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Le Secrétaire général des Nations Unies s’est dit encouragé par la décision du Président de la République du Cameroun,  Paul Biya, de libérer le candidat du MRC à la dernière élection présidentielle camerounaise, Maurice Kamto et certains de ses militants.

 

Le 4 octobre  2019, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya   a annoncé l’arrêt des poursuites judiciaires contre le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun  (Mrc), Maurice Kamto, et certains militants de son parti, arrêtés dans le cadre de la « marche blanche » organisée pour protester contre les résultats de la présidentielle. Soit 102 personnes au total.

Le Secrétaire général  des Nations Unies, António Guterres a fait une sortie le lendemain, pour saluer cet acte du Président de la République du Cameroun.  « Le Secrétaire général encourage les autorités camerounaises à continuer à adopter davantage de mesures de confiance et de réconciliation », a ajouté le porte-parole  du Secrétaire général dans une déclaration à la presse publiée samedi dernier.  

Selon lui, António Guterres a également pris note de la libération de 333 prisonniers détenus en relation avec la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le chef de l’ONU s’est aussi félicité de la tenue du dialogue national et a encouragé le suivi effectif. Il a réitéré la disponibilité des Nations Unies d'aider les autorités et le peuple camerounais à cet égard.

En effet, le tribunal militaire de Yaoundé a ordonné samedi 05 octobre dernier,  la remise en liberté du principal opposant camerounais, Maurice Kamto, et de certains opposants présents à ses côtés. Ce jugement survient au lendemain de la décision du Président Paul Biya, d’exiger l’arrêt des poursuites judiciaires engagées contre eux.

Maurice Kamto, arrivé deuxième au dernier scrutin présidentiel, conteste la réélection de  Paul Biya en 2018. Il avait été arrêté en fin  janvier avec des centaines de ses partisans à la suite de manifestations pacifiques organisées pour protester contre les résultats de la présidentielle.

L’annonce du Président de la République est  survenue quelques heures après la clôture du dialogue national convoqué pour tenter de mettre fin au conflit séparatiste qui ensanglante les deux régions anglophones du pays. 

 

Marie MGUE 

 

Published in Diplomatie

Mamadou Mota, le 01er  Vice-Président du MRC a été placé en  détention provisoire de 06 mois par le juge d'instruction du tribunal militaire de Yaoundé mardi dernier.

 

Interpellé le  samedi 01er  juin  2019 lors de la marche blanche  des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé et écroué  depuis le 04 juin à la prison principale de Yaoundé –Kondengui,  Mamadou Mota  a finalement été inculpé mardi 16 juillet 2019, soit un peu plus d’un  mois après son arrestation. Le premier vice-président  du MRC a été inculpé pour des faits de  « révolution et rébellion en groupe », à en croire Olivier Bibou Nissack, le porte-parole du président du MRC, Maurice Kamto.  Cet homme politique a été notifié  des charges retenues contre lui par le   juge d'instruction du Tribunal militaire de Yaoundé qui l’a également placé sous  mandat de détention provisoire de 06 mois.

 

Le premier vice-président du Mrc devrait comparaître à nouveau vendredi 19 juillet prochain pour «interrogatoire». Ce parti politique de l’opposition qui revendique la victoire de la dernière élection présidentielle,  juge la décision du tribunal militaire «  arbitraire » et rapporte que Mamadou Mota est rentré au pénitencier «  le sourire aux lèvres, serein et le verbe haut ». Le premier vice-président du Mrc hérite du même sort que les  autres cadres et membres de son parti. Notamment  le président du MRC Maurice Kamto, Albert Nzongang, Me Michèle NdokiChristian Penda EkokaAlain FoguéCélestin DjamenGaston Serval Abe (Valsero), Paul Éric Kingué, tous écroués à la prison centrale de Yaoundé.

 

Le 2 juin dernier, cet homme politique depuis le fond de sa cellule avait adressé une correspondance  au peuple Camerounais, dans laquelle  il a affirmé  ne rien regretter et surtout demeure fier d’avoir manifesté pour les « abus » et « multiples arrestations » commises par le régime en place.

 

Marie MGUE

 

 

Published in Politique

C’est sous très haute tension que se déroule ce mardi, la suite du procès en Habeas Corpus du président du MRC et ses militants. Malgré l’acceptation par la cour d’appel d’ouvrir les portes du tribunal, il est difficile pour les militants du MRC d’avoir accès dans la salle des audiences de la Cour d’Appel du Centre. 

 

 

Ce mardi devait se tenir au sein de la Cour d’Appel du Centre, la suite du procès de Maurice Kamto et des autres militants du MRC arrêtés au cours de la marche blanche du 26 janvier 2019. Comme c’est le cas depuis le début de ces différentes procédures (devant le tribunal militaire et devant le tribunal civil), c’est une masse importante de militants et de sympathisants qui se donnent rendez-vous aux lieux où sont conduits leurs leaders. Et c’est sans surprise que des déploiements des forces de l’ordre sont sur les lieux pour encadrer et éviter tout débordement.

 

Seulement, ce mardi, le dispositif sécuritaire sera bien plus corsé qu’à l’habitude. Tout d’abord, le palais de justice du centre administratif est quadrillé. Des barrages sont disposés à divers accès menant à la Cour d’Appel. La route venant de la Sonel central, celle en direction du ministère des finances, et même le petit trajet piéton à partir des bureaux du Trésor étaient particulièrement occupés par les forces de l’ordre. Toutes les entrées étaient filtrées. Il fallait monter pattes blanches pour y accéder. Il ne fallait surtout pas montrer des signes évidents d’appartenance au MRC.

 

Dans la foulée on apprendra que la raison d’être de ce dispositif tout particulier est l’autorisation faite par le juge de la Cour d’Appel du centre d’accéder à la requête de Maurice Kamto et de siens. Notamment, procéder à un procès public. Plus simplement, le juge a ouvert les portes du tribunal. Cette nouvelle a drainé vers le tribunal un plus grand nombre de militants qui ont souhaité accompagner leur président. Une infime partie seulement de ceux-ci ont réussi à franchir les cordons de sécurité à l’entrée du palais de justice. On pouvait les entendre scander le nom de leur leader à tût tête « KAMTO, PRÉSIDENT ; KAMTO, PRÉSIDENT ». Dieu merci, la journée s’est achevée sans heurt.

 

Stéphane Nzesseu

Published in Politique
Depuis la prison principale de Nkondengui où il est écroué, le président de la Dynamique a fait déposer une plainte contre le patron de la police judiciaire du littoral, le commissaire Raymond Essogo. Le motif, "violation de domicile, abus de fonctions, arrestation et détention arbitraire".
 
 
Albert Dzongang s'est illustré au cours de la campagne pour la présidentielle comme un soutien important du professeur Maurice Kamto. Un appui qui s'est poursuivi au point où le domicile de l'homme politique a servi de base arrière pour le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ce fameux 26 janvier, jour de la "marche blanche".
 
C'est de chez lui que seront extraits le leader de la "marche blanche" et nombres de ses militants dans la nuit du 28 janvier. L'opération sera menée par les éléments de la police judiciaire du littoral sous les ordres du commissaire Raymond Essogo. Maurice Kamto, Albert Dzongang et les autres sont incarcérés dans les geôles de la police judiciaire de Douala puis transférés nuitamment sur Yaoundé. Toutes choses qui selon Albert Dzongang n'a respecté aucune procédure en la matière.
 
C'est alors que le président de la Dynamique allié de Maurice Kamto lors de la présidentielle d’octobre 2018, Albert Dzongang, a porté plainte le 18 février dernier contre le patron de la Police judiciaire dans le Littoral Raymond Essogo pour "violation de domicile, abus de fonctions et arrestation et détention arbitraire".
 
Albert Nzongang accuse le patron de la police judiciaire du littoral d’avoir le 28 janvier dernier, "autour de 1 heures 30 minutes", commandité le déploiement d’un dispositif de sécuritaire constitué de militaires cagoulés, des camions anti-émeutes autour de sa résidence sis à Douala Ndokoti, alors qu’il recevait des invités chez-lui.
 
"Aux environs de 20 heures 30 minutes, des individus fortement armés ont fait irruption dans mon domicile scandant haut et fort qu’ils étaient qu’ils étaient en possession d’un mandat de perquisition signer du procureur de la République près le parquet du Tribunal de Douala Ndokoti. Au motif dudit de mandat de perquisition et usant d’une violence, ils m’ont arrêtés avec mes invités ; Maurice Kamto, Penda Ekoka, ma ménagère, ma fille, mon chauffeur et pleins d’autres personnes qui étaient de passage sur les lieux ou attirés par la curiosité", relate Albert Dzongang.
 
La procédure est en cours et pourrait aboutir à l'annulation de la procédure en cours au tribunal militaire, si le vice de procédure est confirmé par le juge pénal.
 
Stéphane Nzesseu

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01