Dans une publication faites quelques heures après la survenue de cet évènement malheureux, le porte-parole de Maurice Kamto a furtivement pointé le doigt sur certains responsables du RDPC dont les images sont associées à celle de cette association, le Mouvement Patriotique. Il présente les résultats des premiers compte rendu fait par les militants du MRC sur l’identité de cette association et tire des conclusions.
La première conclusion à laquelle parvient très rapidement Olivier Bibou Nissack, c’est que « le régime illégitime de Yaoundé a orchestré ce jour, de lundi 25 mai 2020, une attaque ciblée contre le domicile privé du Président Élu Maurice KAMTO à Yaoundé. En effet, les résultats obtenus jusqu’à présent de l’enquête minutieuse menée par la Résistance Nationale Pacifique permettent de dire sans aucun doute possible que des responsables publics identifiables ont commandité ce forfait inacceptable ». Des conclusions qui semblent hâtives et s’appuyant sur des considérations qui ne suffisent pas pour parler d’attaque ciblée contre le Président Maurice KAMTO au point de laisser croire que la vie du leader u MRC était en danger.
Les preuves que le porte-parole du MRC verse au dossier d’accusation, « des captures d’écran, tirée le jour-même du compte Facebook de cette organisation violente et haineuse, attestent non seulement de son parti pris pour la violence, mais aussi de la tolérance sinon de l’endossement de ses actions par le régime de Yaoundé, car aucun démenti n’a jamais été fait quant à l’utilisation par cette association des images de personnalités publiques connues. L’organisation qui a opéré ce jour au domicile du Président Élu Maurice KAMTO porte donc dans ses publications Facebook, la signature de ses commanditaires.
- L’objet de cette association d’intimidation et de terreur tel que déclaré auprès des services de la préfecture est de « …soutenir l’action gouvernementale… », ainsi qu’en fait foi son récépissé de déclaration ci-joint.
- Cette association a également fait l’objet d’une déclaration à la Préfecture du Mfoundi seulement le 11 mai 2020. La responsabilité du MINAT est donc ici clairement engagée, car le forfait ainsi commis ce jour a été signé et estampillé par une association dont il ressort clairement un parrainage ayant sans doute motivé sa légalisation, son objet revendiqué étant en outre ‘’l’accompagnement du Gouvernement »
Manifestations devant le domicile de Maurice KAMTO : Pourquoi ces menaces de mort ?
Toutefois, il faut reconnaître que « le Président Maurice KAMTO a toujours démenti, y compris par écrits et déclarations verbales, tous liens avec des organisations activistes autonomes quelconques lorsqu’on a orchestré la confusion suite à des actions menées par ces organisations. Qui plus est, les manifestations du MRC, de ses alliés et celles de la Résistance Nationale Pacifique telles que promues par le Président Élu Maurice KAMTO n’ont jamais ciblé les individus à titre personnel, ni fait de leurs lieux de résidence privée l'objet d’attaques d’activistes politiques. Les actions politiques sous l’impulsion du Président Élu Maurice KAMTO, ont toujours été faites publiquement, dans le strict exercice et respect des libertés et droits consacrés par la Constitution Camerounaise. »
Gare à l’accentuation de l’escalade politique sur le sol camerounais. Vivement que la paix regagne les cœurs et que le patriotisme soit notre leitmotiv.
Stéphane NZESSEU
Pour une sortie définitive des crises sociopolitiques auxquelles fait face le Cameroun, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) met en avant de nouvelles propositions qu’il estime pertinentes. Aux rangs de celles-ci, la mise sur pied d’un comité politique chapeauté par un ancien chef d’Etat.
Ces dernières années ne sont pas de tout pour le Cameroun. Le pays est engagé sur plusieurs fronts dans la recherche des solutions pour venir à bout des crises socio-politiques. Il s’agit notamment de la résurgence de Boko Haram dans le Septentrion, des attaques séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dont l’ampleur de la situation reste perceptible sur le terrain. Pour ce dernier cas, le Président de la République avait convoqué du 30 septembre au 04 octobre 2020, un Grand dialogue national dans le sillage de trouver des réponses justes et de jeter les bases d’un Cameroun nouveau.
Pour le président du MRC, malgré ces initiatives, les crises persistent. Il présente ses nouvelles propositions pour contenir les différents maux qui gangrènent le climat sociopolitique au Cameroun. Selon les explications de Maurice Kamto, « l’unité de notre peuple et de notre Nation est en péril dans un contexte d’incertitude du moment. Je propose un cadre de résolution de la crise dans le NoSo (Nord-Ouest, ndlr) et de la crise post-électorale comprenant un comité politique de haut niveau, appuyé par un comité sous technique ».
Ce haut comité technique dont la mise en place est souhaitée par le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018, doit jouer un rôle primordial. « Ces mécanismes ont besoin de la communauté internationale sur le plan politique, technique et financier. Je lance un appel pour un cessez-le-feu, même provisoire, à convenir, sans délai, entre les protagonistes du conflit armé avec l’assistance de l’Onu et l’Union africaine », poursuit-il.
L’opposant politique camerounais conclut non sans donner le profil des différentes personnes qui peuvent assurer la conduite du comité. « Ce comité politique de haut niveau, sera dirigé par un président ou un ancien président africain, assisté par le groupe de sages de l’Union africaine. De concert avec le gouvernement camerounais et tous les principaux protagonistes (détenus y compris), œuvrera pour l’arrêt des violences », ambitionne Maurice Kamto.
Innocent D H
Lors d’une récente sortie, l’avocate a demandé à Maurice Kamto et à ses autres camarades de tourner la page d’Octobre 2018 et de se préparer pour les combats futurs.
Une position qui n’a pas plu à Jean Bonheur Tchouafa qui estime que depuis 2013, toutes les « victoires » du Mouvement de la Renaissance du Cameroun ont été volées
« Chère Amie Politique et vaillante combattante, nul besoin de te réitérer tout le respect et l'admiration que j'ai pour toi et pour le sacrifice de ta personne au service de la renaissance. Je suis convaincu de ton amour pour le Cameroun, c'est certainement à ce titre que tu as déclaré il y'a quelques heures : « Nous devons le bâtir et ça ne se fait pas en avançant la tête tournée vers l'arrière. Octobre 2018 était un tournant décisif dans l'histoire de notre belle Nation.
Il y en a d'autres à négocier. Regardons droit devant et resserrons les rangs, pour les aborder correctement » Je pense chère AP, qu'il n'est pas efficient de bâtir un futur sans tenir compte du passé qui en plus traîne un important et déterminant passif. Permets-moi de te rappeler le passif du passé.
En 2013, le Mrc a remporté les législatives (7 sièges) dans le Mfoundi en plein cœur de Yaoundé. Le Mrc a également remporté les mairies de Deuk dans le Mbam Inoubou, de Baham dans les hauts plateaux, de Monatélé dans la lekié et quatre mairies parmi les sept mairies que compte la capitale Yaoundé.
Au sujet de notre victoire dans le Mfoundi, le feu patriarche Emile Onambélé Zibi, dans les colonnes du quotidien le Jour, N°2058 du 11 novembre 2015 déclarait : « Le RDPC n’a pas pu avoir 40%. Pour gagner, ça s’est passé ailleurs». Le MRC conserve jusqu'à date les procès verbaux issus des bureaux de vote et qui nous donnent vainqueur mais la loi électorale dispose que chaque représentant de parti politique reçoit un procès verbal à la fin du dépouillement mais dispose paradoxalement que seul le procès verbal d'Elecam fait foi en cas de contentieux, ce qui est Inacceptable.
Nous avions purement et simplement été spoliés de nos victoires en 2013. Maurice Kamto avait fait une sortie au lendemain de ce scrutin couplé municipales et législatives du 30 septembre 2013 pour dire qu'il n'acceptera plus jamais les fraudes massives, sauvages et barbares du Rdpc. Cela lui avait value une convocation à la police judiciaire au motif qu'il avait tenu des propos séditieux.
En effet, après avoir été spoliés de manière flagrante de nos victoires lors du double scrutin du 30 septembre 2013, le président Maurice Kamto tint une conférence de presse le 22 octobre de la même année au siège du Mrc à Odza à Yaoundé et déclara : « Le pouvoir est désormais placé devant un choix crucial pour l’avenir politique du pays : engager très rapidement des discussions politiques sérieuses en vue de doter notre nation d’un système électoral crédible, garantissant le respect scrupuleux de l’expression de la volonté populaire ainsi que les engagements internationaux de notre pays, ou procéder à l’achat massif des armes pour affronter le peuple ».
Cette déclaration lui avait disais-je value une convocation officielle et non pas officieuse par un ministre mais plutôt par le Dgsn. C'était le 7 novembre 2013 et le président Maurice Kamto s'était fait accompagné par son conseil, feu Me Sylvain Souop et s'était alors vu opposé des vraies menaces par Martin Mbargua Nguelle qui l'accusait de tenir des propos séditieux non seulement pour les propos cités ci-dessus mais pour avoir martelé qu'il n'acceptera plus jamais que le pouvoir vole la victoire du peuple camerounais.
Après ce scrutin, le Mrc s'est lancé dans une campagne nommée « pétition pour un code électoral consensuel : sauvons la paix au Cameroun en exigeant dès maintenant la Réforme consensuelle du Code électoral pour des Élections Libres, Transparentes et Démocratiques ! »
À cet effet, le Mrc avait écrit à tous les partis politiques de l'opposition pour les inviter à s'asseoir ensemble pour mettre sur pied un secrétariat pour coordonner les actions de l'opposition notamment la lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel.
Jusqu'à date, moins de cinq partis politiques ont ne serait ce que accusé réception. Dans cette lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel, tu dois certainement te souvenir de la jambe cassée du Prof Alain Fogue. Jambe cassée par le capitaine Ekani devant l'Assemblée Nationale pour avoir distribué les flyers invitant les parlementaires à se pencher sur la question et invitant les populations à signer notre pétition, il avait d'ailleurs été molesté avec plusieurs autres camarades notamment le secrétaire général adjoint du parti, Roger Justin Noah qui avait perdu connaissance et Arnaud Parfait Manga Kede.
Le Mrc ne s'était pas limité à la seule pétition qui avait d'ailleurs récolté près d'un demi million de signatures physiques, et 1500 signatures numériques, Internet n'étant pas très répandu à cette époque, le Mrc avait en effet compilé sur CD (numérique) et dans un document physique les différents manquements ayant émaillé le scrutin du 30 septembre 2013 et nous avons fait des propositions pour l'amélioration du code électoral et les avons transmis à l'assemblée nationale à travers notre député d'alors, Hon Soub Lazare, à la primature, à la présidence de la république, à Elecam, au Minat aux Ong bref à toutes les parties prenantes ne serait ce que de manière implicite au processus électoral au Cameroun.
Tout cela est resté sans suite. Nous avons compris que le combat se gagnera sur un autre terrain : l'implantation nationale de notre formation politique. Aujourd'hui, nous sommes le parti politique le plus implanté au Cameroun.
Le Rdpc nous suit de près pour la simple raison qu'il profite de la présence de l'administration sur l'étendue du territoire et les administrateurs comme l'avait relevé Mgr Kleda sont de fait des militants du Rdpc pour éviter des représailles. Chère AP, connais tu Ngan-ha? Voilà en pièce jointe une image de la plaque qui mène à Ngan-ha, je l'ai prise autour de 23h en septembre 2018 lorsque nous accompagnons le président Maurice Kamto y tenir son meeting.
C'est dans le département de la Mvina. Connais-tu Tello? Koza? Idool, Nyambaka? Bellel? Gaoui? Mbe? Martap? Bascheo? Dembo? Nassarao, Mayo-Oulo? Bibemi? Moulvoudaye? Vêlé? Doukoula? Djabtoo? Dziguilao? Etc. Ce sont des villages situés dans les profondeurs du pays et dans lesquels le Mrc est implanté et où Maurice Kamto a rempoté le scrutin du 7 octobre 2018.
C'est juste à titre illustratif pour mieux se fixer les idées. Nous avons déjà été spoliés de notre victoire aux législatives et aux municipales de 2013 ensuite une fois de plus mais de trop aux présidentielles de 2018 et tu demandes aux enfants de ta terre de bâtir sans plus regarder en arrière alors que nous n'avons pas encore soldé le passif du passé.
Chère AP, l'avant-veille, les camarades de Paul Biya ont volés nos victoires dans les joutes électorales locales, la veille Paul Biya lui-même cette fois avec un Twitt, un post sur Facebook, moins de dix minutes de meeting, une infinité de photos, vole la victoire de Maurice Kamto et tu nous demande de bâtir quel Cameroun exactement et avec qui concrètement ?
Mais il faut reconnaître que le président Maurice Kamto veut avancer. Il veut bien laisser son dû au voleur mais réclame une contre partie : « Solder le passif du passé essentiellement par l’adoption d’un code électoral et par la résolution de la crise anglophone » Lui-même Maurice Kamto le déclare dans la vidéo ci-jointe.
Chère AP, humblement je te pose cette question pour finir : pourquoi est-ce que nous avons été en prison ? Qu'avons nous exactement gagné après tant de sacrifices ? Je pense en toute humilité que les marches qui nous restent à gravir dans la réclamation sont plus efficientes que l'abandon de cette réclamation pour bâtir sur le sable ».
N.R.M
Depuis le mois de novembre 2019, rien ne va plus entre Maurice Kamto et son ancien directeur de campagne. Bien que la déchirure entre les deux hommes soient consommés, Paul Eric Kingue, le Maire de la ville de Djombé Penja ne cesse de faire l’actualité par des sorties sporadiques sur son compte Facebook, où il fait des piques en réponse aux attaques de certains sympathisants du MRC. Dans l’une de ces réponses ce mercredi matin sur une radio de Douala, il affirme qu’il s’est rendu compte que depuis toujours Maurice Kamto s’est juste contenté de se servir de lui.
La raison de son animosité contre Kamto
Paul Eric Kingué n’a pas digéré la méprise du leader du MRC quant à l’accord passé avec lui. Accord qui énonçait entre autre que à l’occasion d’une élection locale, la coalition soutiendra le parti qui est le plus implanté dans une circonscription. Ce que visiblement n’a pas respecté Maurice Kamto. Au contraire, le président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau, a vu son allié (alors que le contrat qui les lie n’est pas encore rompu), procéder à l’investiture de candidats aux élections locales dans les arrondissements de Djombé Penja.
Pire, lorsque le Président du MRC a décidé de boycotter les élections au lieu pour ses partisans de se joindre à Paul Eric Kingué qui était leur allié politique jusqu’à lors, ces militants du MRC choisissent de faire une coalition avec le SDF, dit-il « dans le seul but de me faire tomber. Mais je les ai tous battu ». Paul Eric Kingué cite le représentant du MRC dans sa localité, Antoine Nguetou comme étant le bras utiliser par Maurice Kamto pour le déstabiliser. Ce dernier aurait mené la campagne électorale pour les municipales et les législatives aux côtés du SDF en arborant les effigies officielles du parti de la renaissance.
Dans la suite de son propos, il va enchaîner une série de déclarations fortes, mettant en accusation le président du MRC. Il affirmera entre autre : « Kamto voulait m’utiliser. Il voulait m’empêcher de m’en sortir ». Faisant ainsi allusion au fait que le président du MRC soit venu le chercher avant les élections, dans le simple but d’exploiter sa popularité et sa liberté de ton.
Il dira d’ailleurs que « Kamto et Fogue sont venus chez moi. Ils m’ont fait la cour comme si j’étais une petite fille de 14 ans ». Il poursuit en faisant savoir : « Je crois que Paul BIYA est mieux que Kamto. Parce que BELO BOUBA est dans son gouvernement depuis mille ans. Depuis qu’il fait des gouvernements ; il n’a jamais rompu l’alliance qu’il avait avec Belo Bouba ».
Car pour lui, « que vaut un homme qui ne peut pas respecter ses propres engagements ? Quand vous signez une convention, vous devez le respecter. » Les punchlines de Paul Eric Kingué ne sont visiblement qu’à leurs débuts si l’on croit qu’il dit vrai en annonçant dans les jours à venir des « révélations » plus désobligeantes sur Maurice Kamto et ses anciens amis d’hier.
Stéphane NZESSEU
Réagissant sur les antennes de ABK Radio ce mercredi matin, Paul Eric Kingue s’indigne de ce que les cadre du MRC, Maurice Kamto et Alain Fogue ont reçu énormément d’argent pendant qu’ils étaient en prison. Au point où le jour où ils sortaient de pison, les deux précités avaient entre les mains la rondelette somme de 36 millions de FCFA qu’ils se sont partagés sans tenir compte de lui, Paul Eric Kingue.
Au cours d’une interview fleuve, menée par l’irrévérencieux Luc Ngatcha, l’ancien directeur de campagne de Maurice Kamto pendant la présidentielle de 2018 a fait de nouvelles « révélations » sur les faits qui ont mis du sable dans la relation qu’il entretenait avec le leader du MRC. Alors qu’à plusieurs reprises, il lui est demandé pourquoi il en veut autant au président du MRC, celui qui a décidé de se faire appeler le « Donald Trump de la politique camerounaise », dans un ton proche de l’accès de colère, choisit pour répondre à la question en proposant quelques anecdotes illustratives.
« La veille du jour où on devait sortir de prison, nous avons fait la comptabilité de ce qui a été géré comme argent pendant notre séjour en prison. Et au terme des comptes, il restait plus de 36 millions de FCFA. Et le lendemain, Maurice Kamto et Alain Fogue ont mis cet argent dans leurs poches. Sans tenir compte que moi aussi j’ai passé des mois avec eux en prison et que je pouvais avoir quelques factures impayées. » Des déclarations empreintes de déceptions. Comme pour signifier que les leaders du MRC ont été égoïstes, incapables de soutenir et d’accompagner leur partenaire politique mis en difficulté avec eux.
Par ailleurs, le Maire de la Commune de Djombé Penja a fait savoir que pendant leur séjour en prison « Patrice Nganang a vraiment mouillé le maillot ». Il a contribué à nourrir la centaine de militants du MRC incarcérés dans les geôles de Kondengui.
Au cours de la même interview, Paul Eric Kingue annonce des « révélations » plus cinglantes. De nature à mettre à mal le mouvement pour la renaissance du Cameroun et son leader. Des « révélations » qu’il se réserve de verser sur la place publique instamment. Pour l’instant, il se contente d’arborer sa nouvelle casquette autoproclamée, celle de « Donald Trump de la politique camerounaise ».
Stéphane NZESSEU
Pour Olivier Bibou Nissack, c’est une situation inacceptable. C’est un quasi crime contre l’humanité. « Crime d'humanité, ou quand servir une cause humanitaire devient criminel. »
Dans un communiqué publié aux premières heures de ce mardi 12 Mai, le porte-parole a dans un premier temps décrit les événements qui ont conduit ces jeunes volontaires de l’initiative Survie Cameroun derrière les barreaux du Commissariat Central du 2e arrondissement. Accusés de violation d’une loi qui visiblement n’existe pas encore, les jeunes volontaires vont passer la nuit en cellule. Et pourtant, ils ne visaient qu’un seul objectif distribuer gratuitement des gels hydroalcooliques et des masques de protection aux populations.
« Au vu de ces faits extrêmement graves, l'on est en droit de se demander si le Régime illégitime de Yaoundé ne connaît-il donc aucune borne à son indécence ? Ne connaît-il pas ce sentiment noble qui règle avec justesse la conduite lorsque le vice du zèle tente de séduire, et que l’on appelle la honte ? Son inhumanité ne se laisse-t-elle donc jamais choir sous le grotesque des situations qu’il génère dans son aveugle et politicienne furie vengeresse et cruelle ? Dans la commission de ces quasi crimes contre l’humanité, ce régime ne réalise-t-il pas qu’il va trop loin trop follement ? » Dixit le porte-parole du Président du MRC.
Il poursuit : « Désormais plus que jamais au Cameroun, vous pouvez donc être condamné sans avoir violé la loi ; être traité comme un criminel sans avoir commis de crime ; être traité de voleur sans avoir commis le moindre vol. Être arrêté de façon parfaitement arbitraire, subir des interrogatoires policiers parce que vous avez porté assistance à des personnes en danger de mort des suites de Covid-19. Les bonnes âmes de quelques bords qu'elles soient ont ici de la matière pour leur méditation sur la direction que prend notre Pays. »
Des citoyens interdits de distribuer des gels et des masques au marché Mokolo à Yaoundé
« Par ces événements ahurissants, le Cameroun n'est plus seulement une curiosité planétaire, il est en passe de devenir le chantre décomplexé de la cruauté et de l'inhumanité érigées en principe de fonctionnement des institutions publiques. Dans ce sublime Pays à la Présidence-gouvernance hideuse, le juste est persécuté par l'injustice en toute impunité ; le cruel opprime l'altruiste et torture le généreux qui tous deux expriment pourtant leur grandeur d'âme. La suite de cette écriture en négatif de l'histoire du Cameroun se poursuivra demain avec la comparution des six humanitaires devant le Procureur de la République. Si jamais ne vous avez du mal à croire à ce qui précède, dites-vous seulement que vous êtes dans le Pays … Du jamais vu !! » Fait savoir Olivier Bibou NISSACK.
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Le président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun (RDMC) las de voir l’image du Cameroun outragée par certains « politiques » a décidé de sortir du silence et de rappeler quelques faits qui ont étayé le parcours de ceux qui aujourd’hui, utilisent tous les moyens afin d’accéder à la magistrature suprême.
« Il faut Respecter le Cameroun et Respecter les Camerounais. L'urgence est de préparer 2025.
Le silence n'est pas une peur face aux attaques des violents. Les attaques ad hominem d'un chef de l'Etat, les agressions de groupes ethniques, présagent de la guerre civile. Le Cameroun serait pire que la RDC et le Rwanda mélangés après Mobutu et Habyarimana.
Sept millions de morts pour ces deux pays. On veut ca ?
Depuis un certain temps, des voyous ont investi le champ politique camerounais et attaquent tout leader qui ne partage pas l opinion de leur démarche
Recrutés par le MRC, des fauteurs de troubles ethniques colorés, se font appeler BAS; ils attaquent le Chef de l’Etat en terre étrangère. Ils nous caricaturent; ils nous rabaissent. Ils cassent nos ambassades et parfois les dévalisent, tout cela au nom d’une pseudo révolution et d’une fiction qualifiée de: << bami power >>.
Peut-être sont-ils en majorité de l’Ouest, bamiléké aussi, mais leurs cibles sont de toutes ethnies et de tous partis, les <<traîtres>>. Nul n’échappe aux sauvageries de ces hordes de toxicomanes.
Tout le monde a vu des Chefs Supérieurs bamiléké en Europe sauter des enclos pour les fuir.
Puisque le silence les émancipe de tout agresser sans exception, il faut en parler.
Qui parmi ces gens peut donner des leçons de changement de quoi à qui dans notre pays ?
Kamto, Nzongang, Ekoka, Bomo Ntimbane, c est du bonnet blanc, blanc bonnet. Sont-ils des saints au milieu des loups qui violent le Cameroun?
Etre membre d’un gouvernement pendant 7 ans et conseiller du chef d Etat pendant 12 ans, ne confère pas une virginité politique.
Mon ancien ami et même mon confident d’alors, M. Amadou Ali, Ex-SG/PRC, ancien Vice- Premier ministre est de ceux qui observent silencieux cette imposture.
M. Jean Nkuete, SG/RDPC, qui les a vus tous en privé avant la présidentielle de 2018, observe le même silence.
Il était venu me voir aussi pour me porter un message du Chef de l’Etat à Paris.
Je me tais Délibérément par respect. Ne venez donc pas nous dire que l’adversaire, c’est Paul Biya. Kamto dit que sa main est toujours tendue.
Les disciples des Sieurs Maurice Kamto, Albert Nzongang, et autres Penda Ekoka, Christian Bomo Ntimbane, doivent stopper dès à présent de ne pas respecter le Cameroun. Raconter que nous arborions les teeshirts de Malcolm X est une esbroufe...
Les teeshirts de Che Guevera ou Malcolm X, ne menaient pas au Cameroun une lutte politique directe pour le pouvoir..
La Bas-etuti quanti arborent des teeshirts et répètent après son leader : <<hold up électoral>>. Pour le pouvoir de Mussolini.
Un homme intelligent qui présente son recours ultime à un Conseil Constitutionnel dont les noms des membres sont ouverts au public, valide de facto sa légitimité et s y soumet ou n y va pas.
<<Le hold up>> est obsolète depuis 2 ans.
Humilier le chef de l Etat du Cameroun c est humilier le pays que l'on dit aimer.
Ils nous accusent <<d’opposition de compromission avec le pouvoir>>, ils nous attribuent faussement d’être <<pris en charge dans notre exil de 16 ans de sacrifices par le pouvoir>> Des sornettes. Si je dis Oui, et alors quoi ??
Je réponds que je suis un patriote et non un ventrocrate comme leurs dirigeants.
J’étais un ami très proche, confident, du Vice PM de la justice, au moment de la cooptation de M. Maurice Kamto parmi les agents du gouvernement dans le dossier de Bakassi. Et j’étais là aussi pendant la décision de sa nomination comme Ministre délégué auprès d’Amadou Ali.
Leurs épouses sont toujours non loin du pouvoir, affaires étrangères, SNH...! Tout cela relève du Chef de l’Etat. Nelson Mandela avait bien divorcé de Winnie, pour devenir Président.
Christian Bomo Ntimbane, doit dire à ses copains de stopper ces agressions ou les assumer. Son passé récent n’interdit pas sa lutte qui est légitime. Je garderai donc silence par amitié et aussi à mon frère et ami avocat maître Ngalle Miano son ancien parrain.
J’ai suivi silencieux à dessein, les débats de puritains au Mrc, dans la gestion publique décriée.
Braint Trust, a rafraichi le code pénal, peu importe le montant du contrat, ce n est pas un acte éthique. J'apprends et je veux bien, que M. Kamto ministre délégué ne savait pas que son entreprise avait soumissionné dans son propre ministère et gagné l’offre.
C’est parfait. Bonne chance. Mais puisse ses disciples baisser de gamme de deux tons pour le faire valoir. Dans un pays rigoureux sur les principes certains seraient au cachot.
Je vais aussi garder le silence et respecter la bonne gestion des fonds de Bakassi au ministère de la justice, car elle a du être sans reproche comme Braint Trust. C'est aussi parfait.
Mais sachons donc raison gardée, car il est plus facile d'ouvrir une boîte de pandore que de la refermer.
Je ne suis pas de cette opposition à <<tuer>> un homme de 87 ans, pour le pouvoir. Ceux qui ont cette ambition doivent respecter nos choix.
Je ne le suis pas non plus pour des défiances permanentes stériles à l’Etat et du Chef de l’Etat.
J'aurai préféré ne pas avoir à m’exprimer ainsi pendant la lutte contre Covid 19.
Les agressions des flibustiers du MRC obligent.
Il fallait leur dire que c'en est assez dans la perspective de dénoncer leurs facteurs aggravants d’une guerre civile.
Ce type de <<nouvel ambassadeur>> en Allemagne qui enjambe comme un voleur les murs et réclament le cadavre du Chef de l’Etat, est-cela cela un modèle ?
- Nul ne sera pattes noires connues et prétendre monter pattes blanches inconnues pour récupérer le sceptre présidentiel. Le Cameroun pour lequel je paie le martyr de 16 années d'exil, rejette
Ces hordes de fous.
Nous sommes des patriotes opposants des idées.
Je ne demande pas à être d’accord avec tout le monde. Les fatwas attendront 2025.
Mes prises de position sont libres. Je ne dois rien à personne.
La source de la vérité qui libère et qui triomphe toujours est notre eau de vie; la politique étant un exercice des vérités variables. De notre exil moqué si cela continue, nous exigerons ce qui suit :
Poser sur la table, le délit d’initié de Braint Trust et en faire un audit indépendant.
Poser sur la table la part la gestion des fonds spéciaux que le Président Paul Biya, débloquait pour la gestion du Comité ad-hoc pour Bakassi et en faire un audit avec justificatifs de certains biens et témoignages des caissiers.
Je demanderai si cela continue, à M. Jean Nkuete, SG/RDPC, de mettre sur la table les accords pris avant 2018, avec les fils de l’Ouest, prétendants à la magistrature suprême, discutés avec:
Jean De Dieu Momo
Nzongang Albert
Maurice Kamto
Pierre Mila Assoute
A ce rendez – vous, j’étais accompagné par d’anciens camarades du Rdmc, passés au Mrc.
M. Jean Nkuete /RDPC, m’avait révélé le contenu des accords des trois premiers. Si tout n’a, pas marché comme prévu, alors la terre brûlée?
Ceux qui prétendent défendre les bamiléké aujourd’hui, au Mrc, doivent cesser ce mensonge pour diviser les ethnies. Quand Albert Nzongang, et l’ancien Ministre des finances, André Botoo A Ngon, ont vendu les 2000 containers et près de 500 véhicules appartenant en majorité aux bamiléké au port de Douala, ils étaient déjà bamilékés.
Sohaing André, Notchoungoing Samuel, Kadji, Samuel Tchoupe, Kayo Elie, et ces autres nombreuses victimes de ce gré à gré de vente des containers et voitures des bamiléké aux enchères, étaient bien bamiléké
Ceux qui ont travaillé pour le gouvernement et pour le chef de l’Etat, directement ou pour des missions de recouvrement doivent Respecter le Cameroun et le président du Cameroun même si les idées divergent.
Demandez donc à vos amis de respecter nos opinions, de respecter M. JOHN Fru Ndi pionnier de cette lutte, Hubert Kamgang, Ekindi Jean Jacques, Ekane Anicet, Mboua Massok, Sanda Oumarou, Dakole Daissala, Pr Pahai, Maîdadou Sadi et d’autres, jusqu'à nous tous, dont l’exil est raillé.
Peuple Camerounais, voici nos valeurs ci-après
Il faut Respecter le Cameroun.
Il faut Respecter notre Etat et notre Armée; respecter nos soldats qui donnent leurs vies à des fronts de combats, pour protéger les nôtres et protéger le Cameroun
Il faut Respecter le Président des Camerounais, au soir de sa vie. Plus rien ne presse de plonger le Cameroun entre maintenant et 2025 dans un cyclone.
Un Chef d'Etat, n’est pas un paillasson pour opposants.
Certains veulent traduire à la CPI nos soldats, pour les tueries de femmes et d’enfants à Ngarbuh.
Oui, Ngarbuh était un drame horrible grave. Il faut sévèrement punir les coupables L'Etat a déjà reconnu sa part de torts et prévu des sanctions et des réparations...
Le rôle de l’opposition ou des députés est de s'assurer du respect des sanctions.
L’intervention extérieure a détruit la Lybie, la Syrie, l'Irak... Mais avant Ngarbuh, il y a eu des atrocités : Florence Ayafor, violée, écartelée, décapitée avec publicité en est un...
Human Right Wach, et ses satellites espions l’ont vu.
Les USA, la France, la Russie, la Grande Bretagne, n’ont pas des armées parfaites. Des viols de mineurs et autres choses très graves y ont été dénoncés. Mais qui demande de traduire leurs soldats à la CPI ?
La Cote d Ivoire vient de la CPI avec 8 années de procès de l ancien président Laurent Gbagbo Quel gain ? Envoyer le Président Paul Biya à la CPI et nos soldats ferait gagner aux demandeurs le pouvoir ?
En faire trop, pour rien, sans être saint, ne conduit à rien.
Pourquoi le Mrc, qui a eu les portes du palais des Congrès ouvertes ne continuerait plus simplement à y aller...? L’amitié est finie ?
Ce à quoi l’opposition et le pouvoir doivent se tourner pour 2025, est une synthèse d’alternance et d’alternative pour une sortie paisible du pouvoir du Chef de l’Etat au terme de ce mandat.
Luttons contre Corona Virus et continuons de nous laver les mains ».
N.R.M
Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party pense, qu’en maintenant la réclamation de la victoire des dernières élections, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne réussira pas à fédérer toutes les énergies derrière lui.
Pour Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party (Cpp), il est temps pour le parti politique de Maurice Kamto de laisser l’histoire du hold up électoral. Cette réclamation selon Kah Walla, ne sert pas au mieux les intérêts du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle ne permet pas une coalition des énergies et des forces vives du pays. « Il va être difficile de mettre toutes les différence forces au Cameroun, (partis politiques, société civile et Église) ensemble si le Mrc ne quitte pas cette histoire d’élections », déclare l'ancienne militante du Social democratic front, dans une réaction diffusée sur les réseaux sociaux le 10 mai 2020.
Edith Kah Walla pense que l’histoire de l’élection présidentielle de 2018 doit être mise de côté, pour porter une attention particulière sur la question de l’alternance au sommet de l’Etat. « L'enjeu actuellement est national. Les élections ont eu lieu. Elles étaient de mauvaises élections. Quand un jeu est mauvais, on ne reste pas à dire c’est moi qui ai gagné le jeu qui était mauvais. On a tous vu que l’élection était mal organisée, on a tous vu ce qui s’est passé pendant ces élections, et nous disons aujourd’hui l’enjeu pour le Cameroun est un enjeu national... Si vous restez dans la position du "président élu" vous n'allez pas rassembler les forces vives », affirme le leader de Stand Up for Cameroon.
La Présidente du Cpp appelle Maurice Kamto et le Mrc à se consacrer sur un programme de fondation de la nation. “Tous les pays qui sont passés par là, c’est ce qu’ils ont fait. Si vous regardez aujourd’hui, le Soudan est en train de se refonder, le Burkina l’a fait, la Tunisie l’a fait, l’Algérie est en train de se battre pour le faire. C’est la refondation du pays dont il s’agit. C’est la capacité de s'asseoir ensemble et de mettre en place d’autres règles, c’est la capacité de se mettre ensemble et de traiter le problème anglophone”, ajoute-t-elle. La Présidente de la Cpp, pense qu’il s’agit là des enjeux de l’heure vers lesquels toutes les forces vives du pays doivent converger.
Liliane N.
Dans une lettre ouverte elle invite le président le président du comité de gestion du Scsi de ne pas profiter de cette pandémie pour « empoisonner » les personnes incarcérées dans les maisons d’arrêt à travers le pays
« A l'attention de Monsieur Penda Ekoka
Monsieur,
C'est avec beaucoup d'attention que j'ai lu la correspondance que vous avez adressée au Ministre d'Etat chargé de la justice du Cameroun, relative à une offre de masques et des gels hydro alcooliques dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 ...
Y faisant suite, permettez moi, en ma qualité de présidente de l'association des familles des personnes détenues dans les prisons du Cameroun, de vous faire part de mon inquiétude face à ce qui peut s'apparenter à une tentative de mise en danger des vies des prisonniers.
Monsieur,
Vous êtes sans ignorer que les masques et les gels utilisés dans le cadre de la prévention contre le Covid 19, sont soumis à un protocole strict et à des normes particulières pour être homologués.
Or, jusqu'à ce jour, les masques et les gels estampillés survival Cameroon que vous distribuez clandestinement dans les rues de Yaoundé, n'ont fait l'objet d'aucune homologation scientifique ...
Monsieur,
Je ne vous apprends pas que votre initiative est d'abord une vaste campagne de marketing politique, au profit du Mrc et de son leader.
Laquelle, a pour but principal d'imposer une cohabitation de fait dans la sphère politique camerounaise...
A cet effet,
Vous êtes sans ignorer que de très hautes personnalités qui sont vos opposants politiques sont détenues dans ces prisons.
Je crains qu'un poison puisse subtilement être introduit dans vos dons, pour détériorer la santé de vos éventuels futurs challengers dans la course à l'alternance politique au Cameroun ...
Monsieur Penda Ekoka,
Vous êtes un père de famille, je sais que vous comprendrez mes appréhensions. L'homme que vous avez décidé de servir de bouclier, a été ministre délégué auprès du ministre de la justice.
Vous et vos compagnons d'infortune avez récemment séjourné à la prison de Yaoundé.
Vous connaissez la vulnérabilité des prisonniers, le stress qu'engendre le fait de subir des décisions pour lesquelles votre avis ne compte pas ...
Comment pouvez-vous oser une démarche à travers laquelle, vous sollicitez que ce soit le ministre de la justice qui reçoive les dons destinés aux prisonniers, alors que vous connaissez les réalités de l'intérieur ?
Alors que vous pouviez réunir les associations qui œuvrent dans les prisons pour leur offrir ces dons afin de vous rassurer qu'elles arriveront à leurs bénéficiaires ?
Monsieur,
Je peux comprendre votre impréparation, elle est certainement due au fait que vous n'ayez réellement aucune feuille de route dans le cadre de la prévention de cette crise sanitaire ...
Dans ce cas, permettez-moi de craindre que nos parents prisonniers ne vous servent que de faire-valoir, pour masquer une vaste opération de détournement de la cagnotte qui vous a été gracieusement offerte, par des gens qui ne connaissent pas les réalités de notre pays ...
Monsieur,
Vous êtes un ancien prisonnier. Vous savez qu'en réalité, malgré le port de masques et les gels, il faut une distanciation sociale pour que la prévention contre le Covid 19 soit efficace ...
Or, les effectifs actuels des prisons camerounaises ne permettent pas de mettre en œuvres les mesures barrières. Si vous m'aviez contacté au préalable, je vous aurais proposé de prendre une partie de votre cagnotte, pour payer les dépens qui retiennent des jeunes précaires dans les prisons.
Il y en a qui sont obligés d'allonger leurs peines de prison de 6 mois parce qu'ils sont incapables de s'acquitter de 50 000 FCFA auprès du greffe, afin de retrouver la liberté.
Monsieur, vous savez que la liberté n'a pas de prix, la santé non plus ...
Monsieur, vous avez déjà été privé de liberté, ne laissez personne vous priver de votre humanité… ».
N.R.M
Dans une nouvelle correspondance, le patron de l’Administration territoriale (Minat), commande à Orange Cameroun de procéder à la fermeture de tout compte appartenant au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sous la dénomination Mrc-Dons. Pour Paul Atanga Nji, l’appel à générosité publique initié par cette formation est illégal.
Décidément, le Minat ne se lasse pas d’instruire aux opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Orange Cameroun) de mettre fin à l’initiative du Mrc de contribuer à la lutte contre la propagation du Covid-19. Paul Atanga Nji ordonne de nouveau à Orange Cameroun de clôturer et de geler le compte ouvert par le parti de Maurice Kamto au motif que ledit compte est dénué de fondement juridique.
Le 28 avril dernier, à la suite d’une première instruction du ministre, Orange Cameroun dans une réponse indiquait qu’il n’existe dans ses livres aucun compte du Mrc dénommé « Survie Cameroon-Survival initiative ». L’opérateur de téléphonie reconnaît plutôt l’existence dans ses registres d’un compte nommé Mrc-Dons. C’est sans doute ce point qui a attiré l’attention du ministre de l’Administration territoriale.
Paul Atanga Nji martèle dans sa nouvelle correspondance, « l’appel à générosité publique doit être expressément autorisé par le Minat même s’agissant d’un parti politique légalement reconnu. Le caractère illégal de la démarche du Mrc demeure donc tant que le Minat n’aura pas formellement autorisé cet appel à générosité publique. Je vous réitère par conséquent de clôturer le compte Mrc-Dons ouverts dans vos livres et de geler les fonds qui s’y trouvent ».
Indiquons que la semaine dernière, le ministre de la Santé publique a refusé de recevoir un don venant de Maurice Kamto pour la lutte contre le coronavirus. L’on se rappelle alors, Manaouda Malachie avait renvoyé la délégation conduite par Christian Penda Ekoka chez le Minat. Un renvoi qui a été dans la foulée largement critiqué par les cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Innocent D H