L’homme de droit s’est éteint à la suite d’un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche à Bamena, une ville située entre Banganté et Bafang. Un choc pour la corporation et pour le parti pour lequel il faisait partie du collectif des avocats que dirigeait feu Me Souop Sylvain.
Me Kamkui Théodore vient de tirer sa révérence. Cet avocat du MRC et par ailleurs conseiller de Maurice Kamto, a selon les informations reçues, trouvé la mort suite à un accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche au niveau de Bamena, une localité située dans le département du Ndé, région de l’Ouest.
Il s’en va pratiquement dans les mêmes conditions que Me Sylvain Souop. Accident de la circulation. Sauf que le précédent avait quand même eu la grâce de s’en sortir et de se rendre plusieurs jours après dans un centre de santé où il va trouver la mort dans des conditions troubles.
Pour l’instant rien de précis sur les circonstances réelles de cet autre accident de la circulation qui fauche la vie à un éminent avocat du barreau camerounais. De toute évidence, il apparaît que le sort s’acharne sur le groupe des avocats du MRC et partant sur le parti dans son ensemble.
C’est un véritable coup dur. Une situation qui ne peut empêcher de relancer les interrogations qui couvaient depuis le départ dans des conditions troubles de Me Sylvain Souop. Notamment sur l’idée d’une main noire qui agirait dans l’ombre pour déstabiliser ce parti politique de l’opposition.
En effet, plusieurs faits mis côte à côte donnent tout de même de s’interroger si des personnes n’agissent pas dans l’ombre pour éliminer les pions importants de l’appareil juridique et même du dispositif politique du MRC. Si on ajoute à ces décès successifs, la tentative d’assassinat du président de ce parti, il y a fort à craindre. Ce d’autant plus que le Cameroun se trouve à un virage majeur, celui de la transition politique imminente.
Mais en même c’est aussi le chemin par lequel passera tout homme. Fatalement. D’ailleurs nul ne sait dans quelles conditions l’on quittera la scène. L’avocat au barreau du Cameroun est finalement allé retrouver son illustre confrère Me Sylvain Souop parti deux mois plus tôt. Puissent-ils continuer de défendre les sans voix dans cet autre prétoire…
Stéphane NZESSEU
Dans un communiqué du président de l'ordre des médecins du Cameroun (ONmC) rendu public ce Mardi, les proches de Me Souop auraient interdit à sa Mission d'enquête d'accéder au corps de ce dernier dans le cadre de ses investigations… Les conseils de cette dernière auraient invoqué leur droit à la protection du secret médical de ce dernier.
Une curiosité, selon Alex Gustave Azebaze qui a partagé des informations dont il revendique l’exclusivité
« Un huissier aurait sommé cette Mission dès le 2e jour de son enquête de ne pas accéder au corps du défunt membre du conseil de l'ordre des avocats et chef de file des avocats du Mrc.
En conséquence, le président de l'ONMC annonce que sa Commission ne va plus devoir rendre publiques les conclusions de l'enquête de sa Mission pourtant présentée en son temps comme « indépendante » tel qu'il avait été annoncé dans son communiqué du 17 janvier 2020 annonçant sa mise en place.
L'on sait que le ministre de la santé qui avait annoncé une enquête administrative avait de son côté indiqué dans un tweet avoir saisi l'ONMC pour une enquête. Le bâtonnier de l'ordre des avocats avait quant à lui annonce avoir saisi le procureur général auprès de la cour d'appel du Centre à Yaoundé en vue d'une autopsie.
En rappel, samedi dernier, une équipe de médecins légistes requis par la police judiciaire - elle travaille légalement sous la responsabilité du parquet compétent donc celui du Mfoundi à Yaoundé - a procédé à l'autopsie du corps de l'avocat. Une indication selon laquelle une enquête judiciaire est en cours sur les circonstances du décès controversé de l'avocat annoncé le jeudi 16 janvier au petit matin.
L'ancien président du Club Unesco de l'université unique de Yaoundé avait été victime d'un accident de la circulation dans la nuit du vendredi 10 au 11 janvier 2020 à un lieu jusqu'ici non déterminé par les services de sécurité régionale de l'Ouest. Mais des sources officieuses ont fait état de l'entrée de Bafoussam en provenance de Dschang. Transporté dans un premier temps à l'hôpital régional de Bafoussam, il a été transféré dans la journée de samedi 12 janvier 2020 par une ambulance privée à Yaoundé où il a été accueilli au Centre des Urgences (CURY).
Les circonstances et conditions des premiers soins à l'hôpital régional de Bafoussam ainsi que son accueil et la nature des soins et protocoles suivis au CURY jusqu'à l'annonce 4 jours plus tard de son décès devaient être l'objet de la Mission d'enquête dite indépendante de l'ordre des médecins. Présidée par le Professeur Eben Moussi, la commission d'enquête ordinale (technique et déontologique) qui a entamé ses investigations le 21 janvier avait en principe 8 jours pour rendre ses conclusions.
Composée de 6 médecins spécialistes (un anesthésiste, un médecin légiste, un traumatologue, un orthopédiste, un chirurgien et un pharmacologue) à l'expérience professionnelle établie, ainsi que deux médecins facilitateurs à Bafoussam et Yaoundé, elle a rendu sa copie depuis une semaine. L'on attendait que rédigées en deux langues (anglais et français), ces conclusions soient présentées incessamment devant la presse nationale et internationale comme promis par l'ONMC.
L'annonce du président Guy Sandjon de réserver désormais exclusivement ces conclusions au ministre de la santé ne va pas mettre un terme à la polémique qui avait déjà commencé à enfler dès l'annonce du décès du célèbre avocat.
Par exemple le Professeur Kamto, leader du MRC - dont Me Souop était le chef de file des avocats, du moins depuis le contentieux de l'élection présidentielle d'octobre 2018 mais surtout à l'occasion de sa détention ainsi que plusieurs centaines de militants et responsables arrêtés dans le cadre des marches blanches - s'était réservé de toute déclaration, attendant les résultats cette enquête.
Il doit être l'un des plus contrarié par la décision de l'ONMC de ne plus publier les résultats de sa Mission. De même l'attitude de la famille, si elle venait à se confirmer qu'elle se serait opposée au bon déroulement de l'enquête professionnelle de l'ONMC ne manquera pas d'étonner et de susciter des interrogations. D'autant que certaines informations font état de ce que certains de ses membres se seraient opposées au transfert de l'avocat accidenté à l'hôpital de la CNPS où travaillerait pourtant le médecin de la famille, donc sensé connaître les antécédents médicaux du patient délicat.
Or selon toute vraisemblance, nombre d'actes médicaux posés dans les 24h ayant suivi l'internement de Me Souop au CURY auraient contribué à l'issue fatale que certains spécialistes situent autour du 13 janvier 2020… ».
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N.R.M
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en séjour dans la capitale française, n’a pas souhaité se prononcer pour le moment sur le décès de Me Sylvain Souop.
Me Sylvain Souop était un avocat incontournable pour le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui a des militants incarcérés à Yaoundé, à Douala, à Mbalmayo. Aussi depuis son décès, la prise de parole de Maurice Kamto le président du Mrc est fortement attendu. Actuellement en séjour à Paris en France, il a donné une conférence de presse en relation avec le meeting qu’il organise le 1er février 2020 sur la place parisienne. Interrogé sur la mort de Me Souop, il n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Cependant il a rassuré qu’il en parlera. «Je ne souhaite pas parler du décès tragique de mon frère, fils et confrère Me Souop Sylvain maintenant mais rassurez vous, je le ferai en temps opportun», a dit Maurice Kamto.
Les déclarations de Maurice Kamto se font attendre. Parce que les circonstances qui entourent la mort de Me Sylvain Souop ont créé la polémique à l’annonce de son décès. A titre de rappel, Me Souop était le président du collectif des avocats qui défendent les militants du Mrc arrêtés dans le cadre des marches dites blanches. Ces marches ont été organisées en janvier et en juin 2019. Le défunt avocat a été victime d’un accident de circulation.
«Il a été victime d’un accident de circulation à l’entrée de la ville de Bafoussam alors qu’il revenait de Dschang. Il est tombé sur un dos d’âne dans la nuit qui n’était pas du tout signalé et qui provoque, selon les informations que nous avons reçues, de nombreux accidents et très souvent mortels. La route donc qui est mal matérialisée a été à l’origine de cet accident malheureux», raconte Me Emmanuel Simh dans une interview qu’il a accordée au quotidien Le Jour.
Transporté au Centre des urgences de l’hôpital central de Yaoundé, il devait être opéré pour une fracture au bras. «La question qu’on se pose en réalité c’est que comment on explique que pour une fracture du bras samedi, on puisse arriver à la mort de quelqu’un le jeudi c’est-à-dire 5 jours après dans un centre faut-il le dire, qui est réputé être un centre d’excellence en matière de prise en charge urgente des personnes accidentées, des personnes victimes d’Avc et puis généralement des personnes malades nécessitant des soins d’urgence ? La question à l’évidence mérite d’être posée. Et tout le monde l’a posé. Pas seulement les avocats, même le gouvernement, ai-je appris, à travers le ministre de la Santé, a demandé l’ouverture d’une enquête administrative, le barreau du Cameroun a déposé une plainte et le collectif des avocats également du Mrc attend avoir des informations plus précises avant de réagir», ajoute Me Emmanuel Simh.
Liliane N.
Me Yondo Black affirme que la mort «précoce» de l’avocat qui défendait les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, laisse un grand vide dans le monde judiciaire.
Comme tous les avocats qui se sont exprimés jusqu’ici sur la mort de Me Sylvain Souop, l’avocat Yondo Black affirme que le Barreau du Cameroun connaît une grande perte. Cette affirmation, il la justifie en indiquant que son défunt confrère avait non seulement une parfaite maîtrise du droit, mais aussi, des dédales des règles de procédure. Yondo Black dans son hommage, salue le courage avec lequel l’avocat faisait face à l’adversité. Il souligne que le défunt parvenait toujours à s’en sortir dans notre pays « où le Pouvoir Exécutif, omnipotent et omniprésent, a propension à tout régenter et n’hésite pas à tenir sous influence les autres pouvoirs d’Etat, à savoir le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ».
Pour Me Yondo Black au vu de ses qualités, Me Souop était sans nul doute, un avocat hors du commun. Il avait le sens du discernement. Il possédait le réflexe juridique. Ce qui fait que son départ laisse aujourd’hui un grand vide dans le monde judiciaire. « Sa courtoisie, sa pondération et son mot juste en ont fait un membre incontesté du Conseil de l’ordre des Avocats au Barreau du Cameroun, maîtrisant à souhait nos règles de déontologie et ‘’l’amicus curiae’’, fondement de notre Confraternité », déclare Me Yondo Black.
Dans l’hommage qu’il rend à Me Sylvain Souop, Me Yondo Black ouvre aussi une brèche à la polémique qui entoure son décès. En reconnaissant qu’on peut mourir suite de tout, l’avocat Yondo Black indique pour sa part, que cette mort rend actuelle, les problèmes des formations sanitaires publiques du Cameroun.
« Cette mort nous interpelle tous... Elle pose le problème de nos structures médicales, des moyens mis à la disposition de notre corps médical pour prodiguer des soins appropriés aux camerounais malades eu égard à l’importance des fonds que le Gouvernement met à contribution pour des soins prodigués à l’Etranger à des rares privilégiés du pays ; on fait très souvent état de milliards de francs CFA. S’il y a dans cette mort, une faute médicale, celle-ci engage la responsabilité civile de l’Etat du Cameroun. Qui paiera l’ardoise ? Qui en sera la victime, naturellement la famille de Me Sylvain SOUOP, mais aussi le Barreau du Cameroun qui pleure son talentueux Confrère, sans oublier le Camerounais et les sociétés, futurs plaideurs, qui resteront sevrés de l’assistance et des conseils d’un brillant Avocat en défense de leurs intérêt », ajoute-t-il.
Me Yondo Black n’écarte pas également la thèse du complot largement relayé dans les réseaux sociaux. « Me Sylvain SOUOP a dirigé de main de Maître la phase judiciaire de la résistance nationale contre le hold-up électoral à la tête d’un collectif des Avocats, et ne pouvait de ce fait que s’attirer les foudres de tous ceux qui se trouvent dans le camp d’en face. Sa mort viendrait-elle de ce côté ? », poursuit-il.
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Liliane N.
Pour un bras cassé, un avocat a rendu l’âme au Cameroun. C’est ce que lit depuis quelques semaines les sportifs du monde entier qui se préparent à venir pour les différentes compétitions de football que prépare le pays de Roger Milla. De quoi faire réfléchir.
La prise en charge médicale d’urgence est un élément fondamental dans le sport de haut niveau. Les athlètes soumis à des conditions rudes d’entraînement et de jeu doivent avoir une garantie minimale de prise en charge rapide en cas de « bobo ». Les situations d’arrêts cardiaques, de déboîtement ou de fractures de divers ordres sont des évènements qui peuvent survenir au cours d’une séance d’entraînement ou d’un match de football. Le Cameroun est-il capable d’assurer cette prise en charge rapide ? Toutes les mesures sont-elles prises pour que le plateau technique et les médecins des différents centres hospitaliers soient en mesures de soigner les sportifs ?
Difficile à dire. Ce d’autant plus quand on observe les évènements qui ont conduit au décès du célèbre avocat camerounais, Me Sylvain Souop. L’homme de droit a eu un accident comme cela pourrait arriver à des supporters sur la route de Bafoussam. Conduit d’urgence dans un centre de santé de la place, il n’y avait pas toutes les ressources techniques et humaines pour lui faire une opération de son bras endommagé par l’accident. Il est emmené au Centre des Urgences de Yaoundé. Bien qu’on l’a vue en pleine forme physique, on apprendra quelques instants plus tard qu’il va décéder de suite d’une anesthésie générale mal dosée. Catastrophique ! Comme quoi, à quelques mois du début de la CAN, il n’est pas possible de procéder à une opération d’urgence sur une fracture de bras dans la ville de Bafoussam. Qu’en sera-t-il de Limbé, de Garoua et des autres villes qui ont des stades d’entraînement ou qui accueilleront les supporters ?
Pour contourner ces travers de l’hôpital camerounais, la CAF gagnerait à mettre sur pied des centres spécialisés avec les outils nécessaires et un personnel conséquent autour des différents stades et villages de la compétition. Par ailleurs, les équipes ont intérêt à renforcer leurs équipes médicales à leur arrivée au Cameroun. En plus du staff habituel, s’adjoindre les services de chirurgiens urgentistes et d’autres compétences pour éviter de tomber dans le piège de l’hôpital camerounais. De plus, il serait préférable pour les médecins des différentes équipes de venir elles-mêmes inspecter les centres de santé aux alentours des stades qui vont accueillir leurs sportifs. Ne soyons pas surpris que certains clubs ne libèrent pas leurs joueurs pour cette compétition. Au risque de ne plus les voir revenir.
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Stéphane NZESSEU
Le coordonnateur du collectif des avocats de Maurice Kamto et Cie est décédé ce Jeudi, au Centre Hospitalier Universitaire selon le communiqué rendu public par Olivier Bibou Nissack, Porte Parole du Mrc, sur le mur de sa page Facebook.
« Nous confirmons avec la plus grande des consternations le décès de Me Sylvain Souop. Aux dernières nouvelles en provenance du personnel soignant, il était prévu une opération sur son bras droit fracturé. Il apparaît que l’opération aurait été compromise et annulée du fait d’une réaction ou alors un défaut de réaction en relation avec l’anesthésie ».
Une sortie qui suscite moult interrogations et les réactions laissent entrevoir une suspicion d’autant plus que certains ont tôt fait d’analyser les causes ainsi expliquées du décès de cet homme, découvert lors du contentieux post électoral en Octobre 2018. Il était alors chef du pool des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le porte parole du parti qui a à sa tête, le professeur Maurice Kamto va plus loin : « Comment peut –on survivre à un accident de la circulation en s’en sortant avec une fracture du bras, et mourir quelques jours plus tard alors qu’on est entre les mains du personnel soignant du Centre des Urgences de Yaoundé, pour une banale opération » ?
Menace d’une plainte
Face à la menace d’une plainte contre les anesthésistes, certains trouvent qu’il s’agit d’un faux débat : « Parler de mauvaise anesthésie c’est ouvrir un faux débat. S’ils veulent vraiment attaquer les anesthésistes, qu’ils nous disent pourquoi. Déjà, il était malade de quoi ? S’agit –il d’une maladie qui requière une opération ? Et même s’il fallait l’opérer, on ne peut pas dire qu’il a bénéficié d’une mauvaise anesthésie, cela n’a aucun sens, parce que les anesthésistes utilisent toujours leurs produits. Même si le produit est en surdose, il va simplement prolonger le sommeil du malade et si tel n’est pas le cas, on surmonte simplement la dose. Lors des longues opérations par exemple, lorsque le malade se réveille pendant l’intervention, on le rendort en augmentant la dose…Je spécule simplement mais, il se pourrait qu’ils ont fini avec lui et maintenant, ils veulent trouver des coupables en accusant le corps médical. Cette histoire est floue… ».
Un banal accident de circulation ?
C’est ce que laissent entendre ceux qui l’ont vu à la veille de son décès, assis sur son lit d’hôpital bien portant. Joint au téléphone, il rassurait sur le caractère limité et non irréversible des dégâts sur sa personne.
Il y a été admis quelques heures après l’accident de circulation dont il a été victime, alors qu’il était en compagnie de Me Tene, lui aussi membre du collectif des avocats assurant la défense de Maurice Kamto et Cie, dans le cadre des affaires dont ils ont été amenés à répondre devant les autorités judiciaires du Cameroun.
Dans la nuit du vendredi 10 à samedi 11 janvier, ils ont fait un accident à l'entrée de la ville de Bafoussam, en provenance de Dschang. Reçus à l'Hôpital Régional de Bafoussam, ils avaient été d'évacués sur Yaoundé par ambulance.
Me Souop présentait une fracture du bras droit et Me Temate avait quant à lui passé un scanner de son crâne dont le résultat a permis de dresser un diagnostic prometteur.
Nicole Ricci Minyem