Ce don en nature d’Afriland First Bank est composé de 100 000 gants chirurgicaux ; 40 000 cache-nez jetables ; 4000 unités de combinaison médicale ; 1000 masques N°95 ; 100 thermomètres à infrarouge.
Les contributions faites dans le cadre du Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus, se poursuivent. Le Ministère de la Santé vient de recevoir celle d’Afriland First Bank. C’est une contribution en nature, composée du matériel suivant: 100 000 gants chirurgicaux; 40 000 cache-nez jetables; 4000 unités de combinaison médicale ; 1000 masques N°95 ; 100 thermomètres à infrarouge. Ladite contribution est estimée à 132 millions de FCFA.
La contribution de la structure bancaire de Paul Fokam Kammogne a été apporté au minstère de la Santé par Youssoufa Bouba son Directeur général adjoint. Et elle a été réceptionnée par Alim Hayatou, le Secrétaire d’Etat à la Santé Publique. Il est rapporté que l’objectif d’Afriland First Bank est de s’associer à la communauté pour barrer la voie à la propagation du virus.
« Ce combat est une mobilisation nationale qui interpelle chacun de nous. Car ce qui est en jeu, c’est la santé de tous…Nous nous associons à l’élan de solidarité nationale pour reculer la menace qui pèse sur la santé, l’économie et la vie de tout court », a déclaré le Directeur général adjoint d’Afriland First Bank.
Liliane N.
Des jeunes ont été arrêtés ce lundi après-midi au marché Mokolo à Yaoundé par les policiers du Commissariat du 2e arrondissement situé dans ledit marché. Leur crime, avoir décider de distribuer gratuitement aux populations des gels hydroalcooliques et des masques de protection en tissu. Pour les forces de l’ordre, ces jeunes camerounais violent la loi en distribuant ces objets nécessaires à la lutte contre le Coronavirus.
Ils sont 10 jeunes camerounais. Ils ont été présentés devant le Procureur de la République ce mardi (si l’on s’en tient aux déclarations du patron du Commissariat du 2e arrondissement de Yaoundé). Ils se sont portés volontaires pour distribuer les produits mis à la disposition des camerounais par l’initiative Survie Cameroun.
Ils avaient commencé la distribution des gels et des caches nez sans aucun problème, c’est alors que vont survenir les agents de la police camerounaise. Ces derniers vont dans une brutalité incompréhensible confisquer les produits ainsi distribués pour par la suite entraîner les jeunes volontaires au sein de son poste de police. Olivier Bibou Nissack décrit ce qui s’est passé par la suite.
« Une fois les humanitaires entre les murs du Commissariat Central Numéro II, nombre d'entre eux va déclarer vouloir être interrogé en présence de leur conseil, tout en demandant pour quel motif ils avaient été arrêtés et conduits au Commissariat. Interrompant les auditions de ceux qui souhaitaient la présence d’un conseil, il leur sera permis d’entrer en contact avec eux. C’est ainsi qu’une équipe d’assistance va arriver sur les lieux. Sous le contrôle des conseils présents, et en réaction à la question du motif des interpellations et des auditions en cours des humanitaires, une réponse renversante sera entre autres donnée par une dame Officier de Police Principal en charge de certaines auditions : ''violation de la réglementation en vigueur". Interrogée sur la disposition réglementaire précise qui était ici violée en procédant à la distribution gratuite de masques de protections et gels hydroalcoolisés anti-covid-19, la dame officier dira qu'il faut poser cette question au chef d'unité « aux épaules remplies de galons » et pas à elle. Sur la même lancée les auditionnés diront pour l’essentiel d’entre eux, à leurs proches présents, avoir déclaré sur les Procès-verbaux qu’ils ont demandé ne serait-ce qu’à lire l’arrêté préfectoral d’interdiction ayant été violé, sans que cela ne le leur soit présenté par les policiers. »
Il est bon de rappeler que c’est certainement la suite de l’acharnement manifesté par le ministre de l’administration territorial à l’égard de l’initiative Survie Cameroun. Ou alors un excès de zèle de certains agents de l’Etat. Puisqu’il est difficile de comprendre que cette même distribution se fait actuellement dans les marchés et les quartiers de la ville de Douala sans que ses volontaires ne soient particulièrement inquiétés.
Souvenons-nous que du fait de ce conflit ouvert entre Atanga NJI et les actions de Survie Cameroun, le ministre de la Santé avait refusé d’accepter les dons de Survie Cameroun pourtant nécessaire pour les personnels de santé au plus fort de la crise à Covid 19. On ne cite plus les demandes de fermetures de compte auprès des opérateurs téléphoniques et auprès de Afriland First BANK. Vivement que ce soit le bien-être des camerounais qui prime.
Arrestation des volontaires de Survie Cameroun : Bibou Nissack dénonce un crime contre l’humanité
Stéphane NZESSEU
A travers un communiqué signé le 19 Avril dernier, Louis Paul Motaze affirme qu’il n’a envoyé aucune correspondance à son homologue au sujet d’un compte litigieux ouvert dans les livres d’Afriland First Bank
En substance, le Minfi a écrit : « Aucune réponse du ministre des Finances n’a été adressée à son collègue de l’Administration territoriale… L’opération Survival Fund fait l’objet d’un traitement approprié ».
Il faut rappeler que l’usine à Fake news est entrée en action depuis le 13 Avril dernier, lorsque Paul Atanga Nji a saisi son collègue membre du gouvernement, afin qu’un enquête soit ouverte suite à l’action de levée de Fonds, organisée par Maurice Kamto, parallèlement à celle du Président de la République afin dit–il, de venir à bout de la pandémie Corona Virus. Le ministre de l’Administration territoriale avait au préalable exigé le gel des fonds de cette association parce que selon lui, une telle opération n’a aucune base légale.
Les spécialistes de la désinformation ont quelques jours plus tard, inondé les réseaux sociaux avec des messages qu’ils ont tôt fait d’attribuer au ministre des Finances, dont celui- ci : « Nous avons mieux à faire que suivre les traces de 400 millions collectés à l’étranger sous forme de dons pour aider les Camerounais au Cameroun… ».
La mise au point du ministre des Finances vient une fois de plus mettre en exergue, la volonté de quelques individus qui chaque matin, travaillent à semer la zizanie. Ils profitent de chaque occasion afin de mettre en mal, les relations entre les Camerounais et s’ils ont l’occasion de faire leur sale besogne au sein de l’appareil gouvernemental, ils n’hésitent pas. Leur volonté affichée de prendre le pouvoir semble avoir pris le dessus sur tout le reste et tant que cela sert à leur cause, « pourquoi se priver ».
Et pour Philippe Abe, acteur de la Société Civile, c’est une preuve de plus de leur malhonnêteté intellectuelle : « Fort heureusement, c’est sur ces mêmes réseaux sociaux qu’il est au quotidien apporté la preuve de leur forfaiture. Je me suis toujours posé la question de savoir où est ce qu’ils prennent leurs informations même si je sais qu’avec l’avancée de la technologie, il est facile avec un peu de connaissance de fabriquer n’importe quoi ».
Il ajoute : « Ils célèbrent le prétendu succès de l’opération Cameroon Survival Fund et veulent amener les insensés à croire que c’est pour leur bien mais, pourquoi la même opération n’a pas été mise en place pour les victimes de Ngouache, les populations du Nord et du Sud Ouest ? Ils veulent créer un Etat bis et, à mon sens le Gouvernement de monsieur Biya n’est pas assez ferme… ».
Nicole Ricci Minyem
Dans une correspondance adressée au ministre des Finances (Minfi), le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) sollicite l’ouverture d’une enquête et le gel des fonds de l’association illégale dénommée « Survie Cameroon-Survival Initiative » par l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), à en croire l’objet de la lettre. Paul Atanga Nji avance entre autres raisons, son département ministériel qui assure la tutelle des partis politiques et des associations n’a pas connaissance de l’existence d’un groupement portant une telle dénomination.
Le Minat porte à la connaissance du Minfi, qu’il vient d’adresser au Directeur général d’Afriland First Bank, une correspondance relative à la clôture du compte ouvert par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sous le couvert d’une association illégale dénommée « Survie Cameroun-Survival Initiative » en vue de la collecte de l’épargne publique. Paul Atanga Nji motive sa démarche sur 4 raisons.
Premièrement, le patron de l’administration territoriale argue que le département ministériel dont il a la charge, n’a pas connaissance de l’existence d’une association dénommée « Survie Cameroon-Survival Initiative ».
Deuxièmement, le Minat rappelle que conformément aux dispositions de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985, « l’appel à la générosité publique pour quelque raison que ce soit, doit être autorisé par le ministre de l’Administration territoriale ».
Troisièmement, toujours dans le cadre de la loi, Atanga Nji, précise que la loi N°90/056 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques, dispose en son article 10 qu’il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des fonds venant de l’extérieur.
Enfin, le membre du Gouvernement constate, qu’ayant violé les textes en vigueur et les conditions usuelles qu’une association doit remplir pour ouvrir un compte, le sous-compte dénommé « Survie Cameroon-Survival Initiative » n’aurait pas dû être ouvert dans un établissement bancaire au Cameroun.
La correspondance du Minat révèle que bien plus, l’association illégale sus-citée, placée sous le couvert d’un parti politique ayant un compte bancaire domicilié à Afriland First Bank, est engagée dans une collecte de l’épargne publique prétendument destinée à la lutte contre le Covid-19.
Au regard des éléments juridiques mobilisés, Paul Atanga Nji demande au Minfi de solliciter auprès des responsables de l’Anif, dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités de « Survie Cameroon-Survival Initiative » et, au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes à l’origine des activités financières obscures de ladite association, adresse le Minat.
Innocent D H
La militante des droits de l’Homme et avocat au Barreau du Cameroun a accordé une interview à nos confrères d’Afrik Inform dans le cadre de l’émission 7 minutes pour convaincre. Dans cet entretien, Michelle Ndoki a laissé entendre comme ses autres camarades, cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), qu’elle n’entend pas lâcher prise quant à la poursuite du soutien de l’opération de collecte de fonds, « Survie Cameroun » initié par Maurice Kamto pour venir en aide aux victimes du Covid-19.
Après le refus opposé par le ministre Paul Atanga Nji à propos de l’opération de collecte de Fonds, « Survie Cameroun », le ministre de l’Administration territoriale a instruit à Afriland First Bank de procéder à la clôture des comptes ouverts à son niveau. Depuis la succession de ces évènements l’on a pas trop vue, ni entendu les prises de position de Me Ndoki, militante et cadre du Mrc.
Cependant, dans une récente sortie, l’avocate réitère sa ferme volonté de poursuivre à appuyer l’initiative conduite par Maurice Kamto, président du parti malgré les injonctions du ministre de l’Administration territoriale (Minat). « Devant la tragédie que nous vivons aujourd’hui, on laisse de côté la question de savoir qui est légitime et qui ne l’est pas. Et on s’interroge sur qui peut aider ou ne pas aider à faire face à cette pandémie de Covid-19 », fait savoir Michelle Ndoki sur la chaîne de télévision en ligne, Afrik Inform.
Au cours de cette interview, la deuxième vice-présidente du directoire des femmes du Mrc fait révéler les dessous de sa récente rencontre avec le ministre Paul Atanga Nji dans la capitale économique. « Le ministre Paul Atanga Nji était venu me rencontrer à Douala. Comme d’habitude, c’était pour m’intimider. C’est malheureux », s’exclame-t-elle.
Elle a poursuivi en précisant, « J’espère qu’il (M. Atanga Nji NDLR) regardera et qu’il comprendra que c’est une invitation à la remise en question. Je ne doute pas une seule seconde qu’il soit attaché à cette Nation. Je crois simplement qu’il faut accepter que ce pays avance ; et qu’il avance à une vitesse qui est supérieure à sa capacité à l’analyser ; et que le monde dans lequel il vit est en train de rétrécir. Je crois qu’il est de son intérêt de s’en rendre compte. De toutes les façons, nous, nous sommes suffisamment forts pour faire avancer ce pays avec ou sans sa participation ».
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale vient d’adresser une correspondance à cet effet, au Directeur général d’Afriland first bank.
Après le communiqué qu’il a produit au sujet des initiatives privées de collecte d’argent pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient encore de lever le ton. Le Minat a rédigé une correspondance dont nous avons eu une copie.
Cette correspondance adressée au Directeur général d’Afriland first bank, contient une demande qui ne surprend guère. Atanga Nji veut que cet établissement bancaire dont le propriétaire est Paul Kammogne, procède à la fermeture des comptes bancaires ouverts par des leaders politiques, pour récolter les fonds destinés au Covid-19. Dans la correspondance qui a la marque “urgent” le Minat fait savoir que la demande concerne aussi les associations à la base de toute opération de collecte de fonds pour le Coronavirus.
Pour mieux comprendre cette sortie de Paul Atanga Nji, il convient de rappeler que Maurice Kamto et ses alliés à l’instar de Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang sont à la base d’une opération de collecte de fonds pour venir en aide, disent-ils, aux populations affectées par le Coronavirus. L’opération en question a été baptisée “Survie Cameroun-Survival Cameroon”. Ayant pris connaissance de cette collecte, le Minat a instruit qu’elle cesse parce que les appels à générosité au Cameroun en situation de crise, de catastrophe sont régis par la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et le décret du 14 août 1985.
De l’avis de certains analystes politiques, comme Me Christian Bomo Ntimbane, la loi ne tient pas lorsqu’il s’agit de sauver des vies.
"Dans une situation de risque avéré de mort que nous appelons en droit état de nécessité, personne n’est plus obligée de respecter la loi pour se sauver. On la passe outre. Dans ce cas on viole la loi moins importante pour éviter une situation irrémédiable ou aux conséquences irrémédiables sur la vie. Le covid-19 a été reconnue par l’Oms comme une menace, un péril pour l’Afrique dont le Cameroun. Dès lors, toutes mesures même en violation de la loi que prendrait un citoyen pour échapper à la mort sont autorisées de facto et de jure par le droit", a-t-il écrit.
Liliane N.
Le 04 octobre 2019, la Banque centrale ougandaise a officiellement annoncé la délivrance de licences à deux nouvelles banques, dont Afriland First Bank Uganda Limited, filiale d’Afriland First Group, fondé par le Camerounais Paul Kammogne Fokam.
Après celles du Cameroun, de Sao Tomé-et-Principe, de la RD Congo, du Libéria, de la Zambie, du Soudan du Sud, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Équatoriale, de la Guinée Conakry et du Bénin, Afriland First Group ouvrira sa 11ème filiale en Ouganda après son obtention de l’agrément d’installation.
Notons qu’en plus de ces filiales africaines, ce groupe bancaire dispose également de deux bureaux de représentation en Chine (depuis 2001) et en France.
Afriland First Bank naît au Cameroun en 1987 sous le nom de Caisse Commune d'Epargne et d'Investissement (CCEI). Le premier guichet, ouvert dans les locaux de l'actuelle agence de la Retraite (Yaoundé), devient opérationnel le 1er Juillet 1988, avec une clientèle principalement constituée de PME et de particuliers. L'environnement économique d'alors est caractérisé par une conjoncture défavorable et une faillite généralisée des banques exerçant dans le pays.
Malgré tout, Afriland First Bank développe son réseau de manière significative au Cameroun et compte à ce jour une quarantaine d'agences réparties dans les dix régions du pays. Après des années difficiles, Afriland First Bank est classée première banque du Cameroun et la deuxième en Afrique Centrale en 2014.
Danielle Ngono Efondo