Sous l’égide du Ministère des Relations extérieures (Minrex), une caravane de sensibilisation contre la circulation des armes illicites séjourne à Bertoua, la capitale régionale de l’Est depuis le 23 décembre dernier. C’est dans le cadre du mois d’amnistie en Afrique sur la remise volontaire des armes lancé en octobre sur le thème : « Faire taire les armes : un engagement au bénéfice des générations futures sur le continent africain ».
A en croire les autorités locales, la région de l’Est Cameroun est propice à la circulation des armes (armes de fabrication artisanale, armes de chasse et de guerre) en raison surtout de la situation sécuritaire troublée qui persiste depuis de nombreuses années en République centrafricaine. Ce pays voisin est en effet le théâtre de l’activité de multiples bandes armées qui sont actives le long de la frontière commune. C’est sans doute ce qui justifie le déploiement de cette caravane de sensibilisation dans cette partie du pays.
« Nous avons de nombreux parcs à l’Est qui connaissent l’assaut des braconniers. Beaucoup de ces armes qui ont été introduites dans les pays voisins sont de plus en plus utilisées dans les braquages, les enlèvements et les prises d’otages avec demande de rançon », explique le secrétaire général des Services du Gouverneur de l’Est Théophile Nguia Beina.
Rappelons qu’en mai 2018, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, déplorait : « la prolifération et la circulation illicite des armes à feu de tous calibres et de leurs munitions ont, depuis quelque temps, atteint des proportions préoccupantes et représentent une réelle menace à l'ordre public ». Sur les 27 000 armes en circulation au Cameroun, le Minat admet que le gouvernement n’a délivré que 3800 autorisations.
« Un accent particulier doit être mis sur le partage de l’information, le partage d’expertise et les campagnes nationales de sensibilisation », explique le Minrex, Lejeune Mbella Mbella en guise de proposition de solution pour réduire la circulation illicite d’armes légères et de petits calibres.
Innocent D H
Le président de la Commission nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), Peter Mafany Musongue vient de présider à Garoua, la capitale régionale du Nord, une réunion d’écoute et de sensibilisation avec les forces vives de cette partie du pays. Objectif, amener les populations à accroître la pratique quotidienne du bilinguisme et de contribuer à la consolidation de la paix et de l’unité nationale.
Le président de la CNPBM a échangé avec les forces vives de la région du Nord. De ces échanges qui se sont voulus directs sans langue de bois, l’on retient que dans la dynamique de renforcement et de consolidation du vivre ensemble au Cameroun, les discours haineux, le tribalisme et le communautarisme, la désinformation et le replis identitaire, sont des maux qu’il faut vigoureusement combattre. Une lutte qui se veut d’ailleurs œuvre commune dans un contexte où le Cameroun aspire à son émergence à l’horizon 2035. « Il faudra qu’on se sente Camerounais en entier et non à moitié. Donc, il est nécessaire que nous puissions vire ensemble », conseille Peter Mafany Musongue.
Les actions, mesures et instruments mobilisés par le Président de la République, Paul Biya pour favoriser la pratique quotidienne du bilinguisme et valoriser la riche diversité socio-culturelle du Cameroun ont été passés en revue à travers des exposés. Au titre des instruments juridiques qui ont vu le jour, c’est le cas de la loi sur la promotion des langues officielles. Pour Peter Mafany Musongue : « Nous devrions être tolérant car nous sommes un pays multiple et que nous respections les autres. Même s’il y a des différences, nous devrions garantir le vivre ensemble harmonieux ».
Cette rencontre a ainsi permis de recueillir, les avis et suggestions des différents acteurs présents touchant à divers aspects de la vie. Tout ceci s’est déroulé en présence du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Ed’i. Cette rencontre avec les forces vives de la région montre que la CNPBM continue d'œuvrer sans relâche dans la construction d’un Cameroun uni et prospère.
Innocent D H
C’est la quintessence de la récente sortie faite par Anne Féconde Noah - porte parole du parti de Cabral Libii.
« Les procédures sont tellement surchargées dans notre pays que les pouvoirs publics restent lents à la détente, même dans des situations d'extrême urgence. De bonnes mesures prises au mauvais moment(en retard) sont de facto inefficaces.
Au lieu de s'encombrer de procédures touffues, opaques, longues; de milles réunions et séminaires de réflexion, bref de méthodes chronophages, l'étape « une », celle qui est prioritaire c'est la sensibilisation de proximité.
Il faut recruter des jeunes, les former sur leur propre protection et celles des autres, leur donner du matériel utile (cache-nez, gels désinfectants, haut-parleurs, facilités de déplacement), et les déployer sur le terrain de la sensibilisation! Le Minsante peut lancer un appel a manifestation d'intérêt ou confier la mobilisation à des agences spécialisées. Ça prend 24h pour organiser ça dans 10 grandes villes du pays.
Les personnes les plus exposées sont les « pauvres ». Ils sont à peine sur les réseaux sociaux, peu regardent autre chose à la télé que le football et les novelas. Que faut-il faire? Il faut aller leur parler sur place, dans ces lieux qui les rassemblent tels que les marchés, les bars, les grands carrefours, les marchés périodiques etc.
Il y a aussi des personnes physiques et morales volontaires, mais qui ont juste besoin de matériels pour aller sur le terrain. C'est la responsabilité du gouvernement de le leur fournir. Seulement, une réponse curieuse s'oppose depuis quelques temps à cette préoccupation: « La croix rouge s'en occupe déjà, le gouvernement a recruté des centaines de jeunes pour sensibiliser, c'est en train d'être géré » etc.
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Mais ou sont-ils ces jeunes ? Ou se cachent ces équipes de sensibilisation que personne ne voit jamais? Pourquoi tout est toujours si difficile à mettre en œuvre chez nous?
Les seules équipes de sensibilisation qu'on a vue sur le terrain jusqu'à présent sont soit les caravanes des élus du PCRN, soit les équipes du mouvement 11 millions de citoyens, soit les équipes du MRC. Or toutes ces initiatives doivent venir en appui au gouvernement sans toutefois se substituer à lui, dans la mesure où il dispose en principe de plus de moyens.
Il faut contextualiser les solutions à cette pandémie. Au Cameroun, la solution la plus efficace à court terme c'est l'auto-confinement c'est à dire le confinement volontaire d'au moins la majorité. De cette manière, il sera facile de sanctionner les récalcitrants marginaux.
Un confinement total et forcé peut dégénérer en autre chose si le peuple n'est pas au préalable sensibilisé, et nous n'avons pas besoin de ça. En résumé, pour préférer la faim à la mort, il faut comprendre à quel point cette dernière est imminente.
Enfin si le gouvernement est dépassé par les événements, c'est humainement compréhensible cette crise a pris le monde entier de cours. Dans cette hypothèse qu'il se fasse aider au lieu de s'enfermer sur lui même pour ce qui est de la quête des solutions.
Le Covid -19 est un ennemi commun dont l'urgence de la défaite dépasse de bien loin les chapelles politiques, les luttes de positionnement au sein du gouvernement, mais aussi le « mapartisme ».
Ps : Il faut un Ministère de la Réforme Administrative et du Service Public dans ce pays. Sa principale mission doit être de travailler sur les procédures de tous les démembrements de l'Etat, de mettre en place des procédés automatiques pour différentes hypothèses y compris les crises sanitaires.
Ça évitera de tâtonner en cas d'urgence. Le Ministère de la fonction publique pourra continuer à organiser les concours et affecter les fonctionnaires, c'est mieux ».
N.R.M
Elle vient d’entretenir à l’hôtel de ville de Ngong, les mémoires collectives que sont les leaders d’opinion de l’arrondissement sur les mesures préventives contre cette pandémie. Une séance de sensibilisation qui rentre en droite ligne de la commémoration du 35ème anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et de l’application des consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.
Dans un contexte actuel de crise sanitaire dû à la propagation du coronavirus, les mesures d’hygiène et de distanciation sociale sont non négociables, explique Dr. Toko Mangan, médecin chef de district de Ngong.
Selon ce spécialiste de santé, « nous conseillons aux populations pour faire face au coronavirus qui est aujourd’hui une menace réelle, le lavage systématique des mains avec de l’eau propre coulante et du savon ou alors l’utilisation des gels hydro alcooliques. A cette mesure nous ajoutons celle dite de distanciation sociale en les appelant à limiter au maximum les contacts humains ».
Cette séance de sensibilisation organisée par la section RDPC Bénoué sud à Ngong, avait pour ambition principale, outiller les leaders d’opinion en tant que mémoires collectives sur l’urgence d’inviter les populations à traduire dans les faits les consignes gouvernementales pour barrer la voie au Covid-19.
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« Il s’agit d’une rencontre de sensibilisation et de remobilisation contre le virus. Nous nous appuyons sur les chefs traditionnels, les enseignants, les responsables des organes de base au plus haut sommet. Nous nous sommes plus focalisés sur les mesures à prendre pour sauver les Camerounais et relayer le message du Gouvernement de la République », martèle Hamadou Ahiwa, président de la section RDPC Bénoué sud.
A travers cette initiative, militants et sympathisants du RDPC à Tchéboa s’engagent ainsi à œuvrer sans relâche aux côtés des pouvoirs publics pour la bonne santé des populations. Et il faut dire que dans le Nord, aucun cas de coronavirus n’est pour l’instant enregistré.
Innocent D H
Avec d'autres parties prenantes, ils ont l'intention de continuer à sensibiliser et à appliquer des sanctions à l'encontre de ceux qui enfreignent les règles et règlements en vigueur, afin d'éviter de futurs accidents. Les parties prenantes ciblent cette période de vacances (juillet à septembre), à la reprise des écoles, de manière à protéger des milliers d'enfants, voyageant dans différentes villes.
Soulignant quelques accidents actuels, l'accident de Boumnyebel le long de l'axe Yaoundé-Douala le 01er juillet, qui a fait sept morts. C'était à la suite d'une collision violente entre un bus de l'agence "General Express Voyages" et un autre de 15 places. Il a cité le triste incident du dimanche 23 juin, où une voiture immatriculée NW 284 AF est entrée en contact avec un camion immatriculé OR 629 AO, qui a causé la mort de 21 personnes.
Selon des sources au ministère des Transports, plus de 31 agences de transport ont été signalés pour avoir roulé à grande vitesse le long de l'axe Douala-Yaoundé. Ces derniers auraient reçu des avertissements sévères. Cependant, certains membres de la société civile ont demandé au gouvernement d'assumer également la responsabilité dans les nombreux accidents de la route, blâmant le gouvernement de se concentrer davantage sur la sanction des conducteurs et des entreprises, alors qu'ils font peu ou pas grand-chose pour les mauvaises routes au Cameroun.
Selon le ministère des Transports, le Cameroun a enregistré 8669 morts dans 22 314 accidents de la route au cours des huit dernières années, soit une moyenne d'environ 1000 morts par an.
Les causes de la recrudescence de ce bilan macabre, selon le gouvernement camerounais sont de trois ordres. D’abord, les causes humaines. « On note la responsabilité des conducteurs due à l’excès de vitesse, à de mauvais dépassements, aux surcharges des passagers et/ou des marchandises, à la conduite en état d’ébriété, aux mauvais stationnements… », affirme le ministre des Transports, Ngale Bibehe.
Ensuite, le membre du Gouvernement a évoqué des causes matérielles. « Elles sont directement liées à l’état technique des véhicules majoritairement caractérisés par l’usure des pneus, la défaillance des systèmes de freinage, la complaisance coupable des agents chargés d’assurer la visite technique des véhicules ».
Enfin, il a cité les causes liées à l'infrastructure. « Elles concernent d’une manière générale le mauvais état des routes avec la fréquence de nids de poules, les défaillances dues à l’envahissement des accotements par la broussaille et, donc, le défaut de cartonnage des abords de chaussée… »
Otric N.
Le préfet du département de la Bénoué, David Embe vient de lancer une vaste campagne dans la ville de Garoua en vue de sensibiliser les populations sur la vente et la commercialisation des emballages plastiques, Constat qui intrigue plusieurs commerçants dans la ville de Garoua. En effet, cela fait exactement quatre ans que le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation des emballages plastiques de moins de 61 microns (non-recyclables), présentant des dangers pour l’homme et l’environnement. Cette décision tarde à matérialiser par l’entrée en vigueur des textes réglementant ce secteur.
L’annonce de la saisie d’emballages plastiques non-conformes sur le territoire camerounais, quatre après l’entrée en vigueur des textes, force à poser deux constats. Le premier : les emballages plastiques de moins de 61 microns continuent de circuler, malgré l’interdiction en vigueur. Le deuxième : le problème de la contrebande qui déverse encore d’énormes quantités de plastiques non-conformes persiste. Outre le phénomène de la contrebande qui a la peau dure, il y a une forte production d’emballages plastiques non conformes au niveau du Nigeria.
Le moins que l’on puisse dire, est que les professionnels de ce secteur ne sont arrimés à la nouvelle norme dans le département de la Bénoué, en dépit du délai de grâce à eux accordés par le préfet du département de la Bénoué . Des échanges ont d’ailleurs eu lieu entre les opérateurs du secteur et le délégué départemental Minepded. Pour Parvenir à éradiquer complètement les emballages plastiques dans le département de la Bénoué , c’est gagner le pari de la sensibilisation, afin d’amener les populations à se défaire des vieilles habitudes qui, on le sait, ont la peau dure dans cette partie du pays.
Le Minepded continue de sensibiliser sur les dangers des plastiques non-recyclables sur la santé humaine et sur la nature. Sur le marché, les emballages interdits côtoient encore ceux conformes à la réglementation. Ces derniers sont plus visibles dans les supermarchés et autres grandes surfaces où les clients doivent choisir soit de se les offrir au prix fort, soit de transporter leurs produits en main. Les solutions alternatives aux plastiques annoncés en grande pompe il y a quatre ans pour satisfaire la demande restent dans les tiroirs dans la région du Nord.
Félix Swaboka