Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a choisi Joseph Emmanuel Ateba comme le nouveau Secrétaire national chargé de la Communication, de son parti politique.
Maurice Kamto a procédé à des changements au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Parmi ces changements, il y a celui qui touche le Secrétariat national chargé de la communication de son parti politique. Cet organe était dirigé par Sosthène Médard Lipot désigné Conseiller spécial lors des premières nominations effectuées le 18 août 2020. Pour certains observateurs ce changement au niveau du Secrétariat national chargé de la communication du Mrc vient mettre fin d’une façon définitive aux querelles qui ont souvent existé entre Sosthène Médard Lipot et Olivier Bibou Nissack le porte-parole de Maurice Kamto. Il est parfois arrivé qu’après des communications faites par celui-ci, l’ancien Secrétaire national Médard Lipot le reprenne en précisant qu’il est la seule personne habileté à communiquer au nom du Mrc.
Dans ces nouvelles nominations, Maurice Kamto a également choisi de renouveller sa confiance à Célestin Djamen, pourtant présenté comme un caillou dans la chaussure du Mrc, du fait de ses positions opposées depuis un certain temps à celles du leader. On se rappelle bien que Célestin Djamen fait partie des cadres du Mrc qui ont publiquement démontré qu’ils n’ont pas été d’accord avec le boycott des élections législatives et municipales du 9 février 2020. Et tout récemment, il s’est opposé au projet de lancement d’un nouveau plan de résistance nationale voulu par Maurice Kamto au cas où les élections régionales sont organisées.
Sur les antennes de Dynamo Fm, il a déclaré le 28 août dernier «je répète que le boycott est une véritable stupidité. Aujourd’hui on est au quartier et la suite c’est quoi ? », s’est-il demandé. Revenant sur le boycott du double scrutin il a déclaré «au contraire, on a permis au RDPC d’avoir plus de 150 sièges. La voie des urnes est la seule voie en république. Il faut que les gens le comprennent définitivement ». Tout compte fait Célestin Djamen reste le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance. Cependant il aura à ses côtés, un Secrétaire national délégué, en la personne de Désiré Sikati.
Liliane N.
Sosthène Médard Lipot affirme que certains avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ou proches du parti, envisagent de voler au secours d’Ernest Obama.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’écarte pas la possibilité de voler au secours d’Ernest Obama, l’ancien Directeur général (Dg) de Vision 4 détenu au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), depuis le 18 juin 2020. Sosthène Médard Lipot le porte-parole du Mrc indique qu’aucun avocat du parti, n’a comme interdiction de défendre Obama. La raison étant que leur parti politique, se veut humaniste.
« Le Mrc n’interdit pas à ses avocats ou aux avocats qui lui sont proches de défendre Obama. Au contraire, il encourage quiconque peut défendre Obama à se constituer... Vous les verrez dans les prochains jours... Le Mrc est un parti d’humanisme et d’humanité. Nous défendons toutes les valeurs », a-t-il déclaré.
Sosthène Médard Lipot épousant la position de Maurice kamto qui a apporté son soutien à Maurice Kamto, indique que pour le Mrc, chaque citoyen a droit à des égards, au respect de sa personne, à une justice, à l’équité. Toutefois, le porte-parole du Mrc souligne que cette expérience permettra à l’ancien Dg de Vision 4 de comprendre les souffrances auxquelles, certaines personnes ont fait face. « Obama faisait l’apologie du crime, de l’arbitraire. Il violait les règles éthiques et déontologiques du journalisme chaque jour. Nous compatissons à sa douleur, mais il faut qu’il comprenne la douleur des autres aussi », a-t-il ajouté.
Comme Maurice Kamto qui appelait à une justice au service du droit dans l’affaire d’Ernest Obama, Sostèhéne Médard Lipot pense aussi qu’il doit avoir un procès équitable et ses droits doivent être respectés. « Nous encourageons l’équité de tous devant la loi et que quel que soit le motif pour lequel on accuse quelqu’un, il faut qu’il soit traité de façon décente, humaine et bien entendu à une défense », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Selon Sosthène Médard Lipot le Secrétaire national à la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y a eu deux bénévoles arrêtés, au cours d’une opération de distribution de gels hydro alcooliques et de masques de protection, dans la ville de Sangmélima.
Le weekend qui vient de s’achever a été marqué entre autres au Cameroun, par l’interpellation de deux bénévoles de l’opération de distribution de dons de lutte contre le Coronavirus, de Survie Cameroun Survival Initiative (Scsi) de Maurice Kamto. Les deux bénévoles ont été interpellés dans la ville de Sangmélima, dans la région du Sud. Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de la Scsi dans un communiqué qu’il a rendu public le dimanche 24 mai 2020, a indiqué que les Forces de sécurité ont ouvert une chasse à l’homme, sur tous ceux qui portent les gadgets de leur opération dans la région du Sud.
Il a condamné aussi l’interpellation d’autres bénévoles dans les localités d’Ambam et de Kye-ossi. «Par ces différentes exactions, il faut définitivement nous dire si vous voulez réduire nos sœurs et frères du Sud à vivre confinés dans cette région, au lieu de profiter de tout leur pays, en tant que citoyens libres et émancipés», a-t-il écrit. Il s’est plus encore offusqué de ces interpellations au moment où, affirme-t-il, le pays connaît une explosion de cas de contaminations, depuis que les autorités ont décidé de lever certaines mesures de lutte contre la Covid-19.
Il convient d’indiquer que ce n’est pas la première fois où les bénévoles de la Scsi sont interpellés. Au début de ce mois, six avaient été interpellés au marché Mokolo à Yaoundé. Ils distribuaient aux populations, des masques de protection et des gels hydroalcooliques. Après quelques jours de détention, ils ont tous été remis en liberté.
Liliane N.
Le communicateur du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun considère entre autres Paul Atanga Nji comme l’un des personnages du film d’horreur « Dracula »
Alors qu’au sein de cette formation politique, les militants et autres sympathisants, veulent voir un apaisement dans le ton employé par les uns et les autres en ce moment de crise sanitaire, afin que toutes les actions et luttes soient menées dans l’optique de venir à bout de la crise sanitaire, Sosthène Médard Lipot reste pour sa part dans la logique de défie permanent de l’autorité administrative et n’hésite pas, quand il en a l’occasion d’user d’un langage discourtois, qui de l’avis de la quasi majorité des Camerounais, « est la marque déposée du Mrc ».
Cette fois, le prétexte trouvé pour déverser sa bile sur le ministre de l’Administration Territoriale est le dossier «Survie Cameroun Survival Initiative ». Invité dans le cadre d’une émission par nos confrères d’Equinoxe radio, il ne s’est départi à aucun moment de son attitude irrévérencieuse et injurieuse.
« Paul Atanga Nji n’est pas du tout dans son droit. Il se trompe de chemin. Il me rappelle un personnage des films de Dracula qui veut faire peur mais qui en réalité n’est qu’un comédien. Le Rdpc possède des cellules d’actions lucratives dans lesquelles tout est permis…
Alors, de quoi se mêle Paul Atanga Nji dans l’activité des personnes morales et même civiques ? Il ne s’agit, ni plus, ni moins que d’une discrimination du fait du faciès au sujet de l’interdiction de collecter des fonds servie au SCSI. Cela, parce qu’ils sont proches des opposants au régime…
Le ministre de l’Administration Territoriale ne s’occupe pas de son propre ministère. La direction de la protection civile qui est en charge des catastrophes n’a jamais rien fait, ni distribué un seul masque à un seul Camerounais depuis février 2020. C’est nous qui avons rappelé qu’il y a une direction de la protection civile dans son ministère, qui a un budget de plusieurs milliards. Qu’est-ce qu’il en a fait ? A quoi sert cet argent » ?
Dans la même logique, le directeur de la communication du Mrc ajoute que : « Ce n’est même pas un combat politique, c’est de la sorcellerie. Pourquoi monsieur Paul Atanga Nji tremble-t-il ? Qu’il s’en réfère à son saint patron pour savoir qu’effectivement le bon sens est la chose la mieux partagée au monde. Jamais on n’oblige les gens à faire ce qu’ils ne veulent pas. Mes compagnons et moi, sommes décidés à venir en aide aux Camerounais…
Juridiquement, Paul Atanga Nji ne peut l’emporter sur Scsi. Nous sommes désolés, il perd son temps. Il n’aura même pas un seul FCFA, je ne dis pas un Dollar ou un Euro. Qu’il distribue d’abord le riz qu’on lui a donné gracieusement pour offrir aux Camerounais ».
Nicole Ricci Minyem
Par la voix de Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto affirme que, celui-ci n’est pas actuellement interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale.
Depuis hier mardi 14 avril 2020, une rumeur qui annonce Maurice Kamto interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), circule sur la toile. D’après ladite rumeur, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aurait été contaminé par le virus du Covid-19. Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a fait un démenti. Il affirme qu’il n’en est rien de tel. Maurice Kamto va bien. “Bonjour ! Cette information est purement et simplement fausse, créée certainement dans le but de détourner les camerounais des objectifs républicains du parti. Le président Kamto se porte bien !”, a-t-il répondu par tweet à un internaute qui a voulu en savoir plus.
A titre de rappel, depuis une semaine, Maurice Kamto, le Mrc et ses alliés sont lancés dans un nouveau jeu de ping pong avec Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). L’objet de la discorde cette fois-ci porte sur l’opération de collecte de fonds initiée par Kamto pour le Coronavirus. L’opération baptisée “Survie Cameroun” n’a pas reçu l’onction du gouvernement.
Dans sa première sortie relative à cette affaire, le Minat indiquait que l’initiative est illégale. Il a cité la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 qui réglemente les appels à la générosité publique. « Les dispositions de ce texte interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration territoriale », avait précisé Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le mardi 07 avril 2020.
Joint hier via le téléphone, Olivier Bibou Nissack qui agit encore jusqu’à ce jour comme le porte parole du président Maurice Kamto, dans le calme et la politesse qu’on lui connait, nous a gentiment dit qu’il n’a aucun commentaire à faire au sujet de cette autre crise qui l’opposerai au secrétaire à la communication du Parti, son aîné pour qui on sait qu’il a beaucoup d’admiration et de respect, Sosthène Medard Lipot.
En effet, tout part d’un recadrage que le secrétaire à la communication (SENACOM) du parti. L’enseignant à l’ESSTIC fait une sortie sur les antennes de radio Equinoxe le lundi 29 juillet 2019, répondant aux questions du journaliste sur la participation du MRC à la rencontre de Munich portant sur la transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun, où le 3e vice président Me Emmanuel Simh est du nombre des participants. On se souvient qu’à l’annonce de la participation de Me Simh à cette rencontre, Olivier Bibou Nissack avait signé un communiqué précisant que le Président du MRC n’est ni de près, ni de loin concerné par cette rencontre et n’y est donc pas représenté.
Sosthène Medard Lipot va donc clarifier les rôles en précisant qu’il n’y a que le SENACOM qui est habileté selon les textes du parti à faire les communications au nom du parti. Il précise : « Le MRC est un parti politique bien structuré et bien organisé. Je suis dans ce parti depuis sa création. Donc je peux me prétendre maîtriser les textes de notre parti. Et c’est en vertu de cette réglementation que je parle et que je rappelle aux journalistes qu’ils doivent s’en référer au secrétariat national à la communication s’ils veulent savoir la position officielle du MRC sur telle ou telle actualité ».
« Lorsque les médias doivent communiquer ou ont besoin de quelqu’un du MRC en plateau pour la télévision ou en studio à la radio ou dans les colonnes d’un journal on s’adresse au département communication autrement dit au secrétaire national à la communication (…) Je leur dis : " c’est moi que vous devez saisir". Et chaque fois du lundi au vendredi on se retrouve face à la télévision, face à quelqu’un que je ne connais même pas. Je ne sais même pas s’il est militant du MRC. Et on dit qu’il parle du MRC. C’est désagréable », dixit Sosthène Medard Lipot.
Stéphane NZESSEU