25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Crise anglophone

L’attaque au cours de laquelle le fils de l’autorité municipale a été blessé, a eu lieu le 2 août 2019.

 

C’est une violence de plus faite sur une autorité administrative au Cameroun. Cletus Fongu le Maire de la Commune de Bamenda 3 a été victime d’une attaque vendredi dernier. L’autorité raconte que tout a commencé aux environs de 23 heures. Huit personnes ont pénétré sa résidence qui se trouve dans la rue Foncha. Les portes principales ont été ciselées durant près d’une heure. Cletus Fongu a eu la présence d’esprit de faire appel aux Forces de sécurité. Cependant celles-ci n’ont pas pu arriver à temps.

« J’ai commencé à faire appel aux Forces de l’ordre. Mais elles sont arrivées avec 10 minutes de retard. Quand les bandits étaient partis. Quand ils sont entrés dans mon salon, et comme ils n’étaient pas masqués, je les ai pris pour les amba boys. Ils m’ont plutôt donné deux gifles et ont commencé à nous brutaliser, mon fils et moi. Ils m’ont dit carrément qu’ils étaient des voleurs et que nous devrions donner tout l’argent que nous avons. Nous avons obéi. Quand ils ont pris mon téléphone et ils ont vu un appel venant de l’armée, ils m’ont donné un coup de pistolet et j’ai commencé à saigner. Vous pouvez voir cet œil droit avec du sang après avoir quitté l’hôpital », raconte l’autorité municipale.

Après la résidence du Maire de Bamenda 3, les malfrats se sont rendus dans un hôpital privé de la rue Foncha, en face de l’église catholique St. John. Ils ont dérobé là-bas, argent, téléphones et autres objets de valeur appartenant au personnel médical et aux malades. Selon un médecin de cet hôpital, leurs agents de sécurité privés ont alerté les policiers et le chef de leur gang a été tué sur place. Deux autres complices se sont échappés en étant grièvement blessés.

Il convient de noter que depuis que les groupes armés séparatistes, le grand banditisme tend à s’imposer aussi dans les régions anglophones.

 

Liliane N. 

 

Published in Défense

Me Edward Lyonga Ewule, avocat du journaliste Samuel Wazizi alias Halla Ya Matter, a déclaré que le présentateur de Pidgin News sur le CMTV basé à Buea a été transféré mercredi de la garde à vue au 21e bataillon d'infanterie motorisée (BIM).

 

Le journaliste est détenu en raison de la situation sociopolitique actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, rapportent des sources médiatiques. "Il est accusé d'avoir aidé des séparatistes dans leur action terroriste. Il est également accusé de diffuser des informations séparatistes concernant les villes mortes et ainsi de suite", a déclaré Me Ewule à nos confrères de Cameroun-Info.Net.

L'avocat dit que Wazizi a été arrêté au niveau du commissariat de police de Muea et y a été détenu pendant environ cinq jours. "Quand j'y suis allé, j'ai discuté avec le commissaire. Je lui ai dit qu'en matière de terrorisme, le commissariat de police de Muea manque de compétence. Il m'a informé que l'affaire allait être transférée à la police judiciaire", a déclaré l'avocat.

L'avocat Ewule a dit que toutes les tentatives de libération sous caution de Wazizi étaient vaines. Il regrette que la déclaration du journaliste ait été prise à la police de Muea sans son avocat. "Je tiens également à préciser que son droit à l'assistance d'un avocat a été respecté. J'avais le droit de le voir à tout moment. Les membres de sa famille ont également eu accès à lui au niveau de la police de Muea", a dit Ewule, regrettant que son client ait été conduit au BIM au lieu de la police judiciaire.

"J'ai été informé que les choses avaient changé et que Wazizi avait été remis au BIM - le 21e Bataillon d'infanterie motorisée. Nous savons tous que le BIM ne mène pas d'enquêtes. Donc, c'était un peu inquiétant pour moi. J'ai donc décidé de rencontrer le chef de la police judiciaire ce matin. Et au moment où nous avons rencontré le chef de la police judiciaire et d'autres journalistes, il nous a assuré que c'était un moment de crise et que d'autres options étaient prises pour mener des enquêtes. Que nous devrions tous être calmes. Que le BIM les aide aussi d'une manière ou d'une autre à obtenir de l'information. Que le BIM veut simplement obtenir des informations de sa part, après quoi il sera remis à la police judiciaire".

Le Comité pour la protection des journalistes affirme que le Cameroun est le troisième plus grand geôlier de journalistes en Afrique, après l'Egypte et l'Erythrée, avec au moins sept journalistes derrière les barreaux pour leur travail au 1er décembre 2018, selon le recensement annuel des prisons du CPJ. C'est le deuxième pire geôlier de journalistes accusés de fausses nouvelles dans le monde, après l'Égypte, selon le recensement.

"Les autorités camerounaises devraient cesser d'essayer d'intimider et de censurer les journalistes qui ont le devoir de tenir les citoyens informés de la situation politique et économique", a déclaré Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du CPJ, à New York en janvier 2019, après que des journalistes ont été arrêtés.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Les tensions sont de plus en plus vives dans les rangs des milices séparatistes. Visiblement le successeur de AYUK TABE à la tête de l’Etat embryonnaire de l’Ambazonie ne parvient pas à contrôler les troupes. Pire, il est accusé par ses lieutenants d’être une personne avare. Le management du Dr SAKO est sur le point de faire imploser la sécession.

 

Au cœur de la discorde, le partage d’une somme de 480 millions de F CFA. Les frasques du président par intérim de l’Ambazonie ont été mises au gout du jour par l’activiste séparatiste Eric Tataw depuis son refuge aux Etats Unis. En effet, d’après ce dernier, il y aurait eu une collecte de fonds pour le financement des opérations sur le terrain de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi les activités du gouvernement de l’Ambazonie. La collecte a permis de rassembler une somme de 500 millions de FCFA.

Eric Tataw aujourd’hui demande des comptes au président Dr TAKO qui selon lui n’aurait pas utilisé les fonds mis à sa disposition pour les missions indiquées. D’où les multiples publications pour demander des comptes au patron actuel du mouvement.

« J’ai expliqué à Dr Sako la nécessité de nous présenter certains membres de son équipe qui gèrent de fortes sommes d’argent, mais il les protège désespérément. Tabeyang fait de même. Ils clament que ces comptes sont confidentiels. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les donateurs demandent des comptes avant toute autres contribution », dixit Eric Tataw.

Lire aussi : Crise anglophone : L’opération Lockdown divise déjà les dirigeants séparatistes

Il renchérit en affirmant : « tout ce que nous voyons ce sont des suppôts. C’est que les fonds n’ont pas été détournés. Permettez que je prétende convenir avec eux que cet argent n’a pas été détourné. Si c’en est le cas, les responsables des counties peuvent témoigner au moins d’une maigre mesure qui a impacté leur vie. Chaque département n’a reçu pas plus de 10 mille dollars ». Il ajoute : « Nous parlons de 480 millions de francs CFA sous le règne de Dr Sako. Lequel a personnellement émargé 100 mille dollars (environ 60 millions de francs CFA) pour un deal étrange, il y a environ 14 mois. Jusqu’à présent, rien n’est dit à propos ».

Sur l’une de ses pages Facebook, Eric Tataw continue le plaidoyer pour que l’équipe dirigeante de l’Ambazonie actuelle puisse « rendre gorge ». Eric Tataw dont la dernière actualité est sa rencontre mercredi soir avec la sénatrice américaine Karen BASS dans son bureau à Washington.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Défense

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entend voler au secours des enfants de ses militants incarcérés dans les différentes prisons sur l’étendue du Cameroun.

 

Ils sont encore près d’un demi milliers de militants incarcérés dans les prisons du Cameroun. Pour certains c’est depuis le 26 janvier qu’ils croupissent dans ces cellules sans que la justice n’ait fini de dire le droit à leur sujet. Soit huit (08) loin de sa famille et de ses enfants.

Il faut dire qu’étant emprisonnés, ils sont nombreux qui ont perdu leurs postes dans différentes entreprises qui les employaient avant leur arrestation. Qui dit perte de son emploi, dit plus de revenu et plus de quoi entretenir sa famille comme il se doit. Or le retour pour les classes est imminent. Il faut pouvoir trouver des moyens financiers pour ne pas que cette année scolaire à venir soit une année blanche pour plus de 3000 enfants camerounais.

Une quête qui s’étend aux enfants des camerounais incarcérés dans le cadre de la crise anglophone. Et plus largement au maximum d’enfants qui du fait de la guerre ont perdu leurs parents ou dont les parents n’ont plus de moyen pour les scolariser.

C’est donc une action salutaire que vient de lancer le MRC. La vice présidente du parti, appelle tous les camerounais de quelques bords que ce soit participer pour que les enfants de ces prisonniers politiques ne manquent pas d’éducation scolaire. Ainsi, deux numéros sont mis à la disposition des camerounais du terroir et de la diaspora. Ils peuvent y acheminer des contributions pour l’opération qui est en cours depuis le 1er Août 2019. Le MRC prévoit une journée spéciale de collecte le 24 août prochain.

 

Sur son compte Facebook, la vice-présidente Tiriane Noah invite l'opinion publique à se joindre au mouvement pour soutenir ces enfants en difficulté :

« Bientôt la rentrée : Pensons aux enfants de nos résistants en prison.

Nos amis politiques sont toujours en prison. Ils y sont pour une cause noble. Ils y sont parce qu'ils ont choisi de manifester pour l'intérêt commun. Le Président élu Maurice Kamto a bien voulu que nous pensons à leurs enfants.

Ainsi, aidons-les à avoir une bonne rentrée. Contributions à faire leur cartable. Vous pouvez acheminer vos dons aux responsables du parti de votre unité de militantisme, aux numéros habituels d'envoi ou même me contacter par message privé sur cette page.

Nous sommes un parti debout, un parti solidaire et la tontine la base de notre union. Les enfants de nos amis politiques sont aussi les nôtres. Je compte sur vous ».

Lire aussi : Cameroun : Le MRC lance l’opération : « Tontine en nature »

Il s'agit de la deuxième opération de collecte de fonds initiée par le MRC. la première, l'opération "Tontine en nature", a été lancée après l'arrestation du 1er vice-président, Mamadou Mota, le 01er juin dernier. Cette opération consistait à collecter des vivres en nature pour soutenir les militants incarcérés après les différentes manifestations organisées sur l'ensemble du territoire national.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Pour l'ancien international camerounais, le pays  court à nouveau le risque de perdre l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. Après le retrait de la CAN 2019 en raison d’état d’avancement des constructions d’infrastructures insatisfaisant, le Cameroun pourrait voir également la CAN 2021 lui échapper.

 

De l'avis de l’ancien international camerounais Bernard Tchoutang e: « Ce qui va nous coûter 2021 et nos dirigeants camerounais le savent, c’est le conflit au Nord-Ouest et Sud-Ouest », a déclaré l’ancien attaquant des Lions Indomptables, interrogé lors d'un forum de journalistes sportifs africains.

 

Le problème est pourtant connu

L'ancien joueur du Cameroun pense que la crise anglophone qui secoue le pays est le seul frein qui pourrait empêcher l'organisation de la CAN en terre camerounaise. « Au Cameroun, c’est cela notre problème et nos dirigeants le savent », indique Bernard Tchoutang.

Pour étayer ses propos, Bernard Tchoutang convoque l’expérience vécue en 2010 par le Togo à Cabinda, en Angola. En effet, des rebelles avaient ouvert le feu sur le bus des Togolais faisant des morts et plusieurs blessés. 

 

Innocent D H

 

Published in Sport

Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de l'archidiocèse métropolitain de Douala, appelle à un système fédéral pour mettre fin à la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

L'organisateur principal de la Conférence générale anglophone, CGA, a déclaré au site d’information catholique Crux Now que face à l'aggravation de la crise, la réintroduction d'une forme de gouvernement fédéral peut maintenir le Cameroun uni

"A la réunification, j'avais 32 ans. J'ai opté pour le fédéralisme, et c'est dans mon sang ", a dit Tumi. Les exigences corporatistes des avocats et des enseignants se sont transformées en combats entre les forces gouvernementales et les hommes armés. La situation a entraîné la mort d'au moins 2 000 personnes, selon les groupes de défense des droits humains. 

Le Gouvernement estime qu'environ 152 000 personnes ont été déplacées du fait des hostilités et pas moins de 104 000 d'entre elles ont reçu une aide gouvernementale

Tumi a déclaré que le retour à un système fédéral constituerait le fondement d'une paix et d'une stabilité plus durables au Cameroun. "Nous sommes un peuple appelé à vivre avec toutes nos différences. Dans le fédéralisme, ces différences sont respectées", a-t-il dit. 

"Je n'ai pas le nombre d'États que je veux", a dit M. Tumi, faisant allusion à plusieurs propositions fédérales différentes présentées par différents partis. "Nous pouvons commencer comme nous l'étions à la réunification - avec deux États ; mais avec le temps, l'expérience nous dira si nous avons besoin de plus. L'histoire est devant nous. D'autres pays comme les États-Unis n'ont pas commencé avec les 50 États qu'ils ont aujourd'hui. Le Nigeria voisin n'a pas commencé avec le nombre d'Etats qu'il a aujourd'hui", a expliqué le cardinal. 

Tumi travaille avec d'autres chefs religieux d'autres confessions chrétiennes et du monde musulman pour organiser ce qu'il a appelé une "Conférence générale anglophone". "La conférence n'est pas une fin en soi, a dit le cardinal. "Nous voulons informer les Camerounais sur ce qui se passe dans les régions anglophones du pays." 

Tumi a déclaré que de nombreuses personnes, y compris le président Paul Biya, "n'ont aucune idée" de ce qui se passe dans la zone de conflit. "Et comme les anglophones se plaignent, nous voulons leur donner une voix par le biais d'une vaste consultation afin qu'ils puissent nous dire ce qu'ils veulent et ce qu'ils proposent comme solution", a-t-il dit. 

Il a ajouté que la conférence produira un questionnaire qui permettra aux anglophones d'identifier clairement les problèmes auxquels ils font face et de proposer une solution. "Par exemple, nous leur demanderons : Entre le fédéralisme et l'État unitaire, quelle forme de gouvernement, à votre avis, pourrait nous aider à sortir de cette crise ?" Tumi a dit. 

Le cardinal a déclaré que les organisateurs essaieront ensuite de rencontrer le président Paul Biya pour transmettre les résolutions de la conférence, et d'implorer le président d'organiser un dialogue national sur la crise anglophone. 

Bien qu'une date n'ait pas encore été fixée, les organisateurs disent qu'elle aura probablement lieu le 30 novembre. Cependant, dans un rare acte d'unité, le gouvernement et les séparatistes ont tous deux exprimé leur scepticisme à l'égard de la conférence proposée. Les dirigeants séparatistes disent que la conférence de Tumi et sa "position fédéraliste" perçue ne peut que servir à stimuler l'intérêt du gouvernement.  

Mais le cardinal a dit qu'il ne comprend pas pourquoi les gens veulent discréditer une conférence, "dont le seul but est de trouver une solution à une crise qui tue beaucoup de gens". "Notre seul objectif est que la paix revienne, sans laquelle nous ne pourrions pas faire notre travail missionnaire", a-t-il dit.

 

Otric N. 

Published in Défense

Un soldat a été tué dimanche après-midi dans une embuscade inhabituelle tendue par des séparatistes armés dans la région du Littoral au Cameroun, informe le site chinois Xinhua.

 

"L'armée a annoncé que le soldat a été tué sur une moto qu'un autre homme conduisait. Le chauffeur, un travailleur de terrain, a également été abattu", rapporte l’agence. 

"Tous les deux sont morts sur le coup. L'armée procède actuellement à une fouille approfondie des personnes et des maisons dans la localité. Toutes les entrées de la ville ont été bloquées", aurait déclaré à Xinhua un officier militaire qui a demandé à rester anonyme. 

L'incident s'est produit dans la ville de Penda Mboko, dans la partie francophone du Cameroun, près de la frontière avec Muyuka, une région anglophone du Sud-Ouest. 

Depuis 2017, des séparatistes armés s'affrontent avec les forces gouvernementales dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour lutter pour l'indépendance des deux régions.

 

La crise anglophone a commencé en octobre 2016 avec la présentation par les avocats de common law et les enseignants de revendications corporatistes et de condamnations des années de marginalisation des anglophones.

Les avocats ont déclaré qu'ils voulaient contrecarrer les tentatives du gouvernement d'anéantir la pratique du Common Law en faveur du droit civil dans un Cameroun constitutionnellement bilingue, biculturel et bi-juridique. 

Les enseignants anglophones ont rejoint la grève le 21 novembre 2016, citant également des cas de marginalisation du système éducatif anglo-saxon. 

Les choses ont atteint leur paroxysme le 21 novembre 2016 lorsque la révolution du cercueil de Mancho Bibixy a coïncidé avec la grève des enseignants. Des jours de villes mortes ont suivi, menant à des arrestations, des enlèvements, des exécutions extrajudiciaires et des incendies criminels, entre autres. 

 

Au cours des trois dernières années, les régions anglophones du Cameroun ont été plongées dans un cycle de violence meurtrière qui a coûté la vie à environ 2 000 personnes et déraciné près d'un demi-million de personnes de leur foyer. 

Le 13 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU a discuté de la situation humanitaire au Cameroun lors d'une réunion informelle. Cela a donné un élan aux efforts internationaux pour faire face à la crise et une occasion d'envisager des mesures pratiques pour une réponse humanitaire efficace, en particulier pour les personnes les plus à risque. 

Les groupes de droite affirment que le Conseil de sécurité devrait officiellement ajouter le Cameroun à son ordre du jour en tant que point autonome afin qu'il puisse aborder régulièrement la crise et mettre en lumière la situation humanitaire catastrophique dans le pays, ainsi que les graves violations des droits humains par toutes les parties.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Un communiqué dévoile le désaccord existant entre les généraux de la république imaginaire d’Ambazonie.

 

C’est une information relayée par Journal du Cameroun. Les généraux de la république fantôme d’Ambazonie sont en désaccord. Dans un communiqué signé par dix d’entre eux, certains leaders demandent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations. Le communiqué en question date du 04 août 2019. C’est une grande surprise alors qu’on sait que généralement les séparatistes contraignent les habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à respecter leurs opérations qui visent à paralyser les activités dans ces deux régions anglophones.

Au sujet de l’objet du désaccord, le communiqué dans lequel le haut commandement militaire de la république fédérale d’Ambazonie annonce rejeter les 10 jours de l’opération « Lockdown », révèle que, cette décision a été prise sans son consentement. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain. « Les « généraux » affirment avoir discuté longuement avec la population. Celle-ci aurait décidé de déclarer nulle et non avenue cette autre opération Lockdown. D’où cette décision des « généraux ambazoniens » d’annuler cette opération », écrit notre confrère.

Il convient de rappeler que les populations des régions anglophones n’en peuvent plus de ces opérations initiées par les séparatistes et qui mettent en mal leur bien-être. Parmi lesdites opérations, il y a le Ghost town en français Ville morte. Celle-ci empêche les populations de vaquer à leurs occupations. Elles sont tenues de rester chez elles tous les lundis, les mercredis et les jeudis.

En rappel le 30 juillet dernier, les habitants de Buea par exemple ont décidé de boycotter le Ghost town. « Nous respections les villes mortes hier. Nous souffrons vraiment sous le poids de ces villes mortes. Le confinement reviendra juste pour nous tuer.  On a besoin d'un peu de répit. Nous avons des factures à régler et nous devons travailler pour subvenir à nos besoins », a déclaré un habitant de Mile 17 Motor Park.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

« Les personnes handicapées dans les régions anglophones du Cameroun sont prises dans la violence et luttent pour fuir vers la sécurité lorsque leurs communautés sont attaquées », a déclaré Human Rights Watch dans un rapport daté du 5 août 2019. L’ONG affirme également que ces personnes ont des difficultés à obtenir l'aide nécessaire.

 

"Les personnes handicapées font partie des populations les plus marginalisées et les plus à risque de tous les pays touchés par la crise, et le Cameroun ne fait pas exception à la règle", a déclaré Emina Ćerimović, chercheuse principale en droits des personnes handicapées à Human Rights Watch. "L'intervention humanitaire des Nations Unies, terriblement sous-financée, exacerbe les risques, car de nombreuses personnes handicapées n'obtiennent même pas la satisfaction de leurs besoins fondamentaux." 

Au cours des trois dernières années, les régions anglophones du Cameroun ont été plongées dans un cycle de violence meurtrière qui a coûté la vie à environ 2 000 personnes et déraciné près d'un demi-million de personnes de leur foyer. Les personnes handicapées ont été attaquées et maltraitées par des belligérants, souvent parce qu'elles ne peuvent pas fuir. 

Le 13 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU a discuté de la situation humanitaire au Cameroun lors d'une réunion informelle. Cela a donné un élan aux efforts internationaux pour faire face à la crise et une occasion d'envisager des mesures pratiques pour une réponse humanitaire efficace, en particulier pour les personnes les plus à risque.

Le Conseil de sécurité devrait inscrire officiellement le Cameroun à son ordre du jour en tant que point distinct afin qu'il puisse régulièrement faire face à la crise et mettre en lumière la situation humanitaire catastrophique dans le pays, ainsi que les graves violations des droits de l'homme par toutes les parties. 

Entre janvier et mai 2019, Human Rights Watch a interrogé 48 personnes handicapées vivant dans les régions anglophones, des membres de leur famille, des représentants d'agences de l'ONU et d'organisations humanitaires nationales et internationales pour déterminer comment la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a affecté de manière disproportionnée les personnes handicapées. 

Les personnes handicapées et les personnes âgées ont été parmi les personnes tuées, violemment agressées ou enlevées par les forces gouvernementales et les séparatistes armés.

Human Rights Watch allègue que des soldats du bataillon d'intervention rapide ont tué un homme de 43 ans ayant une déficience auditive et intellectuelle dans le village de Ntamru, dans la région du Nord-Ouest, le 05 mai, lorsqu'il n'a pas répondu à leurs questions. "Il a reçu une balle dans la tête et dans la poitrine", a déclaré un témoin à Human Rights Watch. 

La destruction des maisons et des biens a un effet accru sur les personnes handicapées, regrette Human Rights Watch.

Tout au long de la crise, Human Rights Watch a documenté de nombreux cas de personnes handicapées dont les maisons ont été brûlées par les forces de sécurité, ce qui les a privées d'environnements domestiques accessibles, d'abris et d'appareils et accessoires fonctionnels et les a déplacées de force. 

Un homme de 41 ans ayant un handicap physique a déclaré à Human Rights Watch qu'il avait perdu son fauteuil roulant après que des soldats eurent brûlé sa maison à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest, le 03 décembre 2018 : "Ma maison a été rasée. J'ai eu de la chance de pouvoir m'échapper grâce à un ami qui m'a porté. Mais j'ai tout perdu, y compris mon fauteuil roulant, et je n'ai plus les moyens de me déplacer seul." 

Lors de certaines attaques, les personnes à mobilité réduite ne pouvaient pas fuir avec leur famille. Une femme de 27 ans, paralysée à la jambe gauche à cause de la polio infantile, a déclaré qu'elle était restée seule dans son village, Esu, dans la région nord-ouest, en mars 2018 : "Après trois jours d'affrontements et de tirs incessants, mes parents se sont enfuis et m'ont laissé seul à la maison. J'ai cherché refuge dans une maison voisine, mais les voisins sont partis aussi. Ma famille pensait qu'il était plus sûr pour moi de rester et de me cacher, plutôt que de me porter et de fuir. Mais j'avais vraiment peur." 

Les personnes handicapées qui ont réussi à fuir la violence ont lutté pour obtenir une aide humanitaire de base dans les zones où elles sont déplacées. Plus d'un quart des Camerounais qui ont besoin d'aide humanitaire vivent dans les régions anglophones, y compris plus d'un demi-million de personnes qui restent déplacées à l'intérieur du pays. Le plan d'intervention humanitaire des Nations Unies pour le Cameroun de 2019 n'est financé qu'à hauteur de 21 %. 

 

Otric N. 

 

Published in Politique

Le 19 juillet dernier, un groupe d’hommes armés a enlevé un soldat camerounais alors qu’il se trouvait dans son domicile à Ntamulung, à Bamenda, région du Nord-Ouest Cameroun. Ses ravisseurs réclament 10 millions FCFA pour sa libération.

 

L’adjudant-chef Christopher Gwain est toujours détenu comme otage par ses ravisseurs. La prise d’otage a ainsi eu lieu à Ntamulung, dans le Nord-Ouest Cameroun où, depuis plus de deux ans, règne une crise dite anglophone.

 

En croire les sources sur place, les frères d’arme de l’adjudant-chef Christopher Gwain, auraient fait une collecte de 500 000 FCFA, qui aurait été rejetée par ses ravisseurs qui exigent un montant de 10 millions de FCFA faute de quoi il sera exécuté. L’on rapporte également que l’état de santé de l’adjudant-chef se serait dégradé et qu’il lui faut prendre des médicaments.

 

Alors que la lutte contre Boko Haram continue au Sahel, le Cameroun fait face à un deuxième défi sécuritaire : celui de la crise anglophone. D'abord concentrés au début du conflit armé dans la région du Nord-Ouest, les combats se sont peu à peu intensifiés dans la région du Sud-Ouest. La zone rurale entre Kumba, Mamfe et la frontière nigériane est devenue l'épicentre des violences.

 

Les séparatistes, éparpillés en divers groupes, s'en prennent sans relâche aux forces de l'ordre et de sécurité, mais aussi aux symboles de l'administration comme les écoles et les hôpitaux, qu'ils incendient. Ils procèdent également à des enlèvements de policiers, de fonctionnaires et d'hommes d'affaires, parfois étrangers. En accusant le gouvernement et le président Paul Biya d’avoir réduit leur identité à néant, l’objectif était de reprendre place au sein de la vie politique, judiciaire et économique du pays. Aujourd’hui, les violences continuent de faire rage dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest affaiblissant grandement l’un des poumons économiques du pays.

 

Or, on se rappelle que, face aux atrocités et aux morts qui ne cessent de s’amonceler, aux crépitements des armes qui continuent de semer la terreur et la désolation, le président de la République,  en mai dernier, avait une fois de plus tendu la main à ceux qui ont pris les armes contre la République. Question de permettre une sortie honorable de cette crise qui met en mal le vivre-ensemble, l’unité nationale et même l’économie du pays.

 

Vivement, que ce militaire soit libéré et que cette crise prenne fin !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Défense
Page 18 sur 28






Sunday, 05 June 2022 11:01