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Muni d’un permis de communiquer en cours de validité a été une fois de plus interdit d’entrer en contact avec les militants en prison et particulièrement avec le 1er Vice-Président du MRC, Mamadou MOTA. Les portes de la prison centrale de Kondengui lui ont été fermées au nez.

 

Le porte-parole du président Maurice Kamto précise dans un communiqué les circonstances de cette visite atypique qui s’est limité aux portes de la prison centrale de Kondengui. « L'Administration pénitentiaire va se montrer insensible à l'autorisation et la permission de communiquer accordée par le juge,' et refuser fermement de permettre au Président Élu de communiquer ou d'approcher le 1er Vice-président National MOTA. C'est par l'entrebâillement du portail d'accès du pénitencier que le Président élu, profitant du convoiement des différents colis apportés par lui aux détenus politiques, va de loin pouvoir faire un signe d'encouragement et de soutien de la main à monsieur MOTA qui va lui répondre joyeusement à lui et à ses deux accompagnateurs avant que la lourde porte ne se referme sinistrement. »

 

Et selon Olivier Bibou Nissack c’est une attitude récurrente de l’administration pénitentiaire qui trouve un malin plaisir à systématiquement refuser au président du MRC de rencontrer et d’apporter un soutien moral à ses militants encore incarcérés dans les prisons du Cameroun. « Il faut noter que cette visite est la énième initiée par le Président Élu Maurice KAMTO avec systématiquement la même fin de non-recevoir indépendamment des prétextes allégués par l'Administration pénitentiaire, en l'occurrence des "raisons sanitaires". Or la curiosité ici vient de ce qu'aucune note visible et affichée à l'accueil ne mentionne formellement ladite interdiction. En outre, il semble visiblement que cette "interdiction de communiquer" ne vaut pas pour tout le monde. Interrogé par le Président Élu sur ne serait-ce que la note administrative formalisant cette "interdiction de communiquer", le personnel carcéral s'est réfugié derrière les "instructions reçues... jusqu'à nouvel ordre". Qui plus est, le parquet qui est principalement sinon exclusivement seul compétent en la matière n'a pourtant émis aucune décision de la sorte. Le cas échéant, il est évident que le même parquet ne pourrait, par ses juges, continuer de procéder à la délivrance des permis de communiquer comme il continue de le faire quotidiennement. »

 

En plus du Président Maurice Kamto et de Olivier Bibou Nissack, il y avait également dans la délégation le trésorier du parti, le professeur Alain Fogue Tedom. Un refus qui amène à se poser un certain nombre de questions : « À qui peut-on faire croire qu'il est impossible d'assurer les visites aux détenus en respectant les gestes barrières ? Ces autres civils vus en train d'avoir accès à la prison avant et après le départ du Président Élu sont-ils des Camerounais spéciaux ? »

 

Stéphane NZESSEU

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Dans une récente publication sur son compte Facebook, le 1er Vice-Président du MRC a choisi de partager une pensée honorable pour son frère d’arme et amis politique, Serge Branko NANA, injustement incarcéré dans le pénitencier de Mfou en compagnie d’autres militants du parti de la renaissance.

 

Un vibrant témoignage au courage d’un acteur politique de premier rang au sein de cette formation politique plutôt en perte de vitesse. Depuis sa cellule de la prison de kondengui, Mamadou MOTA célèbre un homme, un citoyen et un patriote comme il y en a de plus en plus au Cameroun, Serge Branko NANA. « Alors que j'entrais dans les cellules du SED, je te vis assis à même le sol avec Babila Venant, souffrant dans ma chair parce-que j'avais une double fracture consécutive à une réaction barbare d'une milice sauvage bien entraînée à ôter la vie, qu'à la protéger, pas pour un quelconque intérêt national mais plutôt pour la gloire d'un maître qui ne se soucie même pas d'eux. Je me souviens des mots que je t'ai dits alors qu'ils me conduisaient dans une cellule sombre où je devrais passer des jours seuls :  Courage Nana

Aujourd'hui encore, un an après je le redis, courage, ce n'est pas assez pour te faire plier. Celui qui emprisonne injustement est lui-même prisonnier des désirs inhumains.

À Mfou où on pensait t'avoir condamné à mort car, tout leur système croyait mettre nos vies en péril en nous maintenant en prison en période de Covid 19, ils ont oublié que tu es une graine. On n'enterre pas une graine pour la tuer, elle germera à la saison favorable. Tu es cette graine de la Renaissance dans le sol de Mfou, l'hivernage est un fait naturel et tu germeras à la bonne saison.

Autant ils sont fiers de faire souffrir, autant nous sommes fiers de résister, car le plus important c'est ce qui est à venir, l'avènement d'une démocratie réelle pour notre frères et sœurs et une paix durable dans le NOSO.

Quand les serres de la prison coincent et endolorissent ta chaire, serre les dents. Tu es mon frère et le Cameroun c'est nous, pas ces vieillards marchant tous comme des enchaînés qui se croient immortels. Le Cameroun c'est moi, le Cameroun c'est toi, le Cameroun c'est elle, lui, c'est nous, c'est vous, c'est eux, c'est l'ensemble que nous formons. Battons-nous pour la justice et la démocratie, continue de te battre mon frère Nana, notre leitmotiv est universel. »

 

 

Stéphane NZESSEU

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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande aux militants, sympathisants de son parti et aux camerounais épris de démocratie, de ne pas prendre part à toute élection, qui sera organisée avant entre autres la fin de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest. 

Après avoir encouragé les camerounais à aller s’inscrire sur les listes électorales, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans une nouvelle sortie, recommande à ces derniers de ne prendre part à aucune échéance électorale. Les motifs du boycott avancés par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 tournent autour de la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), la réforme du Code électoral.

“Le MRC demande à ses militants et sympathisants, au Peuple de la Renaissance et aux Camerounais épris de démocratie et de paix, au Cameroun et à l’étranger, DE SE MOBILISER POUR EMPECHER PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES, LA TENUE DE TOUTE NOUVELLE ELECTION, A COMMENCER PAR LES ELECTIONS REGIONALES EN PREPARATION, AVANT LA FIN DE LA GUERRE CIVILE DANS LE NOSO ET LA REFORME CONSENSUELLEET EFFECTIVE DU SYSTEME ELECTORAL”, peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.

Hold-up électoral

L’opposant au régime de Paul Biya revient sur la période de l’élection présidentielle de 2018, dont les contestations ont donné lieu au contentieux post-électoral. Maurice Kamto et ses alliés, les militants et sympathisants du Mrc, n’ont toujours pas tourné la page de ladite période. En prenant exemple de ce qui s’est passé, le leader du Mrc pose la condition au gouvernement de répondre aux deux demandes susmentionnées avant toute organisation d’une élection au Cameroun. 

“D’ores et déjà, le MRC rend Monsieur Paul BIYA, Président de la République de fait, suite au hold-up électoral de 2018, son régime et ses miliciens, qui se sont tristement illustrés lors des répressions sauvages du 26 janvier 2019 et des 1er et 8 juin 2019, responsables de tous les incidents et violences qui pourront survenir, si malgré cette mise en garde, le régime forçait l’organisation de quelque élection sans satisfaire aux deux exigences rappelées ci-dessus. Chacun peut voir que ces exigences de bon sens et de bonne foi sont nécessaires à la paix et à la stabilité indispensable pour le développement de notre pays”, écrit Maurice Kamto.

Le président du Mrc s’adresse aussi aux Forces de défense et de sécurité et aux magistrats du pays. Il leur demande de faire preuve de responsabilité individuelle républicaine.

Liliane N.



  



 

 

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La Brigade anti-sadinards dit soutenir Maurice Kamto et son programme politique.

Dans un communiqué en circulation sur la toile depuis ce dimanche 19 juillet 2020, la Brigade fait une sorte de mise au point sur les questions entre autres d’alternance au Cameroun et ses relations avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). 

Il en est qu’en ce qui concerne le sujet relatif à l’alternance au sommet de l’Etat, que la Brigade anti-sadinard pense qu’elle aura lieu avec Maurice Kamto le président du Mrc. “La Brigade anti-sadinards est intimement convaincue que le président élu Maurice Kamto, est l’homme qu’il faut pour le Cameroun de demain. Il est la force à travers laquelle le Cameroun pourra se reconstruire et conquérir sa place sur la scène politique, économique et sociale de l’Afrique et du reste du monde”, peut-on lire dans le communiqué de la Bas.

La Brigade qui se définit comme Anti-régime Biya indique qu’elle approuve le programme politique de Maurice Kamto. Elle dit épouser également sa vision. De ce fait, elle s’est donnée comme mission d’accompagner “fidèlement” celui-ci pour que son programme de reconstruction du Cameroun voit le jour. 

Toutefois dans le même communiqué, la Bas affirme n’avoir aucun rapport avec le Mrc, le parti politique de Maurice Kamto. Elle rappelle à la communauté camerounaise, africaine et internationale qu’elle est un mouvement libre et indépendant. “La Bas n’a aucun lien, de près ou de loin avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun”, peut-on lire dans le communiqué.

Liliane N.   

 

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Dans une tribune intitulée la « La douloureuse agonie de la meute », l’économiste s’offusque du fait que certains partisans du Mouvement pour Renaissance du Cameroun (MRC) s’en prennent à lui.  Dieudonné Essomba ne comprend pas pourquoi tant d’acharnement contre sa « petite personne » par les militants du parti de Kamto sur la toile.

 

Les récentes sorties de Dieudonné Essomba montrent clairement que l’économiste est désormais fâché contre certains militants du MRC. En effet, sur les antennes de Vision 4, il ne s’est pas abstenu de dénoncer avec vigueur leurs comportements, « pour tenter de garder une certaine présence dans une actualité qui commence à l’oublier, la racaille de Kamto n’a trouvé comme nouveau buzz que mon accoutrement dont elle distribue les images de manière virale ».

Le consultant constate que les militants du MRC sortent de leur esprit habituel de lutte pour s’attaquer à sa personne. Ce qui l’amène d’ailleurs à indiquer, « on pouvait comprendre le buzz sur la victoire électorale volée, sur le procès à l’OUA, sur la mort de Biya, sur son remplacement par son fils Franck, sur le gré à gré, sur l’interpellation de l’Assemblée au sujet de la vacance du pouvoir, etc. On pouvait à la limite comprendre le saccage des ambassades, les agressions du Chef de l’Etat, le défi permanent à l’autorité. Tout cela avait au moins un rapport évident avec leur inextinguible obsession de mettre la main sur le pouvoir d’Etat pour supprimer l’équilibre régional et distribuer les terres des Communautés camerounaises à la tribu Dynamique ». 

Des comportements que Dieudonné Essomba questionne sous plusieurs prismes. « Mais, moi, qui suis-je dans cette histoire ? Quel est l’intérêt à faire des buzz sur mon accoutrement ? Et surtout que c’est de manière récurrente ? Je fais partie de ceux qui discutent la place du Chef de l’Etat à leur gourou Kamto ? Je vis ma vie et je me fiche comme d’une guigne de ce qu’une racaille peut penser de mes actes ! », écrit-il.

L’économiste souligne, « cette agitation montre le niveau de désespoir d’une meute qui a fondé des espoirs sur des illusions entretenues dans des sectes violemment ethnicisées à l’idéologie de Ndogmo. Et quand ils en arrivent à se fixer sur l’accoutrement d’un anonyme comme Dieudonné Essomba qui ne joue aucun rôle dans la République et n’a aucune intention d’en jouer, il y a quelque chose qui ne va plus dans la stratégie de la meute : les sujets polémiques susceptibles de leur fabriquer une bulle médiatique qui entretient une présence politique illusoire sont-ils épuisés ? ».

Dieudonné Essomba pense qu’il s’agit des agitations annonciatrices de l’échec d’une stratégie. « Cela n’étonnerait personne : après cette interminable constellation d’échecs et d’erreurs qui traduit une absence totale de jugement, la meute est entrée dans une longue agonie dont elle essaie d’en sortir désespérément, en s’accrochant même à un serpent », conclut-il.

 

Innocent D H   

 

 

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Ces militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) viennent de jeter l’éponge, renoncent de poursuite leur combat politique au sein du parti piloté par Maurice Kamto. Ils ont immédiatement rejoint les rangs du nouveau parti créé par Shanda Tonme, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR). 

 

Bengbis, situé dans la région du Sud Cameroun vient d’être le théâtre d’une scène de démission massive au sein du MRC. 43 militants du parti de l’opposant camerounais, Maurice Kamto ont décidé de claquer la porte. Ils ont aussitôt rejoint le MPDR, formation politique qui a vu le jour le 27 mai dernier.  

De sources crédibles, les ex-militants du MRC se sont réunis le 20 juin 2020 au domicile de Bekono Emmanuel sis au quartier Pays-Bas. L’on apprend que, c’est au cours de cette rencontre convoquée par Bigongombo Roland Hugues Gislain, qu’ils se sont accordés pour rallier à l’unanimité le MPDR. Selon la réaction de Nestor Nga Etoga, l’attaché au cabinet du président national du MPDR, « c’est une bonne nouvelle pour notre parti. Nous sommes heureux d’accueillir jour après jour, des compatriotes qui ont compris qu’il ne sert à rien de semer le désordre dans notre cher et beau pays le Cameroun. Qu’il est inutile de promouvoir les divisions, le tribalisme. Nous sommes tous, fils et filles de ce pays. Il faut le dialogue, la réconciliation, la paix pour assurer le développement ». 

Des informations internes à ce nouveau parti, la vision reste et demeure la réconciliation des Camerounais. « Nous appelons tous ceux des camerounais et camerounaises qui hésitent encore, à nous retrouver sans crainte, ni honte, dans ce vaste chantier de construction nationale. Nous restons un parti politique ouvert, respectueux des emblèmes du pays, disposé à ramener tous les fils et filles sur la table à palabre », ajoute Nga Etoga. 

Rappelons que le 22 juin dernier, les 43 ex-militants du MRC ont adressé au président national du MPDR, une liste des noms, numéros de téléphone et signatures des engagés à rejoindre les rangs du parti. Ils sont décidés à soutenir et accompagner le promoteur du MPDR, Pr. Jean-Claude Shanda Tonme dans son combat politique axé sur la quête de la paix. 

 

Innocent D H

 

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Sosthène Médard Lipot affirme que certains avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ou proches du parti, envisagent de voler au secours d’Ernest Obama.

 

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’écarte pas la possibilité de voler au secours d’Ernest Obama, l’ancien Directeur général (Dg) de Vision 4 détenu au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), depuis le 18 juin 2020. Sosthène Médard Lipot le porte-parole du Mrc indique qu’aucun avocat du parti, n’a comme interdiction de défendre Obama. La raison étant que leur parti politique, se veut humaniste. 

« Le Mrc n’interdit pas à ses avocats ou aux avocats qui lui sont proches de défendre Obama. Au contraire, il encourage quiconque peut défendre Obama à se constituer... Vous les verrez dans les prochains jours... Le Mrc est un parti d’humanisme et d’humanité. Nous défendons toutes les valeurs », a-t-il déclaré.

Sosthène Médard Lipot épousant la position de Maurice kamto qui a apporté son soutien à Maurice Kamto, indique que pour le Mrc, chaque citoyen a droit à des égards, au respect de sa personne, à une justice, à l’équité. Toutefois, le porte-parole du Mrc souligne que cette expérience permettra à l’ancien Dg de Vision 4 de comprendre les souffrances auxquelles, certaines personnes ont fait face. « Obama faisait l’apologie du crime, de l’arbitraire. Il violait les règles éthiques et déontologiques du journalisme chaque jour. Nous compatissons à sa douleur, mais il faut qu’il comprenne la douleur des autres aussi », a-t-il ajouté.

Comme Maurice Kamto qui appelait à une justice au service du droit dans l’affaire d’Ernest Obama, Sostèhéne Médard Lipot pense aussi qu’il doit avoir un procès équitable et ses droits doivent être respectés. « Nous encourageons l’équité de tous devant la loi et que quel que soit le motif pour lequel on accuse quelqu’un, il faut qu’il soit traité de façon décente, humaine et bien entendu à une défense », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

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Dans une récente sortie relayée par le site d’information Agence Cameroun Presse, le président du PCRN tance certains praticiens de la politique comme étant des personnes qui mènent un combat sans être capables de payer le prix qu’il faut pour la réussite de celui-ci. Cabral Libii qualifie de clandestin politique ceux qui sont incapables de payer le prix pour l’alternance au Cameroun.

 

Un clandestin qui s’ignore

Dans la réplique qu’il apporte au Président du PCRN, le jeune militant du parti de la renaissance indexe le choix politique du leader de 11 millions de citoyens. « Tu es le premier passager clandestin car clamant partout que ton parti est républicain et national tu es allé dans ton village te faire élire député pourtant tu vis à Yaoundé depuis des années. Avais-tu peur d’une défaite à Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Foumban… Tu as vraiment eu raison de choisir l'agence du village car même si on t'arrête la sanction sera moins grave. C'est ça ? »

Plus grave, dans sa réponse, Mohamed Fomagha estime que le représentant du peuple camerounais à l’Assemblée nationale surfe sur des vagues qui ne servent pas l’unité nationale : « Tu surfes sur le tribalisme pour te faire un nom en politique au Cameroun ? Tu nous as parlé de fédéralisme communautaire. Tu ne nous as jamais dit le vrai contenu de cet autre projet qui aura certainement pour seul but de t’enrichir. Ton fédéralisme communautaire vise-t-il à unir le peuple Bassa dans le Littoral et dans le centre en une seule entité ? Ou d’unir les Sawa du Littoral et les Sawa du Sud-Ouest ? D’unir le peuple Bororo de L’est à ceux de l’Adamaoua ? À toi de nous dire. »

Dans sa publication, le président du PCRN présente les indices des passagers clandestins. Et on peut très bien percevoir qu’il lance quelques piques au MRC lorsqu’il parle de ceux qui veulent le changement mais dénie l’Assemblée Nationale, le lieu où d’après lui, se font les lois. Or ceux qu’ils taxent de faire de longs discours sur les réseaux sociaux sont ces jeunes camerounais de la diaspora qui ont à plusieurs reprises battus le pavé au vu et au su de tous. Cabral Libii ne saurait renier les multiples marches organisées par le MRC dans plusieurs villes du Cameroun. En fait, selon ce que dit le militant du parti de Maurice Kamto, Mohamed Fomagha, Cabral Libii a plusieurs fois montré qu’il est lui-même plus « passager clandestin » qu’il ne le dit.

Cabral Libii… « passager clandestin » ?

Pour le justifier, Mohamed Fomagha revient sur des faits connus : « Qu’en est-il de tes relations avec le Professeur Nkou Mvondo ? Voilà quelqu’un qui s’est couché pour que tu traverses la rivière et au moment où tu as traversé tu l’as abandonné au bord de la rivière. Oui après avoir mangé tu as cassé l’assiette quand le prof Nkou Mvondo t’a servi. Ce comportement a toujours été celui des passagers clandestins car ces derniers ne connaissent pas combien coûtent le litre du carburant, la maintenance de la voiture mais montent quand-même à bord malgré tout le risque voyager sans payer et tu es un exemple parfait.

Peux-tu nous donner une lumière sur l’argent que tu as collecté par ci et par là lors de la présidentielle de 2018 ? N’es-tu pas devenu arrogant et insolent lorsqu’on t’a demandé de rendre compte de cela ? C’est comme ça que tu devais diriger le Cameroun si tu devenais président de la République ? Un bon passager prêche d’abord par l’exemple mon cher Cabral Libii.

Depuis 2018 la jeunesse est ton programme politique. Mais lorsqu’on fouille dans ta vie on ne voit pas ce que tu as fait concrètement de ta propre vie. Tu avais tellement de plaisir à voyager par avion au point où Armand Noutack est devenu ton ennemi juré juste pour sa divergence d’opinions avec toi. Tu as toujours été un passager clandestin qui ne surfe que sur la facilité, les dons, les discours vaseux et vides de sens… Tu nous as dit qu’un parti d’opposition avait gagné la présidentielle de 2018. Qu’as-tu fait de concret pour que la vérité soit établie ? Quand les vrais opposants étaient dans la rue pour revendiquer la victoire tu étais où ? Sûrement en train de chercher la caution pour être député. Te voilà député maintenant qu’est ce qui a changé dans la vie du camerounais lambda ? Rien de bon. Et tu oses traiter les autres de passager clandestin pourtant tu es le premier. »

Qu’il montre son billet !

Il poursuit. « Très cher Cabral Libii es-tu au courant qu’une guerre civile sévit en ce moment dans la partie anglophone du pays ? Tu as toujours été silencieux mais sur les massacres de Ngarbuh on attendait que tu fasses ne serait-ce qu’un communiqué pour condamner les exactions. Mais rien. Tout ce silence nous montre également qu’un passager à bord est celui qui, étant dans l’engin ne peut aller au secours de son voisin qui crie et meurt. Car en le faisant on peut lui demander de présenter ton billet et il sera muet… Tu es ce passager à bord de la politique Camerounaise qui ne cherche que la facilité, et jamais à mesure de pousser la voiture lorsqu’elle tombe en panne en cours de route.

Enfin, je te conseille de te convertir en bon passager avant de donner des leçons à qui que ce soit. »

 

Stéphane NZESSEU

 

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Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dément la rumeur selon laquelle, son parti politique a constitué un collège d’avocats pour défendre Ernest Obama en détention au Secrétariat d’Etat à la Défense, depuis jeudi dernier, sur plainte de son ex patron Jean-Pierre Amougou Belinga.

 

Même si Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a condamné les conditions de l’interpellation d’Ernest Obama, le parti n’a pas envoyé ses avocats défendre ce dernier. Me Emmanuel Simh joint par Cameroon info net, dément cette rumeur qui a  circulé sur la toile. A sa connaissance Kamto n’a pas ordonné une telle initiative et le mis en cause lui-même n’a pas eu recours à leur service. «Je ne sais pas qui a été véhiculé cette nouvelle. Je n’ai pas été contacté par monsieur Obama pour sa défense. A ma connaissance, le président Kamto n’a envoyé personne, à moins qu’il l’ait fait et que je ne sois pas au courant», a-t-il déclaré.

Me Emmnanuel Simh fait tout de même savoir qu’il a déjà porté la défense d’Ernest Obama, dans le cadre d’un dossier contre Tombi A Roko, qui fut à une époque, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

« J’ai défendu monsieur Obama Ernest dans un dossier contre Tombi à Roko, qui était à l’époque Secrétaire général de la Fédération Camerounaise de Football (…) Il venait à mon cabinet tous les jours. Maintenant, il a décidé de ne pas m’inviter à sa chaîne de télévision, c’est son choix. Et je pense que ça n’était pas sa volonté à lui. Donc, je n’ai aucun souci personnel avec monsieur Obama, dont j’ai été le conseil dans une affaire autrement compliqué », a-t-il ajouté.

Revenant sur la nouvelle affaire d’Obama, Me Emmanuel Simh trouve que les conditions de son arrestation sont absolument inadmissibles. « Il est un personnage connu, il a un domicile à Yaoundé. S’il y a des griefs contre lui, le plus simple, aurait été qu’on lui envoie une convocation, et qu’il défère dignement à cette convocation. Et dans le cas, je suppose, qu’il ne vient pas, que le Procureur de la république lui envoie un mandat d’emmener. Comment comprendre qu’un homme soit à son lieu de service habituel, et qu’on mette une telle armada pour son arrestation, je trouve que c’est absolument intolérable, ces images. Je ne peux pas cautionner une telle violence. Nous sommes en train de bâtir un Etat de Droit, et on ne peut pas tolérer qu’on arrête des gens de cette façon », a déclaré Me Simh.

 

Liliane N.

 

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La Cour d’appel du Centre a décidé de reporter l’audience de Mamadou Mota et compagnie au motif de qu’ils n’ont pas été présentés au Tribunal.

 

Mamadou Mota le 1er vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) était attendu le lundi 15 juin 2020, à la Cour d’appel du Centre. Cependant, il n’a pas été présenté même ses compagnons du Mrc condamnés pour la mutinerie survenue dans la prison de Kondengui, le 22 juillet 2019. Me Emmanuel Simh l’un des avocats qui défendent leur cause, a déclaré que l’audience a été renvoyée à la date du 18 juin prochain. 

 

A titre de rappel, Mamadou Mota a été condamné à deux ans d’emprisonnement ferme, pour des faits de rébellion en groupe, par le Tribunal de première instance d’Ekounou. Le 1er vice-président du Mrc avait été présenté comme étant l’un des détenus ayant alimenté la mutinerie. Il a toujours réfuté cela, en indiquant qu’il avait été appelé par le régisseur de la prison pour apaiser les prisonniers anglophones. Cependant sa version des faits n’a pas été acceptée et il a écopé d’une sentence comme certains détenus de la crise anglophone à l’instar de Mancho Bibixy.

 

Liliane N.   

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01