exécutions des citoyens sont plus insoutenables les unes que les autres…Ce n'est donc pas le moment de teinter l'horreur en politisant davantage la mort…A ce niveau de cruauté, la mauvaise foi est un luxe qu'un Camerounais conscient des enjeux ne peut se permettre…Les groupes sécessionnistes doivent immédiatement mettre un terme à cette animalité», a écrit Anne Féconde Noah.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les politiques gouvernementales ne mettent qu’en péril la vie de ses concitoyens.
24 heures après la survenue de l’accident de circulation qui s’est produit aux premières heures du dimanche 9 août 2020, Maurice Kamto l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a réagi. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a pointé du doigt le gouvernement dont il met les politiques comme cause de cet accident, qu’il affirme être un de trop. Sans manquer de présenter ses condoléances aux familles éplorées du fait de malheureux évènement, Maurice Kamto a parlé de nos routes qui souffrent d’un certain nombre de pratiques, qu’il qualifie de «mafieuses». Parmi ces pratiques, le leader du Mrc cite la corruption.
«…J’adresse mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers et mes vœux de rétablissement aux compatriotes victimes de l’accident. Cet accident de trop questionne les politiques du gouvernement qui mettent en péril la vie de nos concitoyens. La qualité des routes souffre de pratiques mafieuses diverses (corruption, rétro-commissions); les véhicules de transport s’apparentent plus à des cercueils roulants », peut-on lire dans le tweet de Maurice Kamto.
Rappel
En guise de rappel, l’accident de circulation sus mentionné a couté la vie à près d’une vingtaine de personnes. «La voiture accidentée était surchargée avec presque 100 personnes. Le chauffeur a mal négocié le virage de l’école publique de Banefo. La voiture s’est renversée et a traîné sur une longue distance. Le choc avec le sol a été tellement violent que certains passagers n’ont pas survécu », a raconté un riverain. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, à la suite de cet accident, a pris des sanctions à l’endroit des personnes jugées fautives comme le chauffeur de l’engin. Celui-ci écope du retrait de la carte grise du véhicule et une interdiction de se présenter à un examen de Permis de conduire pour une durée de 5 années, pour violations graves et manifestes de la règlementation en vigueur.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme qu’il est urgent de renforcer la sécurité des personnes et des biens dans les zones en crise. Le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait savoir que le régime légitime de Paul Biya en modernisant les paradigmes entre autres diplomatiques, sociaux et culturels a toujours gardé la détermination de préserver l’unité du Cameroun, la sécurité des personnes et des biens.
La guéguerre épistolaire observée depuis un temps entre Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et le Pr Jacques Fame Ndongo le Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur (Minesup) se poursuit. Le leader du Mrc farouche opposant au régime en place, a fait une publication en rapport avec l’attaque de Boko Haram à Ngwetchewe, localité de la région de l’Extrême-Nord. En condamnant cette attaque de la secte terroriste qui a coûté la vie à 19 personnes parmi lesquelles 2 kamikazes, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a noté que le Cameroun se meurt du fait de l’incompétence du régime en place.
«Le peuple Camerounais assiste, impuissant, à la mise à mal de la paix et de la sûreté sous le régime illégitime et incompétent en place. Nous lui disons qu’il est possible de restaurer la paix et la stabilité dont notre pays pouvait s’enorgueillir naguère. L'avènement de l’Etat de droit et d’une gouvernance dévouée à la protection et à l'épanouissement de tous les citoyens Camerounais sans discrimination aucune nous y mèneront. Restons confiants, mais toujours alertés !», a écrit Maurice Kamto sur sa page Facebook, qui suggère au régime Biya, de procéder urgemment au renforcement de la sécurité des personnes et des biens dans les zones exposées.
Réaction du Pr Jacques Fame Ndongo
Cette autre publication de Maurice Kamto n’est pas passée inaperçue aux yeux du Ministre d’Etat, Minesup. Il a noté quatre contradictions dans la déclaration du leader du Mrc. L’une de ces quatre contradictions est que Maurice Kamto «transgresse le principe aristotélicien du tiers-exclu (A ne peut pas être égal à non A). Un régime légal et légitime ne peut pas être illégitime» : le Chef de l’Etat a été élu puis réélu dans la transparence, au suffrage universel direct par le peuple camerounais, maître de son destin».
Découvrez ci-dessous la réplique du Pr Fame Ndongo
Liliane N.
Maurice Kamto regrette le fait que la famille de Salif Adari Nyama trouvé mort dans le domicile du Sous-préfet de Deuk n’ait reàu jusqu’ici, aucune information.
Ca fait déjà un mois que Salif Adari Nyama est mort et rendu à ce jour, les circonstances de son décès n’ont toujours pas été élucidées. Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a produit un communiqué, dans lequel, il dénonce un manque d’informations pouvant permettre de comprendre ce qui s’est passé avec le confrère, retrouvé mort au domicile du Sous-préfet de l’arrondissement de Deuk, près de Bafia dans le département du Mbam et Inoubou, dans la région du Centre.
Maurice Kamto qui précise que Salif Adari Nyama était un militant du Mrc son parti politique, note que plus d’un mois après la survenue de cette tragédie, les enquêtes n’avancent pas. Elles sont au point mort. Notant que cela ne fait que rajouter la peine de la famille du défunt, l’homme politique demande aux autorités d’aller au plus vite pour que lumière soit faite sur cette affaire, et que les responsables soient traduits devant la justice, pour répondre de leurs actes.
«J’en appelle les autorités compétentes pour qu’elles agissent avec célérité et transparence dans l’enquête, afin que toute la lumière soit faite sur cet assassinat, que le(s) coupable(s) soi(en)t traduit(s) en justice et puni(s) conformément à la loi», écrit l’ancien candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018.
Mandela Center International
Hier mercredi 29 juillet 2020, l’Organisation non gouvernementale Mandela Center International a aussi sorti un communiqué, dans lequel, il accuse les autorités de Bafia de vouloir étouffer l’affaire Salif Adari Nyama. Dans ledit communiqué, l’Ong dit entre autres qu’elle «exige, avec fermeté, du Gouvernement camerounais, une Autopsie médico-légale immédiate par un médecin légiste en présence des ayants droit du défunt journaliste».
Liliane N.
A la suite des multiples revendications formulées par les instituteurs « frustrés » lors du processus de recrutement de 3000 enseignants de l’Education de Base, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ne reste pas insensible. Dans un récent communiqué rendu public, Maurice Kamto demande au Premier ministre, Chef du Gouvernement, de sanctionner les acteurs de corruption. L’homme politique va plus loin estimant nécessaire l’ouverture d’une enquête sur la question.
Aux rangs des récriminations faites par le collectif des instituteurs « frustrés » : le non-respect des critères de recrutement tels que l’âge et l’ancienneté du diplôme requis ; les cas d’arnaque, de corruption et de favoritisme qui ont entaché le processus de recrutement. Les plaignants pointent précisément un doigt accusateur sur la Commission de recrutement mise sur pied par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa.
Extériorisant leur ras-le-bol, les instituteurs recalés dans la liste des 3000 enseignants recrutés, ont entamé des sit-in devant les institutions républicaines. D’abord devant les services de la délégation régionale du Minedub pour le Centre, puis ils vont prendre d’assaut la devanture des services de leur ministère de tutelle, ainsi que ceux de la Primature à Yaoundé.
Face à cette situation, le président du MRC n’a pas voulu rester insensible. Dans un récent communiqué datant du 18 juillet dernier, Maurice Kamto s’est adressé au Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute. Il demande au Chef du Gouvernement, de prêter une oreille attentive aux revendications formulées par les instituteurs recalés. Dans la foulée, le malheureux candidat à l’élection présidentielle de 2018 estime nécessaire, l’ouverture d’une enquête avec pour principal objectif de faire toute la lumière sur cette affaire dont les accusations sont de son avis graves.
Maurice Kamto utilise le même canal pour exprimer aux instituteurs malheureusement recalés, sa sympathie, ainsi que celle de l’ensemble du parti dont en est le leader.
Innocent D H
Le militant du MRC vivant en Allemagne a choisi l’ironie, une forme d’autodérision pour faire parler Jacques Fame Ndongo. Le professeur dans cette lettre parle de sa propre personne et tourne en dérision son travail de ministre de l’enseignement supérieur.
Dès les premières phrases, Wilfried Ekanga est tranchant. « C'est normal ! Dans un pays sans industries où nous cultivons les tracteurs, où nous enseignons à nos étudiants que 32 = 500 et que Casper est déjà dans l'avion, nous avons constaté sans surprise qu'au classement international de Shanghai, aucune université publique du Cameroun ne figure dans le Top 100 africain.
Du coup, je n'ai rien à faire de mes journées. Je ne sais même pas pourquoi je suis ministre, ni ce que cela signifie. Je pense qu'on m'a nommé pour que je puisse me vanter dans mon quartier et que je me paye une villa 18 fois plus chère que mon salaire - Comme tous les autres malfr... pardon ministres patriotes.
De temps en temps, je peux aussi prendre des poses daltoniennes pour accueillir His Excellency Casper lorsqu'il descend d'un avion que nous avons loué avec l'argent de Monique Koumatekel - Car nous n'avons pas de compagnie aérienne.
Je précise à cet effet que je n'ai pas vu Casper depuis le début du Coronavirus. J'ignore moi-même où il se trouve. Peut-être sont-ils en concertation familiale : de Covid-39 à Covid-19. Je ne sais pas. Le président de la République Christophe Gilhou n'a rien voulu me dire.
Et parfois justement, je réponds à Kamto. Ça me permet de me remettre en scène, vu qu'à part ça, personne ne sait que j'existe et je tombe vite aux oubliettes. Ce n'est pas une surprise : je suis vide comme notre programme politique et je n'ai rien à proposer. Alors, je remercie Casp... pardon le Seigneur à chaque fois que le patron du MRC fait une sortie. Mis à part ça je ne sers à rien, comme vous avez pu le constater depuis un moment déjà. D'ailleurs j'avoue qu'à chaque fois que je lui réponds, en me relisant, je ne sais plus moi-même ce que je voulais dire. »
Wilfried Ekanga estime que le Professeur de lettre et de communication estime à chaque fois que Maurice Kamto ne sert à rien, mais est le premier qui à chaque sortie du Président du MRC, décide de faire une sortie épistolaire pour dénigrer Maurice Kamto et son mouvement politique.
Stéphane NZESSEU