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Pour le Chef suprême du peuple de Santchou et président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, le promoteur d’Equinoxe Télévision, à travers les programmes proposés par sa chaîne contribue à la destruction du Cameroun.

 

Il l’a dit sur les antennes de ce média, répondant aux questions qui lui étaient posées

« Défendez votre pays parce que lorsqu’il deviendra comme la Lybie, il n’y aura plus votre télévision.  Ce ne sera plus l’Etat qui ira la fermer, ce sont les canons qui vont la fermer.

Il faut toujours se projeter dans le futur. Qu’est ce que les libyens qui ont détruit la Lybie sont devenus ? Ils vivent où ? C’est ce que tu veux toi, Sévérin pour ta télévision ?

Donc, parles à tes journalistes. Il ne faut pas que ton journal, que ta télévision, que nous avons aimé et moi, je suis intervenu dans le cadre de tes émissions et autres espaces plusieurs fois à l’époque, comme l’un des grands journaux de la place, soient un refuge de criminels… ».    

Une mise en garde qui concerne tous les autres médias Camerounais

« Ce que je dis pour équinoxe, je le dis pour tous les autres journaux. Il y’a des secrètes défenses que doivent respecter les journalistes. Ce n’est pas mon métier, je ne connais pas la déontologie du journalisme mais, néanmoins, dans les grands aspects de la défense d’un Etat, le journaliste fait partie du maillon essentiel de la défense de son pays.

Et, je vous y invite, vous même qui parlez avec moi. Dites également à vos collègues que c’est le moment, qu’ils ont plus que jamais, de défendre le Cameroun… ».

Je ne veux pas être le maître de conscience des Unes de notre pays ; mais, comment voulez vous, qu’un homme intelligent réagisse lorsqu’on décapite une femme, on nous parle d’un homme qui n’est pas marié ou d’une femme qui présente sa nudité sur la place publique.

Vous croyez que c’est le moment de parler de cela ? Non messieurs. Il faut défendre notre pays, nous n’en n’avons pas deux mes chers ».  

Un avis partagé par de nombreux Camerounais, qui de plus en plus tourne le dos à un média qui pourtant, avait pignon sur rue il y a peu.

L’on se souvient qu’il y a quelques semaines, dans le cadre d’une formation organisée en faveur des Journalistes à Yaoundé, l’un des formateurs avaient laissé entendre qu’ « Equinoxe Tv est la chaîne des faits divers dans laquelle les gens viennent déverser leur mal être et leur soif de voir un frère du village à la tête du Cameroun…C’est pour cela que les émissions de grande écoute sont réservées aux militants d’un parti politique dont le leader est prêt à tout pour atteindre ses objectifs ».

Un point de vue qui a suscité l’ire des représentants de ce média, présents dans la salle qui n’ont pas accepté que de telles allégations soient faites.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre

L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Pierre Milla Assouté affirme dans une tribune publiée sur sa page Facebook, que les pratiques homosexuelles resteront punies dans notre pays.

 

Pierre Milla Assouté est ferme sur la question. Pour lui, dire qu’on dépénalise une perversion qui se rapproche à une orientation sexuelle signifie qu’on a tout simplement légalisé l’homosexualité. La récente tribune de cet ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) naît de l’actualité qui à l’heure actuelle, divise les gabonais. On sait que depuis la semaine dernière, le Gabon a choisi de dépénaliser l’homosexualité. Il devient ainsi le tout premier pays de l’Afrique subsaharienne à revoir une loi qui punit les gens de même sexe qui ont cependant, des relations sexuelles. 

S’adressant d’une certaine façon aux camerounais qui ont vu d’un bon œil la dépénalisation de l'homosexualité, Pierre Milla Assouté leur dit que l’homosexualité restera punie dans notre pays. Il souligne que la Chine, la Russie et les pays arabes ont refusé cette pratique. 

Ci-dessous la tribune de Pierre Milla Assouté     

 

Il ne faut pas légaliser l'homosexualité au Cameroun

Lorsque l'on parle de dépénalisation d'une perversion se rapportant à l'orientation sexuelle, cela signifie simplement dit la légalisation de l'homosexualité.

La Russie, la Chine, les pays Arabes l'ont rejeté.

Certains vous diront pour justifier l'abomination qu'il s'agit de liberté d'user de son corps.

Ce qui est en cause se rapporte à une offre culturelle exogène d'homosexualité assortie des conditionnalités économiques à l'aide au développement.

 

Prétendre aider l'Afrique en échange de son âme est un chantage, une arnaque et une nouvelle forme d'aliénation culturelle oppressive et contraignante.

Une offre d'aide qui vient en échange de l'abandon "consentant“ de ce que l'on est, contre de l'argent est infâme.

Une telle entreprise est mauvaise pour le Cameroun et pour l'Afrique en général et voire criminogène.

Ces initiatives démontrent bien qui est à l’ origine de la corruption morale reprochée à nos Etats.

Je m'adresse donc ici sans aucune position de pouvoir autre que mon intellect et ma culture aux Camerounais mais aussi à tous les Africains.

Nous avons été colonisés en troquant nos pratiques et croyances ancestrales y compris nos hommes déportés par dizaines de millions contre le sucre, le sel et les religions et les langues étrangères.

 

Telle est la source de notre mal africain. La source de notre domination. Notre pays fait face à des zones de cultures étrangères revendiquées par des aborigènes. Les conséquences sont les guerres fratricides...

Les mêmes reviennent 500 ans plus tard avec l'homosexualité en échange de [ l'aide financière au développement ]. La contrepartie est de détruire ce qui reste de notre morale, de notre culture, de nos mœurs polygamiques.

La reconstitution rapide, le capital humain perdu depuis 900 ans sous l’esclavagisme arabe et celui des occidentaux combiné sera plombée.

De nouveau, certains Africains, il en existe hélas dans mon pays, plus vulnérables qu'au Kenya, ouvrent les bras à cette nouvelle forme d'aliénation qui viole l'ordre divin et viole notre culture.

Mais parlons singulièrement ici du Cameroun. L'homosexualité doit rester interdite et même criminalisée dans la sphère publique nationale.

 

Le Chef de l'Etat du Cameroun, SE M. Paul BIYA, a relégué ce comportement interdit par nos lois et nos cultures à celui de la vie privée. Cette déclaration à elle seule suffit largement sur ce sujet.

Il n'y a pas meilleur mécanisme oppressif par consentement mutuel de dépeupler un pays et de dérégler ses valeurs que d'y introduire de l'extérieur des pratiques sexuelles contre-nature et perverses non reproductives de l’espèce humaine.

La pression du capital humain de nos pays sur la démographie mondiale en serait ralentie au privilège de la fornication et du plaisir anustole.

C’est la forme achevée de l’aliénation spirituelle et morale.

Ce qui reste de la dernière colonne vertébrale africaine de son éducation basique non chosifiée et de sa survie démographique et sa culture sexuelle en friche après avoir tout perdu est sous le couperet de l'argent...

Il en résulterait la destruction de l'unique facteur objectif de l'espoir d'inversion du rapport de force démographique productif

Notre pays doit donc se mettre au-dessus des gros mots tels que : homophobie, exclusion, qui visent à culpabiliser les autorités à se dresser contre ce fléau.

S’il y a donc des espèces homosexuelles d'exception dans notre pays qui souffriraient d'exclusion homophobes, on n’en fera pas une règle nécessitant la légalité.

 

Qu'ils se présentent donc au peuple Camerounais ouvertement ils seront soignés à l'africaine comme le Covid19.

Nos opinions nationales ne doivent pas se laisser impressionner par la propagande des agents de l'homosexualité universelle. . D'ailleurs, la femme Africaine doit s'y opposer vigoureusement pour protéger sa progéniture.

L'homosexualité et les orgies nulle part au monde, ne se sont à jamais illustrés en outils de productictivité d'un pays en déficit de développement.

Notre pays attend des partenariats extérieurs d'aide à l'industrialisation, à la mécanisation agricole, au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux, des écoles, des infrastructures, de l'eau potable, de l'énergie nucléaire ou fossile qui rime avec le développement...

Les mœurs contre-nature ne sont pas porteuses d'une plus-value scientifique, intellectuelle, économique ou sociale non plus.

La colonne vertébrale d'un pays tient en sa croyance, son ordre moral et social. Ses us et coutumes sont le fondement de son droit positif.

Nul ne vous proposera de bonne foi ce qui est bien pour vous en vous payant et en échange des "aides" contre votre âme.

Tels sont au premier chef, les fondements de mon rejet de cette abomination homosexuelle pour mon pays et mon continent. Chacun n'est disposé de faire de son corps ce qu'il veut que dans les milieux où cela est possible.

 

La prostitution qui ne rend personne malheureux chez lui est-elle pas légalisée en occident ? Et pourtant les femmes ne vendent que leurs propres corps.

La polygamie n'y est pas autorisée non plus. Et pourtant chaque polygame ne fait de son corps et de son ménage que ce qu'il veut.

Nos mœurs familiales sont pudiques et doivent le rester. Elles sont basées sur un triptyque millénaire. Ils sont de l'ordre à la fois moral et spirituel, cultuel, traditionnel et social, politique et économique.

La science qui démontre donc que des hommes doivent coucher avec des hommes est un mensonge en Afrique où le fondement de nos sociétés obéissent à ce triptyque.

Coronavirus vient de prouver aux yeux du monde l'existence des conspirations scientifiques sous emprise des cartels d'oppression économique du monde.

Le Cameroun ne peut pas et ne doit pas hypothéquer l'essor de notre capital humain et de notre influence avenir au profit des jouissances d'alcôve dépravées entre fêlés de même sexe sous une voûte légale.

Les pays déjà développés qui ont 60, 100 millions, voire 1 milliard d'habitants sur notre planète, sur des espaces territoriaux moins vastes que les nôtres, n'ont plus les mêmes besoins de croissance et de développement que nos pays. Ils n'ont rien à nous imposé en matière de procréation dans nos aires.

Ils peuvent donc se dépraver sexuellement si tels sont leurs nouveaux besoins.

Notre besoin est axé sur des savoirs, des savoir-faire pointus et la profusion d'une main d'œuvre qualifiée massive...

L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa vocation est donc de protéger la source de vie qui reste de l'humanité. Elle n'a pas à devenir un centre d'expérimentation de défiance à la nature de Dieu contre de "l’aide" donc la corruption.

La source de lumière de l'électricité dont nos pays ont besoin provient des deux pôles, négatif et positif.

Le comportement que l'on veut faire légaliser ne relève même pas de bestialité. Vous ne verrez pas des chiens ou des lions copuler avec des mâles mais avec des chiennes et des lionnes...

Tout cela implique donc la gestion du pouvoir d'Etat.

L’alternance ne doit pas devenir en Afrique le cache-sexe des agents de la propagande homosexuelle.

Ce qui se passe sous nos yeux, au Cameroun et dans la diaspora, depuis un certain temps, pour la conquête du pouvoir, pousse à la réflexion.

Certains pourraient dans notre contexte national détourner mon analyse en invitant à ce débat, le tribalisme et l'exclusion d'une catégorie sociale de sa légitimité à pouvoir postuler à occuper la tête de l'Etat parce qu'ils militent pour l’homosexualité.

Je les renverrais à leur culture propre sur ce sujet et à lire les termes de notre Constitution plutôt qu’à s'arcbouter sur des opinions individuelles.

Mon questionnement traite donc de ceux qui veulent ou peuvent diriger notre pays sur un fondement idéologique respectueux de mœurs nationales et de l'âme d'Afrique.

Tout citoyen Camerounais, selon la loi, peut diriger le Cameroun, s'il s'en montre digne aux yeux de notre peuple.

Mon observation a pour finalité de mettre en lumière et en relief, les enjeux d'une alternance émotive qui ne tiendrait pas compte de ce risque d'aliénation culturelle nouvelle après celle des croyances religieuses et pratiques linguistiques qui menacent le Continent et aujourd'hui ont conduit le Cameroun en guerre au NOSO sur une base culturelle importée.

La longévité au pouvoir de SEM. Paul BIYA alléguée par certains n'est pas une porte ouverte à tout-venant-agents de propagande de l'homosexualité comme valeur moderne de démocratie et de liberté inclusive.

Le Cameroun doit donc veiller à ce que le pays ne tombe pas aux mains de la toxicomanie, de la dépravation sexuelle des mœurs, de la perversion sociale, sous l’égide et effets des pulsions instinctives et l'envoûtement du désir immodéré d'un changement inconsidéré.

 

Je vais ici pointer du doigt chez nous sur 4 choses dangereuses de circonstance pour le Cameroun

1. Le <<non au gré a gré>>

De quoi s'agirait-il au lendemain d'un scrutin au résultat connu et à l’orée d'une fin de mandature négociable dans la paix. Il s'agit de désordre sans objet des impatients. Le Cameroun qui a attendu 38 ans peut attendre 5 ans de plus au lieu d'engendrer le chaos pour tous et la terre brûlée. Les fils de l'ouest attirés par le saut dans le vide ne doivent pas s'y aventurer. Les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont la preuve de l'aventure.

2. les nordistes seraient <<des moutons qui refusent de sortir de l'enclos>>

Je parlais de respecter le Cameroun, les Camerounais et notre Chef de l'Etat il y a peu.. Quel politicien normal, respectueux des Camerounais et Cameroun, peut allumer un tel incendie dans un pays fragile comme le nôtre ? Ce sont des propos graves, injurieux d'un peuple qui demande le pardon de ceux qui tiennent de tels énormités ou la désolidarisation de leur mouvement politique.

3. la dépénalisation de l’homosexualité dans le voisinage qui est exaltée par certains camerounais.

Les hommes ne coucheront pas avec les hommes et les femmes avec les femmes dans notre pays légalement. Cela restera pénal.

Ceux qui seraient acculturés de collusion exogène et portent en eux les germes d'une menace inconsciente contre leur propre pays.

4. les appels à l'intervention étrangère dans l'ordre national pour le pouvoir, venant des personnes sensées.

Ces appels sont une honte. Nos devanciers sont morts pour faire quitter le colon et leurs armées de nos territoires.

60 ans après, des intellectuels d'un nouveau genre politique appellent ouvertement des armées des anciens colonisateurs de revenir occuper le territoire. Ils leur reprochent pourtant d'avoir commis un génocide à l'Ouest du Cameroun, d'avoir détruit la Lybie, d'avoir livré la guerre en Côte-d'Ivoire etc..

A chaque Camerounais, je dirais de choisir entre le renforcement de l’aliénation et celui du desserrement de l'etau colonial.

Le pays d'Afrique qui a inauguré la dépénalisation de l'homosexualité s'est trompée de chemin. L'autocratie n'est pas la démocratie.

Le Cameroun est une culture polygamique pudique.

Je suis né dans un Royaume polygame moi-même et je n'en souffre pas.

Ce sont celles-là nos valeurs.

 

L'Ouest, le Grand Nord, le Centre Sud et l'Est, le Grand Sawa comprenant Littoral et le Sud-Ouest, et une partie de l'Ouest, le Nord-Ouest, ont en partage ces valeurs.

L'alcôve reproducteur de l'humain, c'est entre un homme et une femme..

Le Cameroun n'est pas un jouet de Père Noël à offrir en décembre aux enfants qui pleurent la nuit.

Il faut donc arrêter avec ces appels de pieds aux occidentaux pour accéder au pouvoir quitte à nous ramener l'anustocratie à la place de la démocratie et du mérite.

L'accès au pouvoir au Cameroun en cas de vacance du pouvoir définitivement constatée par le CC se fait par voie d'élection. Notre Chef de l'Etat a acquis l'âge et l'expérience d'un baobab qui ne plongera pas après lui le Cameroun dans le chaos. Nous devons l'y encourager.

Il n'y a donc aucun gré à gré dans la Constitution.

Ceux qui ont des projets pour le Cameroun devraient attendre de les présenter dans les urnes de 2025 et dans la paix sociale.

Le cimetière des héros morts est silencieux. N'allez donc pas devenir héros dans la tombe en allant dans les rues.

Je vous propose donc de suivre le choix de la vie. Prenez ce choix que Dieu lui-même vous a donné: la vie.

Liliane N. 


Published in Tribune Libre

C’est la quintessence de la lettre ouverte rédigée par Pierre Milla Assouté - président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun

 

« Ce 27 mars 2020, je viens d'écouter assez stupéfait, un message étrange, du président du MRC, parlant aux Camerounais dit-il, de « la pandémie du Coronavirus ».

Ce qui ressort de son propos heurte mon patriotisme. Le bon sens et le sérieux que nous impose une réflexion de qualité sur la grave menace du coronavirus contre le Cameroun lui ont fait défaut.

J'ai écouté un homme blessé, qui digère mal ses déboires politiques de candidat malheureux arrivé deuxième à la dernière présidentielle de 2018 au Cameroun.

 

Ce n'est ni le lieu ni le moment. 

Il est particulièrement saisissant qu'un homme politique crédité d’une certaine étoffe, perdre son sang froid devant une menace grave qui trouble les habitants de son pays pour parler de ses frustrations en surfant froidement sur les douleurs humaines et les peurs.

Le virus qui a pénétré notre pays bouleverse la planète. Il traumatise nos compatriotes de peur. A moins d ignorer que nous pouvons tous disparaître de ses effets, il n y a pas de place dans ce combat pour parler des thématiques périmées telle que « hold up électoral » « pouvoir usurpé ».

Comment peut-on devant un drame planétaire qui risque de tous nous exterminer parler de choses obsolètes ?

La lutte contre le COVID-19 annoncée par M. Kamto est plutôt réduite à sa propre lutte pour le pouvoir contre M. Paul BIYA, tué par certains de ses partisans sur la toile.
Il n’y a rien d'aussi nauséeux que de rechercher un gain personnel devant le danger de mort massive que propage coronavirus sur la planète.

S’adresser aux Camerounais pour parler de ce drame et les singer de « Président élu » sur papier en-tête du MRC, face a un risque de destruction massive du capital humain national est d'une imposture politique squelettique blessante. 

COVID-19 dont parle le Président du MRC aux Camerounais, n’a aucun rapport avec la terrible pandémie que redoute toute l'humanité y compris le pays le plus puissant du monde les USA.

Mon sentiment est que certains n'ont pas pris conscience du haut de leur leadership que COVID-19 selon les prévisions pourrait détruire plus de 2 millions de personnes aux USA, un demi million en Grande Bretagne, d ici a 6 mois. Sinon d aucun ne réglerait pas leurs frustrations propres et déboires électoraux devant les drames que provoque cette pandémie.

 

Lorsque les Camerounais tremblent de peur du risque de tous crever d’une simple poignée de main non protégée, il n y a pas de place pour la grimace a la Tartuffe de qui que ce fût...

Coronavirus pourrait tuer tous les Camerounais, tous ses dirigeants, nous tous, plus que toutes les guerres que notre pays ait jamais connues depuis son existence.

Envisager de mobiliser le MRC dans ce contexte a moins de plaisanter, sous n’importe quel prétexte, dans les rues en cette période de confinement mondial, contraire aux prescriptions de lutte de l'OMS contre le COVID-19, est d une irresponsabilité surréaliste voire d un ego sans borne.

Demander donc à ses partisans peu renseignés sur le danger qu’ils courent de se mobiliser et à se tenir prêts, nul ne sait pour aller où, quand le monde exige le confinement préventif total pour éviter des contaminations de chaine du virus qui peut exterminer l espèce humaine au Cameroun et ailleurs est d un abus d’ignorance qui mérite une réponse de fermeté.

Le Cameroun est devant un drame humain que subissent déjà les grands pays du monde équipés pour y faire face. Il a besoin d'hommes politiques d'épaisseur et de véritables hommes d’Etat lucides pour le rassurer et le préserver du déluge.

Notre devoir face à de tels égarements, n'en déplaise, est de prendre la parole de vérité pour parler aux Camerounais.

Chaque Camerounais doit être avisé de son devoir de responsabilité à protéger sa propre vie en se retranchant pour protéger celles des autres.

Le propos tribunitien de tout homme politique soucieux des Camerounais en cette circonstance devrait aller dans ce sens et s’élever au-dessus des mièvreries de veuve effarouchée.

Nous devons alerter les Camerounais et même plus largement tous les Africains, qu’un grand danger rode dans nos pays dont il faut se protéger le temps qu’il faudra. Rien ne doit les pousser à braver les restrictions de l’interaction humaine prescrites par les gouvernements et par l’OMS.

Toute prise de parole publique qui s’éloigne de ces prescriptions est légère et même criminogène. Il faut le condamner fermement.

Cette pandémie aura des répercussions sérieuses sur la vie sociale habituelle des populations camerounaises et sur l'économie nationale quel que fût le Président de la République élu après le scrutin présidentiel de 2018.

 

Ledit scrutin est définitivement clos.

Ressasser une rhétorique périmée de <hold-up électoral> en face des drames humains est hors de circonstance et sans objet. Le faire est aussi opportuniste, rédhibitoire et manque de cœur. Il est même disqualificatif de leadership utile à la nation.

Monsieur BIYA Paul, est fait Président de la République du Cameroun à l’issue du scrutin d’Octobre 2018. C'est un postulat. A preuve, ceux qui nous annoncent sa mort parlent bel et bien du décès du Chef de l’Etat du Cameroun et non de celui d'un ancien Président de la république. 

Insinuer donc la mort du Chef de l’Etat alors que nous faisons face à une nouvelle guerre plus violente que les précédentes valide des thèses des drogués des bars qui véhiculent des rumeurs abjectes. Il s agit d'un énième décès présumé de ce dernier. L’adouber fait descendre dans les abysses des ragots.

Les auteurs de ces ragots sont de ceux qui déchirent en mondovision le drapeau national du Cameroun, pays qu’ils veulent pourtant diriger.

 

Que de tels personnages se réclament de Maurice Kamto, est rédhibitoire et rabaisse la politique à la toxicomanie.

Le Président du Mrc ne peut pas par ailleurs faire croire aux Camerounais pris de panique que l’apparition d'un virus mortel, est grave parce que le pays est mal géré. Ce serait un populiste indécent en tant de mort massive que d autres pays modernes expérimentent douloureusement.

La pandémie du Coronavirus ne menace pas le monde et les Camerounais parce que lui Kamto n est pas ou ne sera pas Président du Cameroun. 

Si le Président Paul BIYA décède parce que Dieu le décide, avant nous, et si nous échappons au virus de la mort, les Camerounais survivants seront informés par la voie officielle. 

Dans un tel cas la loi prévoit que de nouvelles élections auxquelles nous serions partie seront organisées.
Fermons donc les bancs sur ce malsain projet morbide.

Les Camerounais, l’Afrique et le Monde paniquent devant un dangereux serial killer nommé Coronavirus (COVID-19).
Un autre surnommé « Hantavirus » plus dangereux encore que Corona, est annoncé. 

Les défis sont pressants. Toutes affaires cessantes, il faut d abord sauver notre capital humain de la mort collective. 

Il est très nauséeux qu'au lieu de nous concentrer a sauver notre peuple des drames qui mobilisent la planète, de souhaiter a nos semblables de mourir.

 

Un opposant a le droit de critiquer l’action d'un gouvernement.

Dans ce cas il présente des contre-propositions novatrices.
Oui le Président BIYA devrait idéalement prendre la parole pour rassurer ses compatriotes paniqués. Ne pas le faire serait un manquement. Mais oui aussi d'un point de vue Constitutionnel, Il n’a aucune contrainte à le faire lui-même sous la menace des mises en demeure...

L’électeur est le seul juge des attitudes de ses élus. Et il détient un bulletin de vote qui sanctionne les manquements graves de ceux-ci.

Que représente d’ailleurs une mise en demeure émanant d’un citoyen à un Chef d’Etat, sinon une tragédie-comédie humiliante ?

 

Cicéron nous renseigne sur l’idée de défiance que: «  l'affront n'est humiliant que s'il soutient la force ».

La politique de haut niveau est rabaissée ces derniers temps au Cameroun dans les abysses de certains toxicomanes d’Europe. Tous ces fake news devant une pandémie ravageuse émanant de mêmes officines de diversion deviennent insupportables.

C’est le lieu pour moi, de rappeler à mes compatriotes, et au gouvernement, en ce moment de doute grave, l’essentiel le plus pressant pour nos habitants.

Nous sommes devant une pandémie grave. L’école est aux arrêts sur la planète. Le Cameroun est hélas parmi les pays affectés.
Nous devons protéger le Cameroun et agir prestement en faveurs des Camerounais.

Visitons quelques chiffres effrayants de ce mal dans le monde.

~ Plus de 10.000 Italiens sont morts en 3 semaines dont 900 autres pour la seule journée d’hier 28 mars 2020 et ce n’est pas fini.

~ Plus 3400 Français sont décédés dans le même espace Européen dont 319 pour la seule journée d'hier. Un de nos monuments Camerounais, le très regretté Manu Dibango y est d’aileurs passé avec un ancien ministre influent en France.

~ Plus de 60.000 cas supplémentaires sont signalés aux USA.
Le pic des ravages de Coronavirus est attendu en avril 2020.

Corona Virus n’épargnera donc personne s’il s’installe durablement chez nous au Cameroun y compris le représentant du MRC. Il ne servira donc d’échelle politique à personne de nous.

Le Cameroun ne vivra pas ad vitam en octobre 2018.

 

Arriver 2e à une présidentielle obsolète et close depuis 17 mois, ne confère aucun sésame de particulier.

S’il y a aujourd'hui un statut légal de Chef de l’opposition au Cameroun il reviendra à celui du parti qui arrive second après le Rdpc à l'Assemblée Nationale et dans les municipalités.

Il serait donc raisonnable d’arrêter avec ce spectacle honteux et affligeant devant les drames communs et de se projeter dans l’avenir.

L'aventure des pionniers des <<présidents élus>> inaugurée par des tropismes démocratiques agonise au Gabon et en RDC. Quelle sera sa fortune ailleurs  

C’est le lieu de rappeler aux naïfs que même si par extraordinaire il advenait ce jour même une vacance du pouvoir au sommet de l’Etat imposée par la nature ou la démission, la Constitution du Cameroun a réglé cette question. Le poids de l’âge et la santé fragile du président du Sénat sont les seuls sujets de préoccupation. 

Aucune responsabilité, en dehors d’assumer un coup d’Etat ou l'insurrection que vous soupçonne le Pr. Fame Ndongo, n'est à prendre par un opposant pour substituer la dite vacance. Soyons donc clairs sur cette question.

Les mises en demeure que les avocats ont dans la coutume judiciaire n’ont aucune assise juridique en politique.

 

Les problèmes que nous avons à régler en urgence au Cameroun dans le contexte de la pandémie qui sévit sont les suivants selon mon point de vue : 

1- Maintenir fermées les frontières internationales et s’assurer l’incorruptibilité de fonctionnaires qui le garantissent.

2- Décréter l’Etat d’Urgence partiel de 20 jours, peut-être renouvelables, sans arrêt total de toutes les activités vitales, pour les villes déjà lourdement infectées par la maladie: Yaoundé, Douala, Bafoussam. 

3- Extraire les personnes malades de la cité saine et les confiner sur un stade aménagé avec des lits pour leur y administrer des soins de qualité.

4- Améliorer nos structures sanitaires médiocres et/ou embryonnaires pour soutenir des demandes massives de soins... 

5- Renforcer notre faible capacité de recherches et booster des recherches rapides pour stopper la pandémie.

6- Lancer un appel à volontaires scientifiques dans un pôle de compétence scientifiques et d’expertises en virologie et infectiologie pour vaincre les virus. 

7- Rejeter que les tests des vaccins proposés aux Africains commence sur les Camerounais. 

8- Produire sur place dans les ateliers militaires ou civils camerounais avec les tissus Cicam les masques pour les populations.

9. Produire les liquides et gels stérilisants à distribuer gratuitement a tous les Camerounais et points publics. La mesure d’isolement sur les stades aménagés des personnes atteintes du Coronavirus viennent d’être adoptées au Nigeria

10- Un quartier de luxe peut être aménagé pour les médecins qui soignent la pandémie et qui ne devraient pas retourner dans leurs domiciles habituels pour ceux qui ont des familles jusqu’à l’issue de leur mission et du test de santé de chacun d’eux. 

11. Le Chef de l’Etat devrait débloquer en urgence au moins 500 milliards pour assurer la prise en charge du confinement dans les villes visées plus haut et le financement de toutes les propositions que je présente ci-dessus. Il s’agit bien d’une guerre.

 

Sur un plan plus général en Afrique: 

En Afrique centrale une rencontre de concertation des Chefs d’Etats ou Ministres des finances de la BEAC peut décider de l’émission de fonds de solidarité COVID-19. L’Afrique est menacée. Ses leaders politiques et autres intellectuels sont interpellés pour la défendre.

Nous devons préserver la démographie africaine de sa chute et conforter les prévisions. Notre Continent s’enrichira d'un milliard d’humains plus jeunes et plus talentueux en 2050. Ils pèseront dans la balance mondiale et ce n’est pas une bonne nouvelle au nord du Sahara.

Notre devoir est donc de stopper chacun dans son pays et ensemble derrière nos gouvernements dans l’union sacrée républicaine cette pandémie aux portes de notre Continent.
Le nouvel ordre économique et politique mondial en gestation ne devrait pas surprendre l’Afrique qui doit s’attendre à de nouvelles formules de guerre.

 

C’est de tout cela que nous devons parler pour forger en Afrique l’avenir de court terme des générations du monde du futur.

L’Afrique pourra t-elle survivre dans un face-à-face de contrôle économique du Monde entre l’OTAN et ses alliés de l’Europe et le nouveau maître économique du monde la Chine et ses alliés Est Européens ? 

Notre risque majeur est de voir nos populations décimées pendant ces affrontements putatifs et de subir très affaiblis économiquement et démographiquement un placement de la « ressource naturelle dite du monde » et donc derechef les ressources naturelles du sous-sol de l'Afrique, corrélativement celles du Cameroun, sous la coupe d’une autorité mondiale. 

Tout leadership politique visionnaire devrait en faire un sujet majeur.

L’économie mondiale est aux arrêts, menacée d’effondrement global au sortir du Coronavirus. Qu’en sera t-il de notre pays et de l’Afrique?

 

Le challenge pressant qui est devant nous est donc de sauver l’Afrique et donc de sauver le Cameroun de ce déluge annoncé.

A l’unisson nous devons appuyer les actions initiées contre cette pandémie par le gouvernement et l’OMS ou en proposer des solutions novatrices pour les améliorer. Il faut s’inquiéter pour nos peuples et nos économies périphériques. Nos scientifiques pour relever les défis internes à l’Afrique berceau de l’humanité et de la science dans ce monde doivent être dotés de moyens conséquents pour barrer la voie aux divers virus actuels et à venir...

L’Afrique se doit de conjurer que de simples poignets de mains non protégées ne succèdent pas au virus des alcôves non protégées pour nous décimer. Pour l heure la lutte est contre Coronavirus.

Heureusement pendant nos querelles de pouvoir au Bénin un chercheur d’Afrique nous rassure. Il a trouvé la formule contre le Coronavirus. « Aviprine » qui soigne déjà de nombreux Européens au Burkina Faso ».

 

N.R.M

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01